Changer de job? Mais quoi?

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Publié par znog
j'ajouterai à mes suggestions précédentes sur lesquelles tu n'as d'ailleurs pas réagit (pour une bonne raison ?) d'écrire un bouquin. Ce genre de truc ce vend très bien et ça peut faire office de psy, à défaut ..
Désolé, je ne t'ai pas remercié pour les conseils et les liens, mais oui je ne trouvait pas trop quoi répondre à des affirmations qui font mouche comme celle-ci:
Citation :
Il me semble que tu cherches ce qui n'existe pas (c'est pour cela que tu parles toi-même de miracle d'ailleurs), par ailleurs la situation que tu décrit va empirer dans les années à venir (40-50 ans) et sera en plus suivi d'une phase de déclin lent mais continu de tes capacités au-delà 50+

.. pire : tu as encore un long chemin à parcourir avant la retraite, tu n'est même pas à la moitié de ta vie pro
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Publié par Pikamap
Ce que tu fais n'est pas physique et ce n'est pas inutile.
Pas physique, on est d'accord. Et il y a bien plus à plaindre que moi. Mais oui, je trouve pas mal de mes tâches répétitives et à valeur intellectuelle nulle. Objectivement, des tâches qui ne demandent que de la rigueur et la répétition de techniques apprises et répétées ne sont pas vraiment créatives.

Sinon oui je profite de la famille. Vu que quand je suis en phase overdose de répétition, j'ai des horaires super légers.

Citation :
Publié par Nuff
Bah c'est con qu'en approchant les 40 t'ai pas gagné assez pour plus bosser.
T'es baisé.

Jte proposerais bien de respawn.


Jcomprends un peu ce que tu exprimes. Mais du coup j'ai trouvé une solution : je fais autre chose. Je joue, j'apprends des langues, je vais pas au bureau je "home office", je m'occupe de mes gosses, je pars en weekend.
Du moment que je fais bien ce que j'ai à faire, personne m'emmerde et mon boulot devient annexe tant dans le temps que dans l'importance.

As-tu proposé à ton boss de faire 2 jours par semaine de home office ? Ne bosser que 3 jours par semaine change bien ton orga : t'es relativement occupé quand tu bosses, et tu as beaucoup de temps à consacrer à d'autres activités.

Puisque ton problème c'est ton taff, change pas de taff. Aménage ton taff pour plus qu'il soit un pb. De mon côté, le seul point négatif, c'est que ça va complètement à l'encontre de l'esprit "carrière" et "réussite sociale" si ancrée par l'éducation et les études. Mais bon... A partir d'un certain niveau de salaire, ce dont j'ai besoin c'est du temps, pas de l'argent.
Oui, c'est compliqué le respawn, et j'ai même pas de Rollex
Le home office je fais ça une ou 2 fois par semaine déjà. Et je déteste ça, je suis bien plus productif dans un bureau Mais c'est cool d'accompagner les gosses à l'école.
Je fais autre chose, je passe du temps avec les gamins, j'essaie de jouer aussi, même si je trouve de moins en moins de plaisir à jouer à cause de ma non-satisfaction professionnelle.

Je te rejoins sur le salaire. Je pourrais perdre 20k/an sans ciller, tant que j'y gagne en qualité de vie. Et pour la carrière, je suis presque arrivé au niveau max que je souhaite dans un cadre salarié.
La question demeure "quel type de boulot me rendrait moins malheureux ou plus heureux"

Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
T'aurais pas envie de rebasculer dans la technique dans le fond ?
Je n'y ai pas trop pensé, mais à force de côtoyer des surdoués de technique sur JoL, j'aurais peur de n'être qu'une sous merde De toute façon il me faudrait plusieurs années de remise à niveau.


Si ça se trouve, j'ai besoin de cycles licenciements-coup d'éclats - ennui pour me ressourcer.

Mais c'est fou quand même je ne me connais pas moi-même. Je ne comprend pas comment une même personne peut être à la fois aussi performante et aussi pathétique.
Il me semble que tu fais un excès d'introspection.
Un peu, ça va mais trop c'est trop : ça tourne à la psychose.

1) Parmi les gens qui sont autour de toi, au boulot, quels sont ceux qui ont une activité que tu apprécierais d'avoir ?

2)
Si tu avais choisi une autre orientation que celle que tu as prise, il y a vingt ans, laquelle aurait-elle été ?

Être au bureau pour faire des feuilles Excel et des Powerpoint, je comprends que cela puisse être éprouvant.

3) Tu aimerais rester au bureau cependant, et alors tu t'y verrais faire quoi ? Suivre une équipe de vente ? Suivre des expéditions de marchandises ? Qu'est-ce qui exercé depuis un bureau te semblerait diamétralement opposé à ce que tu fais aujourd'hui ? Saurais-tu le désigner ?
Citation :
Publié par Pikamap
Je pense que tu devrais travailler sur toi même, que tes propos sont du domaine du coup de blues, que tu concentres trop ton attention sur ce que tu n'aimes pas et que tu fais une fixation sur la notion d'une répétitivité qui n'est pas mécanique mais intellectuelle. Les gens qui travaillent à la chaîne en usine ou à la caisse en super marcher, eux font un travail répétitif. Je comprendrais leurs plaintes. Sisyphe est condamné à une tache physique et inutile pour l'éternité. Ce que tu fais n'est pas physique et ce n'est pas inutile.
Le contrôle de gestion décrit ici est une fonction récente d'aide à la décision pour les managers.
Les entreprises n'ont pas attendu cette fonction pour être rentables.

Etant moi-même dans le métier, on ne sert le plus souvent qu'à conforter un manager dans une décision déjà prise, ou à rien quand le-dit manager fait du déni de réalité.
Vu le coût horaire d'une telle fonction + le coût horaire des différents interlocuteurs dont on a besoin, ça fait quand même mal au cœur.

Le suivi des KPI dont parle l'OP est typique : trop de reporting dont tout le monde se fout, qu'on ne remplit que mécaniquement parce qu'on a décrété un jour qu'il le fallait, et dont les explications sont données en 30 secondes de réflexion aléatoire sans même vérifier les faits.

Et la répétitivité du métier est réelle :
- construction budgétaire (chiffre d'affaire, marge, masse salariale, frais variables, frais fixes, frais exceptionnels, frais financiers),
- arrêté des comptes mensuels, analyse des ratios, explication des écarts,
- ré estimé ou forward trimestriel, semestriel, voire mensuel suivant l'organisation où on refait en light la construction budgétaire
- re belote avec exactement les mêmes problématiques, les mêmes points d'achoppement, les mêmes écarts, les mêmes explications foireuses, qui reviennent de mois en mois, d'année en année, avec de temps en temps une amélioration temporaire sur un point sur laquelle il faudra revenir 2-3 ans après parce que ça aura de nouveau dérivé.

Ce n'est pas physique, mais c'est hautement inutile et répétitif si mal exploité (on a un contrôle de gestion parce que ... c'est normal d'en avoir un mais on ne sait pas trop à quoi ça sert en fait).

On dispose de tonnes d'infos, et si on prend le temps de les analyser, la plupart du temps on voit qu'on marche sur la tête, le plus souvent pour ménager les egos et la susceptibilité de certains, on doit éviter de dire la réalité des faits.
Putain je m'auto déprime :/

[/My 2 cents]

Pour l'OP, tu as pensé à te tourner vers de l'analyse financière ? achat/rachat de société, etc ?
C'est quand je vois tout ça que je suis bien content de bosser en micro-entrepreneur dans une branche artistique (webdesign)... C'est beaucoup plus "libre" mais il faut savoir s'auto-gérer.


Pourquoi ne pas créer ta boite ou autre ?
Monte une boîte, et embauches quelqu'un pour faire le boulot du chef d'entreprise.
Toi tu fais ce que tu veux

Ca nous guette tous de craquer (chacun à sa manière), t'es pas pire qu'un autre, si t'as une belle carrière jusqu'ici tant mieux, tu as la marge de manoeuvre pour mettre ta vie professionnel en stand by, mets tout ça de côté. Casses toi avec ta dame, prends des mois sabbatique, prends du recul, lis pleins de trucs, fais un jardin, ouais les chèvres dans le larzac, quoique c'est plus d'actualité, c'est plutôt les chambres d'hôtes ces dernières décennies...

Sinon j'imagine que c'est compliqué mais un changement du cadre de ton travail, qui te fasse perdre tes repères qui soit complètement nouveau. Un autre pays, une culture de l'entreprise forte et différente de ce que tu connais, un secteur différent.


Mais bon le fond du problème est peut être pas là, si tu veux pas avoir besoin de jouer des soft skills, de pas devoir chercher et jouer sur la corde sensible de tes interlocuteurs, de pas avoir besoin de te battre auprès des autres départements, jouer de l'influence... Si c'est vraiment ça que tu veux faut oublier le management et la gestion de projet.


Je crois pas que tu aies répondu ça doit pas correspondre, mais un peu d'enseignement en parallèle d'un taff je trouve pas ça une mauvaise idée. S'il reste plus grand chose avant que la coupe soit pleine, commences par réduire ce que tu mets dedans... Et/ou ré organise ton temps de travail, réaménages pour le faire autrement, un peu d'home office par exemple...
En fait j'ai l'impression que tu fais typiquement ce qu'on appelle un "job à la con" ou Bullshit Job pour les anglophones.

Si c'est bien ça, c'est normal que tu n'apprécies pas, personne ne s'épanouit dans ce type de métier.
En tout cas si tu changes de travail, fais attention à ne pas tomber dans un autre "job à la con", genre consultant ça peut facilement en être un.
D'après ce que tu décris, je verrais plusieurs orientations possibles avec par dessus de petit conseils afin de te sentir mieux dans ta vie active et personnelle :

Orientation: Repars dans la technique ou la créa: Ta satisfaction personnelle n'en seras que meilleurs à l'heure actuelle. Les tâches répétitives seront plus limité (surtout en créa mais ça dépends du taf). La sensation de faire quelque chose d'utiles et fais par toi même sera décupler.

On t'as aussi conseillé plus haut d'aller dans la technique mais ta réaction à été en gros : "Je ne sais pas si j'y arriverai de plus il faudrait me reformer". Cesse de te trouver des excuses et lance toi! Si tu veux vraiment changer de voie, il faut y aller. T'as pas l'air con, refaire une formation ne seras qu'une courte étape dans ta quête d'être heureux au travail.

Autre choses, l'entrepreneuriat t'as aussi été conseillé: Ça pourrait être un bon choix mais encore une foi, des excuses: "Oui mais si je dois finir avec ma maison hypothéquée, blabla". Tu peux créer une entreprise et échoué sans pour autant finir à la rue. Tu as une mauvaise vision de la chose (juste pour info, j'ai créer la mienne avec 2 associés alors que j'avais pas un rond. Celle-ci est maintenant fermée et j'en suis pas mort. En revanche ça a été mes 5 années les plus épanouies de ma vie active. J'ai quasi le même profil personnel que toi, il me faut tout le temps du changement).

Pour ton bien intérieur maintenant, tu te pose trop de questions sur toi même. Comme la dis quelqu'un l'introspection c'est bien mais point trop n'en faut Prends de la distance vis à vis de toi même. Tu sais ce que tu veux, changer de taf, donc fonce et donne toi les moyens.
Je ne peux qu'appuyer Xentor.

Certaines personnes ont l'impression que "La technique c'est sale.". Limite : dévalorisant. Et, très technicien par mon métier, je regarde parfois les non-techniciens avec pitié lorsque je les vois tenir des propos qu'ils ne comprennent pas croyant gagner de la prestance alors qu'ils se noient, s'essayer à des manœuvres politiques – réussir ou échouer – et parfois avec humiliation tenter de se raccrocher aux branches. Comme quoi, chacun peut juger la partie "adverse" d'une manière cinglante ! On a toujours sur le métier des autres une vision déformée.

Mais je dis : la technique, c'est le pragmatisme. On voit ce que l'on a. On ne peut pas tant tricher, simuler, donner l'illusion.
Et si tu conjugues un manager compétent à un technicien compétent, tu obtiens une personne très prisée : celle qui parle et qui joint les actes à la parole. Qui dit : "ce sera" et alors cela peut vraiment être.
Parfois, il y a la peur de mettre la main dans le cambouis. De ce sentir dégradé si on le faisait : j'ai connu des architectes informaticiens qui n'auraient pas voulu lancer une requête SQL ! Et c'est bien dommage car il y a tant à gagner.

Dans la technique, les échecs seront plus rapides et plus visibles parce que peu d'enrobages permettent de les dissimuler ? Tant pis et tant mieux : vaincre les obstacles et devenir bon dans un domaine technique est une activité qui peut provoquer de la fatigue et de l'exaspération parfois, mais bien moins d'ennui et de lassitude. Un soir on part crevé, le lendemain matin on revient avec la rage au ventre et l'envie d'en découdre de nouveau. Et quand on vainc, comme un alpiniste veut toujours plus escarpé que ce qu'il a gravi, on veut quelque-chose de plus chaud pour se mesurer encore.


Pour ce qui est de monter son entreprise, je confirme aussi. Ça réveille. C'est de l'auto-challenge direct et tes craintes, tout le monde les a. Eh bien, tu apprends : la ceinture, les brettelles, les mousquetons, le parachute, et tu cogites pour trouver comment agir sereinement.
Au moins, tu vis pour toi, tu choisis ce que tu veux faire : ton orientation majeure, mineure ; tu peux bien prendre conseil, mais personne ne dictera tes choix et après ça, eh bien... tu assumes.
Cela dit, ça c'est la vie : voir si ses choix à soi ils sont bien payants.

Et quand on réussit, c'est bien réjouissant.
Si j'ai bien compris, tu cherches un travail

  • Avec de l'adrénaline/auto satisfaction
  • Où les tâches/missions ne sont pas répétitives
  • Où ces mêmes tâches sont utiles et ont un impact mesurable
  • Qui ne demande pas de repartir dans des études
  • Où tu vas pas subir l'angoisse de pas être performant, donc quelque chose que tu sais déjà faire
  • Sans "politique", ronds de jambes, blabla
  • Où si tu le souhaites, tu n'es pas obligé de te farçir les gens
  • Où tu risques pas de perdre ta maison / finir sur la paille
  • Où tu as de l'argent qui tombe tous les mois
  • Pas payé au SMIC

En sachant que :

  • Tu as la quarantaine approchante
  • Tu as une famille à charge + propriétaire

Bon... Va falloir faire des compromis + prendre des risques car tout ça en même temps c'est pas possible

Tu rêves d'aventure sans vouloir quitter ton canapé... tu comprends ce que j'essaie de dire ? Tu devrais discuter avec un psy je pense pour faire le tri de tout ca. Bon courage en tous cas
Petit retour sur les derniers développements depuis mon dernier message.


  • j'ai passé le Myers-Briggs, tout en étant conscient de ses limitations. Le résultat de ENTP est finalement peu surprenant, et assez en accord avec certains de mes maux et de vos observations. Ca m'a permis de mieux définir ma personnalité, et de me rendre compte que bien que hyper analytique, je suis quelqu'un de très instinctif. Et c'est cet aspect qui est derrière mes succès, mais aussi derrière mes échecs et ma frustration. Je ne peux pas bosser à long terme comme un robot, ça va à l'encontre de chaque fibre de mon être.



  • les heures a regarder un écran blanc ont cédé la place à des heures de boulot intenses, mais toujours aussi déprimantes. L’écueil que je prédisais à mon manager s'est produit malgré les solutions que je lui avais fournies et qui nécessitaient son aide. Résultat, ça doit faire un mois que je tourne à 75h/ semaine. Et puis quand je présente des KPIs créatifs qui montrent où est le problème, je me prend un soufflet aussi bien du marteau du directeur commercial qui veut que je présente les choses à l'ancienne et qui montrent que tout va bien au DAF, que de l'enclume du DAF qui trouve que je ne presse pas assez les commerciaux.



  • ma piste principale actuelle tourne autour d'un conseil reçu ici et par un des amis: enseigner de temps en temps et reprendre les études à temps partiel.


C'est sur ce dernier point que je reviens prendre conseil et tester des idées.


Pour l’enseignement, n'ayant pas de doctorat, je ne vois pas comment pouvoir enseigner des cours ou des modules. Des séminaires, peut être, mais je ne sais pas trop comment m'y prendre. J'ai des idées de cours avec une approche différente sur l'analyse de "business case" .


Pour les études, j'avoue que je suis très tenté par prendre des cours en économie, voire un doctorat. Il y a un sujet, découvert sur JoL, qui me tient assez à cœur. Je crois que ce sujet stimulerait ma curiosité intellectuelle, tout en ayant le potentiel de contribuer plus que par rapport à mon bullshit job.
Toutefois, mon emploi actuel est totalement incompatible avec de l'enseignement à temps partiel.
Je me suis légèrement renseigné auprès d’universités pour de l’enseignement à temps plein, et je trouve plusieurs soucis: une grande école de commerce ne compte pas comme suffisant pour faire un doctorat en économie. Il me faudrait passer 2 ou 3 ans de remise à niveau, puis 3 ou 4 ans pour un doctorat. Tout cela en payant un petit peu, mais surtout en ne gagnant rien. Tout en ayant une famille à charge.


Le monde de l'enseignement supérieur est assez obscur pour moi, même si je sais que diverses bourses abondent. Je crois que si je pouvais trouver un moyen de me faire financer ces 5 ou 6 ans d'études en gagnant l'équivalent d'un SMIC, ça pourrait justifier le saut.


J'aimerais en parallèle avoir quelques clarifications:

  • est-ce qu'il y a d'autre façon de contribuer de façon significative à la recherche économique sans un doctorat, ou bien ce dernier est une condition sine qua non pour être pris au sérieux? Quelles sont les alternatives?
  • est-ce que le monde des doctorants et de la recherche économique est assez libre : choisir une idée, un sujet, et essayer de le démontrer, ou bien est ce que le monde académique est le même que le monde professionnel : chercher les sujets et les réponses que d'autres veulent entendre? Est ce que je serais libre de poursuivre mes idées et mes lubies, en ayant le soutien technique de l'université, ou est ce que je serais limité aux rails de la hiérarchie?
  • Après un doctorat, si on ne veut plus travailler dans le privé, quelles sont les options hors l'enseignement universitaire? Pas que ça me déplaise, juste pour savoir. Peut on vivre simplement de recherche sur des sujets économiques qui nous plaisent, et non mandatés par un parti ou un organisme?


A part ça, je suis en train d'essayer de coucher sur papier les situations qui me feraient plaisir:



  • idéalement, sur une semaine typique, j'aimerais dormir 58 heures, bosser 35 vraies heures (le chiffre 35 est un pur hasard d'ailleurs, et non lié à la réalité des lois), 5 heures de sport, 22 heures pour les gosses, 31 heures de loisirs. Le reste en transports, bouffe, courses, et autres activités.
  • j'ai récemment écrit un petit article de fiction, ça m'a fait un bien fou. Si j'arrive à changer de vie, je crois bien que j’écrirais un petit blog à but non lucratif, juste pour pouvoir épancher mes idées.
  • j'aimerais me trouver un environnement professionnel où je puisse discuter avec des collègues aussi bien d'histoire, de géographie, de culture ou de jeux vidéo.
  • Ah, et pour finir, oui, j'analyse, voire sur-analyse trop. Je ne devrais pas, mais c'est ma nature. Et ce que je recherche, entre autre, c'est de ne plus aller à l'encontre de ma nature.
Merci encore pour vos conseils, ils sont utiles.
Juste lu la première page. Pourquoi ne pas tenter d'enseigner dans le privé plutôt que de repasser par un doctorat ? Doctorat qui ne garantie en rien un accès à un poste d'enseignant. En tout cas bon courage.

Edit:
Citation :
Publié par kAzama<Off>
Ce fil me fait penser à cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=CRyJonWLEKI
Cette conférence est géniale, merci pour le lien.

Dernière modification par Avygael ; 29/11/2015 à 17h17.
Citation :
Je ne peux pas bosser à long terme comme un robot, ça va à l'encontre de chaque fibre de mon être.
tu réalises que tu as un boulot plus riche que 99% des personnes, right ?

alors effectivement, la recherche c'est beaucoup plus satisfaisant intellectuellement et si tu veux être libre de définir ton propre travail.

Par contre,
  • salaire faible par rapport à ce que tu gagnes aujourd'hui. Il faut aussi enseigner, ce qui peut être génial à misérable selon les conditions et le public
  • une très très grande liberté si tu arrives à un statut de fonctionnaire (genre université ou CNRS), mais tu t'y prends probablement tard (plus de 35 ans ?). Même si tu as moins de 30 ans et que tu peux imaginer y arriver avant 35 ans, il y a vraiment très peu de postes et beaucoup de concurrence. Et il faut accepter une baisse de niveau de vie, surtout si tu veux habiter Paris
  • par contre travailler dans le privé, typiquement une école de commerce, c'est plus facile à décrocher et mieux payé, mais les conditions de travail peuvent être pas si idéales que cela
  • pour le doctorat et globalement reprendre des études, il existe des dispositifs de financement genre FONGECIF dès lors que tu as bossé quelques années. Ca ne te financera pas 4 ans, par contre.
  • en dehors de l'économie, tu peux aussi devenir enseignant-chercheur en gestion, la reconversion est moins difficile et les débouchés (formation continue) et à-cotés (consulting etc..) sont sans doute plus adaptés

j'avais du te le dire : la solution la plus simple est de faire des vacations : active déjà de suite tes relations pour enseigner quelques heures cette année, même pour donner des TD

sinon pour "changer de vie", la trajectoire la plus simple me paraît : un M2 recherche en septembre prochain, en anticipant bien pour enchaîner direct sur 3 ans de doctorat. Il me semble que tu as un bac+5 grande école, donc cela pourrait passer.

autre solution : l'expatriation, par exemple au Canada où la recherche est plus ouverte et mieux financée
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