[ML un peu] Le misogyne qui aimait les femmes.

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Assurancetourix c'est un peu le père que tu n'as jamais eu.
Citation :
Publié par Assurancetourix
Par contre je pense que le comique de répétition "surdouance/potentiel => je me vante de ne rien avoir réalisé" s'essouffle, non?
Ta jalousance envers - JSTP - est triste avoir.
Ne dit on pas "les jaloux vont maigrir" ?
Dis moi, combien pèses tu ?
Ah ça y est, proposition de bagarre IRL.
Attention, Assurance tout risque est motard dans la vraie vie. Je dis ça je dis rien mais si tu regardes SoA, tu sais à quoi t'attendre.
A ta place je m'arrangerais pour mêler la mafia albanaise à tout ça en provoquant une embrouille entre son MC et eux. Comme ça toi t'es tranquille.
Citation :
Publié par Assurancetourix
Inutile. On sait tous que JSTP m'éclaterait la gueule malgré sa petite taille. Mais il aura simplement pas vraiment envie.
Il fait quand même 1m88 le lascar, c'est pas rien et c'est important de le mentionner.
88 comme HH qui signifie Heil Hitler dans les milieux fachos.
Vous pensez pas que sa manière de constamment répéter sa tailler, sa façon de cracher sur les albanais, et bien d'autre chose encore, témoignent en faite de son nazisme ? Moi je crois que oui. En plus il se rase la tête et il aime l'electro-pop. Ça m'étonnerait même pas qu'il porte des polos Fred Perry.
J'ai hâte de lire son Mein Kampf.
Citation :
Publié par - JSTP -
Mais ça m'fait toujours rire un gars derrière son PC qui parle de t'en foutre une.
facepalm.jpg

(c'est comme ça qu'on fait?)

Et quand on parle de tacle à la gorge, ça te faire rire un gars derrière son pc qui parle de faire du taekwendo sur un terrain de foot?
Citation :
Publié par Assurancetourix
Inutile. On sait tous que JSTP m'éclaterait la gueule malgré sa petite taille. Mais il aura simplement pas vraiment envie.
C'est le problème avec les dépressifs. Ils disent toujours qu'ils vont faire tout plein de trucs, mais au final ne font jamais rien.
Citation :
Publié par Bru²
C'est le problème avec les dépressifs. Ils disent toujours qu'ils vont faire tout plein de trucs, mais au final ne font jamais rien.
Il est pas dépressif putain, faut te le dire comment ?
"Insert random image d'un morse (ou de l'acteur David Morse... ) et un texte paintbrushé à l'arrache. "

J'aurais pu faire cette vanne mais j'en avais pas vraiment envie au final.
Bipolaire maybe. J'ai une tante comme ça, soit elle est surexcitée à parler de tout avec tout le monde et raconte sa vie, soit elle déprime, whine et se blinde de cachets.
Dans les deux cas t'as envie de lui mettre des beignes.


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justin.gif
tl dr
Il était une fois, il y a de ça bien des lunes, dans un pays très éloigné où la french fries était le plat principal et où les enfants appelaient leur grand frère papa, un jeune homme d'1m88.
Ce jeune homme qui se faisait appeler Adolfus Hitlerus depuis son époque de DJ dans les discothèques de Namur, était aigri, menteur, feignant et faible. Mais pire que tout, il avait une très haute estime de lui. Dans les bars qu'il fréquentait il n'était jamais le dernier à se lever pour chercher des noises à quiconque osait le défier du regard. On raconte même qu'une fois, aux toilettes, ils s'étaient battus contre son propre reflet dans le miroir. Il avait perdu bien évidement, comme toujours.
C'est fatigué que personne ne réalise quel grand génie il est, qu'un soir, Adolfus décida qu'il était grand temps de finaliser un de ses projets.
Il en avait marre d'entendre les gens se moquer de lui, de son livre, de sa musique, de ses conquêtes amoureuses qu'il avait finalement décidé de ne pas aimer. Ce soir, il voulait commencer à vivre le reste de sa vie dans la grandeur qu'il aurait toujours du avoir.
Qu'ils l'en empêchent les Assurancetourix, les mafieux albanais, et tous les autres, ces gens qui le rabaissent car ils ont peur de ce qu'ils ne comprennent pas, car ils ont peur de la surdouance. Qu'ils l'en empêchent !
Alors Adolfus mit au point un plan d'action.
Tout d'abord, combattre Assurancetourix en duel.
Ensuite vaincre la mafia albanaise de Belgique.
Et pour finir, tout raconter dans un livre qui deviendra à coup sur bestseller car après tout, c'est un livre qu'il aura écrit lui, le Mozart du stylo, le Mike Tyson de la punchline, le David Trezeguet du chef d'oeuvre rendu à la dernière minute.

Le rendez-vous avec Assurancetourix fut pris quelque part dans la zone industrielle de Anderlecht.
C'est entre une Halle aux Chaussures et un Kyabi que devait se dérouler le combat entre le motard et Adolfus Hitlerus le futur auteur à succès, capable de réciter l'alphabet à l'envers en rotant.
Adolfus attendu toute l'après-midi, puis la nuit entière, sur ce parking désert, mais Assurancetourix ne vint jamais.
"Haha" se gaussa Adolfus, "encore une preuve de la crainte que je provoque".
Et c'est pas peu fier qu'Adolfus rentra chez lui pour écrire le premier chapitre de son futur livre à succès : comment il a vaincu le chevalier noir sur sa moto, d'un simple regard. Un regard mystique emplie de sagesse et de puissance.

Adolfus savait que Assurancetourix était un lâche doublé d'un poltron, et que jamais il n'aurait eu le courage de venir se battre avec lui. Et l'excuse des 1200km les séparant n'était pas valable. Il lui avait proposé de descendre à Marseille à condition que Assurancetourix lui paie les billets de train et l’hôtel. Ainsi que 150€ par jours pour les frais divers. Mais Assurancetourix le lâche avait refusé.
Non vraiment, il avait gagné, et honnêtement par dessus le marché.

Il lui restait maintenant à combattre la mafia albanaise.
Adolfus n'avait pas peur. Les combats s'étaient toute sa vie. Il était né le cordon ombilical autour du cou et il avait réussi, déjà à l'époque, à surmonter cette épreuve. Puis il y avait eu la maternelle, son retard de langage, les moqueries quotidiennes de ses camarades de classe. Et ça avait continué en primaire, puis au collège et au lycée. La vie d'un surdouancé n'est pas de tout repos. Les gens vous regardent avec envie, ils aimeraient être vous, mais eh, réveil les gars, Adolfus est unique et si il le voulait, il serait président, de la république, en 10x plus gros que n'importe qui, son nom s’étalerait. Mais il veut pas. Il pourrait mais il veut pas. C'est comme ça. L'important étant de savoir qu'on peut non ? C'est la moitié de fait de savoir ça pas vrai ?

Assis au bar des albanais, Adolfus commande sa 7ème bières à crédit, la surdouance ça paye pas beaucoup. La serveuse, qui est manifestement très amoureuse de lui, lui dit que ça ne va pas être possible, qu'il doit déjà payer pour ce qu'il a consommé précédemment.
Quel affront. Lui, Adolfus le surdouancé, auteur-compositeur-interprète de l'histoire de sa propre vie, lui Adolfus le merveilleux, celui qui peut faire tout ce qu'il veut de sa vie pour peu que les choses se fassent d'elle-même, c'est à lui qu'on ose demander de payer ses consommations ? On croit rêver. S'en est trop. Il se lève de sa chaise, quitte le bar, et décide de ne jamais revenir jusqu'à la semaine prochaine. Dans ton cul la mafia albanaise, je te dois 6 bières que je ne paierais jamais. JAMAIS.

Mais c'est alors qu'il rentre chez lui qu'il croise un vieil ami dont le père est mort entre 1980 et 2005, tué par la mafia albanaise, qu'il réalise que la vie ne tient qu'à un fil et que son refus de payer les bières n'est au final qu'une goutte d'eau dans l'océan de médiocrité qu'est sa vie.
Son ami lui dit que c'est déjà pas mal, que d'autre ne font rien, mais Adolfus a une révélation, il n'est pas ce qu'il pense être, il est en fait prisonnier de son propre imaginaire, il n'est pas meilleur que les autres, il n'a même pas assez pour payer ses bières. Il comprend qu'il est un escroc, ça lui fait mal, ça le déchire. Il ferme les yeux le plus fort possible et il hurle. Son ami essaie de lui dire quelque chose mais Adolfus ne l'entend plus. Il hurle encore plus fort, à s'en déchirer la voix. Puis le silence. Il ouvre les yeux et il est dans une grande pièce illuminée par des néons blafards. Il y a des gens avec lui, assis devant une vieille télé ou devant un mur. Adolfus essaie de bouger mais quelque chose l'en empêche. Il baisse son regard et remarque qu'il est dans une camisole de force. Une infirmière s'approche de lui. Elle lui sourit. C'est la serveuse du bar. Elle lui demande comment ça va. Adolfus commence à comprendre. Nous aussi. En scred il est taré le mec et il a jamais quitté son hôpital psychiatrique. Adolfus rigole. L'infirmière lui demande ce qu'il le fait rire. Adolfus lui parle de son livre. L'infirmière acquiesce avec politesse.
Dans le fond de la pièce un infirmier costaud à l'allure albanaise regarde Adolfus.
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