Ce qui me paraît intéressant dans le texte initial communiqué par Fabrice, c'est moins la notion d'addiction en général, que les particularités de cette addiction-SL qui y sont décrites.
Au fil de la discussion, on noie l'addiction si j'ose dire dans les problèmes généraux d'addictions (ou supposées telles, du genre DSK, les robots ménagers, la TV, le fromage, la lecture, etc.) ou des problèmes annexes (la néophobie).
Or, beaucoup d'éléments pointés dans l'article se retrouvent, selon moi, dans le contenu de la plupart des discussions de ce forum: relisez le message initial!
J'ai l'impression que beaucoup sont dans le déni, comme à chaque fois qu'un article critique SL ou ses utilisateurs.
Je comprends tout à fait le temps passé sur SL si cela permet d'en tirer une ressource financière (style un magasin qui vous permet de gagner plein de sous par mois), une réelle satisfaction intellectuelle ou émotionnelle. Mais est-ce vraiment le cas, sauf exception?
J'ai du mal à comprendre ceux qui ont troqué une "addiction pour la lecture" pour SL. La lecture pour moi est synonyme d'épanouissement intellectuel, donc antonymique avec l'idée d'aliénation. OK, si vous passiez votre temps uniquement dans les collections Harlequin ou les romans photos, j'admets que la transition avec SL, où abondent ce genre de clichés, ait été facilitée. Mais passer de Dostoïevski à Philip Linden, ouais, bof...
Un truc qui me frappe dans le forum, c'est le décalage entre le niveau intellectuel de beaucoup, leurs connaissances et leurs compétences en matière de SL, l'énergie, l'investissement, le temps passé... et la pauvreté émotionnelle, communicationnelle, esthétique... du jeu. C'est là que je me dis qu'il y a quand même pathologie.
Fabrice: "et l'époque me renvoie une image plutôt avantageuse de ce qui pourrait être considéré comme pathologique en d'autres circonstances."
J'suis désolé mais ça fait bien longtemps que SL n'est plus "hype" mais considéré comme ringard, donc il n'y a même pas cette consolation pour l'amour propre. Honnêtement, vous parleriez de vos histoires SL à vos collègues de travail que vous estimez le plus sans craindre le ridicule?
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