Arrivée prochaine des modules Dofus

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Cette fois ça me semble fichu pour ma candidature... Rien reçu aujourd'hui, c'est pas vraiment bon signe selon les dires de MrFourbasse. J'aurais préféré recevoir un simple message de rejet préformaté à la mailing Dofus, c'est bizarre de rien recevoir.

Enfin je me fais pas d'illusion, je garderai mes connaissances en POO pour la sortie officielle (ou une prochaine beta), en attendant j’espère qu'on aura beaucoup de retours quant à ce qui peut ou ne peut pas être fait IG.
Le problème de votre correcteur c'est qu'il corrigera surtout ceux qui savent pas écrire et changera notre opinion d'eux... Quand je vois quelqu'un qui fait aucun effort là-dessus, je lui réponds même pas. Alors que si on a un module qui modifie les mots, on va se mettre à se lier d'amitié avec des kikoos.
C'est à la source qu'il faut agir, et c'est impossible.
Citation :
Sinon, même sans ce genre de clause, une idée ne bénéficie d'aucune protection en terme de droit d'auteur, Ankama aurait parfaitement le droit de reprendre une idée (l'idée, pas le code qui lui est associé) présente dans un module et de l’intégrer au jeu sans même être obligé de dire merci.
Ah là excuse moi mais tu te plantes complètement.

Le droit moral constitue l'une des deux facettes du droit d'auteur en France. C'est une spécificité de la conception française du droit d'auteur qui existe différemment dans les pays de common law.

Le droit moral est un droit extrapatrimonial, c'est-à-dire immatériel, attaché à la personne de l'auteur ou ses ayants droit qui tend à conserver et défendre l'esprit de son œuvre et sa personne, dans les rapports avec les tiers qui sont les propriétaires et ou utilisateurs de l'œuvre. Et cela quelque soit l'oeuvre, que l'oeuvre soit 3 lignes de codes ou la 9ieme symphonie de Beethoven ...

Il est défini à l'article L121-1 du code de la propriété intellectuelle, qui précise que : « L'auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son œuvre.

Enfin, selon l'article L121-1 al. 2 du CPI2, le droit moral est perpétuel, imprescriptible et inaliénable. Ainsi, il ne peut pas être cédé et il peut être exercé par l'auteur lui-même, ou par ses ayants droit, sans limitation de durée.

Après osef, on créait des modules pour aider et partager avec les autres ... et non pour faire valoir ses droits ...
Citation :
Publié par Triton
Et, une autre : les modules sont-ils installés par un compte ou un ordinateur ? Serait-il possible de conserver les fichiers situés sous le répertoire dofus sur un serveur AG de sorte à synchroniser en quelque sorte l'ensemble des ordinateurs sur lesquels est utilisé un compte ?
À mon avis, les modules sont installés sur un ordinateur, et activés par compte.
Citation :
Publié par Cococlapinou
Le problème de votre correcteur c'est qu'il corrigera surtout ceux qui savent pas écrire et changera notre opinion d'eux... Quand je vois quelqu'un qui fait aucun effort là-dessus, je lui réponds même pas. Alors que si on a un module qui modifie les mots, on va se mettre à se lier d'amitié avec des kikoos.
Le module peut garder le texte d'origine et mettre en avant la correction, je pense.
Je prévois un "Salut, serais-tu disponible pour m'accompagner en donjon Meulou ? [Slt, dispo pr dj meu ?]", ça devrait suffire. ^^

Et les Kikoos, même SMS, peuvent s'arranger. De toutes façons, vu que tu auras astucieusement placé un correcteur de ton côté, ils vont croire que tu écris un Français tout à fait correct, donc ils vont se mettre à le faire à leur tour, et le tour est joué.

J'ai hâte !
Citation :
Publié par psonlu
Ah là excuse moi mais tu te plantes complètement.
Tu ne dois pas être si familier que ça avec le CPI ou le droit d'auteur français, car là c'est toi qui te plante complètement.

Le droit d'auteur ne protège pas l'idée, mais la réalisation de l'idée.

Au regard du CPI Ankama ne peut utiliser le code écrit par un auteur de module sans une cession de droit, mais en revanche Ankama peut concevoir un module qui fait exactement les mêmes fonctionnalités. La contrefaçon en matière d'œuvre logicielle ce n'est pas la copie des fonctionnalités, mais l'usage sans droits du code source.
Citation :
Le droit d'auteur ne protège pas l'idée, mais la réalisation de l'idée.
Non non elle protège aussi l'idée. Si demain tu créais une musique et que tu en déposes les droits (en fait tu n'as même pas besoin d'en déposer les droits mais tu devras prouver devant la loi le cas échéant que tu es bien l'auteur, car encore une fois le droit moral est perpétuel, imprescriptible et inaliénable). Si quelqu'un d'autre reprend ta musique en changeant quelques arrangements à sa sauce, tu es en droit de l'attaquer pour plagiat.
Citation :
Publié par psonlu
Non non elle protège bien l'idée. Si demain tu créais une musique et que tu en déposes les droits (en fait tu n'as même pas besoin d'en déposer les droits mais tu devras prouver devant la loi le cas échéant que tu es bien l'auteur), que quelqu'un d'autre reprend ta musique en changeant quelques arrangements à sa sauce, tu es en droit de l'attaquer pour plagiat.
Oui donc en effet tu n'y connais pas grand chose en matière de droit d'auteur.

Si demain je compose de la musique, ce que protégera le droit d'auteur c'est la matérialisation de mon idée. C'est ça une œuvre de l'esprit, une matérialisation d'une idée.

En ce qui concerne la musique par exemple, ce que protège le droit d'auteur c'est la partition (matérialisation graphique) et les enregistrements ou la performance (matérialisation sonore)


En ce qui concerne un logiciel, le droit d'auteur s'applique sur les éléments du logiciel protégés, qui sont l’architecture du programme, les codes sources, le code objet ou encore le matériel de conception préparatoire.
C'est à dire des choses qui sont matérielles.


Une idée ce n'est pas protégeable. Et encore moins en matière d'œuvre logicielle, si c'était le cas, il n'existerait qu'un seul traitement de texte sur le marché.




Vu que tu cites des articles du CPI plus haut, je t'en cite un que tu pourras consulter pour vérifier.

Article L. 11-2 du CPI :
"L'œuvre est réputée créée, indépendamment de toute divulgation publique, du seul fait de la réalisation, même inachevée de la conception de l'auteur."

La notion de "réalisation" (même inachevée) est importante : une idée (ou concept) en tant que telle ne peut être protégée par le droit d'auteur. Comme je l'écris plus haut, c'est par la matérialisation qu'une idée devient une oeuvre.

Donc le code source d'un module est une oeuvre protégée, pas la liste de ses fonctionnalités. Aussi longtemps qu'Ankama se contente d'observer les modules et les ré-écrit de son coté de zéro, Ankama ne sera jamais responsable de contrefaçon. Et ce même si les deux modules font exactement les mêmes choses.

D'ailleurs si demain il te prend l'envie de coder de zéro un clone de word, Microsoft ne pourra rien te reprocher aussi longtemps que tu ne réutilises aucune icône ni aucun texte de l'aide ou autre, ni rien de propriétaire.






Edit pour en dessous :

Citation :
Publié par psonlu
Si demain en tant qu'infographiste je fais une pige pour une société en créant une affiche, logo , etc ... . Je vends son utilisation, sa reproduction, et non l’œuvre. Elle ne peut être céder.
Cela n'a rien à voir avec ce dont nous discutions plus haut.

Tu confirmes un peu plus que ta maitrise du droit d'auteur français ne repose que sur quelques lectures ou cours reçus, mais surement pas sur une pratique professionnelle d'auteur ou d'acquéreur de cession de droits.

Si tu pouvais éviter d'alimenter la discussion en propos faux ou imprécis je pense que la tenue du sujet n'en sera que meilleure.

Re edit : Si tu commences à piocher à droite à gauche sur google des arguments et les copier/coller sur le sujet sans même chercher à être constructif tu te transformes en troll. Chercher à avoir raison en se reposant sur une diatribe bidon qui s'en prend au concept même du droit d'auteur... mais bien sûr... Arrête de polluer le topic ce serait bien.
Citation :
Publié par Bya
Moi ce qui m'horripile, ce sont ceux qui confondent ce/se/ca/sa. Et ça, malheureusement, c'est impossible à corriger...
Oui, se fléau sa m'énerve aussi... s'est chiant ...
Oui en effet, si demain en tant qu'infographiste je fais une pige pour une société en créant une affiche, logo , etc ... . Je vends son utilisation, sa reproduction, et non l’œuvre. Elle ne peut être céder.

Cependant:

<< La protection des oeuvres d’art conceptuel : l’art et l’idée

L’art et l’idée, tribune publiée dans la Gazette de Drouot le 19 juin 2009.


L’art et l’idée

Que dit la loi sur les critères de protection de l’art conceptuel ? Le point sur cette problématique juridique.

La protection de l’art conceptuel par le droit ressuscite la querelle des anciens et des modernes. Il est de plus en plus fréquent de trouver dans les revues spécialisées, sous la plume de certains juristes, le refus de la protection des oeuvres d’art contemporain par le droit d’auteur. Comment cette question peut-elle faire polémique ? Il faut ici deux mots d’explication sur la problématique juridique d’une part, et sur son contexte idéologique d’autre part. Le jugement de goût, en ce qu’il a de purement personnel, ne doit pas devenir le jugement de droit. La loi se méfie de l’arbitraire, de la subjectivité, de l’aléa. Pour autant, les critères pour juger l’oeuvre ne sont pas purement objectifs. On sait que l’originalité est la marque de la personnalité de l’auteur. Quant à l’exigence d’une forme, elle repose sur la thèse selon laquelle les idées seraient de libre parcours. Cette distinction cherche à ménager l’espace public dans lequel chacun puise où bon lui semble pour créer. Concernant l’oeuvre, pour laquelle un créateur réclame le monopole conféré par le droit d’auteur qui l’extraira du champ collectif, les juristes, non spécialistes de l’art, doivent donc dire si elle est une idée libre ou une forme protégeable. Ce qui suppose qu’ils soient capables de distinguer les deux. Est-ce si simple ? On nage en réalité en pleine confusion. Une oeuvre n’est pas un discours argumentatif, elle n’est pas affirmation, elle est proposition. En retenant que seules les formes originales sont protégeables, les juristes font comme si les oeuvres n’étaient pas précisément une combinatoire indémêlable entre forme et idée. Alors qu’il n’y a plus aucune école de pensée depuis la querelle du dessin et de la couleur pour prétendre sérieusement que la raison serait du côté du premier et les sens de la seconde, que toutes les écoles d’analyse des oeuvres jugent indispensable de ne pas séparer la stylistique du fond, les juristes persistent dans cet exercice absurde. Quelle est la raison de la persistance de ce dogme ? La France, puis l’Europe, a pris le parti d’ouvrir le droit d’auteur aux productions industrielles. À partir de 1902, date de la loi dite de "l’unité de l’art", il est possible de protéger par le droit d’auteur les formes sans idées comme le premier panier à salade en plastique, puis plus tard les logiciels et les bases de données… Tout – selon certains professeurs de droit – plutôt que les oeuvres d’art contemporain, accusées de n’être que des idées et pas des formes, péché mortel qui justifierait qu’elles soient exclues du droit d’auteur. Sur le banc des prévenus, les ready-made, les monochromes et l’art conceptuel, qualifiés de « dévoiements de l’art contemporain ». Vivement critiquée, la jurisprudence protège pourtant l’emballage du Pont-Neuf de Christo ou Paradis, oeuvre de Jakob Gautel contrefaite par Bettina Rheims dans sa série « INRI » (Christophe Caron, Droit d’auteur et droits voisins, Litec ; Philippe Gaudrat, Réflexion sur la forme des oeuvres de l’esprit, mélanges Françon, Dalloz). Il s’agit de l’inscription "Paradis" en lettres d’or au-dessus de la porte du dortoir des alcooliques de l’hôpital de Ville-Évrard, oeuvre conceptuelle in situ. Bettina Rheims, qui a photographié une femme nue devant la porte du Paradis de Gautel sans autorisation de l’auteur, prétendit comme sa galerie – Jérôme de Noirmont – pour se défendre que Paradis, oeuvre d’art conceptuel, n’était qu’une idée, non protégeable, qu’elle avait le droit de photographier comme bon lui semblait. La Cour de cassation l’a fort classiquement condamnée, protégeant Paradis, le 13 novembre dernier, comme forme originale. Que lit-on depuis dans les revues juridiques ? Ce serait le triomphe des "héritiers de l’anti-art", les auteurs de telles oeuvres étant accusés de "soudoyer le droit d’auteur", selon les termes de Grégoire Loiseau, professeur à Paris I (Semaine juridique, 10 décembre 2008). Diable, l’heure est-elle si grave qu’un langage si rude soit employé à propos de ce qui n’est qu’un banal procès en contrefaçon ? Certains vont même jusqu’à expliquer que, dans l’affaire Paradis, c’est Bettina Rheims qui serait la vraie artiste. Sur quoi se fondent ceux qui prétendent qu’une oeuvre d’art, reconnue dans le champ artistique, n’est pas une oeuvre pour le droit d’auteur, lequel protège, par exemple, les tire-bouchons, les boulons et les petites culottes (bien qu’il existe aussi pour la plupart de ces objets un droit de propriété industrielle fait pour eux…) ? N’est-on pas ici face à un jugement de goût, la plupart du temps non documenté, et qui procède alors d’une censure esthétique et morale, construite sur des a priori ?

Agnès Tricoire >>
Citation :
Publié par Cococlapinou
Le problème de votre correcteur c'est qu'il corrigera surtout ceux qui savent pas écrire et changera notre opinion d'eux... Quand je vois quelqu'un qui fait aucun effort là-dessus, je lui réponds même pas. Alors que si on a un module qui modifie les mots, on va se mettre à se lier d'amitié avec des kikoos.
C'est à la source qu'il faut agir, et c'est impossible.
Belle mentalité.

Donc, sous prétexte qu'une personne l'écrit pas correctement, elle est directement rangée dans la catégorie kikoo et gens détestables ? Il suffit donc qu'une personne de cette catégorie change son écriture pour qu'elle ne soit plus une kikoo ? C'est tellement horrible, tu vas être ami avec des gens qui écrivent en SMS.

Vous passez à côté de personnes formidables en vous focalisant sur l'orthographe, vous êtes beaucoup trop superficiels. S'arrêter à de telles futilités (écriture, physique, vêtements ...) c'est vraiment n'importe quoi.
Je plussoie Squeez. Sans entrer dans un énième débat sur l'orthographe, celle-ci, peut vraiment être le fruit de lacunes et non d'une quelconque mauvaise volonté.
Sans parler des milieux familiaux qui n'encouragent pas.

Si la personne qui a des difficultés en orthographe/conjugaison à la démarche d'utiliser un module pour régler en partie le problème, c'est d'une part quelle à conscience du problème, qu'elle a conscience que cela nuit à ses relations avec autrui et qu'elle cherche à les régler autant pour soit que pour les autres.
Et rien que pour ces raisons, ça vaut le coup d'oublier qu'elle écrit mal.
Citation :
Publié par Triton
Il me semble que la clause virale de la GPL n'est pas désactivable : elle interdirait tout simplement à un programme sous GPL d'être dans un module. Ou bien elle obligerait l'auteur du programme sous GPL à proposer lui-même le programme à Dofus, étant donné qu'il est le seul à pouvoir proposer le programme sous deux licences différentes.
La GPL n'interdit pas à l'auteur de diffuser son programme sous d'autres licences, même des licences "incompatibles", un exemple simple, certaine compagnie offrent sous GPL des programme et propose d'en vendre des versions sans la GPL pour que l'acheteur puisse l'utiliser, le modifier ou le distribuer sans être soumis à la GPL.

Une clause similaire à celle que je mentionne obligerait simplement les développeurs de modules à en fournir une version non-GPL à Ankama.

édit @psonlu:
Citation :
Publié par psonlu
Ah là excuse moi mais tu te plantes complètement.

Le droit moral constitue l'une des deux facettes du droit d'auteur en France. C'est une spécificité de la conception française du droit d'auteur qui existe différemment dans les pays de common law.

Le droit moral est un droit extrapatrimonial, c'est-à-dire immatériel, attaché à la personne de l'auteur ou ses ayants droit qui tend à conserver et défendre l'esprit de son œuvre et sa personne, dans les rapports avec les tiers qui sont les propriétaires et ou utilisateurs de l'œuvre. Et cela quelque soit l'oeuvre, que l'oeuvre soit 3 lignes de codes ou la 9ieme symphonie de Beethoven ...

Il est défini à l'article L121-1 du code de la propriété intellectuelle, qui précise que : « L'auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son œuvre.

Enfin, selon l'article L121-1 al. 2 du CPI2, le droit moral est perpétuel, imprescriptible et inaliénable. Ainsi, il ne peut pas être cédé et il peut être exercé par l'auteur lui-même, ou par ses ayants droit, sans limitation de durée.

Après osef, on créait des modules pour aider et partager avec les autres ... et non pour faire valoir ses droits ...
Non, seul l’œuvre est protégé, et c'est le cas aussi dans ce que tu cite du CPI, c'est l’œuvre qui est protégé.

Exemple:
Idée "Un site internet pour maintenir et établir des lien entre les utilisateurs"
Œuvre "Facebook"

Idée "Un tableau représantant une jeune femme, avec un paysage italien en fond"
Œuvre "La Joconde"

J'espère que c’est suffisant pour éxpliquer qu'une idée n'est pas protégable et que ça serait abérant qu'elle le soit.
Citation :
Cela n'a rien à voir avec ce dont nous discutions plus haut.
Tu es sûr ?

Qu’est-ce que protège le droit d’auteur ?
Depuis 1985, les logiciels et les matériaux de conception préparatoire sont considérés comme des oeuvres de l’esprit (idées) et protégés par le droit d’auteur (voir article L 112-2 CPI).


Le code de la propriété intellectuelle ne définit pas la notion de logiciel. Néanmoins, le terme logiciel a été intégré dans la langue française suite aux travaux de la commission de terminologie publiés au Journal officiel du 17 janvier 1982. La définition retenue est la suivante : « Logiciel, n. m. : Ensemble des programmes, procédés et règles et éventuellement de la documentation relatif au fonctionnement d’un ensemble de traitement de données ».

Art. L.112-2. Sont considérés notamment comme oeuvres de l'esprit au sens du présent code :
1° Les livres, brochures et autres écrits littéraires, artistiques et scientifiques ;
2° Les conférences, allocutions, sermons, plaidoiries et autres oeuvres de même nature ;
3° Les oeuvres dramatiques ou dramatico-musicales ;
4° Les oeuvres chorégraphiques, les numéros et tours de cirque, les pantomimes, dont la mise en oeuvre est fixée par écrit ou autrement ;
5° Les compositions musicales avec ou sans paroles ;
6° Les oeuvres cinématographiques et autres oeuvres consistant dans des séquences animées d'images, sonorisées ou non, dénommées ensemble oeuvres audiovisuelles ;
7° Les oeuvres de dessin, de peinture, d'architecture, de sculpture, de gravure, de lithographie ;
8° Les oeuvres graphiques et typographiques ;
9° Les oeuvres photographiques et celles réalisées à l'aide de techniques analogues à la photographie ;
10° Les oeuvres des arts appliqués ;

11° Les illustrations, les cartes géographiques ;
12° Les plans, croquis et ouvrages plastiques relatifs à la géographie, à la topographie, à l'architecture et aux sciences ;
13° Les logiciels, y compris le matériel de conception préparatoire ;
14° Les créations des industries saisonnières de l'habillement et de la parure. Sont réputées industries saisonnières de l'habillement et de la parure les industries qui, en raison des exigences de la mode, renouvellent fréquemment la forme de leurs produits, et notamment la couture, la fourrure, la lingerie, la broderie, la mode, la chaussure, la ganterie, la maroquinerie, la fabrique de tissus de haute nouveauté ou spéciaux à la haute couture, les productions des paruriers et des bottiers et les fabriques de tissus d'ameublement.


Cependant:

Quelles sont les conditions pour bénéficier de cette protection ?
La protection accordée par le droit d’auteur n’est pas automatique. Le logiciel doit remplir certaines conditions :
http://app.legalis.net/puce.gif le logiciel doit être original
Un logiciel est original lorsqu’il comporte la marque d’un apport personnel de son auteur concrétisé par un effort intellectuel et par le choix effectué entre des technologies, des esthétiques, des méthodes, des ressources, des scénarios, etc.
L’originalité s’apprécie de différentes manières.
Les juges font souvent référence à la notion de nouveauté pour apprécier l’originalité d’un logiciel. Cette nouveauté s’apprécie notamment au regard des logiciels existants au moment de la création du logiciel. La date de dépôt est donc un élément de preuve important pour apprécier l’originalité d’un logiciel.
La durée de développement, la difficulté technique vaincue par exemple, pourront être d’autres critères permettant d’apprécier l’originalité du travail de développement effectué.
Par contre, un logiciel intégrant des fonctions évidentes, banales, découlant de la logique ne sera pas protégé au titre du droit d’auteur.


http://app.legalis.net/puce.gif le logiciel doit être mis en forme
Le droit d’auteur ne protège pas les idées c’est à dire la représentation d’un logiciel futur dans l’esprit de son auteur. Il faut qu’il y ait une concrétisation de cette idée dans une forme tangible (papier fichier informatique etc.). Il peut s’agir d’un cahier des charges, d’une esquisse de programme etc. C’est cette mise en forme qui sera protégée par le droit d’auteur. Plus sa formalisation sera précise, plus elle donnera prise à une protection par le droit.


Maintenant quels sont les droits d'Ankama par rapport à la réalisation des modules par des joueurs ? Quels sont les droits de ces joueurs/développeurs ?

Qui est protégé ?
Cette protection est accordée à l’auteur. Si celui-ci est un salarié, la loi prévoit que les droits seront automatiquement transférés à l’employeur (voir article L 113-9 CPI).

Quels sont les droits reconnus à l’auteur ?
Les logiciels sont protégés par le droit d’auteur.
Il s’agit d’une protection très étendue puisque l’auteur peut interdire (voir article L 122-6 CPI) :
http://app.legalis.net/puce.gif la reproduction permanente ou provisoire de son logiciel en tout ou partie par tout moyen et sous toute forme que ce soit
http://app.legalis.net/puce.gif le chargement, l’affichage, l’exécution, la transmission ou le stockage de son logiciel dès lors que ces actes nécessitent une reproduction,
http://app.legalis.net/puce.gif la traduction, l’adaptation, l’arrangement ou toute autre modification d’un logiciel et la reproduction du logiciel en résultant,
http://app.legalis.net/puce.gif la mise sur le marché à titre onéreux ou gratuit, y compris la location, du ou des exemplaires d’un logiciel par tout procédé sous réserve de la règle de l’épuisement des droits.
Il peut également se réserver le droit de corriger les erreurs (voir article L 122-6-1(I) CPI).


Quels sont les droits reconnus à l’utilisateur ?
La loi autorise l’utilisateur du logiciel à :
http://app.legalis.net/puce.gif effectuer une copie de sauvegarde du logiciel (attention ! Une copie de sauvegarde ne doit pas être assimilée à une copie privée.) (voir article L 122-6-1 (II) CPI)
http://app.legalis.net/puce.gif observer, tester ou étudier le fonctionnement du logiciel pour déterminer les principes qui sont à la base des éléments du logiciel lorsqu’il effectue une opération telle que le chargement, l’exécution ou le stockage du logiciel qu’il est autorisé à effectuer (voir article L 122-6-1 (III) CPI,
http://app.legalis.net/puce.gif décompiler le logiciel pour obtenir des informations indispensables à l’interopérabilité du logiciel avec d’autres logiciels (voir article L 122-6-1 (IV) CPI),
http://app.legalis.net/puce.gif effectuer des corrections si l’auteur ne s’est pas réservé ce droit (voir article L 122-6-1 (I) CPI).
@Squeez : Je t'en prie, les gens ne jugent pas les autres uniquement à cause de leur orthographe, je connais des gens qui écrivent très bien mais qui sont insupportable et vice versa.... mais il faut bien avouer que la majorité des personnes écrivant en abrégé ne font pas des bonnes relations IG....

Et pis je trouve qu'il y a quand même une différence flagrante entre un type qui à des problèmes en orthographe et un autre qui te flood des k en SmS

Pis ta abrégé et SmS, faut voir à pas confondre les deux
[HS]Regarde Iopéra, il écrit bien, pourtant je ne le supporte pas [/HS]


Je suis plutôt de l'avis qu'un joueur qui écrit mal sans chercher à faire mieux (et la différence se voit) ne donne pas du tout envie qu'on s'intéresse à lui, non pas seulement parce qu'il écrit mal, mais pour ce que cela représente de sa personne.
Citation :
Publié par psonlu
Tu es sûr ?
Oui, vue qu'on parlait du fait qu'une idée ne soit pas protégé par le droit d'auteur.
À partir de là, ce que tu cite du CPI on s'en fou un peu.
Citation :
Publié par vicoover
@Squeez : Je t'en prie, les gens ne jugent pas les autres uniquement à cause de leur orthographe, je connais des gens qui écrivent très bien mais qui sont insupportable et vice versa.... mais il faut bien avouer que la majorité des personnes écrivant en abrégé ne font pas des bonnes relations IG....
Et si tu savais lire tu verrais que c'est l'avis de squeez.
@Squeez J'en ai des amis qui écrivent pas correctement, faut pas non plus diaboliser les gens... Il y a une grosse différence entre quelqu'un qui "ecri com sa" sans faire aucun effort, et que je range dans la catégorie des kikoos, et quelqu'un qui fait des fautes sans le vouloir, et ça se voit aussi dans la mentalité. Je sais pas si ça t'arrive d'aller aux hdv à Bonta, sûrement puisque c'est un passage obligé, tu remarqueras peut-être le nombre impressionnant de personnes spammant la même annonce bourrée de fautes. Voudrais-tu être leur ami ?
Citation :
Oui, vue qu'on parlait du fait qu'une idée ne soit pas protégé par le droit d'auteur.
Citation :
À partir de là, ce que tu cite du CPI on s'en fou un peu.
Sinon, même sans ce genre de clause, une idée ne bénéficie d'aucune protection en terme de droit d'auteur, Ankama aurait parfaitement le droit de reprendre une idée (l'idée, pas le code qui lui est associé) présente dans un module et de l’intégrer au jeu sans même être obligé de dire merci.

Même si l'idée est brevetée ?
osef ?

//Le plus simple pour celui qui ne voudrait pas avoir de question à se poser quant au vol potentiel de son idée/module par Ankama, c'est encore de ne pas en développer, et d'attendre patiamment soit qu'Ankama ait la même idée (qui -de fait- ne lui appartiendra pas/plus), soit qu'un autre joueur ait la même idée (itou), soit.. Je sais pas, et ça n'a aucun intérêt.

La finalisation du Module (sous forme de fan-Module), j'espère bien en avoir la propriété intellectuelle.
Le concept du Module (sous forme d'une idée qui se balade dans l'éther du savoir relatif et absolu), j'espère bien ne pas être l'unique personne au monde capable de passer de sa conception à sa réalisation.. x_o

Les deux ne sont pas incompatibles, et avoir la PI sur le (fan-)Module développé par mes soins ne signifie pas qu'il est interdit d'en réaliser une autre version par AG dont ils auront alors à leur tour la PI (et sur laquelle je ne prétendrai rien).
Je "plussoie" : discuter de ça n'a aucun intérêt. Vous partez dans le droit, c'est bien de montrer que vous connaissez vos cours, mais c'est totalement inutile pour deux raisons :
- ils ont effectivement le droit de reprendre l'idée (et ça arrive tout le temps)
- ce n'est *absolument pas* le sujet.
Surtout que vous ne faites que spéculer, vous n'avez aucune idée des licences etç.
Citation :
Publié par Cococlapinou
tu remarqueras peut-être le nombre impressionnant de personnes spammant la même annonce bourrée de fautes. Voudrais-tu être leur ami ?
T'auras plus envie d'être son ami si il écrit bien ?
C'est le fait qu'il flood qui dérange ici, pas les fautes.
Enfin pour ma part, je me souviens que j'étais pas vraiment mieux à mes débuts sur dofus. (et oui, dofus fait progresser en français ! Même en anglais )
Citation :
Publié par psonlu
Sinon, même sans ce genre de clause, une idée ne bénéficie d'aucune protection en terme de droit d'auteur, Ankama aurait parfaitement le droit de reprendre une idée (l'idée, pas le code qui lui est associé) présente dans un module et de l’intégrer au jeu sans même être obligé de dire merci.

Même si l'idée est brevetée ?
Même si un brevet est plus proche d'une idée que ne l'est une œuvre couverte par le droit d'auteur, j'ai une réponse en deux point.
Le brevet ne protège, lui non plus, pas une idée.
Et suite les brevets sur des procédé logiciel, ne sont reconnu qu'aux USA (édit: pas uniquement au ÉU, mais presque).
Et en temps que partisan du monde de l'open-source, j'ai saigné des yeux en lisant le mot brevet dans ta phrase.
FSF:ESP

Une idée ça n'est protégable par aucun moyen.
(à part en ne la divulguant pas et en espérant que personne d'autre ne l'ai)
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