[Economie] petit historique pour mieux comprendre 2008 (#2)

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Voici l'adresse du fil précédent : https://forums.jeuxonline.info/showthread.php?t=862421
Le problème est qui si la FED ne le faisait pas, c'était l'implosion pur et simple de toute notre système.
Finalement il y on était contrains et forcé...

Mais moi se que je me pose comme question, c'est qu'elles vont être les conséquences d'une telle ingérence?
Et jusqu'ou les banques centrale peuvent aller ?
Bah ouais mais bon, toutes les banques ont un impact conséquent sur le monde financier s'ils se cassent la gueule.

Et quand ils viennent de poser la question a Bernanke et Paulson pour savoir si c'est la dernière intervention de l'état, ils ont répondu qu'ils n'en savaient rien.

Je veux dire que le probleme actuellement est que le monde libéral veut que ceux qui merdent se cassent la gueule et ceux qui réussissent s'en mettent les roubignoles. Le fait de sauver ces types fait qu'ils ne payent pas pour les erreurs qu'ils ont commises et qui sont mauvaises pour le business.
L'Etat américain ne peut se permettre la disparition d'aucune grande banque ou compagnie d'assurance. Une liquidation aurait des répercussions sur tout le système. A partir de là le choix est entre apporter de l'argent ou placer les banques sous la protection du chapter 11 en attendant une recapitalisation ou un rachat.

C'était couru d'avance et les banquiers le savait^^.

@fraanel : tant que les BC peuvent eles-même lever de l'argent, elles continueront à injecter de l'argent. La seule vraie limite, c'est la capacité de l'Etat à rembourser la dette créée.
Oui simplement que c'est bibi le contribuable qui est derriere et qui raque pour les merdes de gestion des acteurs financiers. Et ca ce n'est ni illimité ni apprécié de l'opinion publique.

Même si ça fout en l'air tout mes plans futurs en tant qu'étudiant en banque d'invest, je suis quand même content de voir que Leh s'est crashe et que Merrill s'est fait racheter.
Oui apparemment le risque de faillite de FM&FM et AIG est une dépréciation brusque et violente du dollars qui ferait se retirer les fonds asiatiques qui possèdent mass de bons du trésor qui servent à financer le déficit américain. Et si le déficit US n'est plus financé, c'est la banqueroute. C'est notamment ce pour quoi ils sauvent leurs institutions une à une, sauf Lehman qui à dû servir d'exemple, et d'abord les assureurs de crédit et les banques de dépôt.

Par rebond il s'agit aussi de sauver le "pauvre contribuable" (qui emprunte jusqu'à plus soif sans réfléchir aussi hein), parce que je doute que les périodes d'anarchie, de guerre, de guerre civile, de grande dépression, etc (rayer la/les mentions inutiles) soient bénéfiques pour le petit contribuable, qui comme d'habitude sera le premier et celui qui morflera le plus.
Pour moi, la grande faille du système, c'est que les personnes qui ont le pouvoir de créer des situations aussi désastreuses ne sont pas placés devant leurs responsabilités.

C'est les traders et autres affairistes et commerciaux qui ont négociés ses emprunts, empochant une grosse commission au passage, qui devrait payer sur leurs biens privés leur irresponsabilité.

Pour moi, le libéralisme économique doit prendre en compte cette dimension : on peut laisser faire, on peut prendre des risques mais on assume sur ses biens personnels si ca foire. Et si ca suffit pas, ils remboursent jusqu'à la fin de leur vie.

Bref on accepte le second pilier du libéralisme (que beaucoup oublie dès que ca leur convient) : la responsabilité individuelle.
Citation :
Publié par Lothar
Bref on accepte le second pilier du libéralisme (que beaucoup oublie dès que ca leur convient) : la responsabilité individuelle.
Tu peux pas honnêtement et partialement engager celle-ci si tu considères que la personne qui a apposée sa signature à côté de celle de la banque n'est pas elle aussi responsable de ses actes. (mais la on va rapidement dépasser le problème économique) Parce que la aussi c'est un peu quand ça t'arranges, quand on invoque la responsabilité individuelle ça vaut pour tout le monde. Sinon tu considères des catégories d'êtres humains. Et c'est une autre histoire.
Citation :
Publié par Lothar
C'est les traders et autres affairistes et commerciaux qui ont négociés ses emprunts, empochant une grosse commission au passage, qui devrait payer sur leurs biens privés leur irresponsabilité.
Euh la je ne suis pas d'accord avec toi. Les positions d'un trader ce n'est pas lui qui les invente. On lui donne un portfolio avec un certain niveau de risque sur ses expositions et c'est lui qui gère.

Si il y a des personnes a reprocher c'est a la fois le Management de manière générale et le Risk Management des banques qui donnent et autorisent (de façon respective) ce genre de positions.
Oui enfin pour moi le responsable c'est Greenspan et ses 20+ années de politique monétaire débile et d'argent pas cher.

S'il avait laissé le capitalisme suivre son cours, y'aurait pas eu la bulle internet, puis elle se serait pas transformée en bulle immobilière, et on en serait pas là aujourd'hui.

Mais non, il fallait que tout le monde s'enrichisse, tout le temps. Sauf qu'en fait c'était virtuel.
Et comme la fuite en avant a été très longue, la chute sera d'autant plus dure.
Citation :
Publié par 7
non, pourquoi "au moins" ?
Parce que prendre Greenspan pour une bille quand on a pas les rudiments d'économie nécessaire c'est un peu prétentieux. Non ?
Citation :
Publié par MeiNeJa
Tu peux pas honnêtement et partialement engager celle-ci si tu considères que la personne qui a apposée sa signature à côté de celle de la banque n'est pas elle aussi responsable de ses actes. (mais la on va rapidement dépasser le problème économique) Parce que la aussi c'est un peu quand ça t'arranges, quand on invoque la responsabilité individuelle ça vaut pour tout le monde. Sinon tu considères des catégories d'êtres humains. Et c'est une autre histoire.
Ahh mais je suis d'accord. Si une personne signe pour une maison alors qu'elle a pas les moyens de le faire, c'est de sa faute si elle se retrouve dehors ( mais en l'état, c'est déjà le cas il me semble. Je parlais surtout de responsabiliser ceux qui actuellement prenne le pognon avec un comportement à haut risque sans être responsabilisé)

Citation :
Publié par Gal
Euh la je ne suis pas d'accord avec toi. Les positions d'un trader ce n'est pas lui qui les invente. On lui donne un portfolio avec un certain niveau de risque sur ses expositions et c'est lui qui gère.

Si il y a des personnes a reprocher c'est a la fois le Management de manière générale et le Risk Management des banques qui donnent et autorisent (de façon respective) ce genre de positions.
Comme répondu, pour moi c'est toute la chaine qui est responsable. Ce ne sont pas les petits investisseurs ou le contribuable qui doivent payer alors que ceux qui ont créer cette situation roule sur l'or.
Si la situation explose, c'est à cause d'eux, donc c'est eux qui paye et jusqu'à la fin de leur vie s'il faut.
Parce que peut être que tu aurais un meilleur insight qu'un simple "Sa politique de noobz pour le monétaire et d'argent pas cher".

C'est facile de cracher sur une seule personne simplement qu'il faudrait peut être aussi remettre dans le contexte économique de l'époque et des implications politiques en jeu ainsi que des choix antérieurs qui ont été fait. Et vu le parcourt de Greenspan, je suis loin de lui cracher dessus perso.





(D'ailleurs, je recommande hautement son livre a Greenspan qui fourmille de détails et donne une autre approche de l'époque Greenspan et de la gestion de la Fed ainsi que des états économique et social des USA a ce moment la)
Tiens tiens :

Net foreign purchases of U.S. long-term securities have declined to $6.1 billion in July from 59.9 billion in June, according to data released by the U.S. treasury Department.

Foreign purchases have resulted in a negative total amount of $25.6 billion worth of U.S. long term securities, of which foreign investors purchases were negative $20.7 billion, and foreign official institutions were negative $4.9 billion.

American citizens have sold a net $31.7 billion of long term foreign securities.

=> tout le monde reprends ses billes. les US vendent tout ce qu ils peuvent a l etranger et ramene leurs sous a la maison, tandis que les etrangers ont l air d en avoir marre de financer les ricans. Et c est le chiffre de Juillet. J ai hate de voir les data pour aout et septembre qui devrait marquer une nette acceleration


Sinon ce matin, HBOS qui s effondre (-40%) et stoppe toute velleité de reprise sur les indices
The lender was downgraded by Fitch Ratings and Standard & Poor's, with concerns in particular about the group's funding model that relies on wholesale markets
le parcours sur les 5 derniers jours :
11/09/2008 12/09/2008 15/09/2008 16/09/2008 17/09/2008 Date
286.75(c) 282.00(c) 232.50(c) 182.00(c) 120.00 Dernier
-4.34% -1.66% -17.55% -21.72% -37%
A mon sens le problème viens simplement qu'il y a conflit d'intérêt des entité régulatrice.
Par contre il est vrais que je trouve choquant, que lorsque tout va bien les population ne bénéficie pas des fruit de la croissance économique. Mais par contre quand tout va mal, tout se reporte sur elles pour payer.
En mon sens les banques centrales en filé de sécurité est une hérésie.
Celon moi ce filé devrait être constituer des bénéfice créer par cette économie, sur un principe de réquisition.
Comme ça cela reste collectif avec une responsabilité limité aux milieu concerné.
Citation :
Publié par fraanel
...
je lisais une interview de Jim Rogers (un investisseur tres repute US). Il disait que bernanke et paulson, avec leurs mesures de sauvetage, mettrait la FED en faillitte. Et il rappellait que ca ne serait pas une 1ere. A priori, il y a deja eu deux faillittes de banque centrale dans l histoire des US (en revanche ca m embete j arrive pas a trouver de details la dessus, si kkun a des infos je suis preneur)

@Gal
Greenspan doit etre heureux d avoir un soutien, car ces derniers temps, depuis l explosion de la bulle immo et des folies des banques, il se sent un peu seul. Il est tres clairement montré du doigt pour tous les exces actuels
Je ne dis pas qu'il y ait pour rien. Je trouve gros et un peu ose de pointer uniquement lui du doigt alors que un bon paquet de paquet de personnes.

Il ne faut pas croire que parce qu'il est prez de la FED qu'il a les pleins pouvoirs.
Question
Y a moyen d'élaborer un scénario le moins noir et le plus noir possible sur les retombées économiques du dernier concerné, à savoir le consommateur ?
  1. Les prêts pour un véhicule, un appartement, une maison, ou simplement une liquidité vont-ils être verrouillés ?
  2. Les prêts à la consommation dont le TEG est fluctuant vont-ils voir leurs intérêts s'envoler et les concernés niqués ?
  3. Quels produits de consommation vont chuter, lesquels grimper ?
  4. Y a t il un risque sérieux de dévaluation du dollar ? Y a t il un risque sérieux de faillites en chaines mettant en péril le capitalisme actuel même ?
  5. Ne vaudrait-il pas mieux en laisser sombrer quelques uns plutôt que tenter de les renflouer à coup de milliards popant subitement d'on ne sait trop où, sauvetages qui ressemblent à un pacte signé avec le diable vu qu'on ne sait pas trop les tenants et aboutissants et répercussions ?
  6. Etc ?
Tx.
Une newsletter à laquelle je suis abonné, qui date du 28 septembre 2005 (DEUX MILLE CINQ).

Citation :
Greenspan Says, 'Get Me Rewrite!'

As threatened, today I'll endeavor to set the record straight, after the world's biggest serial bubble blower -- and most incompetent, irresponsible Fed chairman of all time -- attempted to rewrite history in a speech that, to repeat yesterday's description, could only be titled "Damn, I'm Good." (Its official title, "Economic Flexibility," shares DNA with Al's "new-era productivity.")
At least he was nice enough to organize his speech so that the majority of objectionable material fell into seven or eight consecutive paragraphs, as he tried to rewrite history and set up Ben Bernanke (his likely successor) to be the fall guy for all of the problems that he and the rest of the yes-men at the Fed precipitated.

Speech Pathology

I'll turn first to his brief synopsis of the 1990s, in which he claimed: "Yet the significant monetary tightening of 1994 did not prboxscoreevent what must by then have been the beginnings of the bubble of the 1990s. And equity prices continued to rise during the tightening of policy between mid-1999 and May 2000."
His observation of when the mania really took hold and mine are exactly the same. It did start in late 1994. Of course, as with everything, he recognizes the end result but has absolutely no clue as to its cause. The reason for the continued rise in equity prices was that the Fed panicked in mid-1995, and reversed its tightening course after Orange County (and other leveraged entities) blew up. Next, the Fed bailed out the Asian crisis in 1997, Long-Term Capital Management in 1998, and the Year 2000 in late 1999.
Continuing on, he notes: "Indeed, the equity market's ability to withstand periods of tightening arguably reinforced the bull market's momentum." No, it was his endless bailouts, which caused folks to believe in the notion of a "Greenspan put." Purely and simply, it was his practice of bailouts and market-cheerleading (which reached fevered pitch at the peak) that turned the boom to bubble.
Next, he follows up with this incredible statement: " The FOMC knew that [my emphasis] tools were available to choke off the stock market boom, but those tools would only have been effective if they undermined market participants' confidence in future stability." To which I say: Correct, that is the idea. From time to time, you have to take away the punchbowl. But just remember that term "tools," because we'll see some examples shortly.
On to his summation of the aforementioned statements: "Market participants, however, read the resilience of the economy and stock prices in the face of monetary tightening as an indication of undiscounted market strength." That's his lame excuse for why the market went up. Wrong.

Tarring and Feathering Technology

He then next turns to the dilemma the poor Fed was in: "By the late 1990s, it appeared to us that very aggressive action [my emphasis] would have been required to counteract the euphoria that developed in the wake of . . . . " Finish that phrase. Resorting to the cheerleading that he used at the height of the mania, he laid it at the foot of ". . . extraordinary gains in productivity growth spawned by technological change," rather than his own bubble-blowing. As I read that, I am laughing because it's just remarkable how he's still trying to insinuate that we were in a "new era," and that's what drove up stock prices, as opposed to his incompetence."

Highly Allergic to Accountability

His next comment: "In short, we would have needed to risk precipitating a significant recession, with unknown consequences. The alternative was to wait for the eventual exhaustion of the forces of boom." That's right: "The alternative was to wait for the eventual exhaustion of the forces of boom." Got that? It was these unknown forces of boom, not the Fed, that precipitated the bubble -- which he followed up by saying: "We concluded that the latter course was by far the safer." What he means: We realized it was a bubble but we didn't care, because we assumed we could fix it.
So, the Fed understood the reality of the bubble while it was going on (though the Fed claimed not to at the time, a subject I discussed in my March 7 Rap). Nevertheless, Al said: "Relying on policymakers to perceive when speculative asset bubbles have developed and then to implement timely policies to address successfully these misalignments in asset prices is simply not realistic."
You read that right. It can't be done. It's impossible. Now, of course, it wasn't impossible. I wrote about it until I was blue in the face. Most people with an ounce of common sense knew there was a bubble under way. And, by what I've already shown, the Fed too knew. And yet, Greenspan is still trying to say that it would be unrealistic to attempt to identify bubbles.
In addition, he's ready to hide behind another excuse, that being: "It is difficult to suppress growing market exuberance when the economic environment is perceived as more stable. . . . " See? It's just too hard, and as he already said: "We would have needed to risk precipitating a significant recession, with unknown consequences."

G: Meet Reg. T (and X)

Even if any of his protestations were true (which I don't believe), and the Fed was afraid of damaging the economy, it has been granted specific tools to deal with periods of speculation. Among them: Regulation T, whereby margin requirements can be raised to try to change market psychology.) While raising margin requirements to 100% would or wouldn't have been sufficient to break the stock bubble, the Fed could have at least tried. If that failed, the Fed could then have tightened.) However, for Greenspan to pretend that all he could have done was to raise rates shows that either he doesn't know what the Fed's tools are (i.e., he's clueless), or he's not being truthful.
Also in its arsenal is Regulation X, which allows the Fed to set minimum requirements on mortgage downpayments, as well as maximum repayment periods. (Regulations W and X (the former having to do with installment payments) were legislated in 1950.) Of course, when Greenspan wails about not wanting to hurt the economy with rate hikes, none of his lapdogs in the press ever seem to question why the Fed hasn't used the tools at its disposal.
In any case, part of my reason for re-titling Greenspan's speech is due to the following comment: "After the bursting of the stock market bubble in 2000, unlike previous periods following large financial shocks, no major financial institution defaulted, and the economy held up far better than many had anticipated [and we all lived happily everafter]."

Crowing Belied by Cutting

What I'd like to know is: If this was all so benign, why did he and helicopter copilot Ben Bernanke panic -- to the tune of 13 rate cuts, all the way down to 1% -- about the possibility of deflation in 2001 as the stock bubble unwound? Were it not for the even bigger, more dangerous housing bubble that Greenspan has in turn precipitated, which has only postponed the inevitable, the fallout would have been commensurate with the size of the boom.
He is right about no major financial institutions having defaulted -- though we did happen to lose Enron, WorldCom, and Arthur Andersen in the process. But it was largely an equity-induced mania. And, as I've said many times, it did not leave behind a wave of bad debts. But the housing bust will do just that.

Culpability, Thy Name Is Greenspan

So, the fallout from the housing boom, the unfinished business from the stock boom, and all the derivatives he's championed for his beloved deregulated financial system will combine to hit with full force somewhere down the road. By then, of course, Greenspan will be long gone. He, as well as everyone else who's incapable of understanding what really happened (think: the Larry Kudlows of the world) will be blaming our problems on the next Fed chairman. I will have no sympathy for Ben Bernanke, but we must remember the real story and not let this arrogant buffoon get away with his attempt to rewrite history.
And that, ladies and gentlemen, is the last I'll have to say about Alan Greenspan, once and for all -- until he makes me really mad.

The Continuing Saga of Sagging Fannie

Turning to the stock market, today's action was just amazing. Ex a brief dip at midday, we went out not far from where we opened, flattish on the day, with the market able to ignore the fact that, according to the American Bankers Association, credit-card delinquencies rose in Q2 (well before the hurricanes) to the highest level ever. (I believe the data have been kept for about 30 years.) The market was also able to ignore the explosion in refined-product prices (more about that in a second), as well as the new revelations about Fannie Mae. To quote Bloomberg's version of a Dow Jones story:
"Fannie Mae executives embellished earnings by overvaluing assets, underreporting credit losses, and misusing tax credits. . . . Evidence indicates that Fannie Mae purchased so-called finite insurance policies to hide earnings losses after they were incurred." (Enquiring minds would like to know who wrote those policies.) All of these allegations are in addition to previous disclosures. I can't think of a stock with further-reaching consequences than Fannie Mae. The stock dropped about 12%, though given that slide, the modest weakness in housing and some financials was not as great as you might have expected.
Sometimes, catalysts for market dislocations come out of the blue. Sometimes, they're precipitated by problems we have known about for a long time. If it turns out that Fannie Mae precipitates a market dislocation, this will be a perfect example of trouble "hiding" in plain sight that didn't matter until it did. I'm not saying this will occur, just that it could.

Glad Tidings a la David and Goliath

Lastly, in the small-victories department, the price of AMD today rallied past that of Intel, with AMD closing north of $24 and Intel closing under $24. It's one step along the road to their market caps ultimately crossing.
Away from stocks, the metals were up about 1%, the dollar was flattish, and fixed income was slightly higher. The energy complex was extremely strong, with gasoline up about 4%, natural gas up 15%, and oil up about 3%. It looks like the folks who decided Friday that Rita would be a nonevent were incorrect after all. The energy ramifications of the two hurricanes are liable to be with the entire country for quite some time. Just another negative fact that the market has thus far been able to shrug off.

Positions in stocks mentioned: Short Fannie Mae and long Fannie Mae puts. Short Intel and long Intel puts. Long AMD.
ça c'était y'a 3 ans. A l'époque où on entendait parler de rien, ou soi disant tout allait pour le mieux.

ça devrait quand même vous interpeller.

Bon et des exemples de ce type j'en ai des dizaines, tous datés de longtemps dans le passé. Quand tu lis à l'avance ce genre de trucs et que tu vois qu'ensuite ça arrive et que tous les "génies" de la finance n'ont rien vu venir, ben tu te dis qu'en fait les mecs aux commandes comprennent peut-être pas si bien que ça ce qu'ils font.

Puisqu'on en est à citer des bouquins, pour un autre avis sur l'oeuvre de Greenspan que celui de Greenspan lui-même :

http://www.amazon.com/Greenspans-Bub...1640744&sr=8-1
Citation :
Publié par Gal
Ça devient vraiment de l'assistanat.

Bravo le modèle américain ...
C'est pas Mc Cain qui prône un retour aux vraies valeurs du capitalisme avec AUCUNE intervention autre que le marché ?, j'ose pas imaginer le massacre sans ces petits parachutes qui certes sont des petits coups de canifs au système mais limite quand même bien les dégats ^^

Je ne suis pas sur que les Américains soient aussi réticents une fois toutes leurs banques et assurances en faillites

Citation :
Publié par fraanel
Par contre il est vrais que je trouve choquant, que lorsque tout va bien les population ne bénéficie pas des fruit de la croissance économique. Mais par contre quand tout va mal, tout se reporte sur elles pour payer...
Tu mets le doigt sur LA faille du système, jamais le capitalisme n'a eu comme objectif d'enrichir la masse mais bien le sommet de la pyramide ^^

Un système ou tout le monde profiterait des bénéfices serait une excellente chose mais il reste a inventer, ce n'est pas le capitalisme pur et dur

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