Fabrice Tebaldi |
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Mémoire slienne
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Bagnard
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Yapu ...
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13/04/2010, 14h55 |
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"Buildeurs, du haut de ces prims quarante secondes vous contemplent"
Napoleon SoLo (voyageur) |
13/04/2010, 15h04 |
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#290049 |
#290049 |
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Il ne restera qu'un souvenir individuel et personnel. Une expérience de seconde vie appréciable et appréciée uniquement par soi même.
Il n'y a pas de passé sur Second Life... |
14/04/2010, 09h45 |
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Caniche Sous Dose |
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#290049 |
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14/04/2010, 11h01 |
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Dove Starostin |
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Mozart comme le reste mon ami, Mozart comme le reste, la fleur du jardin, nos souvenirs, nos songes, la saveur du chocolat, les zouaves, la main de ma sœur, le soleil et la Terre, et les ratons-laveurs.
Citation :
Là où l'artiste apparaît c'est, à mon sens, lorsqu'il introduit dans sa technique une vision particulière, qui lui appartient, et qui nous donne à voir le monde à travers ses yeux, créant quelque chose de neuf. Lorsque les frères Lumière tournent l'arrivée du train, il n'y a là qu'exposition d'une technique. Il impressionnait les gens de l'époque par son côté nouveau, mais il n'a plus qu'un intérêt historique que l'on regarde d'un air poli. Lorsque Murnau tourne Nosferatu, quelques années plus tard, il y a un projet esthétique, qui nous fait regarder aujourd'hui le film avec grand intérêt. Les productions sur sl sont très liées à la technique, dans une course pour s'approcher d'une vision du réel. Le compliment le plus fort étant que l'illusion est parfaite, que l'on croirait du vrai. Comme la technique évolue rapidement, ce qui nous paraissait réel hier prend subitement un sérieux coup de vieux. C'est l'esthétique jetable du jeu vidéo. Il est fort peu probable qu'il en subsiste quoi que ce soit. |
14/04/2010, 11h25 |
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Fabrice Tebaldi |
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Sextan Shepherd |
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#290049 |
Sextan Shepherd |
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Citation :
Bien sur l'accessibilité et le stockage sont deux problèmes différents, bien que parfois liés. Il ne s'agit pas comme tu le fais malicieusement remarquer de regretter le temps des tablettes. Mais enfin, puisque le sujet semble t'intéresser, je vais m'attarder juste un brin sur cette introduction, en livrant quelques pistes. La pérennité du silicium et des moyens de lecture des données semble plus inquiéter certains, comme les membres de l'académie des sciences (des vieux schnocks), et les auteurs d'un rapport sur le sujet qui vient de sortir : http://www.academie-sciences.fr/publ...fonum_2010.htm http://www.lemonde.fr/technologies/a...ens_id=1326209 http://www.lemonde.fr/technologies/a...07_651865.html Mais enfin, ils ont sans doute tort de s'alarmer, et ton optimisme insouciant est un réel réconfort. Comme toi, je crois que l'humanité résoudra ce problème d'archivage, à supposer que celui-ci existe. Pour ce qui est de la circulation des données, qui n'est pas sans lien avec la mémoire, à terme, le problème ne repose pas sur la Chine, ni même le csa (le csa ). J'avais plutôt en tête des projets comme l'ACTA, qui renforce les droits d'auteurs et les copyright au dépend de l'intérêt public de l'accès à la connaissance. Google, à qui il est souvent reproché ses viols des droits d'auteurs, a d'ailleurs émis ses réserves sur l'ACTA. Tiens, un lien qui décortique ce que l'on peut savoir du projet : http://www.michaelgeist.ca/ Tu sais comme moi qu'il existe un équilibre subtil entre le copyright et ses intérêts privés, et l'intérêt collectif du partage de l'information. La diffuser largement est aussi une garantie pour la mémoire de l'humanité. On assiste avec ce projet à une modification de la position du curseur en faveur du droit privé, qui aboutit à la privatisation de la connaissance. Et remet aussi en cause les freins à la brevetabilité des logiciels, les logiciels ouverts ou mieux encore les logiciels libres. Au bout du compte cela fait intervenir beaucoup de notions, rejoignant à la fois l'accessibilité et la mémoire, et en prime les échanges et les moyens d'expression. Je me permets de livrer quelques mots clefs pour ceux que le sujet intéresse : ACTA, archivage numérique, brevetabilité (logiciels, vivant), pérennité des support numériques, Ah, toi tu as encore loupé le train. Spa grave, tu prendras le prochain. Un indice peut-être : tu es dans les sources (mais d'autres aussi, ne te prend pas le chou) Citation :
Pour plus de sûreté, je vais rappeler le mien en quelques mots (un train supplémentaire qui ramassera les retardataires). Tu as raison, Sl est le plaisir, le loisir, et son côté éphémère. Les utilisateurs, quoi qu'ils y fassent sont là pour ça. Quand j'évoque Mozart, c'est aussi pour une mise en perspective, un élargissement du cadre, comme tu peux le faire toi même, dans le même état d'esprit mais dans un style différent lorsque tu écris : "Posterité??..on parle de SecondeLife la.. redescends sur terre ( ou fais tourner)" Nous sommes d'accord là encore. SL n'est pas le lieu de la mémoire collective. Juste un lieu de rencontre et de mémoire individuelle, éphémère. Je suis comme toi assez étonné d'observer ceux qui abusent de la fumette. Songe que certains recréent à l'intérieur de SL un système de valeurs mimant ce qui se passe en rl, oubliant que sl n'est qu'un lieu de plaisir ou se rencontrent des loueurs d'espace sur les serveurs d'une entreprise privée de loisir. Au point qu'on a parfois l'impression d'assister à une compétition de pucelles pour le titre de Miss Cheerleader. Certains en arrivent même à penser que des utilisateurs auraient plus de légitimité et de mérites que d'autres à se trouver là. Ca ne sert à rien de parler à ceux qui abusent de la fumette. Ils riront bêtement. C'est assez joyeux d'ailleurs. Attendons qu'ils redescendent. Bref, comme toi je pense que tout ceci n'a pour but que le plaisir. Comment pourrions-nous hiérarchiser le plaisir n'est-ce pas ? Tu as raison, c'est ridicule. Dès lors puisque rien ne dure, la seule raison de notre tristesse lors d'un départ, d'une disparition, est le côté affectif que nous avons bien voulu y mettre, qui nous appartient, et qui n'a que faire que notre voisin de sim n'y participe pas. Que le disparu soit populaire ou pas, qu'il ait produit quelque chose de visible ou de moins accessible, ne fait rien à l'affaire. Tout le reste, comme tu le dis est du baratin : "..on parle de SecondeLife la.. redescends sur terre" [Modéré par Cathy007 Shepherd : NON ] Citation :
Nos parcours individuels suivent celui de l'humanité, et notre histoire devrait nous apprendre l'humilité. Nous descendons du singe, nous ne sommes pas au centre de l'univers, le soleil ne tourne pas autour de la Terre et le monde ne tourne pas autour de nous. Les enfants apprennent ça dès la maternelle. Ça reste théorique, puis ils finissent par le savoir, avec le temps, car les blessures narcissiques jalonnent leur chemin et les font grandir. L'idée d'un porte-parole des producteurs pourrait être bonne. Il proclamerait la ligne officielle, celle à ne pas franchir, celle au delà de laquelle la création est possible. Bien sur il conviendrait qu'il abandonne son propre jeu (de jambes), ce qui est une gageure quand les candidats putatifs se montrent d'excellents danseurs au bal des vanités. |
15/04/2010, 09h38 |
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Fabrice Tebaldi |
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Les choses "meurent" quand les gens cessent d'y trouver un intérêt.
C'est peut-être parfois aussi bien. |
15/04/2010, 11h53 |
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Lundrah Sawson |
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Coucou ici.
Tout dépends l'utilisation que tu fais du métavers. Beaucoup y cherchent uniquement l'instantanéité. En ce cas, ils ne sont que peu sensibilisés à la notion de "perte de données". On ne perds pas un souvenir, bon ou mauvais. On l'a vécu, on peut se le remémorer. Pour les autres... Plusieurs gradients, ici encore. Soit tu cherches effectivement à imprégner SL de ta "marque"... Ce qui est en soi une absurdité crasse. Attendu que si tu es réellement aussi doué que "ça", tu peux utiliser d'autres médias pour le faire, nul besoin de SL... Soit tu t'en sers comme banc d'essai, avec un contexte précis invariant et que tu ne sors pas de ce cadre. Et ici, tu utiliseras de toute façons d'autres supports, et de préférence non informatiques. J'ai un classeur de travail entier dédié à des projets, et je connais des personnes qui ont des cahiers remplis d'études de faisabilité, croquis, etc... SL est un moyen. Il ne sera jamais une fin. Pour étendre le débat, la mémoire numérique est une utopie, au sens classique du terme comme moderne, dévoyé, actuel. L'utilisation d'une banque de donnée en ligne est un objectif noble, et aussi stupide que noble. Au delà du fait que celui qui détient l'information détient le pouvoir... Et que celui qui manipule l'information brute le détient également. D'où l'absolue nécessité de conserver d'autres supports que le numérique, bien au delà de la simple préservation d'ordre archéologique. Je ne fais pas ici référence à du matériel archéologique rare qu'il faut préserver à tout prix de toute manipulation. Attention. Je parle de "savoir" numérique. Et de "savoir" global. C'est ici une simple question de bon sens, comme de liberté individuelle. L'un des droits humains fondamentaux est celui d'accès au savoir. Celui qui le nie est soit un imbécile, soit quelqu'un de dangereux. Au nom précisément de ce droit et au delà de la question de la préservation, la question de la "mémoire" informatique est nulle et non avenue. Partant, à fortiori, celle de la notion de "mémoire" Slienne. Pour une unique raison, si je devais conclure sur un dernier argument. Un support informatique n'est pas fiable. Il est drastiquement fragile. Et ça a été même l'une des raisons d'être de la création du réseau ARPANET. Le fait que les communications et les outils de commandement étaient si fragile en cas de frappes nucléaires tactique. (Contexte de première frappe. Le but était de survivre à cette dernière, c'est de notoriété publique, on est d'accord.) Mais même ainsi, tu peux regarder, Fabrice. La "vieille" _ nous sommes tous des "enfants" du net, puisque nous l'utilisons_ dichotomie entre le numérique et le support "traditionnel" est un débat faussé. Il n'y a pas de débat. Parce qu'il n'y a pas photo. Un système informatique stocke davantage, oui. Mais bien plus mal. Et moins longtemps. Il canalise et tends à rendre paresseux. A créer du besoin artificiel. A diriger. Rendre "esclave". A formater. Que l'on parle de mémoire ou bien d'utilisation globale. C'est un outil précieux, oui. Mais... L'outil informatique est ce qu'il est. Un outil. Et d'autres ont fait leurs preuves. Précisément. Bonne soirée à tous. [Modéré par Cathy007 Shepherd : NON] |
15/04/2010, 20h42 |
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Fil d'ariane
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