Dans les croulants on a:
-Citizen Kane
-M le maudit
-L'Impossible monsieur bébé
-12 hommes en colère
Dans les en couleur on a:
- Chungking Express
- Princess Bride
- Butch cassidy & the sundance kid
Dans les tout chauds on a:
- Memento
- le Pianiste
Sinon pour ce qui est du mémorable j'ai des films mémorablement merdiques, je cite Matrix, Amelie Poulain & Titanic, et je m'arrête là*. Bref, j'oublie quelques chef d'oeuvres (tout ceux que j'ai cité n'en sont pas, et j'en ai oublié, la vie est belle, je te laisse faire le tri), mais au moins il n'y a pas de bouses, la caméra n'est pas tenue avec les pieds (youpi Lars), les personnages ne sont pas plats comme des limandes, la structure du récit est parfois complexe (Lost Highway tiens), les couleurs aussi, le jeu d'acteur n'est pas réduit à sa plus simple expression, la symbolique n'est pas excessivement lourde ni absente, la morale n'est ni simpliste ni nauséabonde, la BO n'est pas là pour attirer une catégorie de public comme une entrée de mac do, etc etc ...de l'art quoi. pas du cochon.
Malheureusement, vu que je vais voir incommensurablement plus de bouses que de chef-d'oeuvres, je deviens selectif, résultat je vais plus au ciné, et je juge à l'emporte-pièce avec toute la jouissance que le péremptoire visionnaire procure tellement les vociférations bêlantes des fans des films ainsi pourris par mes soins confirment ce que j'en disais. Le plaisir est double: d'une part j'évite de gaspiller mon argent, d'autre part j'en retire une satisfaction proche de celle du mioche qui vient pisser sur des draps immaculés qui sèchent dans le jardin de la voisine. Quand tout est blanc, il ne reste plus qu'à s'endormir, et oublier que le cinéma, dans ce qu'il a de meilleur, peut être tellement supérieur à ce qui réalise pourtant l'essentiel du CA du secteur.
Pour moi ça sera un nuage de lait Hilda
(attention aux sécheresses, un choc toxique est si vite arrivé
)
*<suggestion de délire: Bezoar choisit ses films en fonction des entrées qu'ils réalisent>