Provient du message de Muska
Oui, mais apparemment, il y a plus efficace (et peut-être moins cher, je ne sais pas, ce n'est pas (encore) moi qui paie), et peut-être que d'autres médicaments du même type sont quant à eux toujours autant remboursé. Enfin, en même temps, on ne peut pas s'arrêter à un seul exemple.
Sauf qu'apparemment les autres anti allergiques sont aussi concernés:
Il s'agit de spécialités pharmaceutiques jugées à service médical rendu (SMR) modéré mais qui sont souvent prescrites par les médecins parmi lesquelles de nombreux anti-allergiques comme le Zyrtec, des anti-mycosiques, anti-nauséeux comme le Primperan, des anti-acnéïques, certains antibiotiques.
Ces médicaments constituent le "noyau dur de la pharmacopée française", a affirmé Jean-Pierre Davant, président de la Mutualité française.
Plusieurs médecins contactés par l'AFP ont affirmé que la liste comportait des médicaments utiles, parfois irremplaçables.
Interrogé par l'AFP, le ministère de la Santé a indiqué que les 616 médicaments n'avaient pas tous forcément de générique équivalent et que ce critère en tout état de cause n'avait pas été pris en compte.
La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), la Mutualité française ainsi que l'Unsa, ont fait valoir quoi qu'il en soit que la baisse d'un taux du remboursement ne résoudrait en rien les problèmes de la Sécurité sociale. Ces organisations jugent en outre que si déremboursement il doit y avoir, il doit être total dès lors qu'un médicament n'est pas jugé efficace.
"Soit un médicament est utile et on le rembourse, soit il l'est moins et on ne le rembourse pas", a estimé Michel Chassang, président du CSMF, sans pour autant contester le principe de classer les médicaments par utilité, prise sous le précédent gouvernement.
"Le gouvernement doit avoir le courage de délaisser certains médicaments pour mieux prendre en charge les médicaments indispensables", a affirmé M. Chassang, contestant une "démarche pseudo-scientifique".
Au demeurant, la Mutualité française et les syndicats ont fait valoir que ce déremboursement partiel allait entraîner une augmentation des cotisations aux organismes complémentaires (mutuelles, assurances privées).
Cette baisse "va augmenter les dépenses de santé des Français", a déploré M. Davant, expliquant que "les 300 millions d'euros d'économies pour la Sécurité sociale vont être refinancés par les Français".
source: afp