[Contes de Nowel] Venez montrer vos contes !!

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Pour de bonnes et de mauvaises raisons, je n'ai pas voulu et/ou pu participer au concour des dev, malgré tout, voilà mon conte de nowel.

Bonnes fêtes de fin d'année à tous
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Les aventures les plus simples peuvent parfois être aussi les plus essentielles. C’est parce que je crois en cet adage que l’on me surnomme : le Sage. Eragic le Sage pour être précis. Je suis un vieil Enutrof, tenancier de la taverne de notre cher village et père de Linda Malibu serveuse de ce noble établissement. L’histoire que je vais vous conter s’est passée il y a quelques années de cela, en plein cœur de notre rude hiver, au moment de notre fête annuelle de Nowel.
Cette fête est l’occasion de moult retrouvailles familiales mais c’est aussi une merveille de la nature que les enfants guètes avec fébrilité. En effet, les Nipas de Nowel - des arbres majestueux - ont la particularité de faire mûrir leurs fruits rouges au moment le plus froid de l’année. Ces fruits sont des sphères parfaites de taille variées et d’un rouge très vif. Le jour de Nowel, des vers luisants, appelés Vers-Lamp, se blottissent au cœur de ces fruits et illuminent ces arbres magnifiques de multiples points de lumières. Ce sont ces Vers-Lamp qui se transforment en Papillons-Lamp au printemps et qui illuminent nos rues le reste de l’année. Une fois installés sur les murs, la nuit venue, ils n’en décollent plus : les Papillons-Lamp-Adhères.

Au cour d’un de nos rudes hivers, donc, en fin d’après-midi, je me souvient que j’était au comptoir de notre villageoise taverne en train de servir Agrahim le Juste, Fecà de sont état et un de mes plus fidèle client. Nous discutions de choses et d’autres quand un jeune Iop était en train de quitter la taverne, je vis qu’il allait oublier une belle amulette sur la table qu’il venait de quitter. Je l’interpellais alors : « Hep ! jeune Iop ! ». Celui-ci, me regarda rapidement d’un air craintif et s’enfui à toute allure, bousculant un client au passage. Je ne comprenais pas sa réaction, mais je me précipitai pour attraper son amulette et me lança à sa poursuite. Il n’était qu’a quelques dizaines de mètres de moi mais courait à vive allure. Après la banque, il s’enfui vers le nord ouest du village. Je le poursuivi une bonne vingtaine de minutes en l’interpellant « HEY ! Attend !! Reviens !!!! » et plus je criai, plus il courrai vite. Je le vis sauter par-dessus un bouftou très habilement, mais moi, j’avais passé l’âge de jouer à saute bouftou et je m’écrasai comme une lamentable gelée verte sur la pauvre bête. Tout affolé, l’animal des plaines, alla se cacher au loin, dans un bosquet. Il faisait froid, j’étais peu couvert et décida, dépité, de retourner à la taverne.
Je montrai, à Agrahim, l’amulette et celui-ci me conseilla de demander à ma fille si elle connaissait ce jeune Iop, elle qui côtoyait de nombreux habitants du village. Elle m’indiquait qu’il s’agissait de Alif le Djeun’s, un jeune Iop qui commettait quelques menus larcins pour survivre depuis la mort de son père. Je pouvais alors m’expliquer le pourquoi de sa fuite : peut-être avait-il quelque chose à se reprocher. Elle m’indiqua la position de sa maison sur notre vielle carte qui siégeais derrière le comptoir. Il habitait un petit hameau de maisons à étages un peu délabrées et occupées par des habitants d’Amakna relativement pauvres. On les appelle : « clapiers à Wabbits », vu leurs étroitesses. D’après elle, il vivait reclus avec sa mère dans ce sombre hameau. Je ne voulais pas juger ce jeune Iop, mais il devait certainement être pauvre lui aussi et bien que l’amulette n’avait manifestement que peu de valeur elle était très belle et avait certainement une valeur sentimentale. Je voulais en savoir plus. Cependant, pour masquer ma curiosité, je prétextais l’envie de faire une bonne action pour le jour de Nowel et me mis en tête de rendre cette amulette à son propriétaire. Je pris des vêtements chauds, mes célèbres bottes de Klime et une chaude Cape boufteuse. La réputation du quartier ou je me rendais me forçait à m’équiper d’une arme, je me contentait de ma vielle pelle du Craqueleur pour ne pas paraître plus agressif qu’il ne fallu.

Après une bonne heure de marche, j’arrivai à l’orée de ces rudes habitations. Je commençais à chercher la maison. Les habitants ici étaient un peu renfermés sur eux même : leur vie semblait assez rude. Certain me dévisagèrent d’un air de dédain. Un autre, par sa fenêtre me lança à la volée en voyant ma barbe blanche : « les vieux, il faudrait les tuer a la naissance ! ». Je failli dégainer ma fidèle pelle, mais je me rappelais alors le but de ma venue.
Je fini par trouver par moi-même cette fameuse habitation puisque manifestement, la faune autochtone était inaccessible. Je toquais trois coups brefs sur l’épaisse porte de la demeure. Une demi-douzaine de cliquetis se firent entendre : la porte semblait être équipées d’une foultitude de serrures. Elle s’ouvrit dans un faible crissement et une vielle Iop, un peu tassée par l’âge, apparue sur le pas de sa porte :
« Bonsoir, ma…
- Alif, mon fils, tu es de retour pour Nowel, quelle joie ! M’interrompis-t-elle.
- oui…, je…, en fait…. (je vis qu’elle était aveugle : elle me prenait pour son fils !)
- Sert moi dans tes bras, cela fait des jours que j’attend ta venue ! »
La brave dame me sera contre elle. Je senti bien qu’elle comprenait que je n’étais pas son fils (les Iops sont bien plus grands que les Enutrofs), mais elle continua à faire mine du contraire : « Bon…, Bonsoir ma…, Bonsoir maman heureux d’être de retour à la maison » lui dis-je en entrant dans son jeu. Elle m’invita à entrer chez elle.

Cette petite maison possédait une décoration de bon goût mais finalement très minimaliste. Je posais discrètement l’amulette sur un vieux meuble. Mais la vielle dame n’était pas sourde : « je t’entends encore répandre tes affaires dans la maison ! Vas donc déposer ta Surpuissante Amulette de Chance dans ta chambre petit fripon !! » C’était donc une amulette de bien plus de valeur que je ne l’avais pensé. Et c’était surtout l’objet idéal pour un voleur qui souhaite réussir ses coups ! Pour ne pas contrarier la vielle dame, j’allais donc dans la chambre du jeune Iop pour y déposer l’objet. En entrant dans la chambre, je découvris au sommet de quelques meubles une quantité impressionnante d’armes de toute sortes : des épées, des dagues, des pelles… Tous ces équipements été luisant de propreté, manifestement elles n’avaient jamais servies. Tout cet attirail ne pouvait être que le fruit du vol d’une de nos plus célèbres forges. Manifestement, l’amulette que je tenais en main devait bien rendre son office ! Je vis même au milieu de tous ce fatras une magnifique pelle des collines comme on en fabrique plus. Chaque fois que je rend visite à notre forgeron, cet outil me laisse rêveur, mais est bien trop chère pour mes maigres moyens… Soit ; je dépose l’amulette dans la chambre et retourne voir la vielle dame. Celle-ci à fini de préparer le repas du réveillon de Nowel et elle m’invite à me mettre à table toujours comme si j’était son fils. Je failli faire mine de partir, mais je ne pouvais me résoudre à quitter cette brave veuve délaissée par son fils (voleur de surcroît) le jour de Nowel. Ma fille savait où j’étais et elle n’avait pas besoin de moi à la taverne, je décidai donc de rester pour partager ce maigre repas.
Tout au long du dîner, je m’échinai à raconter à la vielle dame les aventures qu’aurai vécu son fils. Je lui contais tous les récits que j’entendais parfois à la taverne, moi-même n’ayant pas vécu de folles embardées. Je voyais la joie de partager ce moment privilégié se dessiner sur son visage. Son goujat de fils ne vînt même pas ce soir là pour partager un peu de temps avec sa mère. Cette soirée fut mémorable et cette vielle dame me toucha profondément le cœur par sa gentillesse. Après ce magnifique repas, il vint l’heure de nous quitter. Avant cela, je subtilisais discrètement une pelle des collines, disons…. pour service rendu à un mécréant qui ne s’occupe pas de sa vielle mère. Je saluais une dernière fois la vielle femme en prétextant une urgence quelconque, je savait qu’elle avais apprécié ce moment passé en ma compagnie et nos adieux avait le goût de ce bonheur partagé.

Une quinzaine de jour plus tard, le même jeune Iop vint vider une cervoise à mon comptoir. Et après avoir consommé sa boisson, il me demanda ce qu’il me devait, je lui indiquai le nombre des quelques Kamas qu’il me devait. C’est alors qu’il posa sa main, sur le comptoir et y laissa sa fameuse amulette en me disant : « je vous suis redevable de bien plus que ça, prenez ceci et que votre dieu vous protège ».

Je suis bon ou je suis mauvais : je ne le sais pas. Par mes actes, je me construit, je me rempli de la vie des autres et j’essai de le leur rendre. Finalement, peut-être que vivre, c’est laisser peu à peu un peu de soi dans l’esprit des autres.
Beuhahahahaaaaaa que c'est beauuuuuuuu !!

éléonie , tes talents de trouvère devrais être loué milles fois sur Amakna entier , ce que je vais faire de ce pas !

Arkhaschan -=- bôôô !
Aux

Dieux créateurs les dév
aux
Petits Fées travailleuses et digne
aux
Mains d'orfèvres et aventurières du risque
aux
Braves jeunes paysans
aux
Seigneurs des steppes assoiffés de carnage
aux
Trop fiers démons et détrousseurs de grands chemins
aux
Preux Anges et chasseurs de primes
aux
Passionnés bénévoles animateurs de dofus sur les forums


Je vous souhaites un bon et une joyeuses nuit de Noël
heu mince Eléonie, je savais pas ou mettre mes voeux rp.
Mon compte n'ayant pas été sélectionné,je vous le montre...

A la recherche du Gwand Pa Nowabbit




« Mes chéwis, vous savez bien que les Lenalds sont méchants envews nous, les Wabbits. Il nous est donc impossible d’envoyer une lettwe au Gwand Pa Nowabbit. »

Tels furent les mots de maman Wabbit à ces trois petits protégés Pinpin, Panpan et Ponpon. En effet, sur l’ile des Wabbits, ne subsistait plus qu’un seul moyen de faire parvenir un message d’un point à un autre : le fox. Le fox consiste à écrire une lettre et elle sera directement transmise à destination par une technologie gardée secrète par les Lenalds.

« Allez zou tout le monde au lit maintenant ! Et que je n’entende pas un bwuit ! Bonne nuit mes chéwis.» ordonna maman Wabbit.

Les petits étaient nerveux. Comment avoir ses cadeaux si le Gwand Pa Nowabbit n’a pas les listes de cadeaux ? C’en était trop pour Pinpin, petite Wabbit blanche qui était la copie conforme de sa maman. Elle alla réveillé ses deux frères : Panpan, qui tenait de son père de par sa couleur noire, et Ponpon, dont les parents se demandaient même si il n’y eut pas une erreur à l’hôpitalapin : en effet, sa couleur bleue les intriguait, mais il était considéré comme les autres.

Les trois petits Wabbits se préparèrent : Pinpin qui prit une cawotte fétiche offerte par sa maman, Panpan qui prit son petit bandeau rouge et Ponpon opta lui pour une canne à pèche avec une cawotte accrochée au bout. Tous trois prirent leur lettre pour le Gwand Pa Nowabbit tout en la rangeant avec le plus grand soin.

Nos petits aventuriers partirent donc, tout en faisant attention à ne pas réveiller leurs parents qui avaient leur chambre au plus profond du terrier familial.



Les voilà donc en route pour le chemin du Gwand Pa Nowabbit, gaiement, avec quand même un petit sentiment de peur de l’inconnu. Le monde extérieur sans papa et maman : que c’est affreux ! La nuit avec ses bruits étranges donnaient de nombreux frissons à nos amis, surtout à Pinpin qui se disait qu’elle n’avait peut-être pas bien fait d’aller réveiller ses frères. Mais l’excitation que procurait le rêve des cadeaux était bien plus forte que le reste. Elle qui rêvait tant d’avoir sa petite maison de Bugs Bunno, ces merveilleux lapins en peluche… Le Gwand Pa Nowabbit ! Faut absolument voir le Gwand Pa Nowabbit !

Tous avancèrent dans l’inconnu. Où pouvait donc vivre ce fameux lapin rouge ? Une lueur au loin !

« Wegawdez » s’écria Panpan ! « Une lumièwe ! Vite venez ! »

Tous accélèrent le pas !

« On wentwe ? » demanda Ponpon.

« Bien sûw ! » rétorqua Panpan ! « On ne va pas s’awweter en si bon chemin ! D’ailleuws wentwe en pwemier ! »

On voyait que Panpan n’était pas très rassuré mais qu’à cela ne tienne, la cause en valait son pesant de cawottes ! Lui, espérait toujours d’avoir une panoplie de bouftou ! Imaginez la peur de ses copains en le voyant ! Que du bonheur en y pensant !

Il régnait une odeur bizarre dans cette galerie. Ca sentait la cawotte, oui, mais pas seulement ça. L’odeur était indescriptible et même assez désagréable. Que cela ne tienne. Tous avancèrent, collés les uns aux autres, avec un claquement de dents digne d’un concert de tofus en saison chaude.

Tout était bizarre autour d’eux : hormis l’odeur qui se faisait de plus en plus forte, on distinguait des traces de pas démesurées et difformes, des tas de poils, des fioles…

Ils avancèrent toujours.

D’un coup, comme venu de nul part, le sol s’ouvrit sous leur pied et ils tombèrent tous les uns à la suite des autres dans une grande salle où l’odeur était bien plus forte. Mais ils n’étaient pas seul… Un grand Wabbit était présent. Il s’amusait à planter des cawottes géantes.

Il fallait absolument sortir de là. Tout ça n’était que mauvais présage. Après avoir scruté les alentours, Pinpin remarqua une sortie par une échelle.

« Une échelle là ! » chuchota-t-elle. Allons-y mais pas un bruit.

Nos compagnons avancèrent avec le plus grand silence, se serrant les dents avec une intensité aussi grande qu’était leur peur. Cette peur… c’en était trop pour Ponpon ! Il n’en pouvait plus ! Ponpon finit par craquer : prit de panique, son problème d’aérophagie réapparut et il le silence se rompit sous un craquement des plus désagréable.

Ponpon lui voulait commander une nouvelle canne à pêche. La sienne commençait à se faire très désuète.

Pinpin et Panpan comprirent que les ennuis allaient commencer mais comprirent aussi qu’il fallait vite se boucher les narines.

« La est qui ? » gronda une grosse voix venant du fond de la salle ! « Ici pénétrer ose qui ? » répéta la voix qui s’approchait à grand pas !

Et la voix se transformait en un grand Wabbit qui sortit de derrière les cawottes…

Pris de panique, les trois petits Wabbits se mirent à courir dans tous les sens, n’oubliant pas que l’échelle était le seul moyen de sortir.

Ponpon lui ne s’arrêtait plus dans ses vents. Il était mort de peur, tout comme son frère et sa sœur.

Le Wabbit fut tout proche d’attraper Panpan quand il se mit à sentir les restes de Ponpon. Ecoeuré, il fuit du plus vite que possible et alla se camoufler derrière une muraille de cawottes qu’il plantait deux fois plus vite qu’à l’accoutumé.

Nos trois petits vadrouilleurs purent vite sortir, courrant une longue distance avant de s’arrêter. Quoiqu’on en pense ça se fatigue vite un petit Wabbit. Et tous s’endormirent dans un terrier abandonné par ses propriétaires. C’était un peu sale mais la chaleur était présente.

Après une bonne nuit de sommeil, ils repartirent, accélérant le pas. Papa et maman devaient sûrement s’inquiéter. Sur la route ils croisèrent plusieurs groupes de Wabbits, plus ou moins âgés, aucun ne sut leur répondre. Ils commencèrent à désespérer. Heureusement, les champs de cawottes n’étaient pas denrées rares et ils purent manger convenablement.

Ils marchèrent longtemps, passèrent devant le château du Wa Wabbit. Mais où était donc le Gwand Pa Nowabbit ? Cela devenait très dur pour nos petits amis… La fatigue était présente. Le désespoir aussi.

Ils continuèrent, guidés par une motivation omniprésente. Longtemps, longtemps, longtemps, se rassasiant tant bien que mal, se souciant de leurs parents.

Un jour à bout de souffle, ils commencèrent à ralentir le pas quand tout à coup ils croisèrent un drôle de spécimen.

« Mais qui es-tu ? Qu’est ce que tu es ? » se dépêcha à demander Pinpin.

« Je suis une Eniripsa » dit le bipède avec des ailes. « Je m’appelle Pétroline. Vous m’avez l’air bien mal en point. Ne bougez pas ! »



« Pinpin ? »



Alors l’Eniripsa sortit une baguette et…



« Pinpinnnnnn ? »



Redonna force et vitalité à nos trois compagnons.



« PINPINNNNNNNNNNNN ? »



C’est alors que l’Eniripsa commença à faire tournoyer sa baguette et…



« PINPINNNNNNNNNNNNNNNNNN ! »



Pinpin sursauta !

« Pétwoline ? Ah Panpan c’est toi » dit Pinpin.

« Oui vite vite le Gwand Pa Nowabbit est passé ! » cria Panpan.

« Ce n’était donc qu’un wêve » murmura Pinpin.

Et ainsi elle put découvrir sous le sapin une peluche de Bugs Bunno, tout en restant convaincu que ça ne pouvait pas être un rêve.



Ce texte est la propriété d'Ankama Studio.
J ai édité le texte mais :

Citation :
Pour respecter la loi française et pour tout simplement respecter l'auteur du conte, Ankama ne s'attribuera pas la paternité du texte
Donc je pense pouvoir quand même
Ok, si je pose la question, c'est parce que le mien non plus n'a pas été repris. Et que je pense aussi le publier quelquepart pour pas gacher le temps investi.

Je vais quand même attendre que les numero 10 et 35 soient ajoutés correctement au site. On sait jamais... (et wi, je crois encore un ptit papa nowel!)
Je sais plus où j'ai rangé ce foutu conte...
Si je le revois dans un dossier, promis, je vous le met...
Déjà faut que je le retrouve... en plus j'suis pas sélectionné dans les 36 exposés...
Le sram de Noël
Comme mon texte n'a pas été sélectionné (allez savoir pourquoi, pas assez "dofus" ou pas assez "conte" ?) je le post ici :

Le sram de Noël.

Le jour de Noël, le monde semblait merveilleux, les sapins, parés de leurs milles étoiles étincelante, semblaient refléter à l’infinie le bonheur de ce moment divin. La chaleur des feux réchauffait gaiement les visages enjoués des enfants, en train de déballer leurs cadeaux aux pieds des sapins. Dans chaque maison d’Amakna, le bonheur semblait avoir élut son foyer. Dans chaque maison, les enfants riaient aux éclats, ils avaient chaud, ils semblaient avoir si chaud…



Soü retira son visage de la vitre. Il avait si froid. La neige semblait ne jamais vouloir cesser de tomber, cette nuit-là. Il remonta prestement son col sur son visage et, malgré l’épaisseur de celui-ci, expira un nuage de chaleur. Il reprit son errance. Le jeune féca aurait dû se trouver avec ses parents, lui aussi. Mais le destin en avait décidé autrement. Ses parents étaient morts, sa maison brûlée. Et il commençait réellement à avoir très froid. Il décida de s’arrêter, inutile de continuer à marcher toute la nuit, mieux valait se reposer, au moins un moment… Il jeta un œil autour de lui, la neige continuait de tomber, aucun endroit où il pourrait trouver un réel abri. Peu importe, il alla s’asseoir contre un mur. Il releva à nouveau son col. Il avait si froid. Après un moment, Soü ferma les yeux, un petit somme ne devrait pas lui faire de mal… Il neigeait, des flocons tombaient élégamment sur le visage du garçon, et fondaient…



Un souffle lui fit ouvrir les yeux, il avait senti un mouvement !

« Ainsi, il est encore en vie, ce garçon !

Un visage squelettique, non, un crâne, venait d’apparaître devant lui. Chose curieuse, il était à l’envers. Soü releva la tête et vis que le sram était pendu par les pieds à une poutre qu’il n’avait pas remarqué. Soü fit mine de reculer quand le sram habillé de rouge se laissa choir par terre.

-Je te fais peur peut être ? dit il d’une voix nasillarde.

-Je…

-Un problème ? T’es fatigué ? T’as soif ? J’ai un lot de cigares qui viennent directement de… quelque pars à l’Est ! Je ne sais pas trop d’où en fait ! Mais j’y pense, tu n’as peut être pas l’âge requis pour ce genre de cadeau, je me trompe ?

-…

- Je m’en doutais ! Petit chenapan ! Des cigares à cet âge ! Je vous jure, on aura tout vu ! S’exclama-t-il en lui tournant le dos. Comme si j’avais que ça à faire !

-…

Le sram rouge s’en allait quand Soü se releva et fit un bond à sa poursuite.

- Attendez !!

-…Quoi ? Dit le sram, en se retournant.

Le jeune féca se stoppa dans son élan.

- Je… Qui… Qui êtes vous ?

- Qui je suis !? Fit le sram, d’un air choqué. Mais je suis celui que tous les jeunes rêvent de rencontrer ! Je suis celui qui distribue les cadeaux aux enfants indociles ! Je suis celui que tant de personnes acclament !! JE SUIS LE SRAM DE NOEL ! PARBLEU !!

Soü n’avait jamais entendu parler d’un sram de noël.

- Vous êtes… le père noël ?

- Le… Le père noël !? Le sram avait le visage décomposé. Tu trouves que je ressemble au père Noël !? D’un mouvement, le sram de noël approcha son visage du jeune homme. NON ! NON ! JE NE SUIS PAS LE PERE NOEL !!

Soü abasourdit, recula un peu, pourquoi se mettre dans cet état? Ce sram semblait fou, pourtant, cela lui faisait du bien d’avoir quelqu’un à qui parler en cette nuit de Noël. Peut être qu’il pourrait rester un moment avec lui, qui sait ?

-Mais bon, (le sram avait continué son monologue) je comprend ton erreur, le père noël est mon plus grand rival alors qu’il ne distribue des cadeaux qu’aux enfant sages ce sale gros plein de soupe! C’est injuste, si je le trouve je…

-Je peux rester avec vous ? Soü avait dit cela tout d’un coup, il n’aurais jamais dû ! Qu’est-ce qui lui avait pris de demander cela comme ça, à un parfait inconnu, il allait refuser, c’était sûr !

- Hum… Le sram fit mine de réfléchir. Dis moi… Tu es un féca, toi ?

- …Oui. Soü savait ce qui allait suivre.

- Et tu n’es donc pas un sram, je me trompe ?

- …Non. Répondit-il, tristement.

- Alors désolé ! S’exclama-t-il de toutes ses dents, avant de se retourner. Bon, il se fait tard, j’ai encore du boulot moi ! Alors, où qu’il est passé mon traîneau !?

Soü regarda le sram s’en aller à pied dans la neige. Il s’affala à nouveau contre le mur et remonta son col.

- Je le savais, murmura-t-il, en retenant un sanglot.

Il se prépara à finir sa nuit quand un bruissement se fit entendre. Il ouvrit les yeux et aperçut le sram qui marchait vers lui. Celui-ci s’arrêta à son niveau.

- Encore là ?

- …

- Bon… Viens… J’ai peut-être du boulot pour toi, mais ça risque d’être difficile, je te …

D’un bond, le garçon enlaça le sram et, d’une petite voix pleine de larmes, susurra un…

- Merci. »





« Ca, c’est ma hotte ! Alors pas touche ! Et ça, c’est mon siège, toi tu t’assoies à l’arrière ! Au fait, comment tu t’appelles ?

- Je m’appel Soü.

- Moi, c’est le sram de Noël, enchanté, tu peux m’appeler le sram, ou noël, comme tu veux. Et voilà Boris et Britany, mes deux dracodindes volantes. Ton boulot, ce sera de t’occuper d’elles et aussi de me passer les cadeaux que je te demande, ils sont à l’arrière, par là.

- D’accord.

- Bon, commence par leur donner à manger et on pars, voila les graines. Fait attention, elles mordent.

- Elles ? Boris est une femelle ?

- Oui, et Britany aussi. Allez, au travail, vite !

Le voyage commençait mal, il s’approcha prudemment de Britany qui claqua du bec en sa direction. Il avança lentement une main tremblante pleine de graine et, d’un coup rapide, le satané volatile lui mangea dans la main. Le second coup lui arracha un crie de douleur et lui fit lâcher les semences qui se répandirent par terre.

- T’as bientôt fini ?

- Oui, j’arrive, répondit-il, après un regard sur les bestioles en train de dévorer le tas de graine au sol.

Une fois installé à l’arrière, le sram fit claquer ses rênes et le traîneau commença à bouger. Soü retint un crie de douleur, le choc lui avait fais prendre appui sur sa main. Elle saignait légèrement. Ca commence vraiment mal, pensa-t-il.

- Alors, impressionné ? »

Alors, le garçon réalisa qu’ils avaient quitté le sol, un regard vers l’avant lui fit voir que les dracodindes, en battant frénétiquement des ailes, parvenaient à voler. Un nouveau regard vers le sol lui fit comprendre qu’il ne rêvait pas. C’était merveilleux ! Le sram ! C’était réellement le sram de noël !



A ce moment-là, commença pour Soü la nuit dont il se souviendrait jusqu’à la fin de ses jours. Ils passèrent la moitié de leur temps en vole, et l’autre, il le passait à donner des cadeaux aux personnes les plus inattendus, un xélor au fond de sa forêt, un bébé mulou, le minotoror endormit, et tant d’autres personnes que la fatigue lui firent oublier. Mais quand l’aurore commença à se lever, le sram se retourna vers lui.

- Je te dépose où ?

Le jeune garçon ne savait plus quoi dire, il aurait tellement voulu… Il aurait voulu… D’un coup, il fondit en larme, si seulement cette nuit n’avait pas pu finir ! Il aurait tellement voulu rester avec lui, tellement !

- Bah ! Je m’en doutais un peu. Le sram souriait. Ca te dirait qu’on devienne associés ?

Le garçon lui offrit un regard incrédule, et lui sauta au coup, pleurant des larmes de joie. Enfin ! Enfin il avait retrouvé une famille ! Il allait enfin être heureux ! A cet instant, et pour toujours, Soü oublia qu’il avait eu froid.



Une grosse dame et sa fillette marchaient dans la nuit, il neigeait maintenant depuis des heures. A un croisement, la fillette aperçut la silhouette d’un garçon, assit contre un mur, couvert de neige. Elle courra se réfugier dans les jupes chaudes de sa mère. Il y a un garçon qui dort, murmura-t-elle. D’ici, il fallait encore marcher dix minutes pour atteindre la chaleur réconfortante de leur foyer. Il neigeait, des flocons tombaient élégamment sur le visage du garçon, et ne fondaient pas.
[HRP]Pour ma part, je n'ai pas pu envoyer mon conte à temps, alors je vous le montre. [/HRP]

La neige tombait sur les montagnes du nord…

Comme tous les hivers, Pat le Pionnier, énutrof mineur de son état,

rentrait vers le petit hameau de Relk dissimulé au pied des montagnes.

Ce village était constitué de plusieurs maisonnettes en bois, placées en cercle, et au centre se trouvait un puits gelé par le froid comme à chaque hiver.

Les soirées d’hiver, Pat racontait aux enfants du village des légendes d’Amakna.

Et ceux-ci attendaient ses histoires plus que tout car à peine Pat était

rentré, qu’ils foncèrent tous sur lui pour l’accueillir.



« Bonsoir tonton Pat ! » s’écrièrent-ils tous en chœur.

« Oh oh ! Laissez-moi le temps d’arriver tout de même ! »



Pat rentra dans sa cabane, suivi de tous les enfants.

Et après avoir allumé un feu dans la cheminée, il s’installa près de celui-ci sur son fauteuil, les enfants se placèrent sur le tapis en demi-cercle face à Pat.

« Bien, avant de commencer, vous souvenez-vous de la légende à propos de notre dieu Enutrof qui était descendu sur terre ? »

Les enfants acquiescèrent en silence.

« Bien, comme vous souvenez, je vous avais raconté qu’Enutrof s’était réfugié dans les montagnes après s’être fait voler ses possessions quand il était encore là-haut, il y installa son atelier, et n’en bougeait plus, se méfiant de tout le monde.

Et bien, comme personne ne s’aventurait en hiver sur les montagnes du nord, il se baladait un peu autour pour apprécier le paysage et prendre l’air. Et donc il ne croisait jamais personne jusqu’à un certain soir…

Un soir où le froid était particulièrement présent, il se baladait sur les plaines enneigées du Val Perdu. Et là, il vit au loin un petit garçon qui n’avait pas plus de douze ans. Il avançait seul, grelottant de froid, vers les montagnes.

Bien qu’Enutrof était méfiant, il vint en aide au jeune garçon en le prenant dans ses bras et le protégeant avec son manteau, puis il l’emmena dans une grotte non loin de là.

Il amena du bois pour allumer un feu, puis après que l’enfant eût repris des couleurs, il s’adressa à lui.

« Mon petit, tu es fou de vouloir traverser les montagnes à cette période de l’année ! Te rends-tu compte que tu aurais pu mourir ? »

Le petit garçon répondit d’une voix calme et faible.

« Qu’importe, de toutes manières, je n’ai plus de raison de vivre… »

Enutrof fût surpris d’une telle réponse.

« Allons petit, réfléchis un peu, et puis tes parents doivent sûrement s’inquiéter de ta disparition. »

La visage du garçon se fit encore plus sombre.

« Je n’ai jamais eu de parents, depuis tout petit, je m’efforçais de survivre mais maintenant je n’en peux plus… A quoi ça servirait que je vive ? Et puis, personne s’en souciera. Je ne suis qu’un gosse, un mendiant. »

A ces mots, des larmes coulèrent des joues du garçon.

Quant à Enutrof, il restait silencieux, et là il se rendit compte à quel point la perte de ses trésors n’était rien face à ce qu’a vécu cet enfant.



Il réfléchit un moment, puis il dit au jeune garçon :

« ferme les yeux s’il te plaît ».

L’enfant s’exécuta, puis Enutrof le téléporta avec lui dans son atelier.

« Tu peux ouvrir les yeux ! » dit-il.

Quand le jeune garçon les ouvrit, il fût stupéfait de voir autant d’objets autour de lui.

« Mais comment est-ce possible ? Où sommes-nous ?

- Il s’agit de mon atelier secret petit…tu es le premier à le visiter. »

L’enfant regardait autour de lui, dans son regard ne se lisait plus la tristesse mais une joie mêlée à de la curiosité.

« Wouah ! Qu’est-ce que c’est beau ! »

Enutrof regardait l’enfant émerveillé regarder un peu partout. Cela lui rappelait de vieux souvenirs. Il sourit puis il fit signe au jeune garçon de venir.

Enutrof montra au jeune garçon un coffret fait de bois de charme.

« Ce coffret est désormais tien, c’est le premier objet que j’ai sculpté dans cet atelier. »

L’enfant fût surpris.

« C’est vrai ? C’est à moi ? Oh merci monsieur ! C’est le premier cadeau de ma vie vous savez ! »

L’enfant prit le coffret puis l’ouvrit, une douce musique se fit entendre, à l’intérieur se trouvaient plein de shigekax, il y en avait de tous les parfums.

« Wouah ! c’est génial ! Oh merci monsieur ! »

Il ferma le coffret et se précipita dans les bras d’Enutrof.

« Merci Monsieur ! Vous êtes vraiment comme un père pour moi ! Mais au fait, comment vous appelez-vous ? »

Enutrof fût embarrassé, il réfléchit un instant et dit :

« Nowell, appelle-moi Nowell mon petit.

- Et bien maintenant, je vous appellerai papa Nowell ! »



Enutrof fût encore plus embarrassé.

Finalement, il alluma un feu dans la cheminée puis prépara un bon repas.

Ensuite, il prêta son lit au jeune garçon pour la nuit.

Le lit était fait lui aussi de bois de charme comme le coffret, une agréable odeur de lavande se faisait sentir autour.

Le jeune garçon n’eut aucun mal à dormir paisiblement.



Quand il se réveilla, il était de nouveau dans la grotte, la tempête battait toujours aussi fort. Il regarda autour de lui, le feu était allumé, des vêtements chauds se trouvaient à côté de lui ainsi qu’un sac rempli de nourriture.

Quand au coffret, il était juste à côté de lui.

Le jeune garçon ne put s‘empêcher de jeter un nouveau coup d’œil dans le coffret, les shigekax s’y trouvaient toujours mais un bout de papier s’y trouvait aussi.

Il l’ouvra et il put lire ces mots : « Cher enfant, tu m’as redonné confiance alors que je ne pensais plus croire en personne. Je te remercie du fond du cœur, et surtout vis, car cela m’attristerait de te voir mort.

Des moments comme les nôtres se trouveront sur ton passage j’en suis convaincu. Le village le plus proche d’ici se trouve à quelques kilomètres d’ici si tu voyages vers le col au bout du Val Perdu, situé au nord de cette grotte. Je te souhaite bonne chance mon jeune ami. »



Le jeune garçon s’habilla, éteignit le feu, rangeait ses nouvelles affaires, et rangea précieusement le coffret dans son sac.

Il se promit de manger un de ces shigekax chaque année à ce jour précis pour honorer cette rencontre qui changea sa vie.

Il partit ensuite vers le nord et trouva le village après quelques jours.

Et là-bas, les habitants s’occupèrent de lui avec tout l’amour qu’il n’avait jamais connu auparavant, il travailla dur pour aider les habitants, puis il resta vivre paisiblement dans ce village en voyageant de temps à autre mais jamais il ne revit son mystérieux papa Nowell. »



Les enfants étaient stupéfaits de cette histoire, il étaient tous silencieux.

« Alors cette histoire vous a plu ? » demanda calmement Pat.

« C’était génial tonton Pat ! » répondit brusquement un des enfants.

« Elle est extra ton histoire ! » surenchérit un autre.



Pat se leva.

« Bien il est temps de rejoindre tout le monde à la cabane centrale pour le repas, allez-y je vais vous rejoindre. »

Les enfants partirent en trombe, leurs estomacs ne demandant qu’à être remplis.

Après s’être assuré que les enfants étaient tous sortis, Pat alla dans sa chambre et s’approcha de son lit.

Il se baissa pour ouvrir une petite trappe dissimulée et en sortit un coffret en charme. Il l’ouvrit, le coffret était rempli à moitié de shigekax.

Il en prit un, reposa le coffre et ferma la trappe.

Puis il le mangea en priant pour son bienfaiteur……
oserais je être embêtante et repréciser juste pour le préciser parce que je précise quoi) hum.... que les textes étaient limité en caractères. M'enfin bon sinon vos contes sont très très bien.
oui j'ai osé être embêtante

A bon entendeur salut!

P.S: eleonie, si un jour nous faisons plus ample connaissance j'aimerais connaître les raisons de ta non participation parce que j'ai du mal à comprendre
Citation :
Publié par eleanor--de--lukvar
P.S: eleonie, si un jour nous faisons plus ample connaissance j'aimerais connaître les raisons de ta non participation parce que j'ai du mal à comprendre
Voilà la liste de mes raisons :
  • Je trouvais le timing du concours pas très bien ficelé, il aurait fallut pouvoir publier les contes une bonne semaine avant noël pour être dans l'ambiance du moment et ce décalage un peu tardif ne m'a pas trop incité à forcer pour participer au concours, j'ai préféré le diffuser moi même ici (ceci dit, je n'en veux pas aux dev, ils avaient certainement d'autres priorités).
  • Gagner ou perdre ce concours ne m'emballait pas vraiment. Gagner 1 semaine de Dofus gratuite, ça m'aurait embêter de passer devant quelqu'un qui en aurais eu plus besoin que moi. Et jouer pour perdre n'a pas vraiment d'intérêt et surtout, ce n'est jamais très emballant.
  • J'avais mon anim "la traque" à lancer en même temps que je rédigeais mon conte
  • Mon texte était trop long et je n'ai pas eu le temps de le condensé
  • J'étais contente de moi sur la forme, mais sur le fond, je trouvais mon conte trop peu "épique"
  • Et puis sinon, on à tous une vie IRL assez chargée et en ce qui me concerne, j'ai un boulot et 2 enfants, avec les fêtes de noël au milieu, ça fait trois bonnes raisons de manquer de temps
Voilà, donc rien d'exceptionnel
Citation :
Publié par Eleonie
Voilà la liste de mes raisons :
  • Je trouvais le timing du concours pas très bien ficelé, il aurait fallut pouvoir publier les contes une bonne semaine avant noël pour être dans l'ambiance du moment et ce décalage un peu tardif ne m'a pas trop incité à forcer pour participer au concours, j'ai préféré le diffuser moi même ici (ceci dit, je n'en veux pas aux dev, ils avaient certainement d'autres priorités).
  • Gagner ou perdre ce concours ne m'emballait pas vraiment. Gagner 1 semaine de Dofus gratuite, ça m'aurait embêter de passer devant quelqu'un qui en aurais eu plus besoin que moi. Et jouer pour perdre n'a pas vraiment d'intérêt et surtout, ce n'est jamais très emballant.
  • J'avais mon anim "la traque" à lancer en même temps que je rédigeais mon conte
  • Mon texte était trop long et je n'ai pas eu le temps de le condensé
  • J'étais contente de moi sur la forme, mais sur le fond, je trouvais mon conte trop peu "épique"
  • Et puis sinon, on à tous une vie IRL assez chargée et en ce qui me concerne, j'ai un boulot et 2 enfants, avec les fêtes de noël au milieu, ça fait trois bonnes raisons de manquer de temps
Voilà, donc rien d'exceptionnel
oki oki , merci de ces explications que je ne demandais pas forcément publique. Sinon, je te félicite d'autant + que tu sembles avoir de nombreuses choses à faire à côté et que tu en fais déjà beaucoup pour le jeu. Après il faut bien dissocier certaines choses justement mais ça reste le problème de l'écriture face à la parole. Ce que je veux dire par là c'est que dans ton cas, tu n'as pas le temps car tu fais déjà beaucoup pour dofus. Enfin stop ce post n'est pas une discussion entre nous deux

A bon entendeur salut!
Meeeooooowwww,

Le concours est assez loin maintenant, et puisque j'ai envie de faire partager mon conte de noël à tous je vous le présente en espérant que çà vous plaise:

pour la version illustrée : http://nocileo.free.fr/khyon.zip (il y a un .pdf dans le .zip)

et la version texte pour les flemmards du download

"Takloss et le Tofu Noir

Notre histoire commence dans les plaines glacées des monts de l’ouest, là ou l’herbe ne fait que quelques apparitions de ci de là, un terre désolé et inhospitalière, là ou une tribu de Bwork à élue domicile… Parmi ces derniers était un vieux mage, tellement vieux que la teinture rouge à base de sang de Iop qu’il utilisé depuis quelques temps pour roussir sa barbe ne prenaient plus, ce Bwork c’était Takloss.

Tous les jeunots, ces imbéciles obligés de se cogner le crâne pour arriver à se souvenir de ce qu’ils étaient en train de faire cinq minutes auparavant, ne cessaient de se moquer de lui, répétant à longueur de journée qu’il était devenu inutile. Un jour, agacé plus que jamais, il décida que le temps était venus de leur donner une leçon, mais il ne savait que faire, il enfila ses bottes noires, pris son baluchon et quitta le village sous les rires des Bworks lui conseillant de revenir vite chercher de l’aide si il était agressé par une Araknée.

Takloss marcha longtemps tout en pensant à une manière de regagner l’estime de ses pairs. Quand il sortit bredouille de ses pensées, il était dans un endroit inconnu, des arbres pointus et vert couvert de fruits sphériques et de lianes multicolores, un bien étrange lieu à n’en pas douter.

Une voix roque et profonde soudain s’éleva : « Qui va là ? »
« Ce n’est rien seigneur, juste moi Takloss qui me suis égaré, je part sur le chant » répondit poliment Takloss fort peu aise à l’idée d’affronter un terrible monstre, et il partit droit devant lui sans attendre de réponse. Il couru jusqu'à une petite grotte rentra dedans bifurqua au hasard des boyaux et enfin il vu de la lumière.
D’abord aveuglé il fut stupéfait par ce qu’il vit ; des dizaines, non des centaines de Tofus. Tous étaient autour de gigantesque tapis roulant, emballant de beau papier et de ruban toute sorte d’objets. Il était abasourdit.

Une voix trop familière le rappela à la réalité : « Encore vous !»
Il se retourna et vit un Bouftou l’air étrange portant un drôle de bonnet rouge avec de la fourrure blanche.
« Je… euh… je ne… » Bredouillait Takloss, maintenant plus surpris qu’effrayé.
« Puisque que vous n’êtes pas partit je vais devoir vous chasser » répondit le Bouftou, et aussi étrange que cela puisse paraître il se dédoubla, encore, et encore, de plus en plus. Takloss se trouvait dans une situation inconfortable, que faire… Pense Taklos, pense. Rien à faire son esprit était trop vieux, il allé mourir piétiné par une horde de sac de laine… un coup sur le crâne comme les jeunots… non, rien…
« Subit mon courroux » la meute se mis alors en marche.

Takloss s’arracha alors un poil de sa longue barbe blanche, le choc provoqua un éclair qui atteint son cerveau. Mais oui pensa-t-il ce qui est étrange c’est que ce Bouftou m’as parlé mais sa gueule est resté close et le son provenait du bonnet… Il ouvrit son livre de sort, invoqua l’esprit de l’air, la tornade. Le vent se leva et il fit s’envoler tous les bonnets des Bouftous alors que ces derniers allaient l’atteindre. Il ferma les yeux.
Rien. Il ouvrit un œil, puis deux, il n’y avait plus qu’un Bouftou qui broutait l’herbe à deux pas de lui l’ignorant complètement. Un peu plus loin le bonnet au sol remuait. Les chaînes de montage s’étaient arrêtées et tous les Tofus regardaient la scène. Il sortit du bonnet un Tofu noir.

« Incroyable » dit il « Le pouvoir du vent, nous somme sauvés ! ».
Takloss ne comprenait rien, un Tofu noir, dans un bonnet et doué de parole qui plus est !
Le Tofu repris « Je suis Pehr, excuse moi de t’avoir agressé, tu ne m’en veux pas au moins ? »
Takloss ne savait que répondre « N... Non ce n’est pas grave »
« Super, donc si tu n’est pas fâcher tu vas nous venir en aide, hein dit hein ? »
« Heu... Oui… Pour faire quoi ? Je suis vieux et inutile donc je ne sais pas si…. »
Pehr le coupa « Inutile ? Avec le pouvoir du vent tu est notre sauveur, laisse moi t’expliquer »

Le Tofu entreprit alors son récit ; Depuis plusieurs siècles en l’honneur d’un groupe d’aventurier qui sauva son ancêtre des griffes d’un Mulou, il célèbre chaque année cet évènement en apportant des cadeaux aux enfants des peuples savants, ces peuples civilisés qui vivent dans des villes un peu partout sur le continent d’Amakna. Son ancêtre, Nohel était tout comme ses descendant un Tofu noir doté de pouvoirs étranges et de la parole. Et grâce au bonnet rouge, artefact crée il y a longtemps par un tailleur enfant d’Eniripsa et offert à sa famille, il peut multiplier la créature qu’il chevauche.

Chaque année Pehr et ses ascendants montaient un Kwak du Vent nommé Ruh d’Holf mais malheureusement bien que pouvant vivre des millénaires il avait périt d’un rhume le mois dernier. Les Tofus sont donc dans une impasse terrible : ils ont des milliers de cadeaux mais ne peuvent les faire pleuvoir sur les villes cette année, faute de vent. Pehr souhaite donc que Takloss remplace le Kwak pour cette année au moins, le temps de trouver une autre solution. Takloss pensa à nouveau, ce fut difficile mais quelques poils de barbes plus tard il accepta, concluant un marché avec Pehr. Le Tofu devraient l’aider à regagner l’estime de sa tribu juste après.

Les chaînes de montages tournèrent à plein régime jusqu’au jour de la célébration. Pendant ce temps Takloss se lia d’amitié avec ce curieux Tofu noir; Pehr Nohel.
C’était la date fatidique, le grand jour de la commémoration. Pehr offrit un grand manteau rouge, le premier cadeau de l’année à Takloss qui fut honoré de tant de considération, lui qui était devenu un paria dans son clan.

Pehr se percha sur le crâne du Mage avec son bonnet et se cachât dedans ; ils étaient au sommet d’une colline surplombant la ville et le château, Pehr utilisa son pouvoir et une horde de réplique de Takloss recouvrit, telle une foret, le surplomb rocheux.
Les Takloss invoquèrent alors les puissances de l’air qui emportèrent les centaines de petits paquets vers le village, la fête de Nohel était sauvé.

Dans le village, un enfant cria, soudain tous regardaient vers la colline, c’était aujourd’hui ! La panique s’installa, les femmes emportaient leurs enfants à l’intérieur des bâtisses, les hommes rentraient les étals…Trop tard…

Une pluie de paquets cadeau s’abattit alors sur la ville détruisant les toitures, assommants les inconscients encore à l’extérieur, un vrai bombardement. Ce fléau recommençait chaque année, terrorisant la population. Chacun priait pour qu’un jour des braves aillent combattre les monstres responsables de ce carnage…

Pehr accompagna comme promis Takloss dans son clan. Les Bworks voyant arriver un étranger se mirent en branle bas de combat. Ce curieux personnage au manteau et au bonnet rouge, aux bottes noires et à la longue barbe blanche s’avançait vers eux sans craintes malgré les cris de guerre et leur air menaçant. Soudain l’étranger se mit à se multiplier de plus en plus jusqu'à atteindre la centaine. Les Bworks étaient apeurés, une armée se tenait maintenant face à eux. Un vent d’une rare violence se levât et la tribu fut balayée.
« Alors, le vieux Takloss est inutile, hum ? »

Certains le reconnurent et tous lui firent leurs excuses. Plus jamais ils ne se moqueraient de lui. Takloss leur répondit alors qu’il était content qu’il reconnaisse çà mais que maintenant çà n’avait plus d’important à ses yeux. Il leurs fit ses adieux et s’en retourna vivre avec Pehr dans la foret magique, et depuis, chaque année il aide le Tofu Noir à perpétuer la tradition de Nohel.
Dans le village Bwork, on a depuis longtemps repris la manie de se moquer des vieux, mais une chose est sure, la légende des Cent Takloss perdure encore…
FIN"

Khyon
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