La petite Twi'lek de la Terre

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Superbe histoire. J'ai hâte de voir les ricains et les clones de Jango Fett s'entretuer. C'est mon rêve absolu

En tout ca, ça me fait mal de voir qu'on deviendra les successeurs d'Hitler en matière de politique raciste
non non pas successeurs d'hitler n oubliez pas :
A Long time ago in a galaxy far far away ....

ca c deja passé !! : )
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Alu Kard - Futur Bounty Hunter

"ah, la planete druidia et sous son bouclier 10000 ans d air frais" -le president esbrouf
"Si il continue a courir comme ca y en a pas pour 100 ans" - lord casque noir
Citation :
Provient du message de alucard
non non pas successeurs d'hitler n oubliez pas :
A Long time ago in a galaxy far far away ....

ca c deja passé !! : )
Non, non On me l'a déjà posé cette question

Je me rappelle avoir répondu que le narrateur qui dit "A Long time ago in a galaxy far far away ...." pouvait très bien conter l'histoire d'un futur très lointain.
Ainsi, le narrateur vit en l'an 10.000, épisode IV se déroule il y a bien longtemps, pourquoi pas en l'an 2140 de notre calendrier. Ainsi, pour nous lecteur de l'an 2004 (oui, ce post est compatible pour l'année prochaine ) l'Empire n'existe pas encore dans cette galaxie lointaine, très lointaine et c'est notre futur qui aura à le combattre...
enfin... essayer, parce que mon histoire n'est pas le genre à enrayer une invasion allien en balancant un virus d'un mac dans un vaisseau mère de la taille de la lune (suivez mon regard inquisiteur )
Et voila, l'anachronysme se marria et eut bcp de d'enfants
Citation :
Provient du message de Nemesis Sephiroth
Tu peut mettre la théorie du Vortex pour expliquer une déchirure dans l'espace-temps....
Désolé, cet anachronisme là n'est pas de chez moi, je te bascule sur la hotline de mon petit collaborateur http://www.web-nel.com/s/ll.gif .
Les épées de lumière
Premier épisode, post Bande annonce... pas le droit à l'erreur et la journée pour l'écrire. Ca tombe bien, cet épisode regorge de révélation, d'actions et de connerie humaine.
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La petite Twi'lek de la Terre

Episode 19 : Les épées de lumière.
France, Nice, Hivers 2140.


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Résumé : Devlin, le seul lien pour retrouver Mina, est prisonnier du régime Lepenniste. Pour le sauvez, Mickey, Ella et Rebecca doivent s'allier au caïd. Seul homme, capable d'unifier les milliers d'émeutiers d'un Nice en proie au chaos contre les forces de la sûreté.
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Le temps semblait s’être arrêté. Mickey tapis dans l’ombre attendait le moment propice. Le temps jouait contre lui, pourtant il ne pouvait s’empêcher de repenser à sa première rencontre avec Mina, ce petit être fragile et meurtrier perdus sur un monde de fous. Tant de choses s’étaient passé depuis, tant de choses avaient changé grâce à elle. Ils formeraient une jolie famille Ella, Mina et lui. Il sourit tant la scène paraissait encore si surréaliste. Des cris éloignés le fit revenir à une réalité sordide.

En bas du boulevard, au milieu des carcasses de véhicules flambants, les CRS observaient la foule cagoulée se réunirent. Kader avait bien fait son boulot. De la caillasse vola et les injures commencèrent à fuser. Mickey aperçut un officier de la sûreté, la milice armée du partie Lepenniste, remettre ses troupes en ligne.
Ils étaient plus nombreux que prévus, 200, peut-être plus. Les émeutiers coururent vers le barrage, Kader, Nanika, Ella et Reb en tête. Les CRS armèrent.

Mickey jaillit de sa cachette, Magnum à la main. Il descendit le premier homme qui croisa son regard, puis un second, un troisième. Il était à vingt mètres du char. Quatrième homme qui se retourna après avoir entendu les premiers tirs. 10 mètres. Le chaos aida Mickey à progresser dans le barrage. Le canonnier du char le remarqua, il tenta de refermer le sas mais Mickey ne lui en laissa pas le temps.
Bondissant à l’intérieur, il tua le pilote et assomma le copilote. Ce modèle était suffisamment proche des Goore56 qu’il avait piloté dans son passé de commando.
Le capitaine de la sûreté, Belcourt, détourna son regard des émeutiers, un de ses chars pointa son canon dans sa direction et tira. L’obus le frôla d’un mètre et percuta un autre blindé qui explosa. Belcourt ordonna à ses hommes d’abattre le plus d’émeutiers possible.

Le combat au corps à corps commença sans que les CRS purent ouvrir le feu. Une danse macabre fît tomber de nombreux corps sur le bitume. Les CRS se battaient avec des tonfa armée de baïonnette rétractable ; les émeutiers, des battes et autres armes de poings.
Belcourt se battait avec la rage d’un démon, comme tout les agents de la sûreté national, il représentait la France forte prête et sachant combattre.

Le dernier blindé tourna sa tourelle vers celle de Mickey qui s’activa à faire de même. Si dans une seconde, il n’avait pas l’angle de tir, c’était fini.

Après avoir tué, plusieurs émeutiers, l’armure de combat urbain de Belcourt était maculé de sang. Dans la mélée, Nanika vint à lui pour entamer le combat.

- Pourriture ! lâcha t-elle. Qu’est-ce que vous avez fait de nos parents ? Qu’est-ce qu’on vous a fait ?

Belcourt la regarda avec méprit, retirant son tonfa du ventre d’un malheureux. « Tu respires le même air que moi, sale garce… mais plus pour longtemps. »

Mickey et son adversaire tirèrent en même temps. Le char français explosa et son tir percuta la barricade des CRS, explosant au milieu de la mêlée et épargnant Mickey.

Belcourt profita de l’atrocité de la scène pour saisir Nanika par le bras, la faire rouler vers lui et lui planter violemment son tonfa dans la poitrine. Le regard de la jeune femme se vida. Le capitaine sourit et laissa le corps inerte s’effondrait à côté de celui de son ancien opposant.

Kader assista à la tragédie et hurla sa haine. Il jaillit sur Belcourt qui n’eut pas le temps de parer les coups du caïd. Kader prit le dessus. Il récupéra une arme et tira vers l’officier. L’armure du bras droit explosa et son sang gicla.
Les CRS se replièrent à coups de fumigène. Belcourt sauta dans un blindé léger qui passa à sa porté et disparut. La barricade était tombé. La route vers le stade libéré.

Les combattants détroussèrent les CRS tombé pour s’emparer de leurs armes et armures. Mickey s’approcha de Kader qui peina à abandonner le corps sans vie de Nanika. Ella ne sût retenir ses larmes et sera la main offerte par Rebecca.

- Merci, l’étranger, tu as fait beaucoup pour nous. Mes potes m’ont dit que les autres clans sont totalement remonté, la flicaille est replié vers le vieil port aux alentours du stade. On est des milliers mais on va devoir agir vite mec, toute la ville est en feu. La garde nationale va plus tarder. Quand ils seront là, on aura plus qu’à se casser pressos. On va se les faire ces bâtards. Dit t-il avec le sang de sa sœur, Nanika, sur les mains.

- Dans ce cas, écoute moi… commença Mickey.



Karl tentait de réconforter sa femme, Irène. Ce couple sexagénaire n’aurait jamais imaginé que le pays de leur rêve allait se transformer en un piège mortel. Cet éminent scientifique avait quitter les Etats Unies après avoir démissionner du centre, ne supportant plus sa barbarie au nom de la préservation de la civilisation Nord Américaine. Quelle ironie.
Ils étaient, aujourd’hui, seuls au milieu d’une foule d’inconnus tout aussi résignés qu’eux dont le seul tord fût de ne pas être de bonnes descendances.
Ils étaient plusieurs milliers entassés sur la pelouse boueuse du stade. Des grilles en aciers les encerclé. Dans les gradins une centaine de CRS et de gardes mobiles les surveillés. Des nids de mitrailleuses achevé l’ancien esprit festif qui devait se dégager de ce lieu avant… le changement.

Dans les tribunes d’honneurs, le commissaire divisionnaire de la sûreté de ce secteur, monsieur Fortchemin, observait la foule. Des dizaines de contrôleurs et d’analystes s’affairaient autour de lui.

- Arrivé des ferry dans 30 minutes.

- Le préfet à débloqué les deux divisions blindés de Marseille, elle seront là dans 15 minutes.

Balayant d’un regard méprisant les impurs, il se retourna vers un homme au bras légèrement bandé.

- Cette ville est devenu un véritable champs de bataille, capitaine Belcourt. Votre inaptitude à contrôler la cité des fossés en est la cause. Les émeutiers sont légions et la ville est à leur merci. Pire ! Ces hordes de sauvages se dirigent vers nous. Je viens d’avoir Monsieur le préfet, il est furieux ! Je vous prévient Belcourt, si un de ces pouilleux ne pose seulement qu’un pied sur cette pelouse… pire ! un journaliste étranger… Ma carrière est finis ! ET LA VOTRE N’AURA JAMAIS COMMENCE !!!

- Monsieur, si je puis me permettre, tout cela est la cause d’un homme qui…

- SUFFIT ! Vos excuses ne m’intéressent nullement ! Disposez !

Belcourt ravala son orgueil, salua et prit congé.


Les minutes s’écoulèrent lentement. Un temps brumeux s’installa. Les CRS avaient condamné tout les accès au stade. Les véhicules de déploiement étaient face au boulevard de Verdun.. Des milliers de serviteurs de la république Lepenniste attendirent impassiblement en ligne prêt à charger à pied, à cheval ou en moto.

La foule en colère stoppa avant d’arriver à portée de tir. Les CRS restèrent de marbre. Le stade ressemblait à une forteresse, chaque ouverture laissa dépasser le canon d’une arme.

- Kader, dit un de ses lieutenant, les potes de Stan disent qu’une vingtaines de blindées lourds sont rentrée en ville, ils se dirigent vers le port ! Mec, ça craint, on va se faire allumer. ‘Faut se barrer.

Kader se tourna vers Mickey qui observait l’imposant monument et ses cordons de CRS.

- Cette occaz ne se représentera pas Kader… réfléchit bien. Se contenta de répondre l’étranger.

Kader hésita un long instant puis donna enfin le signal.

Des milliers d’émeutiers, venant de toutes les artères, fondirent vers le stade. Belcourt sourit et fît armer ses hommes qui tirèrent. Dès la première vague de tirs, les rebelles se dispersèrent et se replièrent.

- Victoire ! Lança Belcourt. Pourchassez les !

- Mon capitaine, ça pourrait être un piège le commissaire divi…

- Je me fout du commissaire ! Ces pouilleux fuient ! Ils vont tomber sur les blindés et c’est eux qui auront toute la gloire de les avoir exterminé. Hurla Belcourt qui enfourcha son cheval. A mon commandement, CHAAAAARGEZ !!!

Les milliers de Lepennistes quittèrent leur retranchement et foncèrent vers l’ennemi qui continua sa débâcle. La cavalerie et les motos distancèrent rapidement l’infanterie. Lorsque celle-ci arriva à quelques mètres des premières maisons, des centaines d’émeutiers apparurent aux fenêtres de chaque immeuble. L’infanterie se mît à couvert mais subit de lourdes pertes.
Des câbles d’aciers se tendirent au passage de la cavalerie. Belcourt fût brutalement désarçonné. Son cheval lui écrasa les jambes, il hurla de douleur dans l’indifférence la plus totale de ses soldats qui se faisaient tous descendre un à un.
Il tenta d’agripper une arme lorsqu’un groupe de jeunes arabes se dressa devant lui.

- Alors, connard, t’as perdu quelque chose ? Demanda Kader, cran d’arrêt à la main.


« Pauvre imbécile » songea le commissaire Fortchemin barricadé dans le stade en observant les CRS dehors se faire anéantir par cette guérilla « il suffisait d’attendre patiemment les renforts. » Soudain, un contrôleur l’interpella.

- Commissaire divisionnaire ! Nous avons une intrusions à la porte Nord. C’est… incroyable.

- La porte Nord ? Ce ne peut pas être des émeutier, ils…

Fortchemin venait d’observer l’écran de surveillance que lui montra le contrôleur. « Mon Dieu, mais qu’est-ce que… »

Six individus venait de percer une ouverture dans la lourde porte métallique. Ils étaient habillé de tenue de cuir à la mode, portaient des lunettes tendances et tenaient tous une sorte d’épée lumineuse, leurs gestes semblés accélérés. Ils progressaient très rapidement… vers eux, se jouant des gardes et des tirs, courant sur les murs et bondissant d’obstacles en CRS.


La route était libre. Mickey monta dans un blindé abandonné et défonça la porte Sud. Des milliers d’émeutiers le suivait.

- Intrusion au Sud, commissaire. Hurla un second contrôleur.

- Le préfet ne tolèrera pas mon échec se résigna le commissaire. Donnez moi la parole, officier. Dit Fortchemin.

Il se pencha vers un micro, tout en observant les tribunes. Sa voix se fît entendre dans chaque coursive du stade jusqu’à la pelouse.

- « Compagnies Républicaines de Sécurité. Aujourd’hui, nous avons faillit à notre mission de purger les infidèles hors de notre douce France. Mais il reste un moyen d’éviter que ces… »

- Non, lança Ella à Mickey. Ils vont les abattre.

- Les chiens, ragea Kader, je vais les…

Mickey l’attrapa et le plaqua contre le mur. Les CRS étaient très bien retranchaient et les nids de mitrailleuses stoppa l’élan des libérateurs après en avoir fauché des dizaines. Ils étaient bloqué dans les couloirs d’accès aux gradins.

- Laisse moi faire. Dit tranquillement Mickey.

Le héros de Mina bondit de sa cachette, aussitôt les CRS rouvrirent le feu. Il se déplaçait comme une ombre nettoyant nid après nid.

- Ce mec assure. Balbutia Kader fasciné par cet homme qui bouge plus vite que les traçantes.

- Grave. Renchérit Ella sous le regard inquisiteur de Rebecca.

- « …vous êtes le fléau de la République, notre fardeau depuis des générations. En tant que Commissaire Divisionnaire de la Sûreté Nationale votre peine est la MORT ! »

- Ho ! Mon Dieu, Karl, mais ils ne peuvent pas, ils vont pas…
Devlin serra sa femme aussi fort qu’il pût comme pour la protéger de la mort qui allait bientôt les frapper.
Les CRS mirent en joue. Des centaines de prisonniers se ruèrent vers les palissages d’aciers, d’autres se contentèrent d’observer, résignés, ses milliers de jeunes assassins cachés par un casque déshumanisant et les couleurs d’un partie extrémiste.

Soudain, Mickey fît irruption dans les gradins. La colère le submergea, il lâcha son arme, devenue inutile, et sentit une force surhumaine l’envahir. Des flammes jaillirent de ses mains, devant les CRS incrédules qui changèrent rapidement de cible.
Fortchemin, de sa position, observa un second groupe arriver dans le stade. Les six hommes aux épées de lumière. Ces étranges guerriers se déplaçaient aussi vite que Mickey. Les CRS n’avaient pas le temps de les viser. Certains étaient fendus par la puissance de ces armes de lumière.

- Monsieur, la division blindé a été stoppé. Ils sont prit dans une embuscade. Le commandant parle d’une vingtaines de commandos surentraîné qui…

Le contrôleur n’eut pas le temps de terminer sa phrase. La large baie vitrée explosa. Mickey venait d’y projeter un CRS. Dans la seconde qui suivit, les émeutiers arrivèrent et ne laissèrent aucune chance aux hommes de la sûreté. Fortchemin prit peur, recula et tomba à travers la baie vitrée, sur le bitume, 10 mètres plus bas.

Le calme retomba.

Dans le stade la foule acclama les libérateurs qui firent tomber les grilles. Les gens fuirent rapidement dans la crainte de renforts de CRS. Leurs corps gisaient partout mélangé à ceux des émeutiers.

Kader balaya du regard les milliers de bannis qui quittaient précipitamment la pelouse avant d’apercevoir son petit frère de 8 ans. Les larmes aux yeux, ils coururent l’un vers l’autre. Le petit Karim sauta au cou de son grand frère.

Ella retrouva Mickey et fît de même pour l’embrasser d’interminables secondes.

- Mouais, pas mal, le feu d’artifice. Maugréa Rebecca.

Mickey remarqua 3 des mystérieux alliés avancer vers lui. Les 3 autres discutaient avec un ancien prisonnier et sa femme sur la pelouse. Certains n’étaient pas humain.

Ella, Rebecca, Kader restèrent en retrait. Mickey, curieux, s’avança vers une étrange être bleu à l’apparence d’une très jolie femme avec 2 appendices sur le crâne… Elle ressemblait à…

- Mina. Dit l’être bleuté. Je m’appelles Jeïsa, je suis sa mère et je te remercie pour tout se que tu as fait pour elle Mickey.

- Comment vous…

- Je l’ai lu dans ton esprit, durant la bataille. Répondit Jeïsa.

- Complètement allumé la meuf. Murmura discrètement Kader à Rebs. Ca me fait le même effet quand je force la dose sur les Astasi.

- Mais… mais… Balbutia Mickey.

- Ton esprit bouillonne de question. Nous allons avoir tout le temps de discuter. Là, où nous allons.

- Hé… Dit Mickey. Je suis là pour Karl Devlin, je dois le voir. Lui seul sait où…

- Monsieur Devlin va venir avec nous.

- Hum… et où va t-on ?

Un soldat en tenue de combat légère de déflection arriva vers Mickey. Une vingtaine d’autres le suivait.

- In Deutschland… an der Gründung Emmerich Parker, sehr geehrter Herr ! Deutschland, Le pays de la démocratie. Dit l’officier. Capitaine Shüller, mon équipe et moi-même sommes responsable du léger retards des renforts Lepenniste. Frau Jeïsa ? L’avion nous attend.

Jeïsa se tourna vers Mickey. « Nous avons toutes les réponses à vos questions, monsieur Amand. Vous pouvez m’aider à sauver Mina… et peut-être cette planète. »

Jeïsa tendit sa main vers Mickey… qui la serra.

Après un petit moment de calme, je me permet de remettre à jour mon récit. Enjoy !!!
Un épisode blindé de révélations. Que font les Jedi sur Terre, pourquoi ? Quand est-il de la Force ? Des FS ?
Et comme si cela ne suffisait un coup d'état éclair en France.

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La petite Twi'lek de la Terre

Episode 20 : Révélations.
France, Hivers 2140.


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Résumé : Mickey a enfin retrouvé Devlin, le professeur sachant où est emprisonné Mina. Il a également découvert qu'il n'était pas seul à s'interesser au sort du scientifique. L'étrange Fondation Emmerich Parker semble prête à livrer de nombreux secrets.
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A la sortie du périphérique Niçois, la circulation s’était terriblement alourdie. Le péage autoroutier bloquait des milliers de véhicules. Chaque voiture était minutieusement fouillé par des CRS, des douaniers volants et des gardes de la Sûreté, la police du partis Lepenniste.
Dans une file réservé, trois transporteurs légers CRS étaient à l’arrêt. Un douanier vînt vers eux et tendit un laissez-passez au conducteur de tête.
Le petit convoie s’éloigna hors de Nice.

Dans le second car, un CRS retira son casque et respira.

- Chier ! Ca écrase les seins leurs armures à la con. Lâcha Rebecca.

- ‘Fallait pas passer par la case bio-silicone, chérie. Répondit un autre CRS qui retira également son casque.

- Va chier, Kader !

- Taisez vous ! Dit Mickey en se retournant vers le second groupe du car.

Le silence s’installa. Chacun dévisagea ses êtres étranges. Jeïsa s’avança vers Mickey.

- Avant toute chose, permettez-moi de vous présenter mes compagnons : le plus jeune de notre groupe ; Jok. Notre spécialiste en système informatique. Il est humain comme vous.

- Ouais, et un pur Terrien, aussi. Pas comme cette boule de poils de Shabaka. Ricana l’adolescent en désignant le Wookie.

- GRrrrrrrr WWrrrrrr Gr GRRrr ! Ragea Shabaka.

- Heu… Qu’à t-il dit ? Demanda Ella.

- Elle. Rectifia Jok. Il paraît que s’est une miss. Et elle a dit approximativement : « Vas chier, connard ». Elle et moi, on s’échange souvent nos cultures.

- Ca suffit, Jok. Continua Jeïsa. Le Calamari à sa droite se nomme Tavk-Art. Tavk-Art est notre doyen et un puits de science sur l’Empire.

- L’Empire ? demanda Kader.

- Nous y reviendrons. Sourie Jeïsa. Stan ; humain de Correlia, ancien Impérial. Notre… heu… don juan de service… comme vous dites ici. Accessoirement, spécialiste en démolition et en infiltration. Et Keradan, Zabrak de son état et expert au combat au corps à corps.

- Alors… Emmerich Parker… C’est vous ? Demanda Mickey.

- En partie, oui. Notre fondation existe depuis l’arrivé des premiers Jedis sur Terre, il y a 50 ans. L’ancienne république galactique, que nous servions, avait découvert cette planète isolé dans les profondeurs des territoires inexplorés. Codéo, la Terre, comme vous l’appelez nous a surpris par la forte et ancienne représentation de l’espèce humaine. Cela a remis en question toutes nos certitudes sur le fait que votre espèce, dominante par le nombre dans notre galaxie, puisait ses origines sur Coruscant, Corélia ou Alderande.
Le conseil Jedi décida alors d’envoyer une mission afin de vous étudier. Nous sommes rentrés en contact avec le gouvernement Allemand qui était le seul, à nos yeux, digne de confiance. Et puis… l’Empire est né sur les ruines de notre République. La Terre a changé de statut ; de centre d’étude, nous sommes passé à terre d’asile. Ses coordonnées furent effacé et de nombreux Jedis y émigrèrent avant la prise de Coruscant, notre monde capitale.
Aujourd’hui, nous sommes une centaine, notre présence à réveiller la Force sur la planète, longtemps endormis.

- La Force ? S’interrogea Mickey.

- Oui, elle coule en chacun de nous. Et je sens qu’elle est particulièrement puissante en vous, Mickey, surtout depuis votre rencontre avec ma fille, Mina. Répondit Jeïsa. Mais notre présence n’est pas tout, nous en ignorons la raison, mais la Force est puissante sur votre planète, surtout depuis notre arrivé en masse. Les forces sensitifs se comptent maintenant par dizaines de milliers. La plupart ignorent encore ce pouvoir.

- Trop… puissante… Se résigna le vieux Jedi Mon Calamari ; Tavk-Art.

Jeïsa baissa les yeux et continua.

- Lorsque l’Empire prit le pouvoir, j’ai d’abord fuit le conseil de Coruscant vers mon monde natal. C’est la-bas que je tomba enceinte. La Force qui se dégagé du fœtus était déjà exceptionnel. Je pris peur que l’Empereur ou son sbire, Vador, ne découvre notre présence alors j’ai décidé de fuir ici.
Malheureusement, il était déjà trop tard. Nous avions trop attendu. A peine décollé une flotte Impériale émergea de l’Hyperespace. Nous avons pu nous échapper, mais pas sans mal. L’atterrissage sur votre planète s’est très mal passé et nous nous sommes écrasé dans le désert. Lorsque je me réveilla, j’étais seul. Plus de trace de Mina, Hyn’Yaonna et ses parents. J’ai rejoins la fondation en Allemagne par mes propres moyens et j’ai mis 12 ans avant de retrouver la trace de Mina et à comprendre pourquoi ils l’a tenaient prisonnière.

Tavk-Art intervint de nouveau : « Le président des U.S.A., Garence est fou, s’il pense pouvoir contrôler un esprit tourmenté par une aussi exceptionnelle Force. Et s’il arrive à cloner Mina, la puissance dégagé par ses clones détruiront peut-être Xao mais entraînera… la fin de toute existence sur Terre.

- Ca craint. Murmura Rebs.

- Nous devons sauvez Mina et nous avons besoin de vous monsieur Amand. Termina Jeïsa.

Le capitaine Shüller porta sa main à son oreillette.

- Frau Jeïsa, nous arriverons à l’avion avant la fin du compte à rebours !

- Compte à rebours ? Demande Rebecca.

Shüller regarda Jeïsa et décida de prendre la parole avec désolation. Oui, nos services secrets, avec l’aide de nos précieux alliés Jedi, ont découvert que LePen compte prendre les pleins pouvoirs en France dans moins de 10 minutes. Nous avons appris cela trop tard et nous ne pouvons rien faire pour l’arrêter, mais il faut absolument quitter le pays avant l’échéance sinon, nous ne passerons plus la couverture aérienne… Deux siècles, que le peuple germain prit pour se faire pardonner des crimes atroces d’une folie passée. Et aujourd’hui… l’Histoire risque de se répéter. Nous craignons que la prochaine étape de LePen soit… l’invasion de l’Europe. Il s’y prépare depuis des années et son armée est devenue la 3ème puissance mondiale.

- Vous allez prendre dans la gueule, on dirait. Cracha Kader. Chacun son tour ! Où était l’Europe quand le Maroc, la Tunisie, l’Algérie et tout nos frères vous ont appelé à l’aide face aux français ?

Shüller ne répondit pas.







Palais de l’Elysée : 8h47.

A la cellule de crise de la sûreté, des appels provenaient des plus grandes villes de la métropole. Des centaines d’agents répondaient aux inquiétudes des préfets. Depuis 2 heures, des divisions entières de CRS stationnaient devant les préfectures, les commissariats centraux, les organismes gouvernementaux indépendants et autres instituts de l’Etat français.

- Non, monsieur le préfet, vous n’avez rien à craindre. Les 3 divisions devant votre préfecture sont une simple formalité. Les services de renseignements ont relevé une possible attaque terroriste, mais rien n’est confirmé. Répondit un conseillé au téléphone.

- Oui, monsieur le député, évidemment, l’Elysée ne va prendre aucun risque, les divisions devant votre préfecture seront relevées dès la fin de l’alerte potentielle. Répondit une autre conseillère de la Sûreté.

- Non, monsieur le maire, TF1 n’a rien à craindre. D’après mes informations, les divisions CRS devant le siège de la chaîne seront relevées ce midi. L’alerte était une erreur.

Ils étaient des centaines à répondre de la sorte. Le président du haut de son bureau les observa, entouré de son état major « personnel » de la Sûreté tout en souriant.

- Toutes nos troupes sont déployés, monsieur le Président.

- Etes-vous certain de leur loyauté lorsque je donnerai l’ordre final ?

- Absolument, monsieur, la totalité des divisions est sous les ordres d’officiers de la Sûreté. Les CRS exécuteront l’ordre.

- Monsieur le président, dit un conseillé en rentrant dans le bureau. C’est terminé. Nous sommes déployés.

- Bien… Très bien… Alors ici s’achève l’ère Républicaine et que le nouvel Empire Français naisse sous nos yeux !


Parlement Français, Paris : 8h57.

Des cars en stationnements jaillis des centaines, des milliers de CRS. Tous convergèrent rapidement vers l’imposant édifice. Les gardes Républicains hésitèrent à s’interposer. Triste erreur. Les officiers de la sûreté à la tête des CRS ordonnèrent d’ouvrir le feu sur les gardiens de la paix. Le bruits des bottes métalliques résonna rapidement dans l’ensemble des couloirs. Les députés présents furent rassemblé dans l’hémicycle. Un officier de la sûreté au regard fou des conquérants se présenta à eux.

Sénat, Paris : 8h59.

Le Sénat subit le même sort. Les gardes républicains des niveaux inférieurs purent être prévenu mais la plupart n’eurent même pas le temps d’atteindre l’armurerie.

Au même instant, toutes les préfectures et autres symboles de l’état furent sauvagement annexés par des policiers fanatisés ignorant la porté de leurs actes.

Des milliers de patrouille de la mort forcèrent les domiciles des élus les plus opposés à LePen pour les exécuter.

La plupart des ministères étaient déjà à la solde du futur régime LePenniste et ne résistèrent pas à l’annexion de leurs locaux par la police du partis.

En province, les principaux régiments de l’armée régulière telle la gendarmerie furent averties du coup d’état. Mais aucun haut gradé ne reçut d’ordres coordonnés et l’armée resta inactif sauf quelques bases qui tentèrent de secourir, de leur propre chef, les institutions les plus proches.

A 9h04, l’AFP répandit la nouvelle en catastrophe alors que leurs locaux étaient en achèvement d’annexion par les CRS. TF1 tenta un flash spécial qui fût coupé 15 secondes plus tard. Libération eût le temps de publier un article sur leur site avant la coupure générale du réseau des réseaux.

A 9h07, la France coupa tout contact avec ses voisins.

A 9h20. Internet fût partiellement rétablit, de même que la télévision nationale. Toutes les chaînes diffusèrent la même image ; celle d’un homme triomphant, apportant à la France une nouvelle ère.

Vendre son âme au diable pour espérer une existence meilleure…
Le dernier épisode se déroulant en France. Un épisode particulièrement sombre et douloureux dans lequel on assiste impuissant à la levé d'un nouveau régime.
J'ai hésité à écrire cet épisode qui pouvait être laissé supposé, mais il apporte une profondeur aux comportements des français pour la suite du récit. Je tiens aussi à m'excuser des passages "violents".

Enfin, je rappelle que tout ceci n'est qu'une fiction

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La petite Twi'lek de la Terre

Episode 21 La France : Antre du Mal.
France, Hivers 2140.


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Résumé : L'heure n'est plus aux résumés mais à l'action !
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Citation :
Y a ces ombres derrière nous, y a ces idées vendues,
Y a ces drapeaux qui flottent et des hymnes dessus,
Et puis y a toi mon frère, oui toi qui n'y crois plus
Et puis y a nos prières et nos causes perdues.

Honte à notre pays, honte à notre Patrie,
Honte à nous la jeunesse, honte à la tyrannie,
Honte à notre pays, revoilà l'ennemi,
Allons marchons ensemble enfants de la Patrie.
(MP3)
Les trois cars de fugitifs roulaient à vive allure à travers une petite départementale. Encore un peu de patience et le modeste aéroport de campagne serait en vue. Tous avez les yeux rivés sur la télévision. La présentatrice vedette de TF1, Nathalie Ismada, débitait un flot continu et parfois incompréhensible d’informations. Elle n’était ni coiffée, ni maquillée. Elle ne cherchait pas à cacher ses larmes.

- « … du parlement, les CRS ont également investi le Sénat. Le conseil constitutionnel est dissous. Nous sommes dans l’impossibilité de contacter Monsieur Dejaie, président du parti Ouvrier Socialiste, principal opposant de…, nous pensons qu’il… Ho ! mon Dieu. »

La caméra se retourna et devant des millions de téléspectateurs, des SN, les gardes de la Sûreté Nationale, milice personnel du Front de la Nation firent irruption par dizaine sur le plateau et brandirent leurs armes. La liaison se coupa.

- Frau Jeïsa ! Cria le Capitaine Shüller. Mauvaises nouvelles ! Nos services nous informent que la France lève l’état d’urgence et coupe toutes ses frontières !

L’aéroport était en vue. Des divisions de CRS, encadré par la sûreté, contrôlaient scrupuleusement les passagers bloqués en zones d’embarquements. Des policiers du partis arrêtèrent certains des voyageurs qui essayés de quitter précipitamment le pays.

Sachant qu’ils ne passeraient pas les contrôles renforcés, surtout avec les alliés particuliers, les 3 cars pulvérisèrent les portails d’accès aux pistes d’atterrissages. Rapidement, un officier de la sûreté pointa son doigt vers eux et 3 auto-mitrailleurs CRS foncèrent à leur rencontre.
Une fusillade éclata entre les commandos allemands et les policiers français. Les Jedis utilisèrent leur pouvoir pour ralentir leurs ennemis.
Mickey, Kader, Ella et Rebecca vidèrent autant de chargeurs que possible.

- Hé, beau gosse ! ‘T’attend quoi pour nous relancer ton feux d’artifices ? Cria Rebecca à Mickey pour se faire entendre des balles qui fusèrent de toutes parts.

- Ta gueule et tire. Si je pouvais commander mes pouvoirs, tu serais la première informée !

- Hé ! Je t’interdis de… commença Ella avant d’être violemment poussée par Mickey. Mais t’es taré ! Elle se retourna et aperçu un impact de balle qui lui aurait explosé la tête.

Shabaka arracha un siège et le projeta sur un CRS qui tentait de s’accrocher au car. L’homme tomba et se fît écraser par les siens qui ne cherchèrent pas à éviter l’obstacle.

- Génial, Shabaka ! ‘Vérifie seulement que le siège est vide avant de le balancer !

- GrooooKKkkk Haargnn Kro !

- Il dit que s’était le tient, donc moins grave. Traduit le Mon Calamari.

- J’ai compris, Tavk-Art, merci.

L’avion était en vue, prêt à décoller. Apparemment l’équipage avait également des problèmes. Des CRS encerclaient l’appareil. Les 3 cars pulvérisèrent le barrage autour du jet. Profitant de la confusion, les fugitifs grimpèrent à bord alors que celui s’apprêtait à décoller.

Avant de monter Jok, le padawan de Stan, fît un fuck aux CRS qui se repositionnaient dans le chaos.

Stan soupira.

De nouvelles auto-mitrailleuses surgirent à la poursuite du jet, mais il était trop tard. Celui-ci prît son envol.

A l’intérieur, chacun cria à la victoire. Leur évasion était un exploit. Kader se tenait un peu à l’écart, il observa son pays s’éloigner petit à petit.
Rebecca s’en aperçu et s’approcha de lui.

- Tu regrettes ceux qui tu as laissé derrière toi ?

- Oui. Maintenant qu’il a prit les pleins pouvoirs. Plus rien ne va protéger ceux que j’ai abandonné derrière moi. J’aurai du rester dans ma zone, c’était ma vrai place.

- T’es un mec bien Kader. Murmura Rebecca. J’aurai pas voulu te perdre.

Kader se retourna, surpris, vers la jeune femme délurée.

Mickey remarqua Jeïsa s’éclipser vers la cabine de pilotage après qu’un membre de l’équipage lui ait parlé.

Un des soldats du Capitaine Shüller alluma un poste.

Sur les champs Elysée, des millions de personnes s’étaient réunies. Les artères annexes étaient noir de monde.
L’image de Le Pen apparut. Il avait quitté son costume de politicien pour un militaire très stylisé. Escorté par des dizaines de SN vêtus en habits d’officiers de cuirs noirs, il gravit l’estrade. Des milliers de drapeaux Lepenniste remplaçaient les français. Sur l’arc de Triomphe, deux drapeaux à la flamme blanche sur fond rouge et noir de la taille de l’édifice hypnotisèrent la foule.

- « France ! Hurla le nouveau président à vie. JE T’AI LIBERE ! »

La foule hurla sa gloire, les femmes s’évanouirent à son simple regard. Au milieu de la plus sinistre avenue du monde des milliers de soldats de l’armée régulière et SN, impeccablement alignés et au regard fanatisé, claquèrent des bottes.

Le nouveau président se tût. Un silence surréaliste s’installa aussitôt. Puis… il dressa son bras vers le ciel. Les nouvelles générations, qui ignorèrent la porté d’un tel signe, furent les premiers à imiter le président… qui désirait maintenant se faire appeler : Le Guide.
Il y a 25 ans lorsque le parti du Front de la Nation accéda à 51% des sièges des assemblées, il interdit rapidement l’Histoire pré-20ème siècle d’être enseignée, jugé obsolète et la remplaça par des cours d’éducation civique : les peuples étrangers gangrenaient la France, étaient le résultat de la déchéance économique du pays. Depuis 25 ans, ces mêmes cours étaient diffusés.
Les anciens se résignèrent. Après tout, il ne pouvait pas être comme… lui. Non, l’Histoire ne pouvait pas se répéter. Le Guide n’est pas comme ça.
Il avait redressé le pays, relancé l’économie, détruit la corruption par des lois strictes, redoré le blason de l’armée…
Doucement de nouveaux bras se dressèrent, Jusqu’à l’absolu.

Non loin de là, par delà, les arrestations et assassina en masse par les SN des journalistes, philosophes et autres hommes de Droit. On racontera plus tard que, ce jour là, le plus Haut Saint de Notre Dame versa une larme de sang.
Le point le plus poignant ne sera peut-être qu'un détail pour certain d'entre vous, mais cet épisode est important car il permet de donner une image plus "humaine" et moins carricaturale de lepen.

Le but de mon récit est de vous faire voyager dans un monde plausible où les civilisations, au bord de l'abime, s'accrochent à leur confort dans un aveuglement totale. Pour rester plausible, je dois éviter au maximum les archétypes du vilain méchant qui est mauvais parce que c'est dans son scripte.

Ainsi dans cet épisode vous découvrirez une nouvel facette de cet homme rongé par le mal mais qui reste un homme. Ca changera rien à sa fin, rien à ses idées. Mais plus le mauvais de l'histoire est crédible plus on le hait facilement.

A vos commentaires


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La petite Twi'lek de la Terre

Episode 22 Une lumière dans la nuit.
Europe, Hivers 2140.


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Les sirènes de la base aérienne de Metz hurlèrent de nouveau. C’était la septième fois depuis l’annonce du président LePen à la nation. De nombreux riches industriels tentèrent de quitter la territoire à bord d’avions privés. A chaque fois, des chasseurs français les forcés à faire demi-tour avant le passage de la frontière.
Dans la salle de repos numéro 14. Le capitaine Jonathan Leclerc, pilote au sein de l’armée régulière, reçut l’ordre de décoller immédiatement pour intercepter un jet fuyant en direction de l’Allemagne.
Ils devaient commencer à manquer de pilotes SN pour faire le sale boulot, se dit-il. Il faut dire que les alertes se multipliaient depuis qu’ « il » avait volait le pouvoir et trahis la République.

C’était sa chance.

20 minutes passèrent, il volait en formation serré avec un autre pilote, un ami, de sa base et 2 chasseurs à la flamme blanche de l’armée de la Sûreté National. La cible allait bientôt être en vue. La frontière n’était plus qu’à 200km. Tout ira vite.


L’ambiance était retombé à bord du jet tentant d’exfiltrer les fugitifs hors de France. Mickey tenta d’accéder au poste de pilotage. Un garde lui barra le passage au moment où Jeïsa sortit de l’habitable.

- Laissez le passer. Dit-elle au soldat.

Les pilotes étaient sur le qui-vive. Quatre chasseurs français se rapprochaient dangereusement. L’un d’eux les avaient déjà verrouillé.

- Nous passons la frontière que dans 2 minutes. Ils sont sur nous. C’est trop tard.

- Les allemands ne peuvent intervenir que si les français violent leur espace aérien !

- Nom de…

- « Commandant Saintlieu, de la sûreté, à appareil non identifié. Veuillez dévier votre trajectoire et suivre le plan de vol que nous vous transmettons. »

Le co-pilote se préparait à répondre lorsqu’un missile jaillit dans leur direction. Mickey fût le premier à le remarquer. Il se jeta sur les commandes. L’avion dévia in-extremis.

- Fils de …

Mickey garda les commandes. Le jet n’avait aucune défense, ni même l’avantage de la vitesse. Il respira à fond.

- Nouveau lock ! Hurla le pilote.

- Jeïsa ? Pouvez-vous faire quelque chose ? Demanda l’ancien pilote de l’US Air Force.

- Nous sommes des Jedi, pas des dieux. On peut rien faire contre ces appareils.

Mickey réussi à éviter le second missile mais celui-ci frôla le fuselage. Le second réacteur prit feu. Aussitôt le co-pilote activa l’extincteur.

- C’est foutu… Souffla Mickey.



Le capitaine Jonathan Leclerc était au dos des fugitifs. Son doigt crispé sur le bouton de mise à feu du missile qui allait obligatoirement désintégrer sa seule chance de salue.

- « Qu’attendez-vous aigle 4 ? Vous avez le vecteur ! Tiré ! » Hurla le commandant SN dans son casque.

Leclerc virevolta contre tout attente, surprenant ses coéquipiers. Et se plaça derrière le premier chasseur SN.

- Tu es avec moi, Jimmy ? Demanda t-il à son ami.

Après une seconde de silence. Le second pilote de l’armée régulière répondit.

- Je suis avec vous mon capitaine.


A l’intérieur du Jet, personne ne comprit l’étrange scène qui se déroulait soudainement. Deux des chasseurs avaient lockés leurs alliés.

- « Traites ! » Hurla un des pilotes SN avant de se faire pulvériser par un missile de Leclerc.

Jimmy eût moins de chance. Le dernier chasseur SN tira avant lui.

Les deux derniers appareils se livrèrent un combat sans merci. Le dernier pilote SN était un excellent adversaire. Les trois appareils passèrent la frontière Allemande.

- « Chasseur SD456-41Z de la sûreté national Française. Vous avez violé notre espace aérien. Nous vous donnons 5 secondes pour faire demi-tour ou nous ouvrons le feu. Chasseur SD47-23Z de la chasse Française, si vous désirer rejoindre l’Allemagne désactivé vos systèmes de combats, une patrouille va vous escorter. »

Le SN aperçu la multitude de points rouge clignoter sur son radar et dû rebrousser chemin.

A bord du jet, l’effervescence reprit le dessus. Ils étaient enfin en sécurité.

- Faire jaillir des flammes de vos mains et piloter un jet. Vous avez encore beaucoup de dons cachés, monsieur Amand ? Sourit Jeïsa.

- Je suis aussi un excellent cuisinier. Répondit Mickey en retournant le sourire. Où sommes nous ?

- A la base militaire aéronavale de Hoffnung, près de Hambourg.

Le spectacle qui se dressa devant les fugitifs, qui descendirent du jet, était incroyable. Des milliers de chasseurs, des flottes entières prêtent à prendre le large. Dans le ciel des dizaines d’avions français escortés par la Luftwaffen attendaient un canal d’atterrissage.

La capitaine Shüller s’avança vers Mickey qui observé ce merveilleux spectacle. Depuis l’annonce de LePen, ils sont des centaines à déserter l’hexagone fasciste. Ils se disent tous appartenir à la France… libre.

- Vous croyez qu’il attaquera, Shüller ?

- LePen n’est pas fou, monsieur Amand. L’Europe est contre lui. J’ai confiance en l’avenir.

- Et maintenant ? Quel est le programme ?

Jeïsa répondit. Nous allons à la fondation, Mickey. On t’attend.





Quelques jours plus tard, en France, dans le bocage Normand.

Le coin était désertique, la petite route semblait abandonné au milieu de cette vierge campagne plongé dans un lugubre brouillard matinal.
Le silence fût bientôt rompu par les rugissants moteurs des deux hélicoptères de combat lourds. Leurs projecteurs balayaient inlassablement la route. Un convoie composé de 10 Renault Saphir et de motards les suivait. Vitres teintées, carrosserie noire et blindée, les grosses cylindrées arboraient des fanions LePenniste.

A l’arrière de la voiture centrale, LePen discutait avec le ministre de l’intérieur, le docteur Charles Murat.

- Cela pose un réel problème, Jean. Nous avons déjà expatrié plus de 3 millions de non-français. Depuis ta prise de pouvoir, nous accélérons encore la cadence. Tout nos camps coloniaux Nord Africain sont bondés… Nous…

- L’Histoire est pleine de ressource, Charles. Nous reprendrons cette conversation plus tard. Nous arrivons.

Les 10 véhicules pénétrèrent dans le parking d’une clinique isolé et huppé. Les 2 hélicoptères de soutient rejoignirent ceux en faction au dessus de l’établissement médical. Des centaines de soldats SN patrouillaient aux alentours.

LePen descendit, suivit de sa garde personnelle et de son ministre et ami.

- Encore une chose, Charles. Ne m’appelles plus Jean. Je suis ton Guide.

Le docteur hésita. Bien… Mon Guide.

Sur le perron de la clinique, les responsables médicaux formaient une haie d’honneur pour accueillir le Guide. Le directeur s’approcha de LePen et le salua en dressant son bras. Le président lui rendit son salue.

Les deux hommes discutèrent tout en pénétrant dans l’imposant bâtiment. Une cinquantaine de personnes les suivaient. Chaque individu qui croisait le regard du guide baissa les yeux et salua.

- Le nouveau traitement fourni par l’Institue Pasteur & Cherring est bien plus efficace mon Guide. De nombreuses réactions aux stimulis sont survenues durant cette semaine.

- Peut-elle parler ?

- Heu… Le directeur chercha ses mots. Et bien. Non. Mais…

- Peut-elle respirer normalement ?

- Je… Nous ne pouvons pas encore…

- Demande toujours t-elle de mourir, tant la souffrance est insoutenable ?

LePen s’arrêta devant une chambre. Deux imposants gardes SN au regard vide, parfaitement synchronisés, dressèrent leur bras et firent claquer leurs bottes.

Le guide se tourna vers le directeur.

- Professeur Muzillac. J’ai décupler vos crédits à l’infini. La plus prestigieuse Institue du Monde vous fourni les meilleurs traitements. Je suis particulièrement désappointé par le manque de résultat que vous me fournissez.

- Nous… allons redoubler d’effort mon Guide.

- C’est dans votre intérêt.

LePen laissa sa suite et pénétra dans la chambre. A l’intérieur, quatre gardes d’élite SN cagoulés et entièrement vêtus de cuir noir, dressés tel d’arrogantes et inébranlables statues de marbre, se retirèrent d’un furtif geste de la main du Guide.

Le président était seul dans la chambre, seul avec une jeune fille de quatorze ans allongée sur le lit. Ses traits étaient fins, tout comme ses longs cheveux blonds. Elle se trouvait dans une bulle stérile. Une multitude de tuyaux reliait son corps inerte à des dizaines de machines qui la maintenait difficilement en vie. Ses jambes et son bras gauche étaient des prothèses cybernétiques, prototype sans prix de la recherche.

Jean s’assit à son côté.

- Bonjour, Mathilde. Dit-il. Son sourire ne parvint pas à cacher son malaise. Je n’ai pas pu venir la semaine dernière. Excuse moi mais j’ai fait de grandes choses pour la France. Dieu sera fier de moi.

Les yeux blanc de la jeune fille ne réagirent pas.

- Le… Le directeur m’a dit que tu avait fait de nombreux progrès. Il parait que le nouveau traitement fait des miracles. Il m’a dit également que tu souffrirais moins d’ici quelques jours. Un nouveau type de métamorphine devrait…

Jean essayait de cacher, en vain, l’émotion de sa voix. Il prit la main de la jeune fille à travers la bulle et, ne sachant se retenir davantage, pleura.

Après de longues minutes, des lettres s’écrivirent très lentement sur un écran.

- B.O.N.J.O.U.R. P.A.P.A.
Citation :
Provient du message de NeL
Et voila, vous savez tout, le reste s'écrit au fur et à mesure. J'attache énormement d'importance à ce récit que j'écrit depuis maintenant presque 1 an, malgrès le fait que la communauté de SWG s'interesse peu au RP, un comble pour un jeu voulant l'être plus que les autres.


heu rassure moi la on joue bien au meme jeux swg ????? ? parceque la je sais po mais depuis que je suis arriver j'ai vue que des personnes parler en role play

donc ... a moin que c du coté rebelle que sa role play po mais chez l'empire sa arrete po


en tout cas bien le recit sa sa pourrais faire un bon livre
Citation :
Provient du message de evil
heu rassure moi la on joue bien au meme jeux swg ????? ? parceque la je sais po mais depuis que je suis arriver j'ai vue que des personnes parler en role play
Oui, surtout du coté des starports de Theed et Coronet

Enfin là n'est pas le débat, moi aussi je suis content que l'histoire continue !
Citation :
Provient du message de Volraich | Treud
qui a lu jusqu'au bout ?
Mon but n'est pas de vous pondre un pavé indigeste de 100 pages par plaisir d'user de l'encre virtuelle.

Si cela aurait été le cas, je n'aurais pas commencer cette histoire il y a un an en distillant un épisode par mois, afin que je puisse me laisser le temps de bien préparer l'épisode suivant.
La suite un peu en retard :p
Une page d'histoire se tourne pour l'Europe unifiée. Les écrits s'envolent seuls les actes restent.

Que rajoutait de plus sans spolier ? Rien, sinon une chose.

Faites moi plein de petits commentaires (fourrés aux chocolats et aux critiques constructives. J'adore )

Bonne lecture.


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La petite Twi'lek de la Terre

Episode 23 L'Empire de la folie.
Berlin, Hiver 2140.


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L’hélicoptère civil se faufilait avec aisance dans la circulation aérienne et les buildings Berlinois. La capitale était gigantesque et reflétait la puissance Allemande. Mickey cessa d’observer ces milliers de petites voitures telles des fourmis gesticuler sous ses pieds et regarda Jeïsa et son équipe. Après un silence pesant il prit la parole.

- Alors ? Vous… ou nous… sommes quoi ? Des sortes de super héros. Dernier espoir d’une humanité vacillante et seul sauveur de la Terre ?

Jeïsa sourit.

- C’est presque ça. Mais il ne s’agit pas uniquement de votre planète mais de nos galaxies entière.

- Ho… Génial. De mieux en mieux. Vous pensez pas que ces jaunes ou ces fachos de français seraient capable de flinguer 2 galaxies…

- Nous ne parlons pas de vos querelles locales. Nous parlons de l’Empire galactique. Répondit Tavk-Art, le vieux Mon Calamari.

- Le conseil saura vous éclairer, Mickey. Nous arrivons. Coupa Jeïsa.

Le gratte ciel que contourna le pilote de l’appareil laissa apparaître une resplendissante tour de cristal, haute de 100 étages et reflétant la lumière tel un diamant. L’hélicoptère se posant en douceur sue l’une des nombreuses plate-forme.

- Bienvenue à la Fondation. Sourit Stan, le corrélien.

L’équipe de Jeïsa descendit suivit de Karl Devlin, de Mickey et ses compagnons. L’activité à l’intérieur de l’édifice était bourdonnante. Des non-humain croisaient des Hommes dans les couloirs dans la plus grande normalité. Les systèmes de sécurité était innombrables. Beaucoup de soldats allemands patrouillaient.
Voir tant de races différentes évoluer dans un même espace semblait irréelle.

Le groupe s’arrêta devant un ascenseur protégé par 2 hommes en tunique brune ; un Twi’lek et un Homme. Jeïsa avança vers Mickey.

- Vous voulez savoir pourquoi la société vous a rejeté ? Pourquoi des flammes jaillissent de vos mains ? Pourquoi vous vous sentez différents ? Vos réponses vous attendent.

Mickey pénétra seul dans l’ascenseur sous le regard inquiet de ses compagnons. Les étages défilèrent. Le temps se figea jusqu’à l’ouverture des portes. Il allait enfin savoir. Devant lui, se dressa un gigantesque dôme de cristal. Il devait être sous terre. Il avança jusqu’à son centre. Des êtres étranges assit sur d’imposants sièges l’entouraient. Il ne ressentait aucune crainte seulement une bienfaisante plénitude.

- Nous t’attendions, Mickey. Dit un grand Duros. Je me prénomme Thor Tasis, je suis le maître de cette assemblée.

- Qui…

- Il y a de nombreuses décennies, nous vivions sur Coruscant. Le centre de notre galaxie et de notre Ordre. Nous aidions une bienveillante République à régner sur des milliers de mondes. Telle était notre rôle. Nous, les Jedis. Puis arriva l’age sombre. Un Empire malfaisant assujetti au Mal fît basculer l’unité de notre Galaxie.
Notre Ordre fût balayé par la fureur de cet Empire. Nous avions été trop longtemps aveugle. L’Empereur, Palpatine, extermina des milliers de Jedi et de forces sensitifs, des êtres doué pour la Force, celle qui coule en vous, Mickey.

- Je ne suis pas… humain. Ce n’est pas possible, j’ai tout le temps vécu sur Terre, j’ai

- Ho si, vous l’êtes. Enchaîna une vieille dame. Vous souvenez vous de votre père, Mickey ?

- Un homme distant…

- Il était humain Mickey… mais pas de la Terre. Continua Thor. Il était un force sensitif. Nous en avons sauvez des centaines de milliers de l’extermination. Nous les avons emmener le plus loin possible de l’Empire… sur cette planète. Nous espérions former ceux le désirant et lever une armée pour contrer le sombre monarque, mais l’Empire nous porta des coups fatals. Aujourd’hui, l’Empire est trop puissant. Alors les sensitifs humains se sont mêlée à la population, la plupart de leur descendance ignore tout de leur origine et de leur pouvoir qui sommeil en eux.

- Quel rapport avec moi et Mina ? Questionna Mickey.

- Nous pensons que Mina est l’élue qui rapportera l’équilibre dans notre galaxie. Nous la recherchions depuis des années, grâce à vous, nous sommes sur le point de la retrouver. Nous avons besoin de votre aide pour la libérer de sa prison.

- Mina est la fille que j’ai jamais pu avoir. Répondit le fugitif. Mais pourquoi me confier cette mission alors qu’en haut vous avez des mecs, en robes de chambres, ok, mais capable de dessouder 7 compagnies de gardes lepenniste.

- Parce que vous êtes son seul repère dans ce monde.

- ok. Vous pouvez compter sur moi. Pour Mina, je le ferai. Mais compter pas sur moi pour vos délires.

Thor sourit. « Vous auriez fais un bon Jedi. Allez vous détendre, vous et vos amis. Nous vous contacterons lorsque monsieur Devlin nous aura fournis les plans du laboratoire. »


Le sas de l’ascenseur s’ouvrit. Les compagnons de Mickey, qui l’attendait, vinrent à sa rencontre.

- Alors ? Demanda Kader ?

- Rien de spécial. On attend.

- C’est tout ? S’interrogea Rebecca.

- T’aurais voulu qu’il m’annonce que je suis un alien et que la Terre vit ses dernières heures ?

Jeïsa alla à leur rencontre.

- Je vois que vous êtes toujours vivant, monsieur Amand.

Elle brandit 5 pass.

- Rare sont ceux qui ont la chance de consulter le conseil, vous savez ? Que diriez-vous de vous détendre un peu ? Je connais une excellente boite.


A la nuit tombé, le petit groupe se retrouva devant le StarNight, l’un des nombreux bars branchés du centre Berlinois. L’Ambiance était à la fête. Kader s’étonna du nombre de jeunes militaires en permission. Mais les rues étaient bondées comme si l’Europe était en paix, comme si le monde ne s’entredéchirait pas. Un samedi soir comme les autres, sur Terre.
Au bar, Jeïsa remercia Mickey. Pour ne pas avoir laissé une petite inconnue entre les griffes d’apprenties cloneurs. Pour avoir joué le rôle du père que la petite fille avait vu mourir sous ses yeux.
Mickey, les consommations à la main, se tourna vers Jeïsa.

- Se n’était pas un rôle. Puis, il rejoignit ses amis, survoltés par l’atmosphère festive qui les entouraient.

Jeïsa murmura avant de partir rejoindre la fondation : « je sais ».

Soudain, la musique tomba. Un remix d’un ancien tube la remplaça : « Si Demain » de Bonnie Tyler Et Kareen Antonn. Le visage d’Ella s’illumina, elle tira Mickey sur la piste de danse.
Mickey chercha ses mots mais se contenta d’enlacer ce corps qu’il n’avait jamais oublié.

Citation :
Je tourne en rond
Tu sais que quelques fois je me sens seule et perdue
Est ce que tu me reviendras
Je tourne en rond
Tu sais que quelque fois je me sens loin de toi
Dis est ce que tu te souviendras de moi
Je tourne en rond
Sur la terre entière je me sens abandonnée
Dis est ce que tout ça va changer
Je tourne en rond
Pour habiter ma solitude de mon mieux
Moi qui ne sais qu'être deux
Je tourne en rond sans toi
Tu sais que quelque fois j'ai peur de toi
Je tourne en rond sans toi
Tu sais que quelque fois j'ai peur de moi
- Tu te rappelles ? Sourit-elle, même chanson, même ambiance. Il y a déjà 10 ans. Tu étais trop sexy dans ton uniforme.

- Tu t’es approché de moi, on a dansé, on a échangé nos vies, on a fait l’amour. Je savais que je ne devais plus chercher. Tu étais là et le monde pouvait s’écrouler, ça m’étais égal.

Citation :
Je tourne en rond sans toi
Tu sais que quelque fois j'ai peur de toi
Je tourne en rond sans toi
Tu sais que quelque fois j'ai peur de moi
- Et si on recommençais ce soir. Tu serais cette belle infirmière et moi ce jeune pilote.

Mickey était si prêt des lèvres d’Ella qu’il sentit son souffle.

- J’ai vraiment besoin de toi. Murmura Ella.


Rebecca regarda désespéré Ella embrasser ce mec. Elle aurait dû comprendre que tout était fini depuis qu’elle l’avait revu à Las Vegas. Reb préféra sortir un moment.
Seule, dans la ruelle de l’arrière cour, elle ne pu retenir ses larmes davantage. Son image de roc inébranlable se brisa. Comme la bouteille de verre vide. Elle approcha le tesson tranchant de ses poignées. Une main se posa sur son épaule. Kader lui sourit et déposa son blouson sur ses épaules.

- Je voudrais pas que tu attrapes la grève.

Rebacca détourna ses yeux rougit. « J’ignorais que le caïd savait s’apitoyer sur le sort d’une paumée ».

- On se trompe parfois sur les gens, Reb. Rentrons, la chanson n’est pas finie.


Ce soir là, contre la fin du monde, contre la folie meurtrière des Hommes, contre les concepts de Haine et d’intolérance. Alors que l’humanité même était, une fois de plus, menacée. Deux couples se formèrent, pour vivre l’instant présent, sans se soucier de l’Ombre qui ne cessait grandit.

Kader allait commencer sa phrase lorsque Mickey le coupa. « Vous avez entendu ? »

- Comment tu veut entendre quelque chose ici dans ce…

Kader ne put terminer que Mickey se dirigea déjà vers la sortie avec Ella. Un sifflement aigu fît stopper la musique. Les gens autour d’eux se regardèrent. La salle de danse commença à se vider. De plus en plus rapidement, les fêtards descendirent dans la rue. Kader et Rebacca les imita. La foule, des milliers d’individus, observa le ciel, cherchant à comprendre la provenance de ses étranges bourdonnements.

Soudain, une gigantesque traînée de fumée suivit d’un très vif éclair submergea la nuit paisible durant de longues secondes dans un bruit sourd. Des passants hurlèrent. D’autres traînées de missiles se dessinèrent. Suivit également d’aveuglants éclairs.

Kader se rapprocha de Mickey. « Mais, mais… putain… C’est quoi ce bordel ? »

Un mouvement de foule démarra. Chacun courra dans une direction précise. Mickey interpella un des innombrable jeune soldat en permission.

- « Hé, tu vas où ? »

- « A LA GUERRE !!! ON VA A LA GUERRRE ! »

La foule convergea vers les écrans urbains géants. Des milliers de personnes s’entassèrent devant d’insoutenables images d’apocalypse passant en boucle sur la chaîne nationale. Les commentaires fusèrent.

- « C’est où ? »

- « C’est pas Genêve ! »

- « Il parait que la Belgique et… »

Le son augmenta. Chacun écouta le speaker vedette Allemand « Schlaus Kodrich ».

- « …a eut lieu, simultanément, sur les capitales de Belgique, Espagne, Royaumes Unifiés et d’Italie. Le bombardement, inattendu, Français aurait fait plusieurs millions de morts civils à travers l’Europe faisant éclater les accords de non-agressions du troisième Reich Français de Paris. Seuls les contre-missiles Allemand et Suisse ont permis à Bern, Genève et Berlin d’être épargné. Une attaque d’une terrible violence. Le troisième Empire Français vient de déclarer, à l’instant la guerre à, je cite, « L’Europe des faux ». Devant cette apocalypse, nous sommes déjà en mesure de vous informer le conseil de crise de l’UE. »

La guerre était proche, mais personne n’aurait pu, il y a encore une heure prédire une telle imminence dans l’affrontement.

MOBILISATION GENERALE

- « …notre chancelier prendra la parole à 1h00. Tout laisse à penser que les Français massés, depuis plusieurs semaines, devant les frontières de… Nous apprenons à l’instant que le Benelux, les Royaumes Unifiés, l’Espagne, le Portugal, l’alliance Slave déclarent ouvertement la guerre à la France. D’autres pays devraient se rallier à la coalition d’ici peu… Le gouvernement annonce des mouvements de troupes Françaises importantes au niveau des Ardennes et de la Flandre. Nous n’avons pas encore confirmation… mais… oui… des divisions de blindés lepenniste auraient transgressé la frontière Belge et Luxembourgeoise… On annonce déjà les armées de la Sûreté à 50 km des ruines de Bruxelles. Le chancelier va parler… »

Les rues se vidèrent des permissionnaires. Chacun se hâta de regagner son cantonnement.

Jeïsa se fraya un chemin à travers les badauds.

- « Mickey ! La situation est critique, les armées de Lepen font, également, une percée en Turquie. Nous savons que l’union Slave va nous trahire. Le conseil prédit une réaction en chaîne mondiale dans les 24 heures. Nous devons agir ce soir ! Le conseil vous réclame, venez, vite ! »

- « Quoi, mais ? Il était seulement question de libérer Mina. »

- « Une réaction en chaîne, je vous dis, le conseil vient de le prédire. Dépêchez-vous ! »
Un bon cru selon moi. Sombre, tristre... (ça va être à vous de me le confirmer ) J'espère que la fin ne vous sera pas trop traumatisante sachant qu'il va falloir attendre un mois pour connaître le... dénouement.
La fin de la première saison ? J'ai pas dit ça

ps : pour ceux, le désirant vous pouvez DL cette zik et l'écouter lorsque vous commencerai à lire la dernière partie de cet épisode (à partir de [//] ) C'est juste pour l'ambiance et nullement obligatoire pour apprécier :P


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La petite Twi'lek de la Terre

Episode 24 : Les poupées de sang.
Forêt de Bohême, Allemagne, Hiver 2140.


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L’hélicoptère transportant Mickey et ses amis fut bientôt rejoint par deux autres appareils de combat Adler. L’ancien soldat se pencha pour observer le paysage ; des étendues de forêts jusqu’à l’horizon.

- Vous êtes du genre nomade, vous, les Jedis. On retourne pas à la fondation ?

- Non, Monsieur Amand, le chancelier Schwiezer et le reste du gouvernement est parti se réfugier à Bunker Hoffnung. Notre conseil et la plupart des chevaliers et leur padawan sont également en route. Répondit Jeïsa.

- Quoi ?

- L’équivalent de votre Norad américain. C’est de là que nous avons pu localiser le laboratoire Américain où est retenu Mina.



Au même moment Francis, douanier de son état, respira à fond et repensa à sa petite cabane de pêcheur où il passait ses vacances avec sa Camillia… Avant. Le petit poste frontière Luxembourgeois était déserté. Tout ses collègues avaient suivit l’exemple de la population et avaient fuis dans le chaos le plus total vers la Capitale pour tenter de rejoindre l’Allemagne avant l’arrivé des Français. La multitude de véhicules abandonnés sur les routes démontraient la peur qu’inspirait la venue des armées fascistes de la France.

De l’Espagne à la Belgique en passant par l’Italie et les pays de l’Orient, les armées du Reich Français inspiraient terreur et massacre. Les civils, apeurés, fuyaient pour la plupart à pied. Autoroutes, voie aériennes et ferroviaires furent impraticables dès les minutes qui suivirent l’attaque généralisée de missiles longues distances. Hormis l’Allemagne, aucune armée européenne n’était parvenue à ralentir l’envahisseur.

Il était seul depuis des heures. Soudain, il entendit des moteurs assourdissant rugir au loin. « Tout se termine ici, on ne pourra pas dire que nous n’avons pas… résisté » Il agrippa son képi et le posa avec attention sur sa tête. Il sortit du poste et fit face à la frontière française qui se trouvait juste à 500 mètres derrière la falaise.
Au bout d’une minute, une première colonne de blindés lourds, suivi de l’infanterie apparu. Une centaine de char, des milliers d’hommes.
Au milieu de la route, la barrière baissée, Francis se dressait tel un bloc de granit malgré ses mains et ses jambes qu’il n’arrivait pas à faire cesser de trembler.

- Vous… n’avez pas l’autorisation de traverser notre pays. Je vous prierai de faire demi-tour.

Francis lu la surprise sur le visage de l’officier régulier qui avait prit la peine de faire arrêter la colonne qui s’apprêtait à écraser le pauvre homme et sa malheureuse barrière.

Le Luxembourg fût le premier pays conquit… sans résistance…




A cent mètre sous le sol d’Hoffnung, le chancelier Schwiezer était absorbé par les discussions de son état major qui suivait l’évolution de la guerre éclair des Français.

- Le Roy Théodore vient de proposer une armistice. Les armées Belges cessent le combat dans tout les Ardennes. Alerta un premier contrôleur.

- Le gouvernement d’Espagne a également rompu tout contact avec nous. Nous craignons qu’ils acceptent également l’annexion.

- Le Royaume Unie vient de rappeler le soutient de sa RAF. Les français ont lancés plusieurs vague aérienne contre eux. On attend aussi la confirmation par nos satellites d’un débarquement en Norvège et au Danemark.

- 2 nouvelles colonnes traversent actuellement le Luxembourg. Elles viennent renforcer la troisième armée de la sûreté en combat à Bonn !

Un général se tourna vers le chancelier :

- Monsieur, nous avons réussi à stopper les Français sur le Rhin sur 400km. Mais nous n’avons plus aucune force militaire capable de défendre Munich ou d’autres fronts. L’Autriche nous informe que l’alliance Slave dégarnie ses frontières et retire ses armées de Turquie. Le président Turque nous demande notre soutient sinon il acceptera l’annexion que propose la France.

Le chancelier observa la carte européenne se déchirer sur l’imposant écran central. Aucun des 500 pupitreurs, ni contrôleurs ou membres des états major n’osez reconnaître l’effroyable vérité. Rien ne pourra arrêter la gangrène fasciste. Lorsque les français remonteront les pays Slaves, il en sera fini de l’Allemagne et de l’Europe. Seul Xao, pourrait leur venir en aide, mais…

- …mais, Xao, même s’il haït le régime français n’interviendra pas, tant il est occupé à l’Est avec les Américains.

Le chancelier se retourna vers le conseil Jedi qui venait d’arriver. Il tenta de rester calme face à ces extra-terrestre. Il les voyait pour la première fois. Les services secrets Allemands protégeaient bien les Jedis. Les chanceliers passaient mais le secret demeurait.
Mais, aujourd’hui, il en va autrement. Schwiezer fût avertie de leur existence dans l’avion le menant, lui et son gouvernement à Hoffnung.

Les militaires Allemands de la salle de conférence avaient du mal a détacher leur regard incrédule de ces êtres particuliers.

- Ainsi, vous existez vraiment. Je n’arrive pas à croire qu’on m’ait caché votre existence.

Le maître Duros, Thor Tasis, sourit et se rapprocha du chancelier.

- Croyez bien, que nous aurions préféré continuer à vivre dans l’ombre. Nous sommes venu vous proposer notre aide.

- Sauf votre respect, monsieur… hmm… Tasis. Puisque que vous semblez savoir lire dans les esprits, vous devez savoir que la situation est désespéré. Les Frontistes sont plus nombreux et mieux armés que nous, voir de toute l’Europe… si nous étions encore unis.

- Et si Xao, vous vient en aide ? Répondit Thor.

- Absurde ! Xao vie en autarcie totale. Il n’accorde plus d’audience depuis maintenant 10 ans. Répondit le ministre de la défense.

- … Presque plus d’audience.

A la surprise générale, le visage de l’Empereur Xao en personne apparut sur l’écran centrale.

- L’Empire vous salut, peuple germanique. Lança la figure emblématique de l’Asie dans un allemand presque parfais.




Mina rassembla ses esprits. Autour d’elle, des centaines de scientifiques s’affairaient devant leurs machines. Inerte, assommée par des drogues, la jeune fille, nue, se laissait transporter sur cet sorte de brancard par des militaires de la SSUS. Les sangles empêchait son sang de circuler correctement. On aurait dit un hôpital, mais se n’en était pas un.
Elle était revenu au Centre, cette antre de terreur de cette planète déchirée par la haine.
Tout lui paraissait déformé, flou. Elle comprenait à peine les gens s’exprimer autour d’elle.

Après avoir traversé un nombre incalculable de sas, couloirs et autres ascenseurs. Mina et son escorte de 50 militaires aguerris s’arrêta devant la zone de très haute sécurité. Une gigantesque porte blindée et 3 postes de garde la protégeait. L’agent Kirschman discuta un court moment avec le professeur Healeer, l’homme qui avait torturé et assassiné les siens, le directeur de l’aile de recherche du vaste centre.

Healeer s’approcha de Mina. Le vieux savant vérifia ses sangles et son état sur les appareils du brancard, puis tortilla légèrement de joie sadique sa branche de lunette.

- Alors, Mina ? Déjà de retour ? Tu nous as manqué, tu sais ?

L’imposant sas s’ouvrit. L’escorte pénétra dans un lugubre complexe où attendait les plus éminents scientifiques de la défense Nord Américaine. Les SSUS observaient, stupéfiés, cette zone profondément enterrée. Des milliers de corps, presque à l’image de Mina dormaient dans des caissons de verres. Un froid sordide se dégageait des lieux.

- Impressionnant… Très Impressionnant. Soufla Kirschman.

- N’est-ce pas ? Se réjouit le professeur Healeer. Je suis content que vous constatiez à quel point l’argent du contribuable est si justement utilisé. Il nous a fallu sept années pour arriver à produire ces corps. Leur métabolisme est deux fois plus rapide qu’un de ces êtres. Nous comptions encore attendre un peu avant de lancer le processus, mais… Vous savez se qu’est l’administration ?

L’agent se rapprocha d’une cuve.

- J’espère que vous savez se que vous faites, Healeer.

- Ho ho ho. Vous savez, ça va être la plus spectaculaire transposition génétique jamais réalisé. Le professeur avait du mal à contenir sa joie. Maintenant qu’elle est revenu, on va pouvoir effectuer la finalisation du génome, puis la transposition neurologique et enfin une légère lobotomisation des clones avec remplacement des valeurs morales pour quelque chose de plus… américain. Voilà, comment créer un régiment de supers gamines totalement soumises et capable de gagner votre… notre guerre.
Mais dites-moi, Kirschman ? Pourquoi ne repartez vous pas à Washington ? Vous avez remplie votre mission, non ? Nous sommes capables de nous protéger d’elle, vous savez ?

Kirschman se retourna vers le docteur.

- J’ai un compte à régler avec un vieil ami.

- Hô, vous parler du fugitif qui était avec elle et qui a tué votre collègue… ? On m’a raconté. Heu… hé hé hé. Vous savez, si vous restez ici, vous risquez pas de le rencontrer.

- Détrompez-vous. Il va venir.

Un lourd silence s’installa.

Le docteur s’approcha du brancard. Mina et lui se regardèrent d’interminables secondes.

[//]

« Mina ? … » Dit-il « Le bon docteur Healeer va t’aider à retrouver tes grands-parents et ton père. Dis ‘au revoir’ à la vie. ». Healeer pressa le bouton d’urgence qui déversa dans les veines de Mina 5 décilitres de cyanure.

- iiiighhhhii HHIIiiiiii…. Hhh…

Mina se tortilla. Ses poignés, tailladés par les sangles, étaient maculés de sang.

- Vous êtes fou ! Hurla, Kirschman.

- Détendez-vous. Ria Healeer. La transposition neurologique peut se faire jusqu’à 48H sur un sujet mort. Maintenant, quoi qu’il arrive, votre… fugitif… a perdu.

Kirschman, comme le reste de la nombreuse assemblée de chercheurs et de soldats, resta impassible et incrédule devant ce spectacle.

Les gesticulations de la fillette se firent plus rare. Les spasmes également. Les électrocardiographies du brancard bipèrent furieusement, puis le silence.

Un voile de lumière blanche aveugla doucement la petite fillette. « Papa… Mick… Mickey… je… ». Ses membres s’engourdirent. Une larme surgit le long de sa joue. Ses pensées se dissipèrent. « Je t’aimes. S’il te plait, ne m’oublies pas… ».

Le néant…
...

Dernière modification par Compte #23488 ; 28/01/2019 à 19h42.
Citation :
Provient du message de Eiwahe
énormement de talent le NeL j'admire encore bravo

[edit]Ta vraiment un putain de talent cb tu mesure ?
en talent... dans les 3m, 3m5...

Qui a dit dans les 5m en orgueil et 10mm en modestie !!!!
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