La petite Twi'lek de la Terre

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J'imagine que certain doivent connaître, notamment ceux qui font parfois de petits crochets infidèles à swg-JOL. Pour les autres, j'ai décidé de vous faire partager les histoires d'une petite twi'lek perdu sur notre bonne vieille planète.
L'action se déroule dans un futur proche sur une Terre en proie à de graves crises économiques, une monté terrifiante de l'intégrisme et du communitarisme. Un monde où la loi martiale est souvent de rigueur pour endiguer les incessants soulèvement populaire. Un monde où la drogue, le sexe et l'argent dominent.

Vous allez me demander : "Quel rapport avec Star Wars ?"

Et à part vous conseiller de lire l'histoire de cette petite planète qui, à force de s'affronter et se déchirer vainement depuis des siècles, ignore qu'elle n'est pas seule dans l'Univers ; je ne peut vous répondre que... la Force est Universelle.


La petite Twi'lek de la Terre

Episode 1 : Les ombres dansent dans la nuit.
Terre, New York, Hivers 2140.


Prisonnier d’une circulation bouillonnante, Mickey repensait à sa journée. Une fine pluie ruisselait sur la multitude de véhicules roulant au pas. Cette ville ne dormait pas depuis des siècles ; une véritable fourmilière humaine, cette soirée ne dérogeait pas à la règle. Las de fixer ce camion et ses feux stop, Mickey relaxa sa nuque et observa le ciel.

La mise en place des aéroroutes de ses cinquante dernières années n’avaient pas résolu le problème du trafic. Il faut dire que les aérocars étaient encore réserver à la classe bourgeoise, à la police et aux transports urbains. Celles-ci se faufilaient en ordre serrés entre les gigantesques tours qui plongeaient les quartiers pauvres dans une obscurité quasi-permanente. A côté d’elles le New Empire Building paraissait minuscule.

3 heures qu’il n’avait pas bougé d’un pouce. Il aurait eut tout le loisir d’observer les gens sortir des grandes enseignes, bardés de mille cadeaux, si son voisin de galère se trouvant dans la Mercedes derrière lui ne le harcelait pas avec son klaxon.

Mickey regarda cette petite fille courant devant ce couple aisé, certainement pour ne pas louper le passage du père Noël.
Ils se tenaient par la taille et avançaient en se jouant de la fine neige qui les effleuraient. Mickey aurait pu être à sa place si seulement… si seulement.

Les coups de klaxon devenaient insupportables, surtout que toute l’avenue étaient embouteillée.
Regarde les. Se dit-il. Ils veulent tous rentré chez eux où un bon feu les attends… où quelqu’un les aime.

Une affiche attira son regard.
Rejoignez Mars, formez la Terre de demain. Disait le slogan. Mars… Un magnifique flop, oui. Trois mois de voyage éprouvant et incertain pour arriver sur un caillou aride et être condamné à vivre enterré dans 2 mètres carré.
Des insultes venaient maintenant agrémenter le klaxon.

Comment va faire Mickey ce soir. Le boulot dont il vient de se faire virer était sa dernière chance de payer le gros Andy. Maintenant, il va certainement le jeter dehors avec l’aide de son si adoré molosse Cerbère.
Laisse moi passer, Trou duc, Dégage avec ton char. Hurlait l’automobiliste derrière lui.

Il n’aura travaillé que deux jours chez Mac Do. Son ancien responsable n’avait pas apprécié qu’un simple commis aille donner les restes des Mac Bio Bacon à un clodo dans l’arrière cour. La chaîne gastronomique était réservé à la hautes bourgeoisie de New York et les pauvres font taches là-bas. Etait-ce une raison suffisante pour fracturer le bras de son ancien chef avant de partir… non, certainement pas… mais…
Mickey jeta un regard dans le rétro. Il regarde autour de lui. Il saisir son magmun 87, posait dans le vide poche, puis le cacha sous son pardessus. Il respira à fond.
Dégage, bâtard ! Hurlait le con derrière lui.
Mickey sortit calmement de sa vieille voiture. Il laissa le moteur tourner. Ses pas écrasèrent la neige molle et grise jusqu’à la hauteur du conducteur qui l’insultait encore il y a quelques secondes. Il avait baisser la vitre semi-teinté de sa Mercedes Classe 5A pour mieux porter sa voix. Un jeune loup tout droit sortit de la dernière école de tri-commerce à la mode.
Mickey, le chômeur, ne retint pas son coup. Son poing s’écrasa avec rage sur le jeune cadre qui s’effondra sur son klaxon. Les autres automobilistes n’osèrent même pas regarder.

Mickey abandonna son épave et se fondit dans la foule passive. Son motel n’était pas bien loin. Il décida de couper à travers les petites ruelles mal éclairées et abandonnées. Un pseudo-silence allait lui permettre de réfléchir à la façon dont il allait payer le gros Andy. Il n’était plus bien loin.
Soudain, un cri étouffé lui vain à l’oreille. Cela venait d’une petite allée insalubre. Mickey ne distingua qu’une poignée d’ombre dansant autour d’une personne comme des loups.
L'angelot de la nuit
La petite Twi'lek de la Terre

Episode 2 : L'angelot de la nuit.
Terre, New York, Hivers 2140.


Mickey s’aventura dans la sinistre allée. La scène se détailla. Quatre hommes encerclaient une petite personne… ou un enfant… il faisait trop sombre. Un des homme agrippa l’enfant et tenta de lui administrer une piqûre. Des toxicos se dit Mickey.
Hé ! Les Junkies. Laissez la ! Hurla Mickey, le justicier.
Les 4 hommes furent surpris et se retournèrent vers lui. Il dialoguèrent rapidement entre eux dans un langage apparemment asiatique. L’enfant en profita pour tenter de fuir. Un des hommes s’avança vers Mickey et pointa une arme vers lui. L’adrénaline du héros monta et se il jeta derrière des cageots. Il agrippa son arme et riposta. Son agresseur s’effondra au sol, mortellement touché.
Mickey, dans sa cachette, risqua un coup d’œil. Il vit l’enfant se faire rattraper par un des trois hommes. Sa cachette n’allait pas tenir longtemps. Ils utilisaient des armes de guerre. Bizarre pour des junkies.
Deux des assaillants avancèrent prudemment vers la cachette de Mickey tout en arrosant la zone au fusil mitrailleur. Au bout de quelques secondes et à leur grande surprise, ils constatèrent qu’il n’était plus là. Ils regardèrent, nerveusement, aux alentours. Mickey jaillit derrière eux, deux détonations firent comprendre au dernier homme qu’il était seul face à l’inconnu. Il serra le gamin contre lui et posa le canon de son arme contre sa tempe.

Dégage. Dégage ; pouilleux ! Hurla l’assaillant avec un fort accent asiatique.

L’enfant sans toucher le bras de son agresseur fit bondir l’arme contre un mur. Mickey ne chercha pas à comprendre ce prodige et alluma la crapule d’un coup entre les deux yeux.

Mickey rangea son magnum. Un lourd silence s’installa. Mickey se rapprocha de l’enfant encapuchonner. Il devait avoir 10 ou 12 ans, pas plus. Il portait des vêtement trop large pour lui. Quatre corps gisaient autour d’eux.

Ca va, mon garçon ? Demanda t-il. Il remarqua sa peau légèrement bleutée. Tu n’as plus rien à craindre. Comment t’appelles-tu ?

Mina… et je suis une fille. Répondit-elle en plissant les yeux comme pour essayer de comprendre à qui elle avait à faire.

Ha ? heu…désolé. J’ai pas l’habitude avec les momes, tu sais ?

C’est pas grave. Merci, ils m’auraient tué.

Mickey regarda une des dépouille. Elle n’avait rien d’un Junkie. L’individu portait une combinaison légère de déflection high-tech. Il n’en n’avait pas vu depuis qu’il avait quitté les commandos. Leur armes, des fusils d’assaut Minok avec silencieux, étaient les armes de prédilection des forces spéciales japonaises.

Bon, et bien, tu peux rentrer chez toi, ils ne te causeront plus d’ennui.

La petite fille baissa les yeux. J’ai pas de chez moi.

Ha ?

Pourquoi suis-je passé dans cette ruelle ? se dit Mickey

Tu as bien quelqu’un chez qui aller ?

Je dois voir Emmerich Parker… Marmonna Mina ne sachant si elle n’était pas en train d’en dire trop.

Super. Alors bonne route.

Mickey avait hâte de partir. Il avait assez de problème pour s’encombrer, en plus, d’une mome. Il fit quelque pas puis il se retourna. Elle était toujours là.

Et… Il habite où ce Parker.

Je ne sais pas… Ai…aidez-moi… s’il vous plait. Je ne survivrais pas sans vous. Mina ne sut retenir ses larmes.

T’as frappé à la mauvaise porte, gamine. Désolé. Grogna Mickey. Il se retourna de nouveau et fit quelques pas. La chute de neige s’amplifia, la nuit sera terrible.

Mickey jura puis s’arrêta une seconde fois. Il se retourna vers Mina qui n’avait toujours pas bougé.

Ok. Ramasse ton sac. Je t’invite à dormir chez moi, cette nuit, mais demain je ne veux plus te voir.

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Pour la première fois, la petite fille sourit. Elle s’exécuta et suivit Mickey.

Les deux ombres perdues disparaissaient dans la nuit, laissant derrière elles les quatre étranges agents se faire recouvrir par la neige grisâtre…
La petite Twi'lek de la Terre

Episode 3 : La différence est un silence.
Terre, New York, Hivers 2140.

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Résumé : Alors que Mickey rentre à son motel après s'être une nouvelle fois fait renvoyer de son travail, il croise, dans une sinistre ruelle, une petite fille d'une douzaine d'année attaquée par quatre étranges individus. L'expérience passée de Mickey ressurgie et l'aide à se débarrasser sans mal des individus. Se laissant émouvoir, il décide d'héberger l'étrange petite fille, du moins pour la nuit dans sa chambre d’hôtel.
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La sombre ruelle avait de nouveau perdu son calme. La police de New York était arrivé sur les lieux suite à l’appel d’un voisin et avait découvert les corps des quatre individus. Alors qu’une quinzaine de policiers analysés la scène du quadruple meurtre, le lieutenant Iggleman discutait avec un sergent de la police en uniforme tout en essayant de comprendre se qui s’était passé.
Pourquoi des hommes aussi bien équipés s’étaient retrouvés dans cette ruelle et qui les a liquidé ?
Le sergent fit remarquer que l’assassin était arrivé en dernier. D’après les traces dans la neige, il était seul et n’a tiré que quatre fois.
Le lieutenant Iggleman se pencha sur un corps et l’examina. Ils venaient à peine d’être holographié pour l’enquête.

- Hum… Une balle en plein cœur, pour tous. Notre client sait tirer. Sergent ? Faites une recherche sur des jaunes qui auraient acheté des combinaisons de déflexion en fraude ces dernière semaines. Lancez également une requête auprès du FBI. Je veux la liste des tireurs d’élites se baladant en ville actuellement. Ordonna le lieutenant Iggleman.

Alors que Iggleman fouillait les lieux en quête d’indices, le sergent revint, l’air déconcerté.

- Lieutenant, dit-il. C’est incroyable. Aucune des traces génétiques de ces quatre hommes ne sont fiché. Ni dans la base civile ou criminel des Etats Unis, ni dans les fichiers d’InterCops.
- Quoi ? Cherchez mieux, mon vieux. C’est impossible. Tout le monde est fiché.

En effet, depuis l’accord mondial de Washington en 2049, les 5 continents s’étaient mit d’accord pour une base de données commune, à chaque naissance le nourrisson était enregistrer génétiquement. Cela avait permis, officiellement, de réduire la criminalité de 80%.

- Cela ne sera pas nécessaire. Lançant soudainement une voix inconnu.

Le lieutenant de police, surpris, se releva et se retourna vers la voix. Deux hommes en costume noir avaient fait leur apparition. Ils portaient chacun une lunette d’analyse neurologique à leur œil gauche. Leur costume était impeccable. Leur voiture, une Mercedes de l’Etat, également. On aurait dit qu’ils sortaient d’un gala mondain. De dos, on pensait à des clones.

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Il me veulent quoi les pingouins ? Se dit Iggleman. Messieurs, vous êtes sur une zone de la police cirminelle, je peux savoir qui vous êtes ? Demanda, cette fois à voix haute, le lieutenant.

L’un des deux hommes sorti sa carte.

- Agent Kirschman. Et voici mon équipier ; l’agent Pollersky. Nous appartenons à la troisième division S.S.U.S.

- La sécurité spatiale ? S’étonna l’officier de police. Votre juridiction, c’est pas les étoiles ? Vous avez un ordre du palais de Justice ?

- Nous n’en avons pas besoin. Rétorqua l’homme en noir sur un ton volontairement froid. Nous opérons en zone sensible. Je vous transmet l’ordre du ministère.

Iggleman n’en revenait pas ? Une affaire classe A. Avec des directives en ligne droite du ministère des affaires intérieures. Qui pouvait bien être ces types ? L’affaire n’était de toute façon pas pour lui.

- Très bien. Se résigna le lieutenant. Que voulez-vous savoir, messieurs ?



Mickey referma la porte doucement. Ils avaient marché le plus silencieusement possible pour ne pas alerter le gros Andy. Mina observa silencieusement le domicile sordide de son sauveur. Une petite chambre miteuse, dans un motel insalubre d’une ville décadente. Pourtant son visage resta impassible.

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La petite fille posa son sac puis s’étendit sur le lit, le regard perdu.
Mickey avait une foule de question. Mais cela ne le regardait pas. Il avait sauvé une gamine, c’est tout… et demain, chacun sa vie.

Après de longues minutes sans bruit, Mickey décida de rompre le silence.

- Tu veux pas enlever cette capuche et te mettre plus à l’aise ? Demanda t-il.

Mina se contenta de secouer légèrement la tête.
Ca commence bien. Se dit-il. J’arrive même à distinguer son visage.

- Pourquoi ces types voulaient te tuer ?

- Ils ne voulaient pas que je meurs, seulement me capturer. Répondit Mina.

Mickey se tut puis posa la question fatidique.

- A cause du truc que t’as utilisé sur l’arme du type qui te tenait en joue tout à l’heure ?

- En partie…

Mickey s’énerva de cette conversation à sens unique et haussa le ton.

- ALORS, ILS TE VOULAIENT QUOI ???

Mina tourna enfin son visage vers lui et commença à retirer son manteau qui lui camouflé toute la partie supérieure.

- A cause de ça. Dit-elle glacialement mais les larmes aux yeux.

Mickey n’en revenait pas. Il ne s’était pas trompé tout à l’heure dans la ruelle. Elle avait non seulement le teint anormalement bleuté mais aussi un… une… appendice, telle une tentacule, à la place du crane. Mina sentit bien la crainte de Mickey monter. Elle était habituée et regretta, aussitôt, de lui avoir montré son secret.

Soudain, un lourd bruit monta des escaliers dans le couloir. Mina sursauta et remit rapidement son manteau. Mickey pouvait entendre des injures hurlées se rapprocher.

- Le gros Andy !
La petite Twi'lek de la Terre

Episode 4 : Le mauvais payeur.
Terre, New York, Hivers 2140.

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Résumé : Mina n'est pas une petite fille ordinaire. Mickey l'a vite deviné. Sauf, si avoir une tentacule sur le crane et être poursuivi par des tueurs asiatiques est normal. Mais il ignore encore qu'ils n'étaient pas les seuls à vouloir Mina, d'étranges agents gouvernementaux sont également sur sa piste.
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Entendant les jurons se rapprocher, Mina se jeta sur le magnum de son sauveur, posé négligemment sur le lit. Mickey, d’un geste précis, récupéra l’arme et la cacha sous son pardessus.

- Doucement, miss. Andy est un lourdaud mais il n’est pas méchant. Je sais lui parler.

La voix s’amplifia et fût bientôt accompagner de violents coups de poing dans la porte. Mina, telle un animal piégé, regarda autour d’elle, cherchant un moyen de fuir.

- Mickey ! Je sais que tu es là ! Ouvre ! Ouvre, ou je défonce cette putain porte.

- C’est à quel sujet ? Demanda Mickey sur un ton volontairement narcissique.

- ‘Me prend pas pour une plaque ! C’était ton dernier jour pour régler ton ardoise. Hurla Andy.

- Et bien, entre, on va en discuter.

- T’as fermé la porte à clé !

- Je te rappelle que tu es le gérant et que tu as les doubles.

Un grognement se fit entendre dans le couloir suivi de murmures d’agacements et d’injures. Puis, un son de clé s’entrechoquant et enfin une clé tournant dans la serrure de la chambre. Andy devint fou de rage.

- Salopart, t’as fermé de l’intérieur. Mouaaaaargh ! Je vais te tuer, petite merde.

Les coups dans la porte se firent de plus en plus violent. Andy la défonça et observa Mickey sur le rebord de la fenêtre cherchant à agripper l’échelle de secours. Mina, toujours dans la chambre, se retourna brusquement vers Andy. Un américain moyen de 130 kg avec des vêtements tachés de graisse et n’ayant certainement jamais entraperçu une machine à laver.
D’un coup de main, Andy projeta la fillette sur le lit et agrippa Mickey. D’un seul bras, il le rejeta sur le sol de la chambre. Le releva manu militari et l’agrippa à la gorge.

- P’tite ordure. Tu voulais te formater sans payer, hein ?

Andy, ne brillait pas son QI. Mais il était suffisamment intelligent pour se rendre compte quand on essayé de le mettre en boite. Mickey essaya de l’embobiner sans le moindre succès. Il était fou de rage et serra de plus en plus la gorge de Mickey. Celui-ci aperçu à peine un minuscule point rouge se poser sur le front d’Andy qui faisait face à la fenêtre.
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La suite des évènements s’enchaîna très rapidement. Le crane d’Andy explosa comme une citrouille trop mûre. Mina hurla comme une damnée. La chambrette fût illuminé de dizaines de points identique au premier, entamant une danse macabre sur les murs. Les détonations suivirent. Les vitres des deux fenêtres volèrent en éclat. Le courant se coupa. Les impacts des balles des snipers pulvérisèrent le mobilier vétuste de la chambre.
Mickey avait sauté sur le lit pour plaquer Mina au sol. Ils rampèrent vers le couloir. Les autres locataires fuirent dans la panique. Certains tombèrent sous les balles perdues des snipers.
Mickey entendit des pas monter en courant dans la cage d’escalier. Des dizaines de pas. Les tirs s’arrêtèrent. Mickey se releva et empoigna Mina. Il se jetèrent par une fenêtre et agrippèrent une échelle de secours. Ils étaient une ruelle. Mickey souleva une plaque d’égout.

- Pas méchant, hein ? Pourquoi, on suit pas la ruelle, on perd du temps ? Demanda Mina.

- Un. Tes petits copains doivent nous attendre à l’autre bout.

Mina descendit la première suivit rapidement de Mickey qui referma l’accès. Une relique d’hovercraft les attendaient sous une couverture poussiéreuse. Mickey le fît démarrer. Son passé l’avait apprit à pouvoir toujours fuir rapidement… au cas où.

- Et deux. Poursuivit Mickey. On n’a pas été suivi, j’en conclu que t’as un mouchard. Les égouts de New York regorgent de saloperies électromagnétiques. Allez viens. ‘Faut pas rester là. On dénichera ton émetteur quand on sera suffisamment loin. Je connais celui qui pourra nous aider. Tu en profiteras pour me dire se que tu as sur le crane.

Les rats observèrent les deux ombres s’éloigner dans l’obscurité.



Le calme était revenu dans le motel. Tout les occupants avaient disparus. Un soldat de la SSUS, les marines de l’espace des Etats Unies, gardait chacune des portes. Rien que dans le couloir où se trouvait l’ancienne chambre meurtrie de Mickey, une quinzaine de soldats montaient la garde. D’autres patrouillaient de chambres en chambres. Leurs armures de combat légère et leurs casques intégraux ne permettaient pas de les distinguer. La police, arrivée bien après l’assaut, avait dressé un cordon de sécurité pour maintenir les badauds à distance. Des hélicoptères de l’armée survolaient la zone.
Un officier en armure escorta les agents Kirschman et Pollersky jusqu’à la chambre où vivaient les fugitifs.
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L’officier, gêné, leur expliqua, qu’ils n’avaient trouvé aucune trace des deux fuyards. Ils étaient partis avant que les équipes n’arrivent. De plus, le mouchard avait cessé d’émettre peut de temps après s’être retrouvé dans une courée. Des équipes fouillent les égouts et des renforts sont attendus. Les trois arrivèrent dans la chambre. Les murs étaient devenus informe sous les balles perforantes des snipers. Andy gisait toujours au sol. L’officier se retira après un salut militaire aux agents.

Les deux agents observèrent attentivement les lieux.

- Et maintenant, que fait-on ? Demanda le second de Kirschman ; Pollersky.

- On les fiche sur la liste des ennemis de la Nation et on attends. Ils n’iront pas bien loin. Répondit le sinistre homme en costume noir.

Soudain, son oreillette siffla « Appel code rouge du général Anderson » et le réticule de sa lunette laissa apparaître un interlocuteur en uniforme impeccable. Cinq étoiles brillaient sur sa casquette.

- Agent Kirschman ? Le FBI m’apprend que vous n’avez pas réussi à mettre la main sur 003 et sur le dépravé ? Expliquez moi. La fureur se sentait dans le timbre de sa voix.

- Le dépravé est un ancien membre des commandos de la Navy et un ancien homme de main de la mafia, monsieur. Je pense que le FBI a oublié de préciser cet élément.

- Je me fout de savoir qui il était ! J’ai le ministre qui vient juste de déco. Inutile de dire qu’il est furieux. Nous devons absolument récupérer 003. Nous ne sommes pas seul sur le coup. Les quatre jaunes retrouvaient tout à l’heure montre que la grande alliance de Xao sait qu’elle nous a échappé. Inutile de dire que l’union eurasienne et les émirats arabes vont aussi tenter de lui mettre la main dessus. Savez-vous se qu’il adviendra alors ? Commandant ?

L’agent Kirschman resta impassible et répondit par l’affirmatif.

- Il nous la faut ! Kirschman, vous m’entendez ? Mettez tout les moyens nécessaire. Abattez les gens qui seront en travers de votre route, mais il nous la faut !
Episode 5 : Le Râ dégoûtant.
Terre, New York, Hivers 2140.

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Résumé : L'étrange petite fille que Mickey a receuillit semble interesser des gens puissants et hauts placés. Une chose est certaine ; l'assaut mené contre le motel où dormait Mickey prouve à quel point la sécurité spatiale des Etats Unies, alias la S.S.U.S. était déterminé à la récupérer... et au plus vite.
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Depuis deux heures, la relique que Mickey appelait : Hovercraft, traversait les égouts meurtris par le temps et l’abandon. Certaines sections étaient complètement obstruées par les immondices électromagnétiques. Pourtant, Mickey choisissait la meilleure voie aux bifurcations sans jamais hésiter.
Mina observait le « paysage » défiler et repousser les rats… par des grognements. Mickey en profita pour observer la dentition de la gamine qui était si… particulière. Chacune de ses dents étaient acérées comme une lame de rasoir et taillées en pointe.

- Ne leur fait pas trop peur. Je pense pas qu’ils viennent pour te demander l’adresse de ton dentiste. Dit Mickey en ricanant.

- Lâche moi, connard. Crois pas que je soit reconnaissante que tu m’ais sauvé la vie.

Mickey vira brusquement de bord. L’Hovercraft faillit se retourner mais il contenta de s’arrêter violemment contre une paroi en béton. Mickey quitta le siège du pilote et se jeta sur la gamine. Il l’agrippa par la gorge et la plaqua violemment contre le rebord arrière de l’appareil.

- Ecoute moi, morveuse. Me fait pas regretter le moment où je t’es sauvé, compris ?

Mina se contenta de céder d’un faible signe de la tête. Mickey retourna à son fauteuil et se remit en route. La gamine, prostrée dans un coin, rumina des injures.

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Après un incalculable nombre de couloirs semi inondés empruntés, l’hovercraft arriva près d’une plate-forme de répartition des eaux. Elle était assez grande pour abriter une sorte de village bidonville. Sous celui-ci, les eaux nauséabondes des cinq tunnels arrivant à la plate-forme se jetaient, telle cinq cascades, dans un tunnel principal, 100 mètres plus bas. Mina se demanda comment cette communauté arrivait à survivre dans cette puanteur et dans le bruit assourdissant des chutes d’eaux.

Mickey arrima l’hover à un quai rudimentaire pour l’empêcher d’être emporté par le courant puis il débarqua. L’accueil fût plutôt austère. Toute la communauté, y compris les femmes et les enfants en guenille, se tût et observa la scène. Les visiteurs étaient assez rares. Un groupe d’hommes vêtus de cuir mal tanné se rapprochèrent des deux fugitifs.
L’un d’eux était plus frêle. Il portait une longue moustache, de long cheveux et des habits de luxe mais ses manières étaient celles d’un…

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- Râ. Ca fait un bail. J’ai un marché à te proposer. Demanda Mickey, sa main sous son pardessus, prés à l’action.

- Mon ami après tout ce temps… je te croyais mort. Toujours porteur de bonne nouvelle, je vois. Et tu as une fille, en plus. Il faut fêter ça. Demanda l’homme à face de rat.

- J’ai pas de temps à perdre. Dit Mickey d’un ton ferme.

- Tu as raison… tu as raison. Les affaires sont les affaires. Viens, suis moi, suis moi mon ami, nous allons discuter des modalités dans mon palais. Répondit Râ en pointant du doigt un taudis plus grand que les autres.

Le héros se tourna vers Mina. Et lui ordonna de l’attendre tranquillement.

- Oui… papa. Répondit Mina affichant un sourire faussement amical.

Les deux hommes s’éloignèrent d’elle. Mina observa les lieux puis alla s’asseoir sur un banc. Elle fût rapidement rejoint par un jeune manant qui lui proposa une cigarette.

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Mickey et Râ s’installèrent dans le bureau du palais. Une pièce mal éclairée. Des écrans plasma, grésillant remplacés les fenêtres et affichés des décors naturels. Le plafond laissé paraître l’extérieur. Une radio hertzienne crépitait :

« … en direct de Fairbanks ; notre envoyé cr.. spécial, John Nansen de CNN crrrr… Nous venons encore de franchir une étape dans la crise contre la Chine unifiée de Xao. Après le retrait de la Fédération de Russie dans l’Union Eurasienne et l’accord donné aux troupes chinoises de traverser leur pays et de prendre position à moins de 250km de nos frontières... crrrzrr… crzz… Les forces fédérales Russes auraient lancés deux missile sur l’île de St Lawrence, territoire des Etats U… crrrr… aussitôt démenti pour le premier… crr… Russe… »

Râ coupa la radio et alla s’asseoir derrière son bureau d’imitation acajou usé.

- Qu’ils s’entretuent ! Qu’ils meurent tous. Ils comprendront peut-être la misère dans laquelle nous vivons. Nous, peuple du dessous. Je me bât chaque jour pour pouvoir donner à manger à mes gens. Je suis Robin des bois, Mickey !

Mickey resta impassible. Râ détournait légèrement la morale de Robin des Egouts : « Voler les classes moyennes pour tout garder ».

- Alors, c’est quoi cette affaire juteuse. Demanda le chef des gueux.

- Un émetteur biologique militaire des S.S.U.S. Il est à toi… si tu le récupère sans amocher la gamine… qui n’est pas ma fille.

Ce type de technologie valait une fortune sur le marché noir mais Mickey fût étonné que Râ accepte le marché sans vouloir de supplément en cash. Ils quittèrent le palais et allèrent rejoindre Mina sur la place du village. Elle était toujours avec ce gamin et ils fumèrent tout les deux.
Mickey saisit la cigarette dans la bouche de Mina et la jeta dans le vide.

- Merde ! Mais tu me fais vraiment… Mina retint sa colère repensant à la dernière engueulade sur l’hovercraft. Au fait, j’ai sympathisé avec Speed. Elle désigna de la tête son nouveau petit copain. Il vient avec nous. Pas vrai, speed.

Mina eut le malheur de faire un large sourire à Speed, dévoilant au jeune garçon la dentition carnassière de la jeune fille. Il s’excusa aussitôt et partit immédiatement en laissant Mina en plan. Celle-ci ne savait pas comment réagir, elle préféra le silence. Les éclats de rires non dissimulé de Râ et le sourire en coin de Mickey l’a blessèrent encore plus profondément.

Mina suivit Râ et ses gros bras au « centre opératoire » et Mickey alla s’installer au bar du village, commandant un Whisky.
Un violent cri éclata. Mickey lâcha son verre et fonça au centre. Il souleva le rideau crasseux qui servait de porte. Et observa Mina se faisant recoudre à vif et Râ tenant dans sa main un minuscule émetteur encore ensanglanté. La petite était toujours consciente, malgré la douleur terrible qui commençait seulement à s’estomper.

- Ok. Dit Mickey. Tu as l’émetteur Râ. On se casse.

Mickey prit Mina dans ses bras et se dirigea vers l’Hovercraft, lorsque Râ intervint de nouveau.

- Non. C’est pas encore finit, Mickey.

Des hommes de Râ lui barrèrent le passage. D’autres le tinrent en joue. Ils étaient trop nombreux. Mickey savait qu’il n’aurait pas pu faire confiance à ce rat puant. Il se retourna vers lui.

- Il y a une prime d’un million d’€$ pour la fille. Dit Râ Un million ! Je ne peux pas la laisser partir. Mais j’ai rien contre toi, cela dit. Tu étais même un assez bon client avant. Tiens. Râ lança à Mickey une liasse de billets. Avec ça, tu pourra te faire oublier. Et maintenant dégage. Vite. Ils vont plus tarder.

Mickey posa la fille, regarda l’argent puis lui dit : désolé, gamine, je t’avais dit ; une nuit. J’ai pas l’habitude des extra. Salut.
Mina regarda stupéfaite Mickey mettre l’argent dans sa poche et lui tirer une dernière révérence avant de monter dans l’hover et de disparaître sous le regard amusé de Râ.

On enferma Mina dans une cage. Elle savait que les soldats de la S.S.U.S. ne tarderait plus. Comment, avez t-il pu faire une chose pareil. Dégeullase. Elle ne pouvait donc faire confiance qu’à elle même. Personne ne l’aime. Seule sa différence et son pouvoir intéresse les gens. Personne ne l’aime… personne. Elle est seule. Elle va mourir, seule. Personne l’a regrettera. Personne…

Dans ses sanglots à peine dissimulé et son chagrin, elle aperçut des soldats en armures arrivaient de deux des tunnels. Ils étaient une trentaine. D’autres allaient arriver. Ils gravirent les passerelles et entrèrent dans le village. Râ les accueillit à bras ouvert. Elle n’allait plus souffrir longtemps. Mina n’espérait plus qu’une chose ; trouver le moyen et le courage de se suicider avant que les hommes en blancs de ses cauchemars ne la mutile à nouveau…

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La petite Twi'lek de la Terre

Episode 6 : La cage.
Terre, New York, Hivers 2140.

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Résumé : Mickey et Mina arrivent au village de Râ dans les égouts. Râ est un personnage qui se veut aristocrate et bon. Mais il n’est ni plus ni moins qu’un vulgaire criminel. Après avoir retiré l’émetteur de Mina. Il trahis Mickey et vend Mina à la S.S.U.S. Mickey s’en va et abandonne alors la pauvre fille à son sort.
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Mina agrippa les barreaux et se dressa dans sa cage pour mieux observer la scène. L’endroit exiguë semblait l’étouffer. Elle serra les barreaux de toutes ses forces jusqu’à s’écorcher les mains comme pour espérer les tordre. Mais rien n’y faisait. Elle s’effondra dans sa cage, ne sachant retenir ses larmes. Mickey devait être loin maintenant. Il lui avait proposé son aide… et elle… une fois de plus, avait tout gâché. Elle gâche toujours tout.

Les soldats de la S.S.U.S. avaient pris position dans le village. Les hommes de Râ étaient tous nerveux. Ils traitaient rarement avec les forces de l’ordre. Par sécurité, les militaires s’étaient positionné à des endroits stratégiques et pointaient leurs armes vers les négociateurs.

Râ sortit de sa tanière et accueillit à bras ouvert le commandant en armure qui se dressait devant lui.

- Heureux de voir. Cher ami. Comme vous pouvez le voir. Nous avons bien pris soin de votre protégé. Hé hé hé. Hum. L’anxiété de Râ était palpable.

Le commandant jeta un regard vers Mina. Son casque ne laissait transparaître aucune émotion.

- Très bien. L’argent a été transféré sur le compte que vous nous avez donné. Dit le commandant. Sergent Lewis, embarquez l’individu.

Des soldats s’avancèrent vers Mina. Ils commencèrent retirer les attaches de la cages.

- Un instant ! Dit Râ, un pad à la main. C’est quoi, ce bordel. La récompense était d’un million. Vous n’avez transféré que 600.000 ?

Le commandant se retourna vers Râ. C’était un million pour les deux. A priori, l’homme n’est pas là.

- Ne me prenez pas pour un macintosh ! Je sais lire une prime ! C’est un million !… Dit Râ en s’énervant et en dégainant son revolver… ou la gamine reste ici et je la refourgue aux jaunes. Je sais qu’il la recherche autant que vous.

Un silence de mort se répandit, seule la cascade qui se trouvait à côté de la plate-forme le rompait. Dans les deux camps, les armes se mirent en joue avec fracas. Les SSUS était inférieur en nombre. Mais l’agent Kirschman arrivait avec des renforts, ils seraient là dans quelques minutes. On entendait déjà les dizaines de pas de courses dans les coursives des égouts.

Râ savait pertinemment que ses armes seraient d’une efficacité douteuse sur les armures des soldats de la sécurité spatiale. Il détourna son arme et la pointa vers Mina.

- …Un million… ou elle grève.

- Si elle meurt, votre petite communauté la suivra rapidement en enfer. Vous compris. Lança froidement le commandant SSUS.

Soudain, une détonation fit exploser le ventre de Râ. Celui-ci s’effondra. Il eut juste le temps de tirer une rafale en direction de la cage. Une fusillade éclata et chacun se jeta derrière un abris. Les deux soldats qui étaient chargé de déverrouiller la cage de son socle reçurent plusieurs rafales et s’écrasèrent en contrebas. La cage menaçait de basculer dans la cascade et de couler une centaine de mètres plus bas. Mina essaya d’agripper les cordes à sa porté. Mais il était trop tard.
Ca tirait dans tout les sens. Des corps tombaient sur le sol. Des balles perdues finirent leur course dans les cuves de chauffage du village. Celles ci explosèrent et augmentèrent davantage la confusion générale.
Le commandant aperçu une silhouette fendre le brume des cuves. Elle traversa le champs de bataille en courant, ignorant les balles. Mina l’aperçu également.

- Mickey ! La joie envahie Mina. Au secours. La cage, elle…

Mina ne pu terminé ses paroles, la cage bascula et tomba dans la cascade. Mickey se jeta dans le vide à sa poursuite. Les soldats se positionnèrent sur une coursive et tentèrent de le cibler. Il était déjà hors de leur appareil de visée.

Mickey atterrit dans un bassin 100 mètres plus bas. Aucune trace de la cage. Il plongea à plusieurs reprise et finit par la trouver. Elle avait, évidemment, coulé à pic. Mina, toujours à l’intérieur, était à bout d’oxygène. Elle se débattait. Mickey nagea jusqu’à la porte de la cage et tira sur la serrure. Mina avait perdu connaissance. Il l’agrippa et remonta à la surface.
Il nagea jusqu’à la passerelle où l’attendait son hover puis posa la gamine sur le rebord. Elle ne respirait plus. Sans attendre, il démarra un massage cardiaque et lui fit du bouche à bouche. Mina réagit enfin et cracha un peu d’eau pollué. Mina ouvrit les yeux, esquissa un sourire avant de s’évanouir de nouveau.


La route, fine et défiant l’horizon, semblait couper le désert en deux. Quelques montagnes se dessinaient au loin. Mais la voiture que conduisait Mickey était belle et bien au milieu d’un néant aride. Mina se réveilla sur le siège passager. Elle remarque tout de suite le décor désertique.

- J’ai dormi longtemps ? Demanda t-elle.

- 12 heures. Répondit Mickey. La voix totalement neutre.

- Pourquoi, tu es revenu me chercher ?

- Je pouvais pas te laisser aux mains de ces bouchers.

- Si, tu pouvais… Mina regarda ses mains, encore écorché par son acharnement sur la cage. Merci, Mickey.

- C’est Mick.

Pour la première fois, Mina sourit sincèrement. Et où allons-nous Mick ?

- A la capitale du vice, Las Végas.

- Pourquoi faire ?

- Déterrer le passé.

La voiture s’éloigna sur cette route qui semblait interminable. Ils étaient seuls. Seuls avec l’atmosphère aride du désert et leurs fantômes…
La petite Twi'lek de la Terre

Episode 7 : Les fantômes du désert.
Terre, Desert du Nevada, Hivers 2140.

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Résumé : Mickey a bien compris que les plus prestigieuses agences du monde les rechercher. Mina était une petite particulièrement convoité. L'homme au passé trouble a donc décidé de faire renaitre le passé endormi à la capitale du vice : Las Vegas.
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La vieille L’Oréal X215 essence25 que Mickey avait emprunté à Nashville commençait à montrer des signes de fatigue. Depuis plusieurs heures, Mickey et Mina traversaient le désert du Nevada en direction de Las Vegas. Le décor aride ne semblait pas lasser Mina qui l’observait défiler d’un œil absent. Son ami essaya de rester éveillé malgré la monotonie de cette route rectiligne qui se perdait à l’horizon.
La route avait été longue et semé d’embûches. Ils avaient contourné une multitude de barrages de polices. Il aurait été trop flatteur de tous les lier à eux. Le pays n’était plus que l’ombre de lui-même. La répression policière s’était terriblement accrue depuis la crise économique mondiale de 27. Surtout depuis que les Russes avaient nationaliser les puits de pétroles d’AmericanElf sur leur territoire. Depuis cet évènement, une nouvelle guerre froide était déclaré.

« Le premier ministre Russe a affirmé ce matin dans un communiqué à la télévision KY1 que les missiles tirés sur le sol américain la semaine dernière été du à une erreur de lancement. Malgré tout, le gouvernement Russe refuse toujours de rétablir la perméabilité de ses frontières avec les forces chinoises de l’Empire de Xao. Le président Français de l’Union Eurasienne s’est dit terriblement préoccupé par la situ… »

Mickey éteignit la radio. Le silence envahit l’habitacle de la voiture. Mina observait toujours les étendues désertiques.

- Arrête toi. Cria t’elle soudainement.

Mickey freina brusquement, sorti son revolver et regarda autour de lui. Quoi ? Fini t-il par demander.

Mina sortit et fit quelques pas dans le désert rocailleux. Mickey la suivit intrigué, l’arme au poing. La jeune fille s’arrêta devant un jeune de rapace hurlant après sa mère et blessé. Elle s’agenouilla près de lui et lui parla doucement. Elle finit par le prendre délicatement dans ses bras. Mickey était abasourdi. Il rangea son calibre et essaya de la résonner.

- Mina. Tu joues à quoi ? On a la moitié des flics de ce pays qui nous recherche et toi tu…

- Il va mourir.

- Quoi ? Mickey regarda plus attentivement le rapace. Ouais, c’est bien possible et nous aussi si…

L’oiseau avait une tache noir sur le crane. Il hurla de douleur et se tordit frénétiquement.

- Tu crois que ça mère l’a abandonner parce qu’il est différent ?

- Hein ? J’en sais rien. Elle est peut-être morte. Viens !

- Non, on doit le prendre avec nous. On doit le sauver.

- On n’est pas la S.P.A. et il va bientôt crever cet oiseau.

Mickey n’avait pas tord. Les hurlements de l’oiseau se firent de plus en plus léger, du sang ruisselait sur les mains de Mina et l’oiseau ne bougeait presque plus.

- Allez… viens. Mickey lui parla plus calmement sachant que la gamine avait le cœur ouvert. Tu peux pas sauver tout le monde. Tu sais.

Elle le reposa délicatement sur le sol. Le rapace ne bougeait plus. Une minute de silence s’installa puis Mina remonta dans la voiture qui repartit aussitôt. Son air dépité intrigua Mickey et le poussa à essayer d’en savoir plus.

- Qu’est qui est arrivé à tes parents ? Finit-il par demander.

Mina était ailleurs, absente. Mais elle répondit tout de même.

- Mon père est mort. Et ma mère… je ne sais pas. Elle baissa la tête.

- Tu… n’est pas de notre système planétaire. D’où vient tu ? Mickey n’arrivait pas à croire qu’il pouvait poser sérieusement une question comme celle-la.

- De très loin. Je ne sais pratiquement rien de mon monde. Je n’avait que quatre mois lorsque je suis arrivé sur cette planète. Tout se que je sais s’est par mon père et mes grands-parents. ils me l’ont apprit lorsque nous étions au centre.

- Un centre ? Quel centre ?

- Lorsque notre vaisseau s’est écrasé au milieu de Sahara, nous avons été capturé par des chefs de guerre arabe. Peu de temps après, ils nous avaient vendus aux américains et nous nous sommes retrouvé dans une gigantesque installation militaire sous terre : le centre. Nous servions de cobayes. Mes grands parents n’étaient pas résistants et… Mina ne pouvaient plus contenir ses larmes… Et… ils les ont torturé sous mes yeux. Ils voulaient que je m’énerve. Le professeur Healeer surtout. C’était le directeur. Ils voulaient que je… Mina pleura sans se retenir mais se força à continuer son récit. Ils voulaient que je laisse parler ma colère, que j’utilise la force pour les sauver. J’y arrivais pas… Je voulais… mais ils les ont tuer. J’ai rien fait… rien…

Mickey s’arrêta sur le bas cote. Et serra Mina dans ses bras. C’est fini… Ils te feront plus jamais de mal… crois moi.

Mina continua son histoire.

- Un scientifique… gentil lui. Karl, Karl Devlin, nous aida à nous échapper. Il pensait que la façon dont nous étions traité était indigne d’un pays comme le sien. On avait un plan. Mais… une fois à l’extérieur, on a été repéré. Karl eut le temps de retourner au complexe sans se faire remarquer… Mais mon père et moi… Ils nous ont poursuivi. Mon père… s’est jeté sur un garde… mais… ils l’ont tué aussi…

Un long silence s’installa. Mickey voulait connaître le fin, Mina reprit d’elle même.

- Et après… je… je ne me souviens plus. Je me suis réveillé dans une ruelle et ses gens sinistres allaient me capturer au moment où tu es intervenu.

Mickey resta pensif. Tout cela avait l’air si… incroyable. Mais, il suffisait d’observer le teint et le crane de la jeune fille pour y croire.

- Quand on s’est rencontré tu as parlé d’un Emmerich Parker. S’était votre contact sur Terre ?

- Oui First Emmerich J.C. Parker . Papa en parlé beaucoup au centre. Je suis certaine que maman est avec lui en ce moment. Si je le retrouve, je retrouve ma mère.

Mickey sourit et répondit à Mina qu’ils allaient les retrouver. Mina afficha son plus beau sourire mais celui-ci se figea rapidement.

- Mickey ? Pourquoi, tu fais tout ça pour moi ?

- Parce que… Mickey marqua une pause. Tu me rappelle quelqu’un avec qui j’ai commis une erreur fatale. Et… j’ai pas envies que cela se reproduise.

Mickey remarqua qu’ils allaient bientôt tomber en panne de carburant. Il y avait une petite bourgade à une cinquantaine de kilomètres. Ils allaient s’y arrêter pour s’y restaurer et y passer la nuit qui approchait.

La voiture et les deux fugitifs s’éloignèrent et disparurent bientôt dans un nuage de poussière ocre. Derrière eux la tempête se levait.
La petite Twi'lek de la Terre

Episode 8 : Astalavista baby !
Terre, Legsiston, désert du Nevada, Hivers 2140.


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Résumé : La route est longue jusqu'à Las Végas, surtout lorsqu'on est fugitif. Mina décida alors de se livrer à Mickey et lui apprit les brides de son passé extraordinaire au Centre. Petite fille d'une autre galaxie, elle fût récupéré par les USA qui l'utilisèrent afin d'exploiter la Force qui coule en elle.
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« Legsiston, merveilleuse petite bourgade de 5.000 habitants, a à peine 5 heures de route de Las Vegas, vous souhaite une bonne année 2136. Son motel : « SunShine » sera vous accueillir. Son Maxistore, vous restaurer. Sa station service : « Eso3000 », vous servir. Son dentiste, Dr. Quislt, vous rendre le sourire, le… cruippt… crrr »

Autant que le clip, qui se charge automatiquement dans chaque voiture entrant dans une nouvelle ville, de New York était spectaculaire et avait coûté 5 millions d’€$, autant celui de ce bled était pitoyable et démodé. Mickey s’empressa d’éteindre la radio. La nuit noire était tombée et seules quelques lampadaires du patelin éclairaient les lieux de ce trou de bouseux du désert. Mina revêtit son large manteau qui couvrait la majeure partie de son visage.

Legsiston n’était pas bien grande. Mickey s’arrêta à la station essence. Celle-ci n’avait qu’une pompe et était mal éclairé. Le pompiste les remarqua tout de suite et agrippa son vieux fusil. Il faut dire que depuis la crise de 37, l’essence était devenu suffisamment rare pour que gérant de station devienne un métier à risque. Mickey fît le plein alla payer le pompiste. Mina, attendant dans la voiture regarda le gérant faire de grands signes à Mickey. Il sortit de la station avec l’adresse du motel.

La l’Oréal fît une cinquantaine de mètres et stationna sur le parking du « SunShine ». Un vieux préfabriqué datant de la dernière guerre d’Israël. Deux étages, dominés, par une enseigne lumineuse à moitié grillé.
A l’entrée, une petite bande de jeune discutait en fumant des joints. L’intérieur ne laissait rien envier à l’extérieur. Seul le bruit du ventilateur et de la télé rompait le silence. Le tenancier, un jeune, grand brun plutôt charmeur détourna son regard de l’écran.

- Bonsoir. Les visiteurs sont rares à cette heure. Dit-il avec un large sourire. Que désirez-vous ?

- Bonsoir. Répondit Mickey, le visage impassible. Une chambre pour la nuit.

Une fois les modalités terminées, Mickey se retourna vers Mina. Celle-ci s’était faite railler par les gamins qui traînaient sur le parvis du motel. Un seul avait pris sa défense… mais avait préféré fuir lorsque Mina lui tendit un sourire. Mickey s’avança vers elle. Elle avait les yeux perdus dans le vide. De son comptoir, le gérant observa la scène quelques instants puis retourna devant son petit écran.

Mickey prit la main tremblante de Mina et la regarda dans les yeux.

- Allez viens. Dit-il.

- Ils quittèrent le parking et marchèrent.

- Où va t-on ? Demanda t-elle.

Mickey ne répondit pas tout de suite. « Voir quelqu’un qui va t’aider ». Après avoir traversé un quartier. Mickey aperçut la plaque du dentiste Quislt. Mickey sonna. Au bout de quelques minutes, un homme assez maigre, âgé de la soixantaine, vint entre-ouvrir la porte en pyjama et en bailla sans retenu. « Vous avez vu l’heure ? », « C’est pour une urgence. ». Le docteur regarda vaguement la petite fille et referma la porte en lâchant « Revenez demain ». Mickey frappa de nouveau. Le docteur ouvrit la porte, visiblement plus agacé. « Ecoutez, si vous continuez à me déranger en plein milieu de la nuit, j’appelle les… ». Quislt s’arrêta net en apercevant le bout du canon d’un magnum se pointer sur son front.

- J’ai dit que c’était une urgence, docteur ! Insista Mickey.

Quelques instants plus tard, Mina était allongée et fît découvrir sa dentition acérée au docteur qui fît un pas en arrière.

- Bon Dieu. Dit-il. Voilà se qui arrive lorsqu’on va jamais voir le bon vieux doc’ Quislt. On va arrangé tout ça, ma jolie.

Mina tendit une main à Mickey, qu’il sera, en lui souriant.

La « visite » dura trois heures. Durant lesquelles Quislt donna à Mina des dents limées et une dentition parfaite. Le docteur finit bâillonné à un pied de son bureau et Mickey et Mina retournèrent au motel. Le comportement de la gamine avait complètement changé. Elle ne cessait pas de rire et de parler à Mickey de tout et de rien.

Mais la joie de la gamine retomba lorsqu’en revenant sur le parking du motel, ils croisèrent une patrouille du shérif local qui vérifiait la plaque de la l’Oréal. Il était trop tard pour faire demi-tour, les adjoints au shérif les aperçurent. Un des policier s’avança vers Mickey. Celui-ci montra un bosquet dans le lequel Mina se cacha.

Les deux policiers avaient dégainé leur arme et avancaient prudemment vers Mickey.

- Ok ! Mon gars. Tu te vérouille… doooucement. Lève les mains. Je t’arrête pour le vol de ce tacot.

Ils ne savent pas. Se dit Mickey. Ils m’arrêtent seulement pour le tire de la caisse.

Mina, bien cachée, observa Mickey remettre son arme à un adjoint et monter, menotté, à l’arrière de la voiture du shérif. Le commissariat n’était pas bien loin. Mickey fût enfermé dans la l’unique cellule du petit bâtiment. Seuls trois adjoints étaient présents. Un, au bureau d’accueil, qui enregistrait le rapport de l’arrestation et les deux autres qui regardaient la télé dans la salle de derrière où se trouvait la cellule.
Plusieurs heures passèrent et l’aube se leva doucement. Encore une journée atrocement chaude. L’agent municipal de garde venait de terminer son rapport. Les excès de bureaucratie n’étaient innocents dans la crise qui frappait les USA depuis 3 ans.

Derrière ; un des deux agent somnolé, l’autre regardait, évasivement, le journal de CNN.
« … nombreuses manifestation anti-américaine devant l’ambassade Américaine au Mexique regroupant 4 millions de personnes. La police dénombre déjà une centaine de morts. Dans la crise américo-russo-chinoise ; le secrétaire d’état ; Williams Gates a annoncé hier que les Etats-Unis d’Amériques ne céderait pas à la pression néo-communiste de Xao, indiquant qu’une nouvelle violation de la frontière Américaine en Alaska serait particulièrement lourde de conséquences pour la stabilité géopolitique mondiale… ». Il ne fit pas attention à la porte qui couina dans la salle d’accueil du commissariat.

L’adjoint finalisait son rapport et avait lancé la procédure d’identification au fichier centrale de la criminalité pour obtenir plus d’informations sur le voleur de voiture. Au même moment, une petite fille encapuchonnée se présenta à lui avec un large sourire.

- Bonjour, je viens voir mon père. Demanda t-elle à l’agent. Je peux ?

- Ecoute gamine, tu rentres sagement chez toi. Si ton père à pas de cassier, tu le reverra bientôt et maintenant dégage.

Le sourire de Mina s’effaça et son regard s’assombrit.

- Je reviendrai. Dit-elle en partant.

- Ouais, ouais, c’est ça.

L’agent regarda le résultat de sa requête et lu que le voleur était un ennemi d’état et qu’il trimbalait une gamine recherché par la CIA et la SSUS.

- MERDE ! Cria t-il. ATTENDS ! REVIENT !

L’adjoint sauta de sa chaise et se précipita vers la porte lorsque soudain il entendit un bruit de moteur se rapprocher dangereusement. La façade du commissariat fût pulvérisé par la vieille l’Oréal. L’agent se jeta sur le côté. La voiture continua sa course et transperça le second mur. Mina sortit. Un agent se dressa devant elle. D’un geste, elle le propulsa contre le mur. D’un autre, elle arracha la grille. Mickey, comme les agents, étaient fascinés par cette démonstration de… Force.

- Tu fais des progrés. Dit Mickey.

- Tu es un bon stimulant. Répondit Mina, un sourire en coin.

Mickey récupéra son arme, prit le volant. Mina monta devant. Ils firent marche arrière et s’enfuirent en trombe. Le shérif et ses adjoints les prirent rapidement en chasse sur la grande route du désert. 3 voitures : sirènes hurlantes. Les hommes de lois visèrent et touchèrent rarement la voiture que Mickey pilotait en maître.

- Accroche toi.

Soudain, Mickey agrippa le frein à main et la l’Oréal fît un brusque et violent demi-tour. Les agents n’anticipèrent pas la manœuvre et freinèrent brutalement, s’encastrant les uns dans les autres.
Mickey était face à face avec le shérif qui se trouvait, seul, dans le véhicule de tête. Celui-ci était encore sonné par les deux voitures qui lui l’avait embouti l’arrière.
Mickey lança un regard noir au shérif, son arme braquée en sa direction. Le gras shérif paniqua et tenta sans succès de récupérer son revolver. La seconde dura une éternité.

Mina posa sa main sur la cuisse de Mickey et le regarda : « non ».

Le shérif suait de tout son corps. Finalement, Mickey tira dans les deux pneus et prit la fuite. Les agents sortirent de leurs véhicules et observèrent impuissant la l’Oréal s’effacer dans le désert en direction de Las Végas.
La petite Twi'lek de la Terre

Episode 9 : La haine universelle.
Terre, désert du Nevada, Hivers 2140.


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Résumé : Cf. épisode précédent http://www.web-nel.com/s/ev.gif.
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Depuis un certain temps, la l’Oréal avait quitter la route principale menant à Las Végas pour emprunter un chemin de terre battu en plein désert. La route sera plus longue et le vieux tacot allait peiner pour arriver à la ville du vice mais c’était obligatoire, s’ils voulaient échapper aux barrages de police.

Mickey jeta un coup d’œil à la fillette. Cela faisait une heure qu’elle admirait sa nouvelle dentition dans le rétro. Ce brin de femme deviendra superbe dans quelques années, il faudra bien la protéger. Mickey se surprit d’avoir cette pensée aussi paternelle. Mina le regarda et lui sourit. Avait-elle deviné se qu’il pensait. Non. Impossible. Se dit-il en esquissant à son tour un sourire.

Mina alluma la radio. Elle aimait bien découvrir cette étrange planète. Son protecteur baissa les yeux déçut de ne pas pouvoir lui offrir une meilleure vision de son monde rongé par la haine et la dépression.

« crrr…. crrr… de Xao. Sur le plan Européen, l’OTAN vient officiellement d’être dissout ce matin à 5 heures CIC sous la pression des états Français, Allemand, Turque et Suisse. L’Union Eurasienne a, par cet acte, rompu tout lien avec l’alliance nord atlantique. Strasbourg, la capital de l’UE, a ordonner à la Maison Blanche d’évacuer dans les plus brefs délais les bases américaines encore en présence dans l’état Allemand et Britannique. Notre président Garance, s’est dit terriblement surpris et préoccupé de cette décision d’autant plus que l’Europe traverse actuellement la crise économique la plus violente de son Histoire. Les scène d’émeute et d’acte raciste envers les populations immigrés se multiplient de jour en jour. Nous retrouvons tout de suite notre envoyé spécial à Paris : Williams … …. Crrr… ».

Mina préféra couper la radio. Son visage renfermé inquiéta Mickey.

- J’espère que chez toi. L’ambiance est un peu plus cool. Parce qu’ici la situation va pas tarder à dégénérer complètement entre les Ruskof et les jaunes qui rêvent de dresser le drapeau rouge sur la maison blanche et les grenouilles qui nous lâche…

- Chez moi. Commença Mina. On vivait paisiblement. Une république majestueuse dirigeait des millions de mondes. La paix et la liberté. Et puis… d’après mon père, le chaos et l’harmonie sont deux ères qui se succèderont toujours et naturellement jusqu’à la fin des temps. L’Empire émergea. Un Empire puissant, sombre, malfaisant et… humain. Qui ne toléra ni la justice, ni l’égalité des espèces. Leur milliard de soldats de la mort se répandirent dans notre galaxie… et la rongea tel de l’acide.

- Hmm… Tout compte fait, la Terre n’est pas si mal. Dit Mickey en essayant de détendre l’atmosphère. C’est à cause d’eux qui tu es partie ici ?

- Oui. Ta planète avait été découverte par l’ancienne République. Elle a pu être effacé des archives juste avant que les Stormtroopers, les soldats de l’Empire, n’envahissent la grande bibliothèque de Coruscant.

- Comment sais tu tout ça. Tu m’a dit n’avoir que 4 mois en arrivant sur Terre ? Demanda Mickey.

- Je l’ai lu dans l’esprit de mon père et de mes grands-parents lorsque nous étions au centre. Un pouvoir que j’ai hérité de ma mère. Répondit Mina. Elle était une grande Jedi, garante de la paix, avant l’Empire.

- Et s’est pour ça que l’Empire te recherche. Toi et la mère, ainsi que vos… pouvoirs, représentent des dangers pour la dictature.

Mina baissa les yeux.

- Ma mère est la dernière des Jedi. Ils ont tués tous les autres. On pensait être en sécurité ici.

- La haine et la cupidité sont universelles, mais ne t’inquiète pas nous retrouv… Mickey se tût et écouta.

Mina se retourna brusquement.

- FONCE !!!

Dans le rétroviseur, Mickey aperçut deux hélicoptères de combats Indépendance des SSUS à quelques kilomètres se rapprocher dangereusement. La l’Oréal n’était plus qu’à une vingtaine de kilomètres d’une chaîne montagneuse.
La petite Twi'lek de la Terre

Episode 10 : Le tunnel Rouge.
Terre, désert du Nevada, Hivers 2140.


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Résumé : Michey et Mina deviennent enfin amis. Mickey se sent même une âme de père, pour la première fois de sa vie. Mina n'eut pas le temps de terminer sa description de sa galaxie qu'une menace planne au dessus d'eux. Deux hélicoptèrent de combat lourd de l'agence spatial américaine : la SSUS !
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Les deux Indépendances ne tardèrent par à rejoindre la vieille l’Oréal qui avait pourtant doublé son allure. Les hélicoptères étaient lourdement armés et une trentaine de soldats devaient se tenir prêt à intervenir dans chacun d’eux. Mickey poussait la caisse au maximum et slalomait pour devenir une cible plus difficile à atteindre. La chaîne montagneuse était à porté de main. Encore quelques kilomètres. Les deux appareils SSUS se positionnèrent de chaque côté de la voiture. Mickey tira vulgairement sur leurs poursuivants. Un hélico s’approcha et des hommes s’apprêtèrent à sauter sur le toit du véhicule fonçant à toute allure.

Ils entendirent un choc sur le toit. Mickey vira violemment. Mina se retourna et regarda un des marines se faire éjecter de la l’Oréal et atterrir violemment sur le sable.

Une voix émana de la radio pourtant éteinte :

« Ici, agent Kirschman de la sécurité spatiale des Etats Unies d’Amérique. Nous savons où vous allez, Monsieur Amand. Votre sort ne nous intéresse pas, nous voulons la fille. Donnez la nous et nous vous laisserons la vie sauve. »

Ces pourris connaissent bien mon nom, pensa Mickey, ils peuvent contrôler la radio mais c’est tout. Cette vieille caisse à au moins l’avantage de ne pas posséder de sous système maître dans son processeur.

Mickey tira en direction de l’hélico abritant l’agent Kirschman.

- Tu as ma réponse, descend de ton char gratte papier, je te réserve la prochaine. Hurla Mickey.

Le second hélico se mit en travers de la piste, tandis que le premier les poursuivaient toujours.
L’agent Kirschman, qui se trouvait dans le cockpit avec les trois pilotes regarda la l’Oréal fonçait vers eux sans ralentir, poursuivit de près par Eagle 2.

- Ils vont nous rentraient dedans monsieur, s’inquiéta le commandant.

- Restait en position, pilote. Ragea Kirschman.

La l’Oréal accéléra encore. Les mains du pilote tremblèrent.

Dans le premier Indépendance, la tension était identique.

- Monsieur. Le pilote se tourna rapidement vers l’agent Pollersky. Ils vont percuter Eagle 1. On doit décrocher.

L’agent Pollersky cligna frénétiquement des yeux derrière ses lunettes noires et son sombre costume ne cacha pas son anxiété grandissante.

- On…

- Monsieur…

Les fugitifs était à 50 mètres d’Eagle 1 et ne décéléraient pas.

- Décrochez ! Ordonna Pollersky au pilote d’Eagle 2.

Eagle 2 s’éleva dans les airs. Au même moment où le pilote d’Eagle 1 désobéit aux ordres de Kirschman et s’éleva brutalement, laissant ainsi passer la l’Oréal. Les deux hélicoptères se percutèrent. L’appareil où se trouvait Pollersky perdit son rotor et s’écrasa dans le sable en explosant quelques secondes après.

Kirschman ragea. Il venait de perdre la moitié des effectifs. Il sortit son arme et tua de sang froid le pilote qui venait, pourtant de reprendre l’appareil en main.
Des soldats évacuèrent rapidement le corps du cockpit et les copilotes prirent le commandement sans sourciller.

- Immobilisez moi ce putain de véhicule, hurla Kirschman.

Mina, qui se réjouissait toujours de leur maigre victoire, cria vers Mickey :

- Ils nous tirent dessus. Ils vont nous abattre.

Mickey jeta un coup d’œil aux balles perdus. Quelques unes avaient déjà percutées la voiture. Et celle-ci ne tarda pas à perdre son énergie secondaire.

- Non, munitions EM. Ils veulent nous immobiliser.

- On est sauvé, se réjouit Mina. Ils avaient atteint la chaîne de montagne.

Kirschman observa la voiture s’engouffrer dans un long tunnel.

- Ils sont perdus. Dit-il, un sourire en coin. Il se tourna vers le nouveau commandant de l’hélico. Commandant, faites débarquer la moitié de vos hommes ici. Puis, rendons-nous à l’autre extrémité pour les prendre en étau.

L’appareil se posa à l’entrée du tunnel et débarqua une quinzaine de marines qui avancèrent dans le excavation avec précaution. L’Indépendance se rendit, aussitôt, à la sortie du tunnel pour débarquer le reste de l’équipage.

Kirschman saisit un fusil lourd et prit la tête de l’équipe 2. Les deux pilotes observèrent les quinze hommes disparaître dans l’obscurité en allumant chacun une clope et en s’asseyant sur le sable chaud.

L’équipe 1 prit le contact.

- Ici, lieutenant Janson, nous avons découvert le véhicule, Monsieur. Celui-ci est abandonné. Il semblerait que les individus se soient enfuis par un tunnel annexe de maintenance. Un sas de relais est forcé. La porte est encore grande ouverte.

- Ne tentez rien, lieutenant ! Attendez nous. Ordonna Kirschman. Over.

- Bien compris, monsieur. Over.

Le sergent Goldman s’avança vers Janson.

- On fait quoi, mon lieutenant ?

- Vous avez entendu les ordres, sergent, on garde le périmètre et on attend l’équipe 2.

Un bruit sourd retentit dans le corridor annexe. Il était tout proche. Les soldats perdirent patience.

- Ok ! Gasper, Juller gardez la zone ! Les autre, avec moi. On y va. Ordonna le lieutenant. N’oubliez pas. Neuro-paralysant pour la gamine, des bastos pour l’autre.

L’escouade pénétra dans l’étroit corridor. Ils firent une vingtaine de mètres. L’obscurité les força à allumer leur infrarouge. Soudain, un sifflement aigu et persistant les alarma.

- Gaz ! Hurla un soldat au lieutenant. Les conduites ont été percés !

En même temps, une ombre surgit du plafond, brandit son magnum et tira dans un conduit. Une boule de feu réduit au silence le lieutenant et ses hommes. Mickey accoura vers la sortie du corridor, poursuivit par les flammes.
Les deux soldats, restés dans le tunnel, accoururent pour savoir se qu’il se passait. Un cri d’enfant les fît se retourner. Mickey apparut derrière eux, ferma la porte et les tua. Les deux corps s’effondrèrent lourdement prêt de Mina qui observa la scène au ralentie.
La fillette resta silencieuse devant les deux hommes à terre. Ils s’immobilisèrent rapidement. L’un d’eux croisa le regard de Mina. Un regard froid, que la vie abandonnait. Elle se sentait responsable de leur mort.

Mickey ne laissa pas le temps à Mina de se culpabiliser sur la complicité de meurtre de ses éventuels pères de famille, mort pour leur pays. Il jura en apercevant son pantalon complètement foutu et agrippa, immédiatement, le sac à dos d’un soldat pour prendre la cellule d’énergie qui alimentait chaque armure des fantassins. Il souleva le capot de la l’Oréal, à bout de souffle. Il arracha le couvercle de la cellule et commença à dénuder les fils.

- Que fais tu ? Je les sens, ils arrivent. S’inquiéta Mina.

- Prends son fusil mitrailleur et retient les ! La batterie est morte à cause des balles EM de l’hélico. Je dois adapter la cellule de ce type sur le générateur. On aura assez d’énergie pour démarrer et faire un ou deux kilomètres ! Expliqua Mickey.

Mina se cacha derrière un pilier et commença à arroser la zone. Kirschman et ses hommes se mirent à couvert.

Les échanges de tirs semblèrent durer une éternité pour Mina. Le bruit de la l’Oréal qui redémarra sonna comme une délivrance. Elle bondit à l’intérieur. Mickey fit gronder le moteur et il dépassa rapidement les soldats impuissants. Kirschman hurla de rage.
Les pilotes furent prit au dépourvu lorsqu’il virent la l’Oréal quitter le tunnel en trombe. Ils tentèrent d’agripper leur arme, mais deux tirs ajusté de Mickey les en dissuadèrent.

Mickey et Mina grimpèrent dans l’hélico et abandonnèrent les pilotes à leur sort.



Vingt kilomètres plus loin à une station essence, le vieux bill, un texan obèse et sourd comme un pot regardait le pompiste lui faire le plein d’énergie de son tout nouveau 4x4 Ford. Soudain celui-ci vit le garagiste lâcher la poignée de réalim, les yeux remplie de terreur. Un bourdonnement le força à se retourner. Son cigare tomba de sa bouche. Il était face à face avec un monstre de métal pointant deux mitrailleuses lourdes d’une tonne chacune vers son bide. Une petite fille descendit de l’hélicoptère de combat. Elle avait une tentacule sur le crane.

- Marie, Jésus, Josephs. Lâcha le gros texan abasourdis.

- Non, rétorqua Mina. Ta caisse, ton blé et ton froc !
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La petite Twi'lek de la Terre

Episode 11 : La ville lumière.
Terre, Las Vegas, Hivers 2140.


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Résumé : Mickey et Mina viennent d'achapper de peu à une attaque des SSUS. Il est de plus en plus pressant pour les deux compagnons de connaîtres les réelles motivations de l'agence spatiale à vouloir récupérer cette extraordinaire fille.
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L’orage avait cessé depuis maintenant une heure. Quelques charognards terminèrent de désosser se qui fût un magnifique 4x4 Ford dernier modèle. Abandonné dans un terrain vague, il n’était plus que l’ombre de lui même. Une fine pluie ruisselait sur les innombrables détritus environnants. Des centaines de rôdeurs erraient sans autre buts que de trouver le moyen de subsister une journée de plus. Quelques bidonvilles éparpillés, donnaient à ces décharges urbaines un aspect encore plus déplorable.

Au sommet d’un monticule d’immondices, Mina observa, au loin, le dernier siège du 4x4 s’envoler dans les main d’un pillard. D’autres se disputaient le droit d’emporter le volant en cuir. Mina se retourna et s’aperçu que Mickey ne l’avait pas attendu. Elle courra pour le rattraper.

- On est vraiment à Las Vegas ? Demanda Mina, marchant de nouveau au côté de Mickey.

- Ouaip, pourquoi ?

- Lorsque je suis arrivé à New York, J’avais vu un spot vantant Las Vegas. Commença Mina. Ville lumière et luxueuse… etc… etc… Il disait qu’on pouvait y faire fortune en une nuit.

- Et ?

- Et bien, je vois pas où se trouve le luxe ici. Tout autour de moi, il n’y a que misère et détresse.

Mickey pointa du doigt une série de resplendissants grattes-ciel à, à peine, une dizaine de kilomètres.

- Las Vegas existe encore. Seulement la banlieue a changé. Le gouvernement cherche du fric par tout les moyens surtout depuis le début de la récession. Presque tout les casinos que tu vois la-bas sont à l’Etat. Ils dépensent de millions en pub aux quatre coins du pays pour amener des mac… enfin des pigeons si tu veux, se faire plumer dans cette ville. Ils rentrent tous par les beaux quartiers et la plupart finissent ruinés ici. Ils n’ont même plus assez d’argent pour rentrer chez eux.

- Pourquoi se rebellent t-ils pas ? Ils sont nombreux, ils pourraient pillés certains casinos ou avertir les nouveaux arrivants.

- Beaucoup ont d’autres préoccupations ici. Mickey jeta son regard sur une vieille personne fouillant dans une benne. Et puis, il y a la frange. Une sorte de frontière de transition et de filtrage entre les casinos et les bidonvilles. Avec la situation économique du moment, j’ai entendu dire que les forces anti-émeutes avaient reçu le renfort de l’armée.

Mickey s’arrêta et bifurqua sur la gauche, il s’engouffra dans une ancienne sortie de métro. Le tunnel abritait des centaines de tentes et des milliers de sans-domicile. Après avoir empruntés quelques couloirs, il s’arrêta devant une porte protégeant un ancien relais de technicien, réaménagé comme des dizaines d’autres en demeure. Il frappa.

Mina observa une vieille rame de métro rouillé qui pourrissaient au milieu du tunnel. Des enfants l’avait transformé en terrain de jeu.

La porte s’ouvrit enfin et un vieil homme se dressa devant Mickey, fusil au poing. Dès qu’il eut reconnu son visiteur, il baissa son arme. Sa carrure modeste et son air malade ne le rendait pas bien menaçant. Ses deux molosses, des Red Hurleur. Un croisement de chien de guerre interdit sur le sol américain l’étaient davantage.

- Tiens, tiens. Un fantôme. Entre. Dit l’ancien. Vos gueules, les carrures. Hurla t-il à ses bêtes qui se turent.

- Salut Teckker.

Les deux visiteurs entrèrent dans l’alvéole du tunnel. Après avoir jetait un coup d’œil à l’extérieur le vieux Teckker. Referma l’accès. Et finit par poser son fusil.

- Les saloperies de détrousseurs. ‘y rodent en ce moment. Dans le secteur, on est même plus tranquille chez soit. Même plus. Teckker semblait se parler à lui même puis il observa Mina.

- C’est ta gamine ? Demanda t-il.

Mickey ignora la question.

- Tu as mon matos ? Demanda le bon samaritain.

- Ha. Ha ! Alors ça y est. Le grand Mickey retourne sur la scène. Et Cathy, elle est où ?

Le silence força Teckker à s’exécuter. Il souleva un tapis, ouvrit une trappe et sortit une malle qu’il posa sur sa table.

- Ca fait un bail qu’elle dort là. Dit Teckker qui laissa la place à son vieil « ami ».

Mickey composa un code sous les yeux interrogateur de Mina. La malle s’ouvrit automatiquement. L’homme au passé trouble resta un moment silencieux devant son passé. Il se ressaisit vite. Le bagage contenait un imperméable en cuir noir doublé au kevlar, ainsi que des genouillères et des épaulettes en titanes, un pantalon renforcé à l’alliage de nytane, un composite flexible et impénétrable et… une paire de lunette fumé du plus belle effet, permettant surtout différent style de vision.
Vain, ensuite les armes. Un fusil scié qu’il glissa sous son pardessus et un fusil d’assaut rétractable qu’il camoufla sur lui. Sans oublier, les chargeurs qu’il glissa dans toutes les cartouchières invisibles de sa combinaison. Il prit enfin de fausses cartes d’identité et de crédit qu’il rangea également.
Mickey était devenu méconnaissable. On aurait presque pu le comparaître à un agent des forces spéciale. Il ne manquait que l’insigne.
Il ne restait plus qu’une petite télécommande au fond de la malle. Une petite diode rouge clignota. Mickey prononça une série de mot et la diode vira au vert puis il jeta la télécommande vers le vieil homme qui la rattrapa comme si sa vie en dépendait.

- Sympa d’avoir garder mes affaires tout ce temps, Teckker. A la prochaine. Ca prouve que tu as toute ta tête.

- Pas de problème, l’ami. Tu seras toujours le bienvenue, pas vrai, les cerbères ?

Les deux molosses grognèrent jusqu’au moment où le vieux referma sa porte après avoir laissé ses deux visiteurs repartir. De nouveau seul, il se massa le crane où une petite partie métallique était visible et jura.

- T’avais pas l’air de l’avoir à la botte. Pourquoi, il a accepter de garder tes affaires ?

- Quand t’as une bombe dans le crane, tu deviens forcement coopératif et bienveillant.

- Et Cathy ? C’est qui ? Renchérit Mina.

Mickey ne répondit pas. Ils continuèrent à marcher à travers la ville basse jusqu’à arriver à la frange et devant un motel miteux. Là, il se tourna vers Mina et lui dit :

- Il faut que j’aille voir une ancienne connaissance du côté des casinos. Il pourra peut-être quelque chose pour toi. Mais c’est trop risqué pour nous deux.

Mickey prit une chambre et y laissa Mina. Le gérant ne lui plaisait pas, mais après tout il ne serait absent que quelques heures tout au plus et Mina ne sortira pas de la chambre.

Un certain de temps après être reparti, Mina descendit les escaliers et montra son ennui au tenancier qui attendait de nouveaux clients. Ils engagèrent la conversation.

- Il a la classe ton père, dit-moi gamine. Qu’est-ce que vous faites dans cette partie crasseuse de Las Vegas. Demanda le gérant, visiblement intéressé par Mina.

La jeune fille s’accouda au comptoir et dessina des rond avec son index.

- A vrai dire. C’est pas mon père… C’est mon ex.
Un long épisode parsemé d'action, de violence et de Q ! (comment ça, racoleur http://www.web-nel.com/s/im.gif )
Voici donc le moment où l'on découvre un fragment du passé de Mickey, le dernier samaritain, et un petit effet des pouvoirs de Jedi légèrement chaotique de Mina.


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La petite Twi'lek de la Terre

Episode 12 : Mario et Luigi.
Terre, Las Vegas, Hivers 2140.


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Résumé : Mickey et Mina sont arrivé a Las Vegas et découvre une ville basse de miséreux ruinés par le vice du jeu et une ville riche protégée par une frange de sécurité. Mickey reprend son équipement laissé à un ancien escroc, Teckker, puis laisse Mina dans un motel afin de rencontrer le parrain local.
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Mickey traversa une dernière ruelle avant d’arriver à la frange. Les détritus se faisaient plus rare, mais la plupart des immeubles restèrent insalubres. Cette partie de la ville servait de dortoir aux employés des grands casinos de la ville lumière. Deux immeubles sur trois étaient des hôtels. De nombreuses prostitués racolaient les clients à l’entrée, sous l’œil attentif de leurs protecteurs.
Mickey ne s’inquiéta pas de la forte présence policière à chaque carrefour. La plupart des flics de Las Végas étaient ripoux. Leur unique rôle consistait à empêcher les bidonvilles d’accéder à la ville lumière, voilà pourquoi la frange portait parfois le nom de zone tampon.
L’homme s’arrêta devant un vieux casino. L’entrée était gardé par deux gorilles, une limousine blanche était garée à proximité. Le chauffeur tuait le temps en lisant les dernières nouvelles concernant le conflit Américano-chino-slave en Alaska. De nombreuses patrouilles de police circulaient autour du bâtiment. L’un des gorilles empêcha Mickey de franchir le l’entrée.

- T’es qui toi ? Cracha le premier garde semblable à une montagne de muscles.

- Il faut que je vois Luigi.

- On ne peut pas voir Monsieur Luigi comme ça, p’tit mec. Dégage avant que je t’écrase.

- Désolé, mec. Je suis inspecteur des impôts et…

Les gorilles éclatèrent de rire. Mickey ne termina pas sa phrase. Il donna un violent coup au larynx du garde le plus proche qui tomba à genoux cherchant à respirer de nouveau. Le second tenta de sortir son calibre mais « l’inspecteur des impôts » agrippa sa main, posa son magnum sur sa tempe avant de l’assommer d’un coup précis et rapide.
Les policiers stationnés au carrefour le plus proche avait regardé toute la scène et accoururent pour porter secours aux hommes à terre.
Mickey s’apprêta à les recevoir lorsqu’un homme sorti du complexe sévèrement entouré par quatre autres grosses brutes. Il fit signe aux policiers encore loin, qui s’arrêtèrent et retournèrent à leur position.
L’homme était filiforme, il portait un costume chic et de grosse moustaches. On ne pouvait pas se tromper.

- Luigi. Tu n’as pas changé depuis tout ce temps. Je vois que tu t’entoure toujours de crétins, mais les flics qui viennent à ton secours, c’est nouveau ?

- Ha ha ha. Ce bon vieux Mickey. Toujours pareil à toi même. Répondit le moustachu. Ouais. On a tout les poulets de cette putain de ville à nos bottes depuis que Mario s’est fait élire maire de Las Végas.

- Mario est devenu maire. S’étonna Mickey.

- Rentre, vieux. Je vais tout t’expliquer et j’imagine que toi aussi t’as des truc à me dire. Les fantômes ne resurgissent pas du passé sans raison.

- Laisse tomber, Luigi. C’est ton frère, Mario, qu’il faut que je vois.

- Hum… ok. Pourquoi pas. Il te doit bien ça. Après tout t’as sauvé la vie de sa fille, Angella.

Luigi fit monter Mickey dans la limousine qui démarra et partit en direction de la haute ville. Une dizaine de grosses brutes les escortaient en harleys. Sur leur passage les flics en tenue anti-émeutes les saluèrent.



Durant ce temps, dans l’hôtel sordide où attendait Mina. Le gérant se montrait de plus en plus gentils envers elle. Mina ne comprenait pas très bien où il voulait en venir et elle ne préféra pas sonder son esprit pour le savoir. Elle s’était enfermé dans sa chambre et regardait des clips vidéos d’hard destroy sur une vieille télé grésillant fixée au mur.
Elle oublia rapidement le sombre personnage, monta le son et s’inhiba de la musique hurlante. Son lek gesticula dans tout les sens et elle sauta frénétiquement sur le lit pour imiter les chanteurs de la télé. Absorbé par son trip, elle remarqua à peine qu’on frappa à la porte.
Elle soupira, remit sa capuche, tamisa les lumières et coupa le son du poste. Puis elle ouvrit. C’était encore le gérant qui revenait à la charge.
Mina prit une voix lassé.

- Oui. Que voulez-vous ? Dépêchez vous je suis si fatigué que je ne désire qu’une chose m’étendre sur mon lit. Dit-elle en prenant la pose d’une femme fatale qu’elle avait vu à la télé.

- Je ne vais pas te… vous déranger plus longtemps. Je vous apporte seulement une bouteille des meilleures whiskey de ma cave. Offert pas la maison.

Mina hésita, elle n’avait jamais bu d’alcool.

- Merci. Dit-elle. Elle prit la bouteille et referma la porte.

Le gérant sourit et regarda sa montre avant de redescendre à son comptoir.



Mickey observa le paysage défiler à travers les vitres teintées de la limousine. Ils passèrent sans encombre tout les barrages de police. Mickey regarda d’un œil hagard une vieille femme se faire tabasser par une poignée de policier. D’autres courir après un petit vaurien.
Luigi prit la parole.

- Je te rassure, le décor changera dès qu’on arrivera à la bordure. Mario va faire une sacrée tête, tu sais ? Après tout ce temps, on te croyait mort. Qu’est-ce qui a bien pu te ramener à la vie ?

- Une fille.

- Ha ha ! Toujours pareil. Content que t’es enfin oublié Cathy. Se railla Luigi.

Mickey se tourna vers l’homme et lui jeta un regard noir.

- Je ne l’ai pas oublier ! Dit moi plutôt comment Mario a réussi à devenir maire de cette décharge.

- Très simple. On a réussi à soudoyer les bonnes personnes, éliminer les autres et maintenant cette ville nous appartient complètement. Répondit Luigi, la voix laissant transgresser un brun d’irritation.

Le convoi passa sans ralentir un barrage important marquant la séparation entre la frange et la ville lumière. L’ambiance changea du tout ou tout. Les rues étaient propres. Seules des voitures de luxes circulaient et les immeubles étaient illuminé de mille feux. Des milliers de joueurs se pressaient à l’entrée des casinos pour faire fortune et oublier la vie qu’ils ont quittés.

- Les pigeons n’ont jamais été aussi nombreux depuis le début de la crise économique mondiale. Ils affluent de partout, même du Canada et du Mexique, pour avoir une chance de repartir d’ici plein aux as… Les cons ! On reverse une partie aux messieurs de Washington et en échange on peut pratiquer le business qu’on veut. Expliqua Luigi. Ha. Ça y es. On est arrivé.

Mickey descendit de la limousine. Une trentaine était parqué à une dizaine de mètres de là. Il était au pied du plus haut et du plus luxueux des casinos de Las Végas reconvertit en hôtel de ville. De nombreux gorilles surveillaient les moindres fait et gestes. La police renforçait leur vigilance. Les premiers étages étaient des casinos réservé aux classes les plus riches.
Mickey et Luigi empruntèrent un ascenseur extérieur qui les emmena au sommet. La vue était imparable. Des rues magnifiques et bordées de lumière, puis une lente descente aux enfers jusqu’à l’horizon où s’étendait les bidonvilles.
Le bureau de Mario était charmant, les murs étaient en marbre rose. Un mini parc apportait un coin de verdure. Une superbe piscine dominait l’ensemble.

Un petit homme grassouillet et moustachu en peignoir de bain rose bonbon apparut. Les frères Galario devaient leur surnom à un jeu vidéo du début du millénaire, il paraît que les héros leur ressemblait… du moins en apparence.
Mario écarta les bras et bénit le ciel de revoir son ancien ami. Mickey se força à lui sourire.

- Miiiiickey ! Mon vieil ami, le sauveur de ma fille. Je n’espérais plus te revoir. Viens assit-toi. Tu reprends du service à la maison ?

- Pas encore, Monsieur Galario. A vrai dire j’ai besoin de votre aide.

- Mon aide ? Mon aide ! Dégagez les filles, allez zou zou, partez. Laissez moi avec mon vieil amis.

Les filles de joies qui entouraient le maire se rhabillèrent et quittèrent la pièce. Les hommes de mains allez en faire autant.

- Non, pas vous. Vous pouvez restez. Dit Mario à ses grosses brutes, un peu gêné de leur stupidité. Mickey. Tu as sauvez mon unique enfant, pour cela tu as même perdu ta femme Cathy. Je ne l’ai pas oublié, tu sais ? J’ai une dette à vie envers toi.

- C’est pour cela que je suis venu. J’ai besoin d’argent, beaucoup d’argent. Je doit disparaître moi… et une gamine. Et il me faut aussi des renseignements sur un certain Emmerich J.C. Parker et un professeur de science : Karl Devlin.

- Ha ? Heu… Et bien. Tu sais. A première vue, on pourrait croire que je roule sur l’or. Mais…

- Mais… Répéta Mickey soupçonneux.

- Et bien, j’ai ton argent, il dort tranquillement dans mes coffres, mais il me faudrait un coup de main… Comme au bon vieux temps.

- Hmm… du genre ?

- Je t’explique, j’ai un rival qui essaye de prendre le contrôle de la partie Est de la ville. Expliqua Mario visiblement gêné.

- Pourquoi n’envoie tu pas ta flicaille.

- Et bien, heu… ce n’est pas si simple. Tu comprends… je… s’est compliqué. Mais il faut… je ne peut pas intervenir directement. Ecoute moi, Luigi va te donner tout les détails. Ensuite, tu aura ce que tu désires.

Mickey se leva. Ok. Ça marche.

- Parfais, parfais. A la bonne heure. Se réjouit Mario. Maintenant, excuse moi. J’ai à faire. Mes fonctions de maire m’épuisent.


Mario n’avait jamais su mentir. Quelque chose clochait. Luigi lui expliqua sa mission brièvement dans une salle annexe. Prendre d’assaut un petit bâtiment où le gêneur vivait… et le descendre.
L’opération allait se dérouler cette nuit. Et le lendemain, l’argent et les info seront prête.

Avant de reprendre l’ascenseur, Mickey tomba sur Angella, la fille de Mario, qu’il avait sauvé quelques années plus tôt.

- Salut, Mickey. On m’a dit que t’étais ici. Angella sourit et mit en avant un arrogant décolleté. Elle était devenu une magnifique jeune fille.

-Salut Angie, la gamine d’autrefois à bien poussé, je vois. Répondit Mickey en esquissant un sourire.

- J’ai jamais eut le temps de te remercier comme tu le mérité, mais tu vois, j’ai changé. Un jour on pourrait peut-être…

Luigi les interrompit, il conseilla à Angella de partir puis il invita Mickey à prendre l’ascenseur. La situation était vraiment bizarre.

Mickey et Luigi remontèrent dans la limousine qui les ramenèrent à la frange.

De son bureau, Mario observa la limousine repartir. Il se servit un scotch d’une main tremblante. Une porte de son bureau s’ouvrit. L’agent Kirschman entra, escorté par deux marines de la SSUS.

- Félicitation, monsieur Galario. Vous étiez parfais. Dit l’agent à travers son sourire carnassier.




Mina n’entendait plus la musique lui hurler dans les oreilles. Elle n’avait plus la force de bouger. A côté d’elle, gisait une bouteille vide. Sa vue se troubla. Soudain, la poignée de la chambre bougea. Quelqu’un ouvrit. La silhouette du gérant se dessina devant elle. L’alcool l’empêcha de réagir. Elle était terrorisée.

- Petite salope d’allumeuse. Murmura t-il la voix remplie d’une haine incompréhensible. Je vais te montrer, moi, se que peut te faire un vrai mec.

Le gérant agrippa les poignés de la fillette et les écarta. Puis il monta sur elle. Elle se sentit étouffée par le poids de l’homme. Il sortit un couteau à cran d’arrêt. Il coupa un à un les boutons du chemisier de Mina.

- Non… non. La tête de Mina lui tourna. Des films de sa vie passèrent dans son esprit et se mélangèrent. Elle se rappela le centre, la mort de ses grands-parents, les agents, son père, sa mort… Elle était seul. La mort. Mickey. Non. Non.

Les complaintes de la fillette se transforma en rage. NON. Le gérant allez dégrafer son soutient-gorge lorsqu’il sentit une force étrange le soulever. Prit de panique, il brandit son couteau mais son bras se paralysa. Il fût violemment projeté contre le mur. Le plâtre se pulvérisa à l’impact. Il tomba lourdement sur le plancher

NOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNN !!!!! Hurla Mina.

Le gérant redevint maître de ses gestes. Il courra vers la sortie. Mais il sentit ses vêtements se consumer. En quelques secondes, il devient une torche humaine hurlante, il fît quelques pas dans le couloir et s’effondra sur ces restes.

NON, NON, NOOOOONNN !!!!

Les murs s’embrassèrent à leur tour, puis les autres chambres. Les locataires s’enfuirent. Une douleur surhumaine contorsionna Mina. Elle mains se crispèrent sur son crâne. Dès qu’elle ouvrait les yeux, des choses explosèrent ou s’embrassèrent. Une énergie incendiaire explosa les fenêtres et fît s’effondrer la façade.

NOOoon…

Mina sombra dans l’inconscient. Les flammes surréalistes laissèrent place à un féroce incendie.

Mickey arriva et aperçu l’immeuble en feu. L’incendie se propageait déjà aux autres bâtiments. Ignorant le danger. Il rentra dans le motel, évita les flammes et trouva Mina gisant sur le sol. Il l’a prit dans ses bras et ressorti le plus rapidement possible.

Peu de temps après, Mina, se réveilla dans les bras de Mickey. Elle pleurait et s’excusa. Elle n’a pas su se contrôler. Une douleur s’était emparait d’elle, elle devait détruire, la laissez s’échapper ou elle l’aurait tuée. Mickey se contenta de lui sourire.

- Tout est fini. Allez viens. Le coin va bientôt grouiller de flics. Dit-il

- Où… où va t-on ?

- Chez Ella. Une… ancienne amie. Elle m’a aidé à sortir du trou lorsque Cathy est morte.
Tadaaaaaaaaaaa !!! Le grand retour des illustrations http://www.web-nel.com/s/ip.gif

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La petite Twi'lek de la Terre

Episode 13 : Deux femmes.
Terre, Las Vegas, Hivers 2140.


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Résumé : Mickey, laissant Mina dans un motel, va voir Luigi qui l’emmène rencontrer son frère, Mario : un puissant mafieux de Las Végas. Mickey était son ancien employé et avait sauver sa fille Angella. Durant ce temps, Mina, seule, se fait saouler par le gérant du motel qui veut abuser d'elle. Mario veut bien aider Mickey mais celui-ci doit tuer un rival pour cela. Mina utilise ses pouvoir pour incendier le motel et son propriétaire. Mickey, revenu à temps, la sauve des flammes. Sans abris, Mickey décide de rendre visite à une ancienne amie : Ella.
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Mina se retourna, le motel brûlait toujours au loin. Dès que Mickey avait compris se qui se passait, il avait risqué sa vie pour la sauver des flammes et l’éloigner le plus rapidement possible avant l’arrivée des pompiers volontaires et de la milice. Mina ne voulait pas encore se l’avouer, mais elle voyait en Mickey un père adoptif.
Dans cette partie de la ville où même les rues ne sont plus tracées, Mickey marchait arme au poing et cela dissuadait les accostages indésirables. Seules quelques prostitués lui lançaient des clins d’œil.

- Elle habite par ici, Ella ? Demanda Mina à son protecteur.

- La dernière fois qu’on s’est vu oui. On a vécu des moments fort elle et moi. C’est une chic fille. Elle voulait me suivre à New York… mais… Je n’étais pas encore près. J’aurai eut l’impression de trahir Cathy.

- Elle est morte comment, Cathy ?

Mickey marqua un temps de pause.

- C’est ici, on est arrivé. Il désigna une bâtisse aussi insalubre que les autres.

Quelques néons clignotaient sur la façade et on pouvait supposer que le rez-de-chaussée abritait un bar de strip-tease. Les deux fugitifs entrèrent et ils furent aussitôt bousculés une grande et jolie brune habillée en cuir noir et torse nu.

- Ho ! Fait attention beau gosse, tu vois pas que je bosse ! Cracha t’elle à l’attention de Mickey qui s’apprêtait à répondre lorsque la tenancière, une femme du cinquantaine d’années, vint vers eux.

- Ne faites pas attention à Rebecca. Dit-elle en ricanant. Elle est toujours comme ça, mais les clients l’adorent.

Rebecca repartit dans la salle principale où une trentaine de clients buvaient tout en regardant les spectacles des filles.

- Je voudrais parler à Ella Garner. Demanda Mickey à la gérante.

- Hmm… Elle dévisagea les inconnus et répondit avec hésitation. Vous la trouverez à l’étage ; première porte à droite. Mais… vous risquez de tomber au mauvais moment.

Mickey ignora la remarque et gravit les escaliers. Sans se l’avouer, il avait le cœur noué. A l’époque, Ella comptait autant que Cathy, mais c’est Cathy qu’il avait choisi. Ils ne s’étaient pas aimé longtemps…

Mickey frappa à la porte, celle-ci s’entrouvrit sans réponse. Par réflexe, il dégaina son arme et entra dans une semi-obscurité. Mina le suivit tout en créant une boule d’énergie bleuâtre prête à être lancé.

- Tu arrives à faire ça à la demande, maintenant ? S’interrogea Mickey.

La gamine s’apprêta à répondre lorsqu’un petit bruit les dirigea vers la chambre à couché. Mickey découvrit une jeune et jolie femme rousse légèrement vétu en latex rouge. Deux hommes l’entouraient. L’un d’eux tenait une seringue. Mickey dégagea le premier par le col et posa le canon de son arme sur la tempe du second.

- Dégagez ! Leur lança t-il.

Les deux toxicos rassemblèrent rapidement leurs affaires et laissèrent leur « amie » avec les deux visiteurs.

- Salut Ella. Tu te cames maintenant ? Je t’ai connu plus forte. Dit Mickey.

La jeune fille rassembla ses esprits et se mit à la hauteur de l’homme.

- Mais… mais… oui. C’est ce grand redresseur de tord ! Mickey ! T’as enfin décidé de revenir ? Tu veux quoi ? T’as des emmerdes ? Bien sûr, que tu en as ! Sinon, pourquoi serais-tu revenu voir cette brave fille d’Ella ! Et après, tu vas encore me larguer sans dire un mot. Cracha t-elle à Mickey.

- J’ai jamais voulu te faire de mal. Tu le sais… Mais… toi et moi… ça pouvait pas marcher ! S’était trop tôt. J’aurai pas pu trahir Cathy !

- Et moi ! Connard ! Tu m’as pas trahi ? Je croyais en toi et tu t’es cassé. Tu m’as laissé ici, dans ce merdier. Cria t-elle en le giflant.

- Et tu crois que s’était facile pour moi ! Ecoute. Ca, c’est le passé, aujourd’hui, tu es le seul moyen de sauver cette gosse ! Dit-il en désignant Mina. Et peut-être un moyen de tout arranger entre nous.

Mickey s’apprêtait en enlacer Ella, lorsqu’une voix s’éleva dans la pièce. Celle de Rebecca, la fille du strip-tease.

- Ca j’en doute, beau gosse ! Pas vrai chérie. Dit la jeune femme en regardant Ella.

http://www.web-nel.com/swg/histoire/terre/ella+Rebecca.jpg

Maison blanche, sous-sol –12.

Le regard du président ne cessait de balayer la petite assemblée composée de techniciens, de soldats, gardes du corps, conseillés et autres généraux. Il s’arrêta sur l’opérateur des transmissions. Celui-ci fît un petit signe de la main et l’écran géant, qui faisait face au président Garance, laissa apparaître le visage d’un haut diplomate chinois. C’était la première fois que les deux nations se parlaient depuis le début de la crise.

- Président Garance. Je me nomme Kia Tse’tun. Je suis votre interlocuteur auprès de sa magnificence l’Empereur Xao. Celui-ci tient à vous informer que les documents que vous nous avez fait parvenir afin de plier sa volonté sont vains.

- Il n’est nullement question d’intimider quiconque, monsieur Tse’tun, mais sachez que par ce document, les Etats-Unis et leurs alliés disposent de moyens efficaces pour contrer toutes menaces d’un pays étranger, même aussi puissant que votre Empire.

- Nous ne croyons pas en votre armée de clone doté de pouvoir sur-humain.

- C’est la triste vérité. Répondit le président Garance sur un ton faussement déploré. Le clonage et la croissance rapide artificielle existent, vous ne pouvez le nier. Nous avons également fait de véritables découvertes concernant la maîtrise neurophysiologique. Si vous décidé de franchir nos frontières et de persister à occuper l’Alaska. Nous serons contraint de vous détruire.

- Ces menaces sont dignes d’une nation chancelante, au bord de l’asphyxie. Nous savons pertinemment que vos clones à croissances rapides sont totalement inutiles sans les pouvoirs du sujet principal, hors… celui-ci vous a échappé. Répondit Tse’tun.

Le président sourit.

- Nous n’avons plus besoin d’elle. L’ADN que nous avons prélevé dernièrement est suffissent pour lever au moins 3.000 hommes… Et vous savez pertinemment que c’est suffisant. Je vous le répète partez ou les Etats Unis d’Amérique vous détruiront.

L’écran s’éteignit permettant au président de lâcher un soupire de soulagement.

- Espérons qu’ils mordent à l’hameçon. Ca nous ferra gagner quelques jours. Dit le président. Général Anderson ?

- Oui, monsieur ? Répondit le commandant des SSUS.

- Xao va intensifier ses recherches sur la gamine. Dès qu’il l’aura, il comprendra qu’on bluffe et qu’on peut rien faire sans un prélèvement ADN de moins de 4 heures.

- Ne vous inquiétez pas monsieur. Sa capture n’est plus qu’une question d’heures.

- Dieu vous entende, général ! Elle est notre dernière chance. J’utiliserai le feu nucléaire plutôt que voir ces chiens jaunes défiler dans les grandes artères de Washington.

Le président se rendit compte de la gravité de ses propos au silence implacable qui régner dans la salle de conférence diplomatique.

- Elle est notre unique espoir, messieurs. Dit Garance à l’état major présent. Soit nous la récupérons, soit se sera la fin du monde.
La petite Twi'lek de la Terre

Episode 14 : Un homme, une femme.
Terre, Las Vegas, Hivers 2140.


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Résumé : Alors que la situation mondiale ne cesse d'empirer, Mickey découvre se qu'est devenue son ancienne amie.
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Ella était étendu sur son lit, elle regardait l’homme de sa vie prendre une douche à travers un verre translucide crasseux. Si elle avait su le retenir, si il ne l’avait pas abandonné, ils auraient pu être les plus heureux du monde. Au lieu de ça, elle vivait aujourd’hui dans un bordel. Elle était devenu alcoolique, pute et toxicomane. « le parcours rêvé » ironisa t-elle.

Mina s’allongea prêt d’elle et engagea la discussion.

- Vous vous connaissez depuis longtemps ?

- Oui. Répondit Ella en souriant. On peut dire ça. Quand j’ai vu Mickey pour la première fois, il sortait de l’aérospatial. Il était superbe dans son uniforme de space-pilote. A l’époque, ils étaient encore vu comme des pionniers de l’espace. Le USS Lincoln était à peine en chantier. On s’est rencontré lors d’un meeting de l’armée. J’étais serveuse au mess des officiers. Je lui ais renversé son coca-pepsi sur son uniforme. On a été dans les vestiaires pour nettoyer et… on ne sait plus quitter pendant 3 ans.

Ella semblait bercé pour ce souvenir, sûrement les meilleures de sa vie. Puis elle cligna des yeux comme pour se forcer à revenir dans le monde réel.

- Et toi, comment est-tu arrivé sur Terre ? Je croyais que la SSUS faisait le blocus de New Washington ? Demanda Ella.

Mina sourit. Se n’était pas la première fois que des inconnus qui avaient vu son lek et sa peau bleuté la prenait pour une pionnière échappé de Mars. L’armée américaine effectuait un blocus depuis 5 ans sur la planète rouge. La colonie américaine s’était révolté en 2122, depuis l’armée essayé d’y faire respecter la bannière étoilé. Mais l’éloignement de leur quartiers généraux et la crise Terrienne rapprochait sans cesse les colons vers la liberté. Ironie du sort, s’était ainsi que les américains avait conquit leur indépendance 5 siècle plus tôt. La propagande terrienne sur les mutations horribles que subissait les colons servait à les diaboliser et Mina s’en servait pour justifier son apparence.

- Mes parents ne supportait plus la dictature, alors ils se sont dit qu’ici se serait mieux. Se contenta t-elle de répondre.

- Ho… Et… où sont-ils ?

- Mon père a été tué par des SSUS et Mickey m’aide à rechercher ma mère.

- Mickey a toujours eut le cœur sur la main. Il réussira, tu peut lui faire confiance.

Mina hésita à poser sa question mais se lança à l’eau.

- C’est qui Cathy ?

- C’est à cause d’elle que je suis ici. Soupira Ella après un léger soupire. Un jour, le visiophone a sonné. On m’a annoncé que Mickey avez eut un accident, qu’il ne pourrait plus jamais voler. Ca l’a briser, et pour nous deux, ça a été le début de la fin. Il a quitté la Marine spatiale. On a tout largué pour venir ici. On s’est engueulé et on a finis par rompre. A l’époque, il travaillait déjà pour Mario le truand. Cathy était sa partenaire. Ils formaient le duo de tueurs parfais. On les surnommé Bonnie and Clayde. Tout le milieu les louait ou les haïssait. Mais un jour…

Ella jeta un regard vers Mickey qui avait terminé sa douche, l’eau ruisselait sur son corps.

- Un jour. Reprit-elle. Alors que Cathy venait de tomber enceinte de Mickey, Mario leur a fourgué une mission suicide. Angella, sa fille, avait été capturé par les Longario, une ancienne bande rivale. Mickey et Cathy sont partis la délivrer et… Cathy a chopé une rafale de bastos, pendant une fusillade. Elle est morte dans ses bras. Il paraît que Mickey a ensuite tué toute la famille Longario avant de libérer Angella. Mario voulait lui offrir un pont d’or et en faire son bras droit après avoir récupérer sa fille mais Mickey disparut. Fin de l’histoire. Plus tard, j’ai su qu’il était partis a New York pour oublier. Encore… Moi aussi, j’ai essayé de l’oublier.

Mickey quitta la salle de bain. Il portait de nouveau sa combinaison de cuir noir et sa panoplie d’armes. Il s’adressa aux deux filles le regardant silencieusement sur le lit.

- Mina. Mario m’a demandé un petit service en échange d’info et de fric. J’en aurait pas pour longtemps. Essaye de pas faire flamber ce taudis cette fois. Dit-il à la gamine un sourire au coin des lèvres.

- Dès que tu reviens, tu te casses pour de bon, compris ? Lui cracha Ella.

Mickey ne releva pas et se contenta de d’esquisser un sourire moqueur avant de quitter le motel.

L’orage grondait et la pluie ruisselait sur les carreaux. A la fenêtre, Ella observa Mickey s’éloigner dans le brouillard. Elle essuya une larme.
La petite Twi'lek de la Terre

Episode 15 : La tour infernale.
Terre, Las Vegas, Hivers 2140.


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Résumé : Alors que Mina découvre un peu plus du passé de Mickey, celui-ci s'apprête à remplir sa part du contrat auprès de Mario, gangster et maître de Las Végas. Mais Mickey ignore à quel point le jeu est truqué.
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La nuit était sombre et les contrées désertiques qu’observaient Mickey glaciales. Seul le petit entrepôt, loin de la ville, rompait la monotonie du paysage. Il était dissimulé à un kilomètre du petit bâtiment qu’il devait nettoyer. Selon Luigi, le frère de Mario. L’opération serait du gâteau ; seulement 5 gardes et le gêneur. Même les lourdauds de Mario auraient pu faire le travail, s’est bien se qui inquiété Mickey.
Mickey ajusta sa visée laser et vit une première jeep arrivé suivit d’une seconde. Le timing donné par Luigi était séré et Mickey devait entrer dans le bâtiment et tuer la cible au corps à corps pour s’assurer que s’était bien l’homme. Apparemment, celui-ci était une véritable anguille.
Mickey se leva et s’apprêta à s’approcher du bâtiment lorsqu’une voix basse l’interpella. Il se retourna rapidement fusil au poing et découvrir avec surprise Angella, la fille de Mario qu’il avait sauvé dans le passé.

- N’y va pas ! Répéta t-elle.

Mickey se ressaisit et lui demanda comment elle l’avait trouvé et pourquoi il ne devait pas faire le boulot donné par son père.

- Ca fait des heures que je tourne dans le désert dans l’espoir de te trouver... Mickey ! J’ai surpris une conversation entre mon père, tonton Luigi et un étrange mec en costard. Ne va pas dans l’entrepôt. C’est un piège !

- Quel étrange mec ? S’inquiéta Mickey en l’agrippant par les bras.

- Heu… il était en costume noir, il parlait doucement genre je me la joue croque-mort. Il était constamment encadré par des soldats. Il s’appelait heu… Kurschman, Tursman…

Les yeux de Mickey s’écarquillèrent. Mario l’avait trahis ! « Kirschman ? »

- Oui, s’est ça. Il a parlé d’une opération type dérayage 5. Mickey, je voulais pas qu’il t’arrive du mal… Mickey, depuis tout le temps où tu es partis je n’ai pensé qu’à toi… je crois bien que…

L’heure était passé, Mickey aurait du se trouver dans l’entrepôt à se battre depuis 5 bonnes minutes. Un bruit sourd venant du ciel se fît entendre. Mickey aperçut la moto sur laquelle Angie était arrivé. Il sauta dessus, la fille de Mario monta derrière lui sans se poser de question et il démarra en trombe. En une poignée de seconde, ils avaient rejoint la route et Mickey accéléra le plus possible pour s’éloigner de l’entrepôt.

Angella, malgré la vitesse, réussi à placer une phrase. « Mais qu’est-ce qui se passe ? »



A l’intérieur de l’entrepôt, les hommes de Mario s’interrogèrent.

- Il s’est dégonflé, j’te dit !
- Pas possible, tu le connais pas. Restez cachés. Il va avoir une bonne petite surprise lorsqu’il va essayer de rentrer et…

Une lumière aveuglante pénétra soudain par les fenêtres. Tout bruit sembla disparaître. Les hommes de Mario, sans comprendre la situation, tentèrent de s’approcher d’une ouverture. La lumière laissa place à un souffle dévastateur. L’entrepôt fut pulvérisé en moins du seconde. Un arc de souffle surpuissant s’étendit rapidement sur toute la zone.

Angella se retourna et vit la vague arrivé droit sur eux. Mickey était à fond. Dérayage 5 signifiait larguer d’un chasseur bombardier une bombe à effet de souffle d’une portée de 5 kilomètres. Tout se qui se trouvait dans le périmètre était broyé comme sous l’effet d’une puissante tornade.

- Ca se rapproche. Hurla Angella, terrorisée.

La vague culbuta la moto qui vacilla et bascula sur le côté. Les deux passagers furent éjectés et glissèrent chacun d’un côté de la route.



Mario entra furieux dans la salle réservée à leurs nouveaux partenaires ; l’armée américaine de la sécurité spatiale ; les SSUS. La vaste salle, réquisitionnée au sommet du building casino/mairie de Las Vegas, n’avait plus rien avoir avec l’ancien lieu de détente que Mario avait fait aménager pour ses amis. Des dizaines de contrôleurs surveillaient l’évolution de l’opération « Upgrade ». Des câbles couraient dans tout les sens. Des marines surveillaient la zone et les stratèges s’entretenaient avec l’agent directeur Kirschman autour d’une vue panoramique de Las Vegas et de ses environs.
L’agent se retourna vers Mario, escorté par ses gardes.

- Vous voulez nous faire part d’un désagrément, monsieur Galario? Demanda l’agent sur un ton hautain sans prêter attention à la rage de Mario.

- Il n’a jamais été question de tuer mes hommes et de larguer une de vos saloperies de bombe sur ce putain d’entrepôt. Le plan était qu’ils le bute !

- Allons. Sourit Kirschman. Vos hommes seraient incapable de toucher un euro-français dans un couloir. Nous aurions très bien pu réussir à abattre cet élément perturbateur si votre fille ne serait pas intervenu ! Kirschman sourit devant l’expression changeante de Mario.

- Ma fille… Angella ? Elle était là-bas ?

- Vous en avez d’autres, mon cher ? Oui, nos satellites l’on repéré avec monsieur Amand alias Mickey peu de temps avant le dérayage. Elle nous a trahis et a permis à la cible de s’enfuir. A l’heure qu’il est, il doit s’apprêter à nous rendre une brève visite pour récupérer sa petite protégée. Kirschman se tourna vers le corps endormi de Mina étendu sur une table au centre de la salle. Malgré son sommeil, une trentaine de SSUS entourait la gamine, fusil pointé en sa direction.

- Mais… mais… il va tous nous tuer. Vous le connaissez pas ! Mario paru terrorisé.

- Faux. Répondit Kirschman. Il va vous tuer. Nos hélicoptères sont en route, lorsqu’ils seront là, nous n’aurons plus aucune raison de continuer notre collaboration. Et maintenant, monsieur Galario, je vous invite à sortir. Cette zone est propriété de l’armée.

Mario hurla de rage. Ses gardes du corps pointèrent leurs calibres vers l’agent mais aussitôt, les militaires de la salle firent de même. Au bout d’un moment, la tension baissa et Mario quitta la salle en maugréant une série d’insultes. Derrière lui, les marines scellèrent les cinq accès à la fastueuse salle de commandement et des SSUS prirent positions devant les assesseurs et les escaliers de ce dernier étage.
Luigi vint vers Mario.

- Bon sang, Mario, je t’avais prévenu ! On aurait jamais du traité avec eux. Tu sais se qui va arriver maintenant !!!

- Calme toi mon frère. Mickey n’est pas encore là. J’ai donner l’ordre à nos hommes de fermer tout les casinos de l’hôtel et de surveiller toutes les entrées du building. Nous sommes deux cents ici sur 40 étages. Mickey n’est pas un dieu !

- Les Longario pensaient la même chose. Répondit Luigi dépité.



Le gros Jojo entendit un bruit de pas dans une des obscures ruelles qui menait à la mairie. Les consignes étaient strictes. Ne laisser entrer personne. Le building du boss s’était transformé en bunker depuis maintenant une bonne demi-heure. Dehors, les patrouilles de polices à la botte de Mario patrouillèrent sans cesse autour de la mairie. Il devait se passer quelque chose de grave.
Jojo, à la chemise haïtienne pointa son revolver, imité par ses collègues. Ils aperçurent Angella.

- Crévindieu ! Marcello ouvre la porte, c’est M’amsel Angella qui est revenu.

La lourde porte en acier s’ouvrit. Angella se baissa et une autre personne se dessina devant les yeux du gros Jojo. Il n’eut pas le temps de réagir qu’une balle transperça son bras. Il s’effondra en se tordant de douleur. Mickey tira à une vitesse impressionnante sur tout les autres gardes qui n’arrivèrent pas à le cibler.
Le couple profita de la confusion pour s’engouffrer dans les couloirs sous-terrains de l’immeuble. Une fois les poursuivants semés ; ils s’arrêtèrent. Angella désigna une bouche d’aération par laquelle Mickey s’engouffra.
Angie resta seule un moment avant qu’une patrouille de SSUS l’intercepte.



Dans le bureau de Mario, situé quelques étages sous celui de l’armée, une cinquantaine de ses hommes surveillaient étroitement l’endroit. Ils avaient même déployé une mitrailleuse lourde devant le sas de l’unique ascenseur menant à cet endroit. Angella fût présenté à son père. Luigi était à ses côtés.

- Ma fille ! Tu es folle ? Tu te rend compte qu’en l’aidant à rentrer, tu as signé notre arrêt de mort ! Hurla Mario derrière son bureau en acajou.

- Tu n’avais pas le droit de lui faire ça ! Répondit Angella sur le même ton. C’est grâce à lui que tu es si riche aujourd’hui, grâce à lui que je suis vivante aujourd’hui. Et toi, tu le trahis comme une…

Mario se leva de son fauteuil hors de lui. L’assemblée de gardes resta silencieuse en observant la scène. Il porta la main sur sa fille mais au moment de porter le coup, toutes les lumières s’éteignirent.

Luigi se jeta contre la fenêtre et parut terrifié. « Bon sang. Tout l’immeuble est dans le noir ». Il se rua sur le téléphone, aucune tonalité. Les écrans de surveillance présent derrière le bureau de Mario s’éteignirent un à un.

« Il arrive » déplora Luigi.

- Parfais, je vais le rejoindre. Répondit Angie en quittant la salle.

Une balle la transperça. Avant de s’écrouler, elle se retourna et aperçut son père tenir l’arme. Son regard transpira l’incompréhension. « Papa ! Pour… pourquoi… ».

- Tu es fou ! Cria Luigi.

- Tu veux la prochaine ? Hurla Mario complètement terrorisé par la situation. La garce… après tout se que j’ai fait pour elle ! Et vous ? Dit-il en s’adressant à ses gardes abasourdis par la scène. Qu’est-ce que vous attendez ? Abattez moi ce chien qui monte me descendre ! Vous entendez ?

Les gardes quittèrent rapidement le bureau pour allez à la rencontre de Mickey.

Les écrans de surveillance montrèrent un sur-homme courant sur les murs, affrontant cinq hommes, double de gabarit, à la fois, se jouant des balles et visant juste à chaque coup. Rien ne semblez l’arrêter.

Mario abandonna son bureau en enjambant Angella pour gagner les niveaux supérieurs.

Mickey s’étonna de ses propres capacités. A l’autre bout du couloir, des dizaines de gangsters l’arrosaient au fusil mitrailleur. Il voyait les balles arrivaient sur lui au ralenti. Tout se passé un cran moins vite que la réalité. En courant vite, il avait même la possibilité de courir sur les murs et parfois sur les plafonds. Il avait aussi le temps de lire la terreur de ceux qui le combattait et qu’il éliminait méthodiquement. Il gravit les étages à une vitesse hallucinante.

Les bruits de combats cessèrent à l’étage inférieur, le 34ème. Les deux servants de la mitrailleuse lourde prêt du bureau abandonné de Mario étaient apeurés. Soudain, le courant revint. Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent. Sans se poser de question, ils tirèrent de suite et massacrèrent 5 de leurs hommes pièges dans la cage. Mickey apparu derrière eux et élimina les mitrailleurs d’un jour. Le calme tomba. Parmi les cadavres, Mickey découvrit, avec stupeur, le corps agonissant d’Angella.

- Merde ! Qu’est-ce qui t’es arrivé ?

- Mickey… argh… Comment j’ai pu me tromper à ce point sur mon père…

- C’est lui qui t’as…

- C’est pas grr… grave… Mickey, car je vais enfin pouvoir te dire… avoir le courage… de te dire… que… je… t’aime…

La tête d’Angella qui reposait sur les genoux de Mickey bascula, ses yeux se révulsèrent et une traînée de sang s’échappa de sa bouche et de ses oreilles. C’était fini. Mickey bascula sur le côté, évitant une balle explosive. En un instant, il se saisit de Luigi jusqu’alors caché.

- Où est-elle ? Où est-il ? Demande froidement Mickey.

- Sur… dernier étage… argh… tu… étouffe. Arrête. Je voulais pas... je…

Mickey, d’un simple mouvement, projeta Luigi à travers la baie vitrée qui surplombait la ville. Un sinistre cris envahis les lieux avant de s’étouffer.



Au dernier étage, la tension était palpable. Les hélicoptères de l’armée étaient arrivés. Le personnel était pratiquement évacué. Kirschman comprit que de son sommeil, Mina arrivait à relayer sa force psy sur Mickey se qui expliqua le fait qu’il avait réussi à gravir en 9 minutes les 40 étages qui le séparé de la fille sans une égratignure de la part des centaines de truands et de gardes de Mario.
Autour de Mina, des médecins militaires s’affairaient à lui injecter de puissantes doses d’andromifaire, un redoutable anesthésiant habituellement réservé aux animaux. Doucement Mina retomba dans un sommeil profond.

- Monsieur Kirschman. Intervint un lieutenant. Monsieur Galario désire accéder à l’étage.

L’agent regarda un écran de contrôle, Mario tapait désespérément sur les portes closes menant au dernier étage. La scène l’amusa. Soudain Mario se retourna, ses dernier gardes du corps tombèrent comme des mouches. Il finit par faire face à l’intrus. Le sang de Mario tacha la porte blindé. Il s’effondra. Une ombre grésillante avança devant la caméra. L’image disparut.

- Parfais. Plus rien nous retient ici. Dit l’agent Kirschman satisfait de la situation.



La porte blindée éventrée, Mickey se rua vers la terrasse. Il sentit cette étrange force l’abandonner. Il espéra que Mina était toujours vivante. Massacrant les SSUS au passage, il accéda à la plate-forme. Le dernier hélico s’envola. Kirschman lui fit un signe d’adieu.
Il était trop tard. Il regarda l’appareil s’éloigner. Il venait de perdre Angella, Ella et peut-être ne reverrai t-il jamais Mina… La fille qu’il n’avait jamais eut.



3 jour plus tard…

Sous une nouvelle identité, Mickey observa une nouvelle fois les départs des vols pour Seattle à l’aéroport bondé de Las Végas. La-bas, un indic pourra lui donner des infos sur ce certain Karl Devlin dont avait parlé Mina. Il faudra jouer serré, Seattle abritait la plus grande base aéronavale de la côte Ouest.

- Salut Mickey !

L’homme se retourna brusquement et se trouva face à face avec Ella et Rebecca.

- On n’a rien pu faire pour sauver Mina, ils étaient trop nombreux. Dit Rebecca. Mais à cause de toi, on a plus de travail, plus nul part où aller. C’est de ta faute !

Ella prit la parole. « On te lâchera pas tant que tu nous ais remboursé ! ».

- Si vous n’avez rien contre un climat plus doux, suivez moi. Se contenta de dire Mickey.



Le Boeing 3400 FX s’envola. A Las Végas, rien ne sera plus comme avant. Ailleurs non plus.
La petite Twi'lek de la Terre

Episode 16 : Une France Le Penniste.
Pluton, Base scientifique Marco Polo, Hivers 2140.


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Résumé : Mickey échappe de justesse à un piège tendu par Mario, son ancien employeur, et l’agent Kirschman des SSUS. Comprenant que Mina a été enlevé, Mickey décide d’attaquer à lui seul la place forte et Mairie de Las Végas. Antre de Mario et quartier générale provisoire de l’armée. Malheureusement, il arrive trop tard et Mina disparaît.
Mickey refuse la défaite et décide de reconstruire le passé de Mina pour la retrouver. Rebecca, appâté par le gain et Ella décide de faire la route avec lui à travers ce monde insouciant.

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A travers le hublot blindée, le professeur Anita observait le sol glacée et obscur de Pluton. Elle connaissait sa chance. Faire partie de la plus importante mission spatiale internationale était un honneur réservé à une équipe restreinte de quatre scientifiques. Le voyage jusqu’à la base Marco Polo était long de 8 mois, la nourriture comprimée infecte et l’espace de vie ridicule.
La base n’était guère vaste, à peine 700 mètres carrés habitable. Sa principale mission était l’observation des corps célestes. Anita sourit. On était loin des film de science fiction, la réalité était toute autre. Nous sommes en l’an 2140 et l’homme a à peine réussi à construire d’insalubre et coûteux villages sur la Lune et Mars. Quelques stations spatiales la plupart aussi petites que cette base et… une flotte spatiale qui faisait la fierté des USA et de la chine. Anita sourit de plus belle en repensant à la flotte terrienne et à se qu’elle pouvait voir dans les films de propagande de sa jeunesse Russe.
Elle décida de se lever, la lumière de sa chambre était passé à la normal signe du levé du soleil sur le Kremlin.
Elle sortit dans le couloir encombré de câbles et de caisses en tout genre, puis monta le petit escalier pour se trouver dans la salle de contrôle, de la taille d’un salon d’un immeuble de New-York. Au dessus d’elle, un large dôme transparent montrait, comme à son habitude Sharon, la lune glacière de Pluton.
Ces trois collègues était déjà présent. Anita devina la raison de leur air dépité.

- Ils ont refusé, c’est ça ?

- Da, commodor Anita Stavistina. Le vieux professeur Gastanitsa et directeur de la station frappa rageusement le pupitre.

- On a reçu le message, il y a un quart d’heure. L’ONU refuse de nous envoyé le générateur d’amplitude Terra Sonique. Enchaîna le cosmonaute Dasgarof, un homme à la musculature d’un athlète de haut niveau. Ils ont décidé que faire transité le module par la prochaine navette de ravitaillement reviendrait trop cher à la NASA. Trop cher pour observer le déplacement à la vitesse subatomique de vulgaires… rayons gamma.

- Sans le générateur, on ne pourra jamais savoir à quoi « ça » correspond réellement. Termina l’ingénieur bio-numérique Tastirosca.

Le vieux professeur se tourna vers le pupitre. Un millier de forme de un kilomètre de long dont une de 12km pétillé sur le moniteur.

- Et bien, mes chers confrère. Il ne nous reste plus qu’à continuer d’observer ce phénomène unique et espérer qu’il ne s’agisse bien que de rayon photo-tronic ou qu’il dévie de notre trajectoire. Sinon…

un lourd silence s’installa dans la minuscule salle.

- Sinon… que Dieu nous vienne en aide.






A des milliards de kilomètres de la base Marco Polo, à l’aéroport Georges Bush, dans la banlieue de Seattle, Mickey revient vers Rebecca et Ella qu’il surprit en train de s’embrasser sur un quai d’embarquement.
Mickey retint sa colère et fît sembla d’être insensible.

- Ca va, je vous dérange pas. Vous voulez pas non plus baiser en plein de milieu de la zone d’attente ?

- Et alors, mon chou ? Tu es jaloux ? Ella, ton ancien mec a peut-être envi d’un rancart avec moi. Lança Rebecca.

- Désolé, les camionneurs, c’est pas mon genre. Répondit Mickey.

- Connard !

- Tu as les infos ? Coupa Ella. Plus vite on quittera cette ville, mieux je me sentirai.

Seattle était pratiquement en état de siège. L’armée était partout et se préparé à l’invasion des forces impériales chinoises de Xao.

- Oui, mon contact ici à pu isoler un Karl Devlin du dernier hack des serveurs du Pentagone du mois dernier. Il était professeur dans la défense américaine et il travaillait sur des projets classés secret défense. Ca ne peut-être que lui.

- Et il est où se brave homme ? Demanda glacialement Rebecca.

Mickey montra 3 billets pour Paris et 3 fausses identités.

- Lui et sa femme se sont retiré à Nice, en France, il y a 1 an.

- En France ? S’étonna Rebecca. On pouvait pas choisir pire comme pays de Fachos au bord de la guerre civile. J’espère que ta protégé est vraiment riche comme Gates, Mickey.

- Tout le monde, n’a pas voté Le Pen. Suivez moi, le vol va bientôt partir.




Voila c'est terminé, il faudra attendre un peu avant de découvrir se qu'aurait été notre pays (pour la plupart d'entre nous) si "il" ou un de ses enfants aurait été à la tête de notre république. Comme d'hab, les commentaires sont les bienvenues et encourage à écrire la suite.
La petite Twi'lek de la Terre

Episode 17 : "Douce" France.
France, Paris, Hivers 2140.


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Résumé : Alors que la planète Terre s'apprête à entrer dans la 3ème guerre mondiale, se déchirant de nouveau. Les gouvernements ignorent une menace bien plus terrifiante qui pourrait sonner le glas de l'humanité.
Mickey, Ella et Rebecca se sentent bien détachés de l'actualité internationalle. Pour eux, seul retrouver Myna compte. Même si pour cela, il faut se rendre dans un pays où ne pas être blanc est un crime.

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« …2001, mais il a fallu attendre 2131 pour que Monsieur le président Jean-Jacques Le Pen, arrière-petit fils de l’illustre monsieur Jean-Mari Le Pen n’accède enfin à la présidence lors de l’élection de mai 2131 lors de laquelle le partie gauchiste sortant FOS, aujourd’hui interdit, perdit le pouvoir à 39% des votants. Monsieur Le Pen ne tarda pas à restaurer la sécurité pour l’ensemble du peuple français. Moins d’un mois après le début de son mandat. Il instaura et fit voter le « droit français de pure descendance ». Cette série de lois restaura enfin la France aux français.
Ainsi, une personne française depuis moins de 4 générations, 10 pour les personnes de religions musulmanes, ne peut accéder à un poste de l’administration nationale, ni même être responsable quelconque et être à même de diriger des français de pures souches.

Mais cela ne suffisait pas, il y a deux semaines, le parlement à décidé de faire fermer tout lieux de cultes non chrétiens et établissements commerçants étrangers. Grâce à cette nouvelle loi pour la protection du peuple français de pure souche, monsieur Le Pen espère… »

Mickey détacha son regard des informations qu’il regardait comme la plupart des passagers du vol Air-France A57z6-98 pour l’aéroport du haut maréchal Pétain.
Rebecca semblait nerveuse depuis le début du flash info.

- C’est quoi son problème ? Depuis qu’on est parti, elle fait la gueule ? Demanda le fugitif à Rebacca, assise à côté d’elle.

- Garner, c’est le nom qu’ont prit ses parents en arrivant aux Amériques. Ils étaient français et ont fuit la France le soir de l’annonce du facho à la présidence.

Mickey remarque le regard mauvais d’une hôtesse qui, en passant, entendit Ella insulter le Guide. Telle était la façon dont les partisans du FN, le Front de la Nation, appelés leur chef.

- Le véritable nom de Ella, c’est Hel Ka’im. Termina Rebecca.

- Elle m’avait parlé de ses origines du temps où l’on été ensemble, mais elle a rien à craindre. Nos papiers sont sûrs.

Soudain, les actualités courantes furent coupées par une annonce de la plus grande gravité.

« … de l’apprendre à l’instant, les Etats-Unis d’Amériques ont été l’objet d’une attaque de grande envergure des troupes néo-communiste chinoises de l’Empereur Xao ce matin à 6 heure UMC ! L’attaque a été porté à deux endroit simultané : une offensive de plusieurs armées en Alaska et… un bombardement massive de Seattle par plus de 5.000 chasseurs et bombardiers. Toutes les communications extérieurs aux USA ont été coupé et nous sommes dans l’impossibilité actuellement de vous transmettre plus d’informations. Des images de l’assaut devrait arrivé incessamment.
Toutefois, selon l’analyste Charles Praudom, professeur de droit international et historien, les USA pourrait déclarer ouvertement et dans les minutes qui suivent la guerre à… »

- Merde ! Lâcha Ella. Si les USA rentrent en guerre, ils vont bloquer les frontières ! On va être coincé chez les fachos !

- Calmos, Ella ! Lui lança Mickey. Parle moins fort. T’inquiète pas de ton nom ! Nos papiers sont surs. Dès qu’on a l’info, on se casse en Italie de là on pourra prendre rejoindre le pays.

Mickey garda un œil sur l’hôtesse. Elle discutait avec d’autres hommes d’équipages tout en jetant quelques coup d’œil vers le petit groupe de voyageurs de Mickey.

Une heure plus tard, l’avion atterrit à l’aéroport Pétain, anciennement Roissy Charles de Gaulle. Le lieu avait été renommé peu de temps après l’élection de Le Pen. La foule y été dense. Tout les passagers se présentèrent à la douane. Rebecca et Mickey, mariés selon leurs faux papiers, passèrent sans problème. Ils se dirigèrent vers une cafétéria pour attendre Ella. Officiellement, ils ne se connaissaient pas. Mickey espéra que les douaniers ne ferrait pas un examen appondit de la carte id d’Ella. Elle n’y résisterait pas.

La majorité des clients observaient la télé et commentaient les images. On y voyait Seattle en feu, des documents amateurs montraient des milliers d’avions rouges obscurcirent le ciel de la cité américaine en proie aux flammes. Un GI en garnison dans la ville redressait une bannière étoilée au milieu des décombres et des civils terrorisés. Il ne cessa d’hurler « USA ! USA ! USA ! » Bientôt rejoint par d’autres soldats.
Le président Garance apparut à l’écran coupant tous les autres reportages. « Aujourd’hui ! Pour la première fois depuis plus de trois siècles, les États-Unis d’Amériques ont été meurtri au sein même de leur nation. Jamais depuis Pearl Harbour nous avons subit une attaque d’une telle sournoiserie et d’une telle cruauté. Au nom de notre nation, aux noms des 200.000 morts du bilan provisoire, au nom de la Justice dans le monde et de notre bon droit international. Les États-Unis déclarent la guerre à l’Empire Chinois de Xao. Nous utiliserons tous les moyens en notre possession et nous n’aurons de repos que lorsque le dictateur Xao sera mit hors d’état de nuire… »

Mickey détourna son regard de la télé. Ella avait des problèmes. Elle se débattait avec un douanier jusqu’à l’arrivée d’une autre équipe qui l’emmena vers des locaux privée de l’aéroport. Les autres passagers n’apportèrent aucune attention à l’action qui venait de se passer.

- Il faut faire quelque chose. Dit Rebecca en se levant et en se dirigeant vers l’endroit où avait disparu sa compagne.

- Attend. Mickey brisa l’élan de Reb. Viens, on récupèrent nos bagages avant.

Quelques minutes plus tard, à travers un dédale de couloirs privés de l’aéroport deux gardes, un homme et une femme discutèrent.

- Où l’ont ils cachés ? On l’a retrouvera jamais, c’est trop grand. Se plaignit le premier qui n’était autre que Rebecca déguisée.

Mickey s’arrêta. Il resta silencieux un moment. Et ferma les yeux.

- Merde, mais tu fait quoi ?

- Silence. Une seconde !

Reb se retourna, deux gardes CRS, des vrais cette fois arrivèrent à l’autre bout du couloir. Les yeux de Mickey était révulsés. « MEEEEERDE ! Mickey bouge, mais bouge, ils vont nous voir, bordel.

- Je sais où elle est ! Dit soudainement Mickey.

- Quoi ?

Les deux intrus se cachèrent et la ronde de CRS ne les virent pas.

- Viens, elle est par la. Continua Mickey.

Ils empruntèrent un escalier et débouchèrent 5 étages plus bas dans le sous-sol de l’aéroport. Des effigies de Le Pen et du nouveau drapeau français en forme de flamme tricolore décoraient la moitié des murs.

Des cris résonnèrent dans les sinistres couloirs.

- Sale garce, on vient de vérifier tes papiers ! Selon ton ADN, t’es une saloperie de beurre ! Pourquoi, t’as voulu venir en France ? Parles !

Le CRS, dans sa tenue de combat urbaine, gifla de nouveau Ella, attaché à une chaise. Son visage était déjà en sang. Dans la salle d’interrogatoire, 6 autres personnes assistaient à la scène. 4 CRS, un responsable de l’aéroport et un agent de la sûreté nationale en costume. L’une d’autre elle avança vers la jeune femme en tenant un couteau rougit au feu.

L’agent se pencha vers la fugitive. « Alors ? » Pour toutes réponse l’homme au costume reçut un crachat qu’il essuya avec dégoût. « Très bien. Procédez. » Le CRS approcha son arme fumante vers le visage de la jeune femme

- Vous n’avez pas le droit ! Je veux un avocat !

- Les gens de couleur de n’ont aucun droit ici, petite traînée ! Répondit l’agent de la sûreté.

Soudain, un homme ouvrit la porte, avec une rapidité hors du commun, il sortit son arme et tua les deux gardes de l’entrée puis il bondit vers le troisième CRS et lui brisa ses genoux. Le dernier CRS tenta de poignarder Ella mais il n’en eut pas le temps. Mickey se redressa et élimina et quelques secondes les 3 derniers hommes.

Les nerfs d’Ella avait craqué, elle, voulant d’habitude donner une image si forte, ne sauvait plus retenir ses larmes. Mickey la délivra et elle tomba dans ses bras. L’homme et la femme restèrent enlacés de très longues secondes.

Rebecca, à l’entrée de la salle d’interrogatoire, resta muette et observa d’un air sombre mais résigné la scène…


Peu de temps après, les trois fugitifs avaient loué une voiture et firent route vers Nice, la cité du soleil… et des émeutes raciales.



Citation :
Douce France
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je t'ai gardée dans mon cœur!
Mon village au clocher aux maisons sages
Où les enfants de mon âge...

Ont offensé mon bonheur.
La petite Twi'lek de la Terre

Episode 18 : La flamme blanche.
France, Nice, Hivers 2140.


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Résumé : Seattle est attaqué par l’Empire chinois de Xao. Aussitôt, les USA lui déclare la guerre.
Ella, Rebs et Mickey arrivent à Paris pour retrouver l'énigmatique Karl Devlin. Après la découverte à leurs propres dépens d'un pays des plus fascistes, les trois compagnons décident de faire route jusqu'à Nice ; lieu de résidence de Devlin.

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« Que les démons jaunes s’entretuent avec l’Empire capitaliste Américain. Ce n’est pas notre combat, notre cause. Dieu m’a insufflé à chasser l’infidèle de France et à étendre notre espace vital, cela restera ma seule quête au nom des français de pure sang qui m’ont élu à la tête de notre si belle nation. Ainsi, nos armées resteront mobilisées sur le front de l’Algérie et de la Tunisie. Et nous ne… »

- Change de station Mick, ce mec me donne envie de gerber. Grogna Ella.

- Avec plaisir.

- Mais pourquoi ça avance plus ? Demanda Rebecca à l’arrière du véhicule. Quel pays de tarés ! Non seulement, ils ont élus un fanatique religieux au pouvoir, mais en plus ils sont même pas capable de gérer leurs routes. 3 heures qu’ont est bloqué de ce putain d’embouteillage.

Il avait fallu deux jours aux trois fuyards pour rejoindre la périphérie de Nice. Ils avaient été obligé de passer par une multitude de petites départementales pour éviter d’être scanné sur les autoroutes. Durant leur voyage à travers la province française, ils avaient eut le temps d’apprendre que le pays purgeait depuis quelques jours tous les étrangers dans d’immenses charters manu militari et cela au nom de la politique fasciste de Le Pen.

Celui-ci avait profité de l’affaiblissement du conseil européen et de l’ONU par la récente guerre entre Xao et les USA pour appliquer sa politique expansionniste et envahir la quasi-totalité des pays d’Afrique du Nord. De gigantesques camps furent dressés et les exclus de la France y furent entassés pour travailler à la construction des colonies françaises.
Partout dans les rues de l’hexagone, la propagande militaire et nataliste se faisait sentir.

Bien sûr de nombreuses voix se levèrent en Europe rappelant l’Histoire. Malheureusement, beaucoup de gouvernements européens étaient maintenant d’extrême droite et les rares pays qui osèrent critiquer ouvertement la monté en puissance et la militarisation de la France étaient rapidement isolés économiquement et politiquement.
Seul l’Allemagne profondément démocratique depuis deux siècles tenta une motion de censure à Bruxelles qui fût aussitôt débouté par les pays d’extrême droite voyant en la France un exemple.
Devant tant d’impuissance, l’Allemagne décida de se retirer de l’Union et mobilisa par précaution ses armées sur les bords du Rhin.


- T’a entendu les infos comme moi, chérie. Répliqua Mickey. ‘Y a un bordel monstre dans le coin, en ce moment.

- Je suis pas ta chérie beau mec, confond pas avec Ella.

- Ella mérite sûrement que ton style camionneur, pouffiace.

- Vas chier !

- Vos gueules vous deux. S’énerva Ella en quittant le véhicule.

- Hé ! Tu vas où ? L’interpella Mickey sortant à son tour, suivit de Rebecca.

- On n’est plus qu’à 2 miles du centre, autant continuer à pied.

Et ignorant les klaxons des milliers de véhicules pris dans l’embouteillage monstre du périph, ils décidèrent d’abandonner la voiture volée et de continuer à pied.
En peu de temps, ils gagnèrent le centre ville et la cité où habitait ce mystérieux Pr. Karl Devlin, clé du mystère entourant Mina et le gouvernement américain.

Un chaos sans nom régnait. Des milliers d’émeutiers, pour la plupart étrangers, incendiaient des voitures et se battaient avec des moyens dérisoires contre les Compagnies Républicaine de Sécurité qui chargeaient la foule à cheval ou en moto sans retenues.
Ella était horrifié du spectacle. Des corps gisaient ici et là. La police tirait à balle réelle.

http://www.web-nel.com/swg/histoire/terre/CRS-mini.gif

Ils traversèrent une rue commerçante en cours de pillage lorsqu’un escadron à cheval de CRS surgit au détour d’une rue chargeant les pillards avec leur aiguillon électrique. Mickey attrapa ses deux compagnes et les jeta dans le hall d’un immeuble avant de s’y projeter à son tour et de refermer la porte. Un calme relatif s’installa. Soudain, la porte s’ouvrit de nouveau et une jeune arabe aux cheveux d’or surgit. Elle tenta de refermer l’accès mais deux violents coup de sabots sur la porte la propulsa sur Rebecca. Mickey sortit son arme et tira sur le policier qui chuta violemment de sa monture.

- Vite, par ici ! La jeune française déchue (tel était le terme de l’administration) montra les escaliers par lesquels les fuyards s’engouffrèrent.

Après quelques étages et autant de couloir traversés, ils s’arrêtèrent pour reprendre leur souffle.

- Je m’appelles Nanika. Merci, il m’aurait tué.

Mickey, Ella et Rebecca se présentèrent.

- On cherche un certain Karl Devlin. Il habite dans cette tour. Vous le connaissez ? Demanda Mickey.

- Karlos ? Oui, bien sûr. Il habitait au vingtième, au dessus de la case de mes parents. ‘Un mec bien et cultivé, il défendait souvent les Kel’ader, ses voisins, lorsque les partisans FN venaient les emmerder. Mais hier avec la rafle, il a rien pu faire et il a du se faire embarquer avec sa femme. Vous lui voulez quoi ?

- Ca, c’est notre… Commença Rebecca.

- …ami. Coupa Ella. Où sont-ils maintenant ?

- Au vieux port, avec 10.000 autres déchus comme moi. Ils sont entassés dans un stade, les flics ont bouclé le secteur. Ils attendent l’arrivé des ferry demain, après ils partiront pour Alger et seront répartis dans les camps…

Nanika baissa les yeux. « Personne ne sait se qu’ils leur arrivent après, mes parents ont été prit le mois dernier… je… je les ais jamais revu depuis. Et aujourd’hui, c’est mon petit frère et sa nourrice. Depuis cette nuit, on affronte les CRS avec pour espoir d’arriver au stade et de libérer un max de monde, mais sans succès. » La jeune femme essuya ses larmes. « Mais, ces bâtards ont prévu le soulèvement, ils bloquent toutes les sorties de la cité avec des blindés ».

- Conduit nous à ton boss, on doit lui parler, il y a peut-être un moyen de faire sortir ton petit frère. Dit Mickey.

Nanika hésita.

- Tu peut nous faire confiance. Dit Ella en souriant.


Dans une vieille remise d’un parking sous-terrain aux tours, au milieu des rats, une vieille porte en acier grinça. Kader, le caïd de la cité et ses proches pointèrent leur armes avant de découvrirent Nanika et ses nouveaux amis.
Kader, malgré ses mauvais penchants, avaient organisés les émeutes et tentés de les coordonner de son insalubre « quartier général » pour forcer la police à libérer les prisonniers du matin, mais sans succès pour le moment.
Les CRS étaient mieux disciplinés, mieux armés et mieux équipés.
Après les présentations d’usage par Nanika pour faire baisser la tension…

- Il dit qu’il peut nous aider à atteindre le vieux port en forçant les barrages de la police. Dit Nanika.

- Pourquoi je te ferrais confiance, mec ? Cracha Kader à Mickey.

- Il m’a sauvé la vie, p’tit frère. Répliqua Nanika.

Kader regarda ses compagnons d’armes.

- Et qu’est-ce que tu comptes faire, superman ?

- Au nord, j’ai remarqué le principal barrage : une centaine de CRS, plus quelques blindés. Dans une heure, rameutes le plus de monde la-bas et attend mon signal.

- Tu comptes faire quoi bouffon ! Tu crois que je vais faire morfler mes gars pour un… Kader coupa net. Il n’en revenait pas. Ses amis, Nanika, Ella et Rebs non plus.

D’un geste de la main, Mickey fît flotter une vieille boite de conserve sous les yeux de Kader. Mickey baissa sa main et la boite retomba sur le sol.

- Ella, Reb. vous resterez ici. Kader… dans une heure !

Mickey quitta la remise sans prêter attention aux regards stupéfaits.

Une heure.
Et voila, vous savez tout, le reste s'écrit au fur et à mesure. J'attache énormement d'importance à ce récit que j'écrit depuis maintenant presque 1 an, malgrès le fait que la communauté de SWG s'interesse peu au RP, un comble pour un jeu voulant l'être plus que les autres.

J'arrive bientôt à la fin de la saison première, la seconde montrera le combat entre les forces terriennes et celles de l'Empire venu en masse dans un but bien précis.

Je travaille aussi sur une animation de 2 minutes en images de synthèses montrant NASA et flottes Impériales.
Merci de votre soutient
A la vitesse où j'avance vous aurez surement la vidéo bande annonce plusieurs semaines avant le commencement de la saison II. Enfin, si mon pc supporte les nuits de calculs non stop de chaque scène. Enjoy
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