Un long épisode parsemé d'action, de violence et de Q ! (comment ça, racoleur )
Voici donc le moment où l'on découvre un fragment du passé de Mickey, le dernier samaritain, et un petit effet des pouvoirs de Jedi légèrement chaotique de Mina.
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La petite Twi'lek de la Terre
Episode 12 : Mario et Luigi.
Terre, Las Vegas, Hivers 2140.
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Résumé : Mickey et Mina sont arrivé a Las Vegas et découvre une ville basse de miséreux ruinés par le vice du jeu et une ville riche protégée par une frange de sécurité. Mickey reprend son équipement laissé à un ancien escroc, Teckker, puis laisse Mina dans un motel afin de rencontrer le parrain local.
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Mickey traversa une dernière ruelle avant d’arriver à la frange. Les détritus se faisaient plus rare, mais la plupart des immeubles restèrent insalubres. Cette partie de la ville servait de dortoir aux employés des grands casinos de la ville lumière. Deux immeubles sur trois étaient des hôtels. De nombreuses prostitués racolaient les clients à l’entrée, sous l’œil attentif de leurs protecteurs.
Mickey ne s’inquiéta pas de la forte présence policière à chaque carrefour. La plupart des flics de Las Végas étaient ripoux. Leur unique rôle consistait à empêcher les bidonvilles d’accéder à la ville lumière, voilà pourquoi la frange portait parfois le nom de zone tampon.
L’homme s’arrêta devant un vieux casino. L’entrée était gardé par deux gorilles, une limousine blanche était garée à proximité. Le chauffeur tuait le temps en lisant les dernières nouvelles concernant le conflit Américano-chino-slave en Alaska. De nombreuses patrouilles de police circulaient autour du bâtiment. L’un des gorilles empêcha Mickey de franchir le l’entrée.
- T’es qui toi ? Cracha le premier garde semblable à une montagne de muscles.
- Il faut que je vois Luigi.
- On ne peut pas voir Monsieur Luigi comme ça, p’tit mec. Dégage avant que je t’écrase.
- Désolé, mec. Je suis inspecteur des impôts et…
Les gorilles éclatèrent de rire. Mickey ne termina pas sa phrase. Il donna un violent coup au larynx du garde le plus proche qui tomba à genoux cherchant à respirer de nouveau. Le second tenta de sortir son calibre mais « l’inspecteur des impôts » agrippa sa main, posa son magnum sur sa tempe avant de l’assommer d’un coup précis et rapide.
Les policiers stationnés au carrefour le plus proche avait regardé toute la scène et accoururent pour porter secours aux hommes à terre.
Mickey s’apprêta à les recevoir lorsqu’un homme sorti du complexe sévèrement entouré par quatre autres grosses brutes. Il fit signe aux policiers encore loin, qui s’arrêtèrent et retournèrent à leur position.
L’homme était filiforme, il portait un costume chic et de grosse moustaches. On ne pouvait pas se tromper.
- Luigi. Tu n’as pas changé depuis tout ce temps. Je vois que tu t’entoure toujours de crétins, mais les flics qui viennent à ton secours, c’est nouveau ?
- Ha ha ha. Ce bon vieux Mickey. Toujours pareil à toi même. Répondit le moustachu. Ouais. On a tout les poulets de cette putain de ville à nos bottes depuis que Mario s’est fait élire maire de Las Végas.
- Mario est devenu maire. S’étonna Mickey.
- Rentre, vieux. Je vais tout t’expliquer et j’imagine que toi aussi t’as des truc à me dire. Les fantômes ne resurgissent pas du passé sans raison.
- Laisse tomber, Luigi. C’est ton frère, Mario, qu’il faut que je vois.
- Hum… ok. Pourquoi pas. Il te doit bien ça. Après tout t’as sauvé la vie de sa fille, Angella.
Luigi fit monter Mickey dans la limousine qui démarra et partit en direction de la haute ville. Une dizaine de grosses brutes les escortaient en harleys. Sur leur passage les flics en tenue anti-émeutes les saluèrent.
Durant ce temps, dans l’hôtel sordide où attendait Mina. Le gérant se montrait de plus en plus gentils envers elle. Mina ne comprenait pas très bien où il voulait en venir et elle ne préféra pas sonder son esprit pour le savoir. Elle s’était enfermé dans sa chambre et regardait des clips vidéos d’hard destroy sur une vieille télé grésillant fixée au mur.
Elle oublia rapidement le sombre personnage, monta le son et s’inhiba de la musique hurlante. Son lek gesticula dans tout les sens et elle sauta frénétiquement sur le lit pour imiter les chanteurs de la télé. Absorbé par son trip, elle remarqua à peine qu’on frappa à la porte.
Elle soupira, remit sa capuche, tamisa les lumières et coupa le son du poste. Puis elle ouvrit. C’était encore le gérant qui revenait à la charge.
Mina prit une voix lassé.
- Oui. Que voulez-vous ? Dépêchez vous je suis si fatigué que je ne désire qu’une chose m’étendre sur mon lit. Dit-elle en prenant la pose d’une femme fatale qu’elle avait vu à la télé.
- Je ne vais pas te… vous déranger plus longtemps. Je vous apporte seulement une bouteille des meilleures whiskey de ma cave. Offert pas la maison.
Mina hésita, elle n’avait jamais bu d’alcool.
- Merci. Dit-elle. Elle prit la bouteille et referma la porte.
Le gérant sourit et regarda sa montre avant de redescendre à son comptoir.
Mickey observa le paysage défiler à travers les vitres teintées de la limousine. Ils passèrent sans encombre tout les barrages de police. Mickey regarda d’un œil hagard une vieille femme se faire tabasser par une poignée de policier. D’autres courir après un petit vaurien.
Luigi prit la parole.
- Je te rassure, le décor changera dès qu’on arrivera à la bordure. Mario va faire une sacrée tête, tu sais ? Après tout ce temps, on te croyait mort. Qu’est-ce qui a bien pu te ramener à la vie ?
- Une fille.
- Ha ha ! Toujours pareil. Content que t’es enfin oublié Cathy. Se railla Luigi.
Mickey se tourna vers l’homme et lui jeta un regard noir.
- Je ne l’ai pas oublier ! Dit moi plutôt comment Mario a réussi à devenir maire de cette décharge.
- Très simple. On a réussi à soudoyer les bonnes personnes, éliminer les autres et maintenant cette ville nous appartient complètement. Répondit Luigi, la voix laissant transgresser un brun d’irritation.
Le convoi passa sans ralentir un barrage important marquant la séparation entre la frange et la ville lumière. L’ambiance changea du tout ou tout. Les rues étaient propres. Seules des voitures de luxes circulaient et les immeubles étaient illuminé de mille feux. Des milliers de joueurs se pressaient à l’entrée des casinos pour faire fortune et oublier la vie qu’ils ont quittés.
- Les pigeons n’ont jamais été aussi nombreux depuis le début de la crise économique mondiale. Ils affluent de partout, même du Canada et du Mexique, pour avoir une chance de repartir d’ici plein aux as… Les cons ! On reverse une partie aux messieurs de Washington et en échange on peut pratiquer le business qu’on veut. Expliqua Luigi. Ha. Ça y es. On est arrivé.
Mickey descendit de la limousine. Une trentaine était parqué à une dizaine de mètres de là. Il était au pied du plus haut et du plus luxueux des casinos de Las Végas reconvertit en hôtel de ville. De nombreux gorilles surveillaient les moindres fait et gestes. La police renforçait leur vigilance. Les premiers étages étaient des casinos réservé aux classes les plus riches.
Mickey et Luigi empruntèrent un ascenseur extérieur qui les emmena au sommet. La vue était imparable. Des rues magnifiques et bordées de lumière, puis une lente descente aux enfers jusqu’à l’horizon où s’étendait les bidonvilles.
Le bureau de Mario était charmant, les murs étaient en marbre rose. Un mini parc apportait un coin de verdure. Une superbe piscine dominait l’ensemble.
Un petit homme grassouillet et moustachu en peignoir de bain rose bonbon apparut. Les frères Galario devaient leur surnom à un jeu vidéo du début du millénaire, il paraît que les héros leur ressemblait… du moins en apparence.
Mario écarta les bras et bénit le ciel de revoir son ancien ami. Mickey se força à lui sourire.
- Miiiiickey ! Mon vieil ami, le sauveur de ma fille. Je n’espérais plus te revoir. Viens assit-toi. Tu reprends du service à la maison ?
- Pas encore, Monsieur Galario. A vrai dire j’ai besoin de votre aide.
- Mon aide ? Mon aide ! Dégagez les filles, allez zou zou, partez. Laissez moi avec mon vieil amis.
Les filles de joies qui entouraient le maire se rhabillèrent et quittèrent la pièce. Les hommes de mains allez en faire autant.
- Non, pas vous. Vous pouvez restez. Dit Mario à ses grosses brutes, un peu gêné de leur stupidité. Mickey. Tu as sauvez mon unique enfant, pour cela tu as même perdu ta femme Cathy. Je ne l’ai pas oublié, tu sais ? J’ai une dette à vie envers toi.
- C’est pour cela que je suis venu. J’ai besoin d’argent, beaucoup d’argent. Je doit disparaître moi… et une gamine. Et il me faut aussi des renseignements sur un certain Emmerich J.C. Parker et un professeur de science : Karl Devlin.
- Ha ? Heu… Et bien. Tu sais. A première vue, on pourrait croire que je roule sur l’or. Mais…
- Mais… Répéta Mickey soupçonneux.
- Et bien, j’ai ton argent, il dort tranquillement dans mes coffres, mais il me faudrait un coup de main… Comme au bon vieux temps.
- Hmm… du genre ?
- Je t’explique, j’ai un rival qui essaye de prendre le contrôle de la partie Est de la ville. Expliqua Mario visiblement gêné.
- Pourquoi n’envoie tu pas ta flicaille.
- Et bien, heu… ce n’est pas si simple. Tu comprends… je… s’est compliqué. Mais il faut… je ne peut pas intervenir directement. Ecoute moi, Luigi va te donner tout les détails. Ensuite, tu aura ce que tu désires.
Mickey se leva. Ok. Ça marche.
- Parfais, parfais. A la bonne heure. Se réjouit Mario. Maintenant, excuse moi. J’ai à faire. Mes fonctions de maire m’épuisent.
Mario n’avait jamais su mentir. Quelque chose clochait. Luigi lui expliqua sa mission brièvement dans une salle annexe. Prendre d’assaut un petit bâtiment où le gêneur vivait… et le descendre.
L’opération allait se dérouler cette nuit. Et le lendemain, l’argent et les info seront prête.
Avant de reprendre l’ascenseur, Mickey tomba sur Angella, la fille de Mario, qu’il avait sauvé quelques années plus tôt.
- Salut, Mickey. On m’a dit que t’étais ici. Angella sourit et mit en avant un arrogant décolleté. Elle était devenu une magnifique jeune fille.
-Salut Angie, la gamine d’autrefois à bien poussé, je vois. Répondit Mickey en esquissant un sourire.
- J’ai jamais eut le temps de te remercier comme tu le mérité, mais tu vois, j’ai changé. Un jour on pourrait peut-être…
Luigi les interrompit, il conseilla à Angella de partir puis il invita Mickey à prendre l’ascenseur. La situation était vraiment bizarre.
Mickey et Luigi remontèrent dans la limousine qui les ramenèrent à la frange.
De son bureau, Mario observa la limousine repartir. Il se servit un scotch d’une main tremblante. Une porte de son bureau s’ouvrit. L’agent Kirschman entra, escorté par deux marines de la SSUS.
- Félicitation, monsieur Galario. Vous étiez parfais. Dit l’agent à travers son sourire carnassier.
Mina n’entendait plus la musique lui hurler dans les oreilles. Elle n’avait plus la force de bouger. A côté d’elle, gisait une bouteille vide. Sa vue se troubla. Soudain, la poignée de la chambre bougea. Quelqu’un ouvrit. La silhouette du gérant se dessina devant elle. L’alcool l’empêcha de réagir. Elle était terrorisée.
- Petite salope d’allumeuse. Murmura t-il la voix remplie d’une haine incompréhensible. Je vais te montrer, moi, se que peut te faire un vrai mec.
Le gérant agrippa les poignés de la fillette et les écarta. Puis il monta sur elle. Elle se sentit étouffée par le poids de l’homme. Il sortit un couteau à cran d’arrêt. Il coupa un à un les boutons du chemisier de Mina.
- Non… non. La tête de Mina lui tourna. Des films de sa vie passèrent dans son esprit et se mélangèrent. Elle se rappela le centre, la mort de ses grands-parents, les agents, son père, sa mort… Elle était seul. La mort. Mickey. Non. Non.
Les complaintes de la fillette se transforma en rage. NON. Le gérant allez dégrafer son soutient-gorge lorsqu’il sentit une force étrange le soulever. Prit de panique, il brandit son couteau mais son bras se paralysa. Il fût violemment projeté contre le mur. Le plâtre se pulvérisa à l’impact. Il tomba lourdement sur le plancher
NOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNN !!!!! Hurla Mina.
Le gérant redevint maître de ses gestes. Il courra vers la sortie. Mais il sentit ses vêtements se consumer. En quelques secondes, il devient une torche humaine hurlante, il fît quelques pas dans le couloir et s’effondra sur ces restes.
NON, NON, NOOOOONNN !!!!
Les murs s’embrassèrent à leur tour, puis les autres chambres. Les locataires s’enfuirent. Une douleur surhumaine contorsionna Mina. Elle mains se crispèrent sur son crâne. Dès qu’elle ouvrait les yeux, des choses explosèrent ou s’embrassèrent. Une énergie incendiaire explosa les fenêtres et fît s’effondrer la façade.
NOOoon…
Mina sombra dans l’inconscient. Les flammes surréalistes laissèrent place à un féroce incendie.
Mickey arriva et aperçu l’immeuble en feu. L’incendie se propageait déjà aux autres bâtiments. Ignorant le danger. Il rentra dans le motel, évita les flammes et trouva Mina gisant sur le sol. Il l’a prit dans ses bras et ressorti le plus rapidement possible.
Peu de temps après, Mina, se réveilla dans les bras de Mickey. Elle pleurait et s’excusa. Elle n’a pas su se contrôler. Une douleur s’était emparait d’elle, elle devait détruire, la laissez s’échapper ou elle l’aurait tuée. Mickey se contenta de lui sourire.
- Tout est fini. Allez viens. Le coin va bientôt grouiller de flics. Dit-il
- Où… où va t-on ?
- Chez Ella. Une… ancienne amie. Elle m’a aidé à sortir du trou lorsque Cathy est morte.