Je sais ce qu'est un éditeur Nanoko, je travaille dans le monde de l'édition et de la pub donc quand j'emploie le terme partenaire ce n'est pas un hasard.
Tout d'abord, un éditeur n'est pas un distributeur. Un distributeur c'est la Fnac, Score Game, Carrefour...
Ensuite tous les éditeurs ne sont pas puissants, loin de là.
Il y a quelques gros blockbusters mais il y aussi pas mal de structures de taille humaine qui sont tout autant passionnées que les créateurs. Généralement quand elles s'engagent c'est tout d'abord parce qu'elles croient au produit.
Ensuite leur objectif est bien évidemment d'obtenir des bénéfices (ce ne sont pas non plus des associations à but non lucratif) mais de là à dire qu'ils veulent prendre le controle total des droits, je pense que tu y vas un peu fort.
Ok tu trouveras tjs un exemple d'un éditeur véreux qui a entubé de jeunes créateurs planant à 10 000 m d'altitude et n'ayant aucune idée de ce qu'est un contrat, mais dans la plupart des cas les 2 parties arrivent à trouver un accord qui les satisfont - sachant qu'il existe un multitude de clauses qui permettent de revoir souvent le contrat en faveur du créateur si celui là devient de + en + reconnu.
Pourquoi j'ai parlé de partenaire, car les éditeurs, quoi qu'on en pense, prennent une partie des risques sur leurs épaules, ils fournissent leurs expériences, leurs contacts, leurs études de marché, leurs réseaux.
On se réveille pas un matin en se disant, "tiens aujourd'hui j'ai envie de devenir éditeur".
Quand au développement des coopératives, je suis très intéressé pour que tu me cites des noms de société qui ont adopté ce principe - je ne parle pas de producteurs de café ou de matière première qui ont bcp discuté du sujet à Porto Alègre mais de sociétés de service à forte valeur ajouté. Je n'ai rien lu, vu ou entendu de tel ces 5 dernières années, donc éclaire ma lanterne.
Je parle bien de coopératives pas d'auto-édition. L'auto-édition est tout à fait envisagable en France, cela coute une fortune mais c'est possible.
Et pour finir sur la solidarité dans le monde du jeu vidéo en France, comment dire... autant je pense qu'il peut y avoir une relation constructive entre éditeur et créateur car chacun y voit un intéret (meme si le divorce Goa/Névrax nous montre que cela ne fonctionne pas tjs), autant c'est la compétition totale entre les sociétés et Névrax n'échappe pas à la règle.
S'ils doivent exploser une autre société pour percer sur le marché des jeux onine, je te parie tout ce que tu veux qu'ils le feront.
Je ne critique pas ce fait, c'est juste un constat. Le monde des jeux vidéos n'est pas une extansion du monde merveilleux de Disney. La concurrence y est rude qu'on soit en France, en Espagne, aux US...
Sortir un jeu vidéo, c'est tout d'abord un acte de création mais c'est aussi bcp de businness avec tout cela comporte de négatif, que cela nous plaise ou non. Et vu que les jeux vidéos génèrent déjà 10 fois plus d'argent que le monde de l'édition et 1,5 fois plus que celui du cinéma, je crois que ce n'est pas près de changer.
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