hrp/ c'est pas trop embêtant de lire en italique? Si y'a pas beaucoup de dialogue, j'laisserais droit. hrp/
Le feca avait dormi adossé à un tronc, enveloppé dans son manteau. Il avait discrètement placé un glyphe de protection autour de lui, malgré les paroles rassurantes de ses compagnons, et c'est donc assez détendu qu'il se réveilla.
Le soleil commençait juste à se lever, et les oiseaux saluaient l'aurore de leurs chants mélodieux. Il sourit en les entendant, se remémorant les cours de flûte de son ancien professeur. Celui ci pouvait atteindre une telle perfection que les oiseaux venait souvent se percher vers lui, se demandant qui était cette personnes, qu'ils ne reconnaissaient pas mais qui chantait aussi bien qu'eux.
Il s'ébroua mentalement, rangeant ces souvenirs dans une partie de sa mémoire, s'étira, et se leva. Il balaya le campement du regard, fronça les sourcils quand il vit la guerrière debout, lui adresse un sourire, et s'éloigna en direction d'un bosquet d'arbre. Après avoir satisfait ses besoins naturels, il se dirigea vers sa monture, qui l'attendait, l'œil luisant d'intelligence.
Les dragondindes étaient décidément une race bizarre, songea t il, surtout au niveau de l'alimentation. Omnivores, elles mangeaient de tout, céréale, poisson, viande, légume... On pouvait même leur servir des morceaux d'autres dragondinde, elles ne rechignaient pas. Il lui servit donc à manger une bouillie, composée de plusieurs élements nutritifs et de divers sels et minéraux, indispensables au régime alimentaire d'une dragondinde. Elaborée exclusivement par certains alchimiste de Sufokia, cette mixture à l'aspect étrange était en passe de devenir de réputation mondiale, tant elle était pratique, et simple à utiliser.
Après s'être occupé de sa monture, il retourna vers ses compagnons, une gourde sous le bras, mâchonnant une lanière de viande de bouftou séchée. Le goût, très salé, était assez horrible, mais il ne disposait que de ça. Le pain avait tendance à rassir vite, et il avait horreur des biscuits sec. Soupirant, il fit passer la dernière bouchée avec une gorgée d'eau, et retourna s'asseoir contre le tronc qu'il avait quitté.
Il observa LizAurore un petit moment, songeur; les facultés de récupération et de résistance à la douleur des sacrieurs était vraiment étonnantes, mais, après tout, ainsi l'avait voulu leur déesse. La guerrière croisa son regard, et il rougit, sans raison. Il but une autre gorgée d'eau, pour se donner une contenance, pris une fiole emplie d'une huile quasiment incolore, et la lança à la sacrieur.
-Tiens, c'est pour assouplir les muscle, ça fera du bien à ta blessure.
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