[Rp à plusieurs] Le voyage a bonta

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L'écaflip écouta le sadida , puis attendit que quelqu'un ouvre la marche. Ce fut Lizaurore , la sacrieur blessée , qui s'avançât la première. L'écaflip la suivit avec ces 2 autres compagnons :
-Le voyage va être monotone... , se dit-il.
Soudain la jeune sacrieur proposa un "jeu". Bien qu'il n'aime pas ca , le félin acquiesça car il voulait savoir quelque chose. Il dit :
-Bon alors si personne ne veut commencer ... je vais commencer. LizAurore , j'aimerais savoir , pourquoi fais tu cette quête ? Quel est ton but ?
Le soleil était déjà haut dans le ciel. Il était a peu prés 11 heure.
Courrierrapide suivi ses compagnons, non sans devoir luter contre la fatigue pour ne pas se rendormir.
La compagnie avait déjà parcourut quelque kilomètre, quand LizAurore proposa un petit jeu.

Un jeu ? pourquoi pas ?

Les 4 compagnon continuait a avancer tout en se posant des question dans la bonne humeur.
La sacrieur fut surprise par la question innatendue.
En moins d'une seconde sa bonne humeur sembla s'estomper. Des images flou lui revinrent en mémoire que même sa blessure lançinante ne parvint pas à troubler. Un picotement douloureux la prit au ventre.


Fort heureusement ses compagnons se trouvant derrière elle, ils ne virent pas l'effort qu'elle fit pour contrôler le ton de sa voix.
-Et bien... Mes revenus sont assez confortables... Mais j'avais besoin de quelque chose pour m'occuper. Le genre d'activité assez dangereuse qui me bourre l'esprit pour ne pas... reçasser des évènements passés en quelque sorte...

Elle se retourna légèrement, le visage à moitié dissimulé sous sa coiffe en bois précieux, et put observer le visage satisfait d'Akuseru, qui avait eut la réponse à sa question.

Lorsqu'elle se remit dans sa position amazonienne, Liz serra les doigts sur ses rênes de cuirs, à s'en faire blanchir les jointures.
Elle se ressaisit et chercha une question à posée à l'un de ses compagnons....

hrp/ Désolé pour les fautes je suis pressée ^^ /hrp
Après quelques secondes de réflexion la sacrieur posa sa question.
-Pour Heren, comment es-tu devenu conteur alors que tu es, à la base il me semble, un disciple de feca? Et pourquoi ce métier?
Le feca réfléchi un moment avant de répondre.

-Quand je vivais à Sufokia, j'ai fait la connaissance d'un menestrel extrêmement doué, et il m'a fait l'honneur de m'enseigner son art. Il a été plus qu'on ami pour moi. Sinon, ajouta t il avec un léger sourire, je ne vois pas en quoi être un feca empêche de s'adonner à la musique et à l'errance.

Il resta silencieux un instant, contempla le morne paysage des plaines, puis lança:
-Quand à pourquoi ce métier... Disons que c'est une bonne faç..on de parcourir le monde... Enfin, assez parlé de moi; courrierrapide, dis nous, qu'est ce que tu faisais, avant de te lancer dans cette quête?
Courrierrapide mit quelque seconde pour répondre la question de Heren.

J'ai enchaîner des petit boulot de mercenaire pour le compte de la milice d'Astrub. J'ai aussi fait des steaks de bouftous pour le boucher de mon quartier.

Quand courrierrapide eut finis de répondre a la question que le féca lui avait poser, il demanda a Akuseru pourquoi lui aussi c'était lancé dans cette aventure.

L'écaflip réfléchit quelque seconde et dit :
-Je ne sais pas vraiment...L'argent ma intéressé et puis... Je me suis dit qu'un petit voyage me ferait du bien... Vous savez la monotonie , sa m'énerve plus qu'autre chose.

S'étirant il chercha une question et dit :
- Heren , es-tu mêlé a la guerre bonta/brakmar ?
Le feca répondit d'un ton morne.
-En effet, j'ai eu le privilège de servir pendant quelques temps dans l'armée brakmarienne. Mais cette guerre, futile et inutile, m'a vite lassée. Je me suis tourné quelques temps vers le mercenariat, l'espionnage également. Mais sinon, depuis, je ne participe quasiment plus à la guerre entre bonta et brakmar. Enfin, je rends de temps en temps service à d'ancien camarades, mais ça s'arrête là.

Il continua d'avancer en silence, perdu dans ses pensée, puis tenta un sourire qui se transforma en rictus.

-Décidément, ce jeu ramène beaucoup de souvenir, et pas tous franchement plaisant. Très bien, c'est donc à moi de poser une question. LizAurore, accepterais tu de réveler qui t'as formé au maniement des armes?
Liz remarqua le visage triste de Heren et ne put que compatir...Elle aussi savait ce que c'était...

-Le maniement des armes ?
Une fois de plus elle fut un peu prise au dépourvue, ne sachant pas trop quoi répondre.


Tout en massant sa hanche et en regardant le ciel la sacrieur réfléchit puis répondit :
-Personne en particulier. J'ai appris sur le tas et comme tout le monde le sait les sacrieurs n'ont pas vraiment d'armes de prédilection. Mes pouvoirs sont donc bien plus puissants mais cela n'empêche pas que j'adore ma griffe rose...


Elle baissa les yeux et posa son regard sur le fourreau de la lame courbe.
-Si je ne l'avais pas, je ne serais peut-être plus là à l'heure qu'il est...
Elle posa une main amoureuse sur le pommeau de son épée et reprit :
-Cela dit celui qui m'en aura le plus apprit c'est mon père. Un sacrieur. Il était sériane, un puissant sériane même... En fait c'était un tueur...
Elle sentit ses compagnons se raidirent derrière elle mais les rassura en riant:
-Je suis loin d'être comme lui, et puis il faisait ça pour me nourrir...


Son regard se perdit dans le vague pendant une minute, laissant plané un grand silence sur la petite assemblée, qu'un grondement de tonnerre lointain vint remplir.
Elle regarda en direction des montagnes et y vit peut-être l'un des plus beau paysage qu'il était donné de voir.
Sur les hauts plateaux, un peu plus au nord, s'accrochaient une masse nuageuse gigantesque et noire, dont les éclairs en déchiraient l'intérieur.
Ce spectacle contrastait avec la clarté de la plaine qui l'entourait. Une demi-douzaine de petits arc-en-ciel se formaient tout autour, avant d'être noyés sous une pluie battante.


Les vents septentrionaux auraient tôt fait d'emmener la tempête jusqu'à eux...


-Maintenant une question pour vous tous. Ca vous dirait de trouver vite un abri avant qu'on se prenne cet orage sur la tronche ?
Le feca se renfrogna en entendant la réponse de la guerrière, mais il aurait du se douter qu'une personne aussi indépendante n'aurait pas pris la peine d'apprendre l'art du combat auprès de quelqu'un. Au temps pour les informations...

Mais quand il l'entendit parler de son père, il scruta le visage de la sacrieur: son bref passage chez les clans mercenaires l'avait fait côtoyer quelques seriane, mais il ne se souvenait de personne ayant les traits de LizAurore.

Quand elle mentionna que son père était un tueur, il haussa légèrement les épaules: le monde était un monde de tueurs, ou de tués potentiels. Et mieux valait avoir des convictions solides pour ne pas choisir le premier camps.

Alors qu'il s'apprêtait à répondre, un grondement diffus retentit, et il aperçut de sombres nuages qui se massaient au loin... Quoique, pas si loin que ça!


-Maintenant une question pour vous tous. Ca vous dirait de trouver vite un abri avant qu'on se prenne cet orage sur la tronche ?, lança LizAurore, haussant le temps pour couvrir le vent qui se mettait à souffler.

Le menestrel acquiesça, conscient que l'orage serait sur eux dans moins de temps que la distance ne le laisser présager. Les plaines offrait hélas peu d'abris, mais près d'eux se découpait la silhouette massive d'un amas rocheux qui sortait littéralement de terre. Large d'une dizaine de mètre, haut de plus de vingts, il fournirait un abris convenable.

Il fit signe à ses compagnon, montrant le rocher du doigt, et fit tourner sa monture pour aller en direction de cet abris providentiel. Comme par miracle, une large crevasse le fendait à peu près au milieu, assez grande pour les abriter tous les huit, eux et leur montures. Ils atteignirent l'endroit quelques seconde avant que la pluie ne se mette à tomber, en grosses gouttes compactes qui se mirent à marteler l'herbe printanière.

Très vite, l'averse s'intensifia, se transformant en un véritable déluge. Le feca sauta à bas de sa monture, imité par ses compagnons. La pluie empêchait toutes conversation, aussi il débarrassa sa dragondinde de sa selle, et commença à s'en occuper. L'orage allait sûrement durer jusqu'à la tombée de la nuit, et sans doute aussi une partie de celle ci...

Alors que ses compagnons suivaient Heren à l'abri d'un rocher, Liz resta quelques secondes à contempler ce spectacle.

Eve lui fit comprendre qu'elle n'aimerait pas être mouillée en imprimant quelques petits piaffements, sortant sa maîtresse de sa léthargie.


Elle rejoignit les autres et entreprit de soigner sa dragodinde... Cela dit il fallait d'abord descendre de sa monture pour cela.
Ne sachant pas comment s'y prendre la sacrieur hésita un petit moment. Bien qu'elle savait qu'il faudrait de nouveau marché avec sa blessure, le fait de réveiller sa douleur ne lui faisait aucunement envie.


Au bout du compte elle descendit sur sa jambe valide, puis boitilla autour de sa monture afin de la déseller.
Elle demanda ensuite à Eve de s'assoir, la sacrieur s'installa sur son dos à présent nu et, sa brosse douce à la main, entreprit d'enlever toutes les peaux mortes et de caresser le monture par la même occasion.


Sur la plaines s'abattait un orage assourdissant. "Il pleut des seaux" comme aurait dit sa grand-mère.
Le tonnerre fit trembler l'abri de pierre et Liz rabattit vite ses mains sur les deux trous qui servaient d'oreilles à sa dragodinde.
Après l'épisode du pétard elle craignait le même genre d'accident. Mais il n'en fut rien.
Sa monture mâchonnait mollement une touffe d'herbe qu'elle avait arraché du sol, les yeux à demi-fermés.


Rassurée, la sacrieur se leva ensuite, difficilement mais elle réussit à tenir debout.
Puis, elle commença à se déshabiller. Sa panoplie d'abord, puis son maigre haut en coton, laissant apparaître un corsage en cuir très moulant.

Se fichant des regards dérobés des autres elle attrapa une bouteille en verre dans son sac puis se mit sous la pluie battante.
En moins d'une minute elle fut totalement trempée.

Son pantalon en lin rouge lui collait à la peau mais quelle importance, il fallait le laver lui aussi.

De la petite bouteille en verre elle fit couler un liquide rosé et pâteux qu'elle étala sur ses cheveux et ses habits. Le liquide moussa et partout où il passait, enlevait les traces de saleté, la sueur et le sang, tout en laissant une odeur de fleur sur la peau et les vêtements.

Elle défit sa tresse et laissa tomber ses cheveux bleu jusqu'au bas de son dos pour mieux les laver.

Après tout le prochain point d'eau qu'ils rencontreraient peut-être, était le lac qui bordait la foire du Trool. Et jusque là, la sacrieur n'avait pas l'intention de sentir le bouftou mal léché.
Les garçons avaient beau faire les fières dans leurs jolis vêtements, ils n'en sentaient pas moins si mauvais qu'il était pour eux impossible de draguer sans faire tomber les filles dans les pommes.


Lorsqu'elle revint au sec elle s'ébroua volontairement près d'Akuseru qui grinça des dents. C'était bien connu, les écaflips détestaient l'eau.
Elle souri puis, toujours mouillée mais propre, brossa ses cheveux et s'installa près du feu qu'ils avaient fait, tout en attendant que quelqu'un parle....
Lorsque que la sacrieur commença à se déshabiller, il détourna les yeux, par pudeur et par respect. Il eut un sourire quand il constata qu'elle allait se laver sous la pluie: les sacrieurs étaient connus pour leur endurance, le feca le reconnaissait volontiers, vu la violence avec laquelle la pluie tombait.

Quelqu'un alluma un feu, il ne vit pas exactement qui, mais la guerrière revint s'installer à côté avec autorité, après s'être malicieusement ébrouée à côté d'Akuseru. Fatigué, légèrement déprimé par la pluie, le menestrel sortit des sacoches de sa dragondinde une lanière de viande, qu'il se mit à mâchonner sans grande conviction. Il se promit d'acheter autre chose -des fruits séchés, bonne idée ça!- à la prochaine ville, avant de réprimer un frisson involontaire.

Le vent qui sifflait apportait son lot d'humidité et refroidissait l'atmosphère. Décidant que le feu ne suffisait pas à le réchauffer, le feca fouilla un moment dans ses fontes, avant de sortir une flasque en argent, gravée de motifs végétaux abstraits. Il en dévissant l'ouverture, et but une gorgée de l'alcool qu'elle contenait. Celui ci descendit jusqu'à son estomac, semblable à du feu liquide, et une douce chaleur se diffusa dans ses membres engourdit peu après. Il la tendit ensuite à la ronde, afin d'en faire profiter ses compagnons.

Il resta assit encore un instant, puis, comme la pluie, diminuant d'intensité et de force, permettait enfin une conversation normale, li se leva annoncer à ses compagnons:

-Je pense que si nous forçons un peu l'allure demain, ce que tu devrais pouvoir supporter à présent, LizAurore, nous atteindrons la foire du trool dans deux jours, en fin d'après midi. Il nous faudra parler de plusieurs choses, et avant de pénétrer dans la ville, il faudra peut être que je vous mette au courant de deux trois choses. En attendant, je vous propose de dormir, la journée de demain risque d'être longue. Je vais placer un glyphe de protection devant l'entrée de la grotte, il nous préviendra en cas de tentative d'intrusion. Même si je ne pense pas qu'il y ait grand chose à craindre, kanigrou et porkass ne descende quasiment jamais jusqu'ici. Peut être des bandits, mais vu cette orage...
Enfin, on n'est jamais trop prudent.

Puis, sans attendre de réponse, le feca se dirigea vers l'entrée de la grotte, s'accroupit, et traça de complexes figures dans l'air, au dessus du sol. Pour les non mages, cela ne rimait à rien, mais un adepte de l'Art pouvait voir les forces que le menestrel manipulait, le mana qui s'organisait suivant certaines figures, pour finalement former une boule, à l'intérieur constitué de forme géométriques, rappelant le mécanisme d'une horloge. L'ensemble scintillait dans le spectre du mana d'un violet foncé, accompagné d'une pulsation orangée.

Le construct achevé et stabilisé, le feca se releva et revint vers ses compagnons, pour lancer:

-le sort vous reconnaîtra, si vous voulez le traverser.
Puis il continua vers le fin de la crevasse, trouva un endroit à peu près plat, s'adossa à la paroi rocheuse, rabattit son chapeau devant ses yeux, et ferma les yeux.




hrp/ Je ne sais pas pour vous, mais j'ai du mal à imaginer la foire du trool, à un carrefour relativement important et au milieux de terres sauvages, comme une gentille foire, remplie d'attractions. Bref, ce que je vous propose, c'est que j'en fasse une ville, plutôt dangereuse, indépendante. A vous de voir ce que vous en pensez. /hrp
La proposition du feca semblait correcte.

En effet Liz se sentait prête à chevaucher normalement. Elle laissa tomber un instant sa brosse à cheveux et observa discrètement sa hanche en écartant un peu son pantalon.

Un bleu s'étalait sur toute la longueur de sa cuisse gauche, quelque chose d'assez effrayant en fait. Les couleurs allaient du noir au jaune en passant par un violet soutenu... assez joli d'un point de vue artistique. Cela dit lorsqu'elle appuyait dessus elle ne ressentait aucune douleur, une bonne chose assurément.

Lentement ses cheveux séchaient à la lueur du feu qu'elle entretenait. Ils ondulaient jusqu'au bas de son dos dans une cascade bleu qui aurait put s'apparenter à une chute d'eau solide.

Elle observa le feca faire apparaître son glyphe devant la grotte. Pour elle cette précaution n'avait rien de vitale... Mais on ne savait jamais...

Lorsqu'il se coucha la sacrieur ouvrit la bouche sans oser prononcer les mots. Son coeur se mit à battre un peu plus vite, puis avec un gros effort elle réussit à prononcer :
-Si tu veux continuer avec nous... y faudra d'abord que tu m'appelles simplement Liz...

Pourquoi, par Djaul, avait-elle un mal fou à lui parler gentiment sans rougir ?
Lorsqu'elle sentit ses joues flamboyer elle laissa tomber volontairement ses cheveux devant son visage, avant d'aller elle-même s'allonger sur le ventre, dans son sac de couchage.

hrp/ Personnellement j'imagine la foir du Trool comme une fête forraine un peu coupe gorge pour les bourses pleines, peuplée de forrains peu scrupuleux, mais d'une ambiance de fête bon enfant... On verra en tant voulu /hrp
Après s'être abrités de la tempête qui ne finissait plus , la sacrieur commença a se déshabiller pour se laver. L'écaflip tourna les yeux par respect comme Heren. Quand la sacrieur eût fini elle rentra et s'ébroua juste a coté de l'ecaflip. Il ferma les yeux et fit une tête de dégoût qui prouvait que la "mauvaise blague" de Liz avait fonctionné.


En écoutant ce que disait ces deux autres compagnons , il s'appuya contre une paroi et croisa les bras. il regarda le feca faire son glyphe et puis Il tourna la tête vers la sacrieur qui regardait le feca avec attention et qui rougissait de temps en temps.

Cela lui rappela a l'auberge. Puis , devant le feu , il s'endormi...


/hrp Personellement la foire du trool pour moi c'est une foire ou il n'y a presque personne vu que c'est un peu pommé et que les vendeur sont près a faire n'importe quoi pour vous faire acheter des choses. /hrp
Après qu'il se soit abriter de l'orage, courrierrapide alluma un petit feu avec un peu de mousse et un bout de bois.
Quand Liz s'éloigna un peu de l'abri pour se laver, il détourna les yeux tout comme ses autre compagnon.
Pour se protégé de l'humidité, courrierrapide se blotti entre le feu et la paroi de la petite grotte, et il s'installa dans son sac de couchage.
Courrierrapide regarda avec admiration la façon dont Heren posait la glyphe, puis il s'endormit lentement.


Une forte pression mentale réveilla le feca brusquement. Celle ci provenait de son glyphe, qui indiquait ainsi que quelqu'un cherchait à pénétrer dans la grotte. Ses réflexe d'une vie d'errance prirent le dessus, et il roula sur lui même pour se relever en position accroupi, une dague à la main. Devant lui se trouvait un biblop, d'une couleur saphir. Devant la brusquerie du feca, il s'enfuit rapidement, sans demander son reste, et le menestrel retint un éclat de rire.

Puisqu'il était réveillé, et comme le soleil commençait à se lever, il sortit de la grotte, prenant au passage une sacoche. L'orage était passé, laissant place à une aube radieuse. Quelques nuages passait au dessus de l'astre émergeant, et voyait leur partie inférieur se parer de rose tendre. L'herbe brillait d'un vert vif, lavée par la pluie, et il aperçut un groupe de blops en train de se nourrir. Le biblop curieux courait vers eux à toute vitesse, et alla se réfugier derrière celle qui devait vraisemblablement être sa mère.

Le feca se désinteressa de ce spectacle, et entreprit d'aller trouver une rivière. En se fiant aux sons, il en découvrit rapidement une, qui roulait des flots tranquilles, clairs. En grimaçant, il se déshabilla, et entra rapidement dans l'eau. La température de celle ci lui coupa le souffle, et il resta immobile un moment, les dents serrée, avant de se mettre à profiter de la baignade. L'eau d'une rivière était rarement chaude, mais, même sans être un sacrieur, cela restait supportable.

Moitié nageant, moitié marchant, il se dirigeant vers l'endroit où il avait laissé ses vêtement, et prit une fiole, emplit d'un liquide jaune pâle. Il se savonna avec; le savon avait une odeur fraîche, citronnée. Puis, après s'être rincé, il ressortit de l'eau en frissonnant, s'étendit sur une pierre, et la brise et les premiers rayon du soleil le sécher. Il sortit ensuite de la sacoche une chemise blanche et propre, un nouveau pantalon, des sous vêtements, et enfila l'ensemble rapidement.

Puis il alla taillé en pointe une branche, arrachée à un arbuste proche, et se posta près d'un endroit ou la rivière formait une zone de calme, pour attraper quelques poissons. Certaines personnes les attrapait à la main, mais cela impliquait de devoir retourner dans la rivière, et il n'en avait plus aucune envie.
Il resta immobile un moment, guettant un banc de truite, avant de plonger son mince javelot d'un geste assuré, et de le ressortir rapidement, un specimen de taille moyenne se tordant de douleur au bout, le flanc transpercé de part en part.

Il répéta l'opération plusieurs fois, avant de juger qu'il en avait attrapé suffisamment. Le soleil avait déjà bien entamé son ascension vers le zénith, à présent, et le feca repartit d'un pas rapide vers la grotte. Un peu de poisson grillé changerait leur ordinaire, et ferait un excellent petit déjeuner. Voila qui ne manquerait pas de plaire à Akuseru!
La jeune sacrieur se réveilla en sursaut, sortant de l'un des nombreux cauchemar qui avaient hantés sa nuit.


Elle jeta un oeil fatigué au campement et s'aperçut que Heren n'était plus là mais avait laissé ses affaires.
Considérant que les autres dormaient elle s'enfonça une fois de plus dans le sommeil.


Un peu plus tard, ce fut l'odeur de poissons grillé qui la sortit du mauvais rêve qu'elle faisait.
Elle grimaça : mangé du poisson le matin , quel horreur !
Puis elle remarqua que Heren s'était changé.
_Wow, beau gosse en chemise blanche, ria-t-elle en se redressant.

Elle refusa poliment le poisson et s'empara d'une brique de lait concentré.
En plein milieu de la nuit Akuseru se réveilla d'un coup sentant une présence. Il vit Heren , qui ne l'avait pas remarqué et qui allait vers son glyphe. Ne sentant aucun danger , il se rendormi.

Le lendemain matin ,
L'écaflip se réveilla lentement , se leva , s'étira et se frotta les yeux. Voyant Heren arriver propre , il décida de se laver lui aussi bien que cela ne lui plaisait pas tellement vu qu'il n'aime pas l'eau . Il prit un poisson en remerciant Heren , puis il sortit dehors . Le disciple félin alla près de la rivière calme et claire , et , sans retirer un seul de ces vêtement il plongea dans l'eau. Un quart d'heure plus tard , il sortit , mouillé , puis il se laissa sécher au soleil assis par terre. Il rentra , plus tard , au campement.
Le soleil tapait déjà, sans être a son zénith, il était 10 tout au plus: la journée s'annonçait chaude. Quand courrierrapide sortit de son sommeil, il se rendit conte qu'il avait beaucoup bougé durant son sommeil et qu'il s'était dangereusement approché du feu, sûrement quand il avait commencé a faiblir. Remarquant l'absence d'Heren, il ne s'inquiéta pas. car il avait laisser ses affaires dans un coin de la caverne.
Quand Heren revint, il alluma un feu pour faire griller des poisson. l'odeur semblait avoir réveiller Liz, qui émergea de son sommeil.


Alors bien dormi ? Puis il s'adressa a Heren: J'ai remarqué que tu es réveillé depuis l'aube, mais pourquoi ne nous a tu pas réveillé ? Nous ne métrons pas terme à cette poursuite si nous penon la mauvaise habitude de partir en début d'après midi.

Puis courrierrapide manga sans bruit son poisson puis il donna quelque granulé a sa dragodinde puis il la détacha pour l'emmener se désaltérer à la rivière.
Il en profita pour se baigner dans l'eau fraîche. Cette petite trempette était très revigorant . Il sortit de l'eau en grelottant puis il rejoignit ses compagnon dans l'abri.


Encore 2 jour de chevaucher et nous serons a la Foire du Trooll. Nous pourrions y faire une petit halte d'une demi journée. Qu'en pensez vous ?

Hrp/ Je laisse tomber les couleur /Hrp
L'ecaflip écouta le sadida qui avait raison , en ne partant qu'en début d'après-midi , nous perdons du temps.
-S'arrêter a la foire du troll...pourquoi pas.

Puis il alla vers sa dragodinde et dit :
-Si nous partions ? Rester ici plus longtemps ne servirait a rien.
-Très bien, si vous voulez vous lever tôt..., grommela le feca, avant d'aller s'occuper rapidement de sa monture, le chapeau ostensiblement ramené devant ses yeux. Allez y, alors, lança t il quelques minutes après.

Le groupe sortit sous le soleil. Devant eux, les plaines de cania s'étendaient, écrasée par le soleil printanier mais néanmoins déjà ardent. Le menestrel laissa sa dragondinde adopter une allure rapide, sortit un livre d'une de ses sacoches et commença à lire, manifestant ainsi sa volonté de rester à l'écart.
A son tour Liz se leva. Sa hanche ne la faisait presque plus souffrir, mais elle se voulait prudente, un seul faux mouvement et tout le processus de guérison rapide des sacrieurs serait à recommencer.

Elle grimpa sur sa dragodinde et prit une fois de plus la tête du groupe. Au moins s'ils tombaient dans une embuscade se serait l'aventurier le plus résistant qui prendra les premiers coups.

-Aller Heren, fais pas la tête. Tu vas pas grogner pour quelques heures de grass' mat' loupées. Se serait plutôt au poilu de se montrer contrarier.
Courrierrapide enfourcha sa monture. La journée de chevaucher sera longue. Un petit vent frais qui n'était pas désagréable, soufflait en direction de Nord Ouest.

L'heure tourne, il se fait tard je propose que l'on fasse une petite pose pour dîner et nous repartir on après pour trouver un endroit ou dormir.
Le feca s'étira sur sa selle.
-Je suis d'accord, approuva t il. Je tombe de fatigue, une bonne nuit de sommeil me fera le plus grand bien. Il se frotta les yeux, et ajouta: j'vous laisse trouver un endroit, moi j'suis pas en état.


hrp: j'part, j'reviens dimanche./hrp
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