[Guilde] Casus Belli

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Bonsoir à tous !

Sans guilde depuis peu, je rôde et rumine sur une idée qui me parcourt le crâne comme sur un hippodrome.

Je n'ai pas vraiment réussi à trouver ce que je cherchais précisément au fond de moi, c'est à dire un concept de jeu que j'avais pratiqué sur d'autres MMO et qui me manque ici.

Une vision des choses pas très originale en soit, mais si dure à trouver (pour moi en tous cas ).
Alors comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même, je me lance.

Et j'explique l'idée :

Casus Belli, c'est un nom un peu racoleur je vous l'accorde. Mais après tout pourquoi pas, car c'est bien de guerre que l'on parle !
Une guerre que certains ont peur d'affronter, mais une guerre dont tout le monde rêve, même si quelques uns refusent de l'admettre !

Cette guerre, c'est une guerre pour la gloire, la puissance et la reconnaissance ! Pour l'honneur ! Cette guerre, c'est celle de ceux qui ont envie de se battre. Ce n'est pas une guerre pour les couards et les planqués, ce n'est pas une guerre pour les fainéants et les assistés !

Mais ce n'est pas non plus une guerre pour les bourrins écervelés. C'est en alliant force, diplomatie et manipulation que l'on arrive à ses fins. C'est en se munissant de courage et de précieux alliés que l'on détrône des Rois, que l'on tranche des têtes et que l'on inscrit son nom dans l'histoire !

La force d'une telle troupe doit passer par la puissance individuelle de chacun de ses combattants, par leur intelligence au combat, par leur charisme envers chacun des badauds qu'ils croiseront, et par la cohésion dont ils feront preuve.

Voici mon idée, voici ce que je vous propose ! Je sais que nous sommes plusieurs à rêver des mêmes desseins. Et ensemble, nous pourrions l'atteindre !
La vie est une question de volonté, il nous suffit alors de vouloir la vivre avec le pas décidé, le poing serré, l'esprit vif et le sourire aux lèvres.

Et concrètement, ça donne quoi ?

Concrètement, rejoindre cette aventure, c'est tout d'abord adhérer à cette idée. Aimer optimiser, aimer le challenge, aimer avancer vite et bien.
Et c'est aussi assez de narcissisme pour vouloir tenir compte de son image et éviter de l'écorcher.
C'est trouver le juste milieu entre "Qu'ils me haïssent, pourvu qu'ils me craignent !" et l'amour aveugle et religieux pour son prochain, prêché dans différentes paroisses.

C'est en somme vouloir explorer le jeu de fond en comble, que l'on soit farmeur fou, travailleur acharné, combattant assoiffé de sang.
C'est former un groupe d'aventuriers qui, dans la bonne humeur, dans le respect de tous, et dans la maturité se fera connaître comme une joyeuse bande de fous, de passionnés, mais en somme pas de mauvais bougres.

Et c'est évidemment un investissement de personnes matures, stables, et qui en veulent.

Enfin, il faut garder à l'esprit qu'il s'agit de monter ce concept, qui part de l'oeuf. Je suis pour l'instant seul membre, et pour tout dire la guilde n'est même pas encore valide !
Je dois donc recruter des gens qui ont les même ambitions que moi.

J'ai dans l'esprit de commencer par un petit groupe de personnes, hétérogène dans les compétences, et uni dans l'esprit.

Une dizaine de personnes me semblent un bon départ (j'entends par là joueurs différents, pas personnages en jeu).

La tranche de niveau me semble aussi importante. Ni trop haut, ni trop bas, le niveau des personnages doit faciliter la cohésion du groupe. Etre entre le 110 et le 150 me semble une fourchette à la fois souple et précise, qui permettra de ne pas trop fermer de portes et de rester dans l'optique de l'unisson.
Les métiers sont évidemment un grand plus, et dans certains pourraient justifier de taper hors de la fourchette de niveaux.

Alros, seriez-vous prêts à tenter l'aventure ? A créer quelque chose et à le voir grandir ? A avoir la satisfaction du travail bien fait ?

Si vous êtes partant, il ne vous reste plus qu'à me contacter.
Soit en jeu : /w Twiky ou /w Sylphael
Soit en postant votre pseudo ici et je tenterai de prendre contact moi-même.

Pour finir, une rapide présentation du seul et unique membre de cette guilde... moi

Twiky, eniripsa soins 135.
Bûcheron 8x, sculpteuse et sculptemage de baguettes 100, alchimiste 100.
Optimisation des caractéristiques terminée !

Sylphael, crâ multi 136.
Bijoutier 66, cordonnier 65, joillomage et cordomage 100. J'entame tailleur pour être costumage, et enfin terminer chacun des métiers de craft.
Optimisation des caractéristiques terminée !

Ancetre, enutrof dont la guilde est à son nom.
Mineur, paysan, boulanger 100.
Ne sert plus que pour les métiers et éventuellement le drop.

Et derrière ces trois persos, moi, 24 ans, fan d'optimisation et très actif dans mes passions.

Merci de m'avoir lu.
Avetissement, prendre ce message entièrement au premier degré est dangereux pour la santé. Il s'agit bien d'une manière de jouer, particulière, mais ça reste un jeu.
Je respecte tout type de jeu, respectez le mien


Cliquez pour accéder au forum.
http://nsa02.casimages.com/img/2008/08/02/080802020452611298.jpg
Han Twix j't'avais pas reconnu [avant de voir ton pseudo] =°

Euh...*imite Moon* Moi fière combattante inutile du Troupeau souhaite une bonne continuation à ta guilde. (a)

Bonne chance <3

Mélo

PS: J'adore la présentation
Projet bien structuré, ainsi qu'un nom attirant.

Si un jour je me retrouve sans guilde ce sera sûrement une des premières guildes qui me viendra à l'esprit.

Je te souhaite un bon départ, et une bonne aventure.

Litz.
Merci merci !

Citation :
Publié par Light-Zeus
Bonne chance, ça m'a l'air bien mené. Mais quand est-il de l'alignement ?
Pour l'alignement, ça n'a pas d'importance.
On peut toujours s'arranger pour une arène, et ça laisse ainsi plus d'ouverture pour les artisans notamment.
Citation :
Publié par Litz
Si un jour je me retrouve sans guilde ce sera sûrement une des premières guildes qui me viendra à l'esprit.
*tape, et retape encore et encore*





Hummm... *met son grain de sel*
Je t'ai déjà dit ce que j'en pensais ^^

Bon courage!!

Et je me charge de la pub
Mise à jour !
Pour ceux qui ne veulent pas lire l'histoire qui suit je résume : projet avorté, plus ou moins mort dans l'oeuf.
Merci à ceux qui m'avaient fait confiance, je suis désolé de n'avoir su tenir mes ambitions.
Les choses ne sont jamais ce qu'on voudrait qu'elles soient, et plus on en attend d'elles, plus elles s'en éloignent.

***

La pluie bat le galet sans cesse, avec une rare violence.
On n'a jamais vu jour d'été si pluvieux, et si sombre.

Les oracles prédisaient pourtant une semaine ensoleillée, éclairée de mille merveilles. Ils voyaient en elle l'avènement de quelque chose de grand, la naissance de quelque chose de nouveau, qui allait bouleversé la vie de nombre d'aventuriers.

Mais... les tripes de corbac sont aussi illisibles pour ces xélors que des mentions légales pour un bigleux.
On ne peut pas prédire l'avenir, et une fois encore le destin en apporta la preuve.


~

"- Qui va là !" Cria le vieil homme, trempé.
Le plafond de sa modeste demeure s'était écroulé sous l'accumulation d'eau, et ses pieds baignaient maintenant dans une vase crasseuse, où chacun des déchets qui dormaient jadis sur le toit nageaient sur le plancher.

La porte grinça, mais elle ne tenait plus. Brisée en deux, elle s'écroula quand l'étranger entra.
L'Ancêtre, comme tout le monde l'appelait, regardait la grande forme noire sur le pallier, que seuls quelques éclairs dans son dos éclairait sporadiquement.
Il était fatigué, de lourdes cernes maquillaient désormais ses yeux ; et son regard jadis hagard avait perdu le si joli bleu d'antan qui l'avait rendu populaire auprès de la caste féminine.
L'oeil gauche était blanc, comme mort. Le travail de la mine avait achevé les quelques dixièmes qui lui restait, et bientôt l'autre oeil suivrait.

S'appuyant fébrilement sur ses bras, il se releva de son fauteuil. Il manqua de trébucher quand ce dernier s'écroula sous l'effort. Lui non plus n'était pas tout jeune.
L'Ancetre ramassa sa canne, et avança vers la porte, traînant une jambe presque morte, entraînant un boitillement aussi disgracieux que ralentissant.


~

"- Que me veux-tu ? Je n'ai plus rien, j'ai tout perdu." annonça-t-il d'une voix tremblante à l'ombre qui lui faisait maintenant face.
Il reprit.

"- Je suis las, mon vieil ami. Je suis terriblement las, et mes derniers efforts de me raccrocher à ce que j'aime ont échoué."
Il reprit son souffle quelque secondes. Maintenant, de simples phrases l'essoufflaient, et le bruit rocailleux de sa respiration faisait penser au chariot roulant dans les mines du sud de Brakmar.
"- Je n'ai pas revu ma petite-fille depuis tant de jours. J'ai peur pour elle. Son esclave non plus ne vient plus me voir. Je l'aimais comme mon petit fils... m'ont-ils abandonnés ? Dis moi toi qui sait tout ! Dis moi ?!"
Il tenta de lever le poing pour appuyer sa requête, mais son dos le rappela à l'ordre dans un gméissement de douleur.
Il baissa alors la tête.

"- Plus rien ne me retient mon ami. Aujorud'hui je te suivrais."

~

L'ombre, qui n'avait dit mot, s'avança d'un pas. Capuchonnée, on ne distinguait pas son visage. Dans sa main droite, semblable à celle d'un sram... ou d'un chafer, une faux.
Dans sa main gauche, une forme. Il tendit ce bras, et au sol s'étala un corps.

Le vieil homme dévisagea le corps, avant de s'éfondrer sur son épaule. C'était Sylphael, on pouvait reconnaître ses vêtements si spécifiques et sa queue de cheval soignée.
La tunique était rougie par le sang, et de nombreuses plaies décoraient maintenant son corps qui en faisait craquer plus d'une.
Lui qui jadis fût un combattant émérite, un dragueur hors paire, et un défenseur de Brakmar toujours sur le front, n'était plus que l'ombre de lui-même.
Dans sa main droite, un médaillon. Ou plutôt un écusson, portant le numéro 13.


"- Ce damné tournoi" pleura l'Ancêtre à chaudes larmes.
C'était le tournoi ultime, ou les combattant combattaient à mort les pires monstres d'amakna, et leurs plus féroces pairs.
C'était le tournoi dont avait toujours rêvé Syphael, le tournoi ultime, le seul qu'il n'avait pas gagné. Le tournoi de sa vie, le tournoi de trop.
Il avait dû perdre, ses plaies et son arc brisé laissaient supposer une défaite lente et douloureuse.
Etait-il mort ? Il ne le savait pas, et au fond de lui, il espérait que oui, imaginant la souffrance que pouvait subir un corps dans cet état, vivant.
Il savait aussi que Syl ne supporterai pas sa défaite. Il était trop arrogant ! Trop perfectionniste ! Il n'avait pas besoin de cette victoire, il était déjà reconnu.
Il lui avait pourtant dit des centaines de fois. Mais autant parler à un mur.

Le vieil homme leva la tête vers l'ombre à la faux, les larmes aux yeux, et dans un dernier râle cria :

"- Prends moi ! Amène moi avec toi, je veux les rejoindre !!"

La mort marqua une longue pause. Le temps semblait suspendu. La pluie tombait fort. Les foudre frappait près. Les larmes perlaient sans cesse. Le vent sifflait à travers les murs troués. L'attente était mortelle. Chaque moment de silence était rythmé du souffle rocailleux et mourant de l'Ancetre.

"- Non" dit-elle d'une voix rocailleuse. "Vous trois, votre heure viendra plus tard".

L'ombre disparut comme elle était venue.
Dans la foulée, une eniripsa entra dans la demeure et se jeta au sol.


~

Couverte de boue et de sang, les habits en lambeaux, les ailes d'un rose des plus pâles, elle pleurait ses larmes de sang. C'était un mauvais présage chez les eniripsa de sa lignée.
Elle s'accrocha au pantalon du vieil homme, le serrant de ses doigts décharnés, comme s'ils avaient gratté le sol pendant des heures.
Elle leva un regard implorateur vers l'Ancêtre. Derrière le sang coulaient de vrais larmes, qui brillaient malgré la crasse de son visage.

Elle hurla, la voix cassée et entrecoupée de puissants sanglots.

"- Papi !! J'ai essayé, j'ai essayé de le sauver ! Je suis bonne à rien, je ne peux même plus protéger ceux que j'aime ! Papiiiiiiii! aide moi papi, je ne sais plus quoi faire, je suis perdue... il va mourir ! Ou même il est déjà mort... C'est ma faute papi... c'est moi qui l'ai entrainé dans ce tourbillon de violence, alors qu'il voulait être poète ! Papi, pardonne moi de t'ôter le petit fils que je t'avais apporté... j'aurais voulu lui dire que je l'aimais comme un fils... au moins une fois... mais...".
Elle s'effondra en larmes.
Elle avait pour la première fois depuis bien longtemps oté son masque de femme décidée, de femme à poigne, de femme sûre d'elle.
On voyait maintenant une petite fille appeurée, perdue dans un monde qui l'a dépassé, sans repères, qui était trop jeune encore pour se soucier de la vie.

Mais il était trop tard, son avidité de défis, ses rêves d'ambition avaient gaché sa jeunesse. Elle avait toujours combattu là où ses amies jouaient à la poupée. Elle avait toujours pefectionné ses sorts là où ses paires flânaient. Elles avaient franchit chaque défi qu'elle s'imposait à elle-même dans la douleur parfois, là où les autres, qui n'étaient maintenant plus rien pour elle, vivaient.

Elle les avait trouvé stupide, à se complaire dans la frivoleté !
Elle avait toujours pensé que seules l'ambition et la perfection méritaient d'être

Elle avait tout perdu dans cet ultime défi.
Une défaite cuisante, où elle a vu son esclave et néanmoins... fils perdre son combat.
Une défaite cuisante, où se répercutait dans son coeur chaque blessure infligée au crâ par son adversaire.
Une défaite cuisante, où ceux qui furent jadis ses amis, ceux qui lui avait fait confiance, ceux qui avaient parié sur Syl... perdaient leur argent dans une colère et une rancoeur plus blessante encore que les griffes qui lacéraient la chair du pauvre esclave.

Elle aurait préféré mourir adulée que vivre déshonnorée.
Mais le destin est plus cruel encore que son imagination florissante aurait pu l'imaginer.
vécues.
~

Concentrant ses dernières forces, elle invoqua ses sorts les plus puissants, elle prononça ses mots les plus secrets, les verbes les plus compliqués, elle employa des langues oubliées depuis longtemps.
Le sang qui sortait de sa bouche aussi abondamment que les mots ne l'arrêtait pas. Elle devait sauver Syl. C'était sa faute.
Elle pria tous les Dieux, elle supplia tous les Démons, prête à vendre son âme à quiconque pourrait l'aider.

En vain.


~

Le vieil homme glissa une pastille dans la bouche de Twiky et de Sylphael, et les glissa au fond de leur gorges pour qu'ils avalent.
Twix ouvrit les yeux. Elle avait perdu connaissance dans l'échec.


"- Vous devrez vous rétablir avec ça, mes enfants" annonça l'Ancêtre calmement.

"- Papi... il n'y en a que deux !" sécria Twix appeurée, pendant qu'il s'assit contre le bureau.

"- Oui." dit-il avant de fermer les yeux.

***

Rien de tel qu'un drame pour clôturer cette aventure éphémère qui me tenait à coeur !

A plus !

PS: ce n'est qu'une histoire hein, moi je vais et j'irais toujours bien
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