Lureley, jeune kobold

 
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S'il y a des amateurs, voilà un autre épisode de la trépidante vie de Lulu la koby. Petit texte en forme d'"hommage" à certains joueurs d'orcarnac. Trop de clin d'oeil pour tout expliquer! Le plus simple reste le paragraphe sur mes ld en chaîne!

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Le jour où elle avait décidé de devenir combattante de Midgard, elle ne connaissait personne dans le royaume, à part son ami le troll, qui avait embrassé la carrière de skald il y a quelques temps déjà. Ce dernier connaissait bien le royaume, ses frontières, ainsi que toutes les terres que pouvaient explorer les aventuriers, et certains des grands noms de Midgard faisaient partie de ses amis. Aussi Lureley, la petite chaman inexpérimentée, avait eu l’occasion de rencontrer des combattants renommés, qui s’étaient montrés fort sympathiques. Midagrd a beau avoir la réputation d’être une terre sans foi ni loi, on y croise des individus liés par une fraternité sans égale, alliance que rien ne peut rompre. Et ces gens appliquent le proverbe « les amis de mes amis sont mes amis ». Et voilà que Lureley s’était retrouvée avec pour protecteurs de bien grands guerriers ! Elle était parfois saluée par des gens qu’elle ne connaissait pas, qui lui prêtaient presque allégeance au nom de leur amitié pour le skald ! Et lorsqu’elle interrogeait son ami troll sur l’identité de ces gens si sympathiques, elle était édifiée de leur qualité. En général, le troll souriait en se flattant : « Eh oui, je connais du beau monde ! » Ce dont elle ne doutait pas un instant, mais elle trouvait ses propres aventures de jeunes chaman bien peu à la hauteur des amis du troll.

Elle était bien surprise d’être ainsi saluée par ce beau monde. Comment la connaissaient-ils ? Mais c’est que les trolls sont parfois loquaces… Et il se trouve que son ami troll à elle avait tendance à raconter avec plaisir à ses compagnons de campagne les aventures – et mésaventures – de la petite kobold. Lureley se disait qu’ils devaient bien rire, eux tous, à entendre le récit de ses maladresses… Quelle réputation n’allait-elle pas avoir !



Quoique, pour la réputation, elle se débrouillait fort bien toute seule… Les rares fois où elle avait eu l’occasion de combattre avec des compagnons en l’absence du troll, elle s’était… comment dire…. brillamment illustrée ! Il faut bien avouer qu’elle n’était pas toujours très douée… Elle possédait même un don particulier pour avoir des problèmes avec les Gothi et les Invocatrices… Elle devait posséder une piété un peu étrange, qui créait des interférences avec les sorts de téléportation, et du coup il lui arrivait souvent de s’égarer en chemin. Il lui fallait un temps fou pour gagner son lieu de destination, au point qu’elle se demandait s’il ne valait pas mieux qu’elle traverse tout le royaume du nord eu sud et d’est en ouest à cheval ! Parfois elle se perdait même dans les limbes de l’étrange espace-temps que constitue la téléportation ; c’était soudain comme un blanc, ou un noir, et elle devait faire un intense effort de concentration pour gagner sa destination. Au départ ses compagnons s’impatientaient, mais comprenant que ses problèmes étaient dus à une constitution étrange de son cerveau et de sa morphologie, ils s’y habituèrent et riaient même souvent des interférences que sa piété créait sur les sorts des Gothi. Ils l’attendaient donc patiemment, tout en discutant et en mettant au point la stratégie du prochain combat.



Mais la kobold se vengeait gentiment de toutes ces taquineries une fois arrivée à bon port. C’était en effet une kobold à la langue bien pendue ! Et la réputation de son babillage dépassait rapidement celle de ses problèmes de téléportation. Cela énervait de prime abord certains guerriers mal léchés mais d’autres appréciaient le ton enjoué et naïf de la petite chaman, qui, à défaut de faire preuve d’une efficacité tactique redoutable dans les combats, y apportait une touche de sociabilité et de bonne humeur reconnue. Pour rire, on la menaçait parfois de l’envoyer au milieu des coiffes-rouges pour tous les attirer, ou même en haut des tours d’Albion ou d’Hibernia pour en déloger les gardiens. Mais cela n’était que menaces taquines, pour la faire taire un instant, ce qui la faisait repartir de plus belle un peu après, une fois la fausse menace orageuse dissipée. Et de toute façon, elle était intimement persuadée que le lancer de kobold n’était nullement une antique tradition de Midgard. Et puis, il reste toujours le troll pour la protéger !
C'est vraiment sympa a lire, meme avec un texte légé comme celui ci quand on ne connait pas ton histoire, je trouve que ca détend vraiment, que du bonheur en ce vendredi soir apres une semaine éreintante.
Continue !
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Merci Ronan Bon, va falloir qu'il arrive quelque chose à Lulu d'intéressant pour que je le mette sur le papier !
Si je suis courageuse et pas trop malchanceuse, le ding50 devrait arriver dans pas très longtemps, je pourrai peut-être en faire quelque chose...
J'avais écrit une fin de texte pour un concours rp sur le forum orcarnac mais sans jamais la poster ici... ça commence à dater un peu et c'est moins bien que le reste mais bon autant le mettre ici aussi!

Capetitekobyçadevenirgrande…

Après une nouvelle retraite consacrée à l’étude de manuscrits anciens, Lureley avait décidé de reprendre son entraînement. Bien paresseuse, la petite koby n’avait guère progressé dans le maniement des sorts ou du marteau depuis bien longtemps. Ce n’était pourtant pas faute d’encouragement de la part de son instructeur, qui lui montrait le peu de chemin qui lui restait à parcourir avant d’atteindre le grade d’Elue d’Ymir, qui lui permettrait de maîtriser du mieux possible les sorts dont elle avait fait sa spécialité. Mais qu’il était long ce court chemin pour atteindre les faveurs du dieu !!!!! Elle avait beau tuer de nombreux monstres qui infestent les terres de Midgard, rien n’y faisait. Jamais elle ne sentait le souffle d’Ymir se répandre en elle et lui accorder le grade ultime…

Forte de ses expériences passées, elle décida de faire appelle à un ami et de retourner là-bas, sur la lointaine Modernagrave, pour se débarrasser des coifferouges. Voilà longtemps qu’elle n’était pas partie en expédition avec des compagnons et renouer avec ce genre d’expérience lui fut fort agréable. Les combattants qui l’accompagnaient étaient suffisamment nombreux et expérimentés pour que la partie tourne facilement en leur faveur. Ils prirent même le temps de rire et de discuter entre les assauts : en digne kobold bavarde, c’était les moments que Lureley préférait. Cela fit passer de la façon la plus sympathique une assez longue bataille : Ymir décidément ne voulait pas faire d’elle son Elue si facilement ! Ses compagnons désespéraient même de voir enfin la grâce du dieu s’abattre sur elle. Mais persévérance et camaraderie viennent à bout de tout, même d’un dieu qui rechigne ! Et Lureley obtint enfin son rang d’Elue d’Ymir, sous les félicitations et les applaudissements de son groupe d’arme.

Vu qu’elle était maintenant grande et apte à affronter bon nombre des périls de Midgard, son ami le troll décida qu’il était temps d’initier Lureley aux mystères des Atlantes. Il chargea donc une autre Kobold, la petite mais courageuse Bidouille de l’emmener à un grand rassemblement de Midgardiens qui se préparaient à affronter un des secrets des anciens. Quel désastre ce fut pour notre petite chaman !!! Jamais elle n’avait vu autant de gens rassemblés, elle était complètement débordée par l’action, manqua de se perdre dans les labyrinthes sous-marins de l’Atlantide et refusa catégoriquement de s’éloigner à plus d’un mètre de Bidouille qui était son seul repère et guide dans cette marée vivante. Lureley revint toute chamboulée et stressée de cette expérience. Au point qu’elle se demande encore si elle recommencera ! Etre Elue d’Ymir, c’est pas si simple que ça….

Chapitre 5 :
CaLycaiaçacousinedeLureley…

Lureley a une jeune cousine, Lycaia, et comme celle-ci porte le nom des loups, elle a choisi d’exercer la profession de chasseresse. Malgré son jeune âge, Lycaia a choisi d’essayer de défendre Midgard contre les royaumes ennemis, en devenant une des gardes du Val de Quartz… non sans y connaître moult déboires. La jeune chasseresse est des plus malhabiles avec ses armes ! Les subtilités du maniement de l’arc lui échappent parfois… Elle aurait bien besoin d’un habile professeur pour lui enseigner l’art de manier la lance et toutes les bottes secrètes qu’elle pourrait utiliser. Et surtout, la finesse de la furtivité lui parait insurmontable ! Elle sait à peu près être discrète mais la vie à Quartz est un enfer pour elle : malgré tous ses efforts pour passer inaperçue, les ennemis qui savent manier la furtivité la débusquent systématiquement, à son plus grand désespoir… Tandis qu’elle par ailleurs est bien incapable de les remarquer… Heureusement que Lycaia a à ses côtés son fidèle protecteur loup, mais même ainsi elle a péri bon nombre de fois !
Mais sa cousine Lureley a bien réussi à surmonter les épreuves qui se présentaient à elle, alors Lycaia va suivre son exemple et tâcher de persévérer…

Tant qu’il y a quelqu’un pour leur donner un peu d’aide et avec qui discuter de temps en temps Lycaia est aussi bavarde que Lureley !), les deux kobolds estiment qu’il vaut la peine de continuer à découvrir Midgard, même à la hauteur de leurshumbles moyens…

Et le tout est disponible ici
Le texte que j'avais préféré pendant le concours des textes roleplay Orcarnac.
J'espère que tu nous feras partager la suite


Merci à tous!!!

Quant à une éventuelle suite... le problème c'est que je ne joue plus ...
Dans ma résidence, je suis sur le réseau de mon école et c'est pas possible de jouer à daoc (en plus j'ai signé une charte qui me l'interdit) :'(
Je veux bien écrire des textes roleplay mais ça se renouvellera pas beaucoup ...
Parce qu'il est des méandres comme le Labyrinthe du Minotaure...
Lureley s'excuse de n'être pour une fois pas la petite Kobold naïve et étonnée de tout dont certains dans ces "miroirs des âmes" ont aimé les aventures sautillantes, le naturel attendrissant et le babillage d'enfant.

Une malédiction est une malédiction… Lureley n’aurait jamais dû l’oublier. Pas même lorsque celui auquel elle tenait le plus au monde ne faisait pas partie de sa race. La malédiction tournait autour d’elle, prête à s’abattre sur tous ceux auxquels les descendantes d’Erda et de Windseele attachaient de l’importance et offraient leur cœur.



Certes, ce n’était pas vers Nyttheim qu’il s’était rendu… il n’était pas kobold, Nyttheim n’était pas son destin. Mais depuis quelques temps s’était levée une rumeur. Il y avait eu les émissaires. Et puis aussi tout ce qu’on racontait sur Agrammon.

Mais elle ne s’intéressait plus vraiment aux campagnes de Midgard. Elle s’était une nouvelle fois retirée avec ses manuscrits et ses encres, dans un endroit paisible et propice à l’étude. Elle revenait souvent le voir, mais elle n’avait pas appris les rumeurs. Si sa profession de skald l’amenait à porter les messages à travers le royaume, il n’avait pas pris la peine d’informer la petite chaman, de peur de l’inquiéter. Néanmoins cette rumeur commençait à le hanter. Il y avait ce labyrinthe, là-bas, sous terre. Il voulait s’y aventurer. Parce que cela lui ferait découvrir de nouveaux lieux, que peut-être il y deviendrait lui-même. Mais il savait que Lureley avait peur des profondeurs souterraines. Aussi ne lui parla-t-il pas de ce qui le taraudait. Et elle n’avait rien vu… Elle ne se doutait de rien. Peut-être quelques petites craintes, mais rien jamais qui n’éveillât en elle le souvenir de la malédiction.



Un jour cependant il voulut partir s’aventurer dans ce labyrinthe. Elle ne comprit pas pourquoi, elle eût peur. Elle réalisa soudain que la malédiction allait peut-être aussi le lui prendre, lui… Un autre souterrain, une perte nouvelle, aussi cruelle sans doute que celle que connut Erda. Il lui assura qu’il ne s’y aventurait que pour revenir, revenir content de lui, de son expédition, de ses exploits… pour revenir près d’elle après avoir vécu un épisode de sa vie de combattant.



Elle savait qu’il était vain de vouloir le retenir. Elle l’accompagna aux portes du labyrinthe. Mais son cœur flancha quand il s’engagea dans le dédale tortueux de couloirs, dans cette tourmente qu’il devrait franchir seul. Le fil qui la reliait à lui saurait-il être aussi fort que celui d’Ariane, quand elle aida Thésée ? Reviendrait-il à elle, par delà les embûches labyrinthiques ?


A toi...
Petite message supplémentaire pour ceux qui demandaient des suites : je pense que le texte ci-dessus sera le dernier. Lureley tire sa révérence (vous me direz que ça ne changera rien fondamentalement, encore moins pour vous que pour moi, mais voilà!)
 

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