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Petit résumé du post en dessous pour ceux qui ne l'ont pas lu -Tout le monde j'imagine-
Coucou, je n'aime pas lire quand c'est trop long alors, vu que c'est un forum anonyme, je fais des racourcis faciles sous couvert de blague pas drôle. Sinon dans la vie, j'aime le foot et Domenech.
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Hola le rageux, j'ai pas le droit d'être contre l'avis de madame la journaliste ?
Allez puisque t'aimes décortiquer l'article à moi de donner mon avis sinon je sens que tu vas me faire un caca nerveux.
Le rap et les jeux sur console ou apparentés. On va éviter de parler du rap, pour garder l’humeur légère, on va éviter de s’ébaubir devant ceux qui trouvent des vertus à tous ces clips étonnants où apparaissent des simulacres de gangsta’ et des demoiselles mettant en valeur leurs avantages, sur fond de grosses bagnoles et de billets verts, on va oublier la misère de textes bêtes à pleurer - même si le grand combat à mener aujourd’hui est à l’évidence contre la bêtise, la si dangereuse bêtise, qui ose parler de poésie pour des niaiseries laborieuses, qui ose saluer l’invention verbale devant la répétition de quelques mots en verlan... Non, non, on ne va pas s’énerver, on va se contenter de rendre compte. Posément.
Trop tard madame.
Consoles Plus est un mensuel qui se consacre à « cette émotion commune que nous partageons tous avec un bonheur sans cesse renouvelé : la passion du jeu ». Il s’adresse aux accros de la console, public essentiellement mâle, entre quinze et trente ans.
»
Vu le ton donné, l'avis subjectif n'est pas près de venir.
Petite note tout de même puisque la part des demoiselles s'adonnant aux plaisir des jeux vidéo est en augmentation depuis des années.
Les jeux les plus répandus semblent bien être les jeux de « baston », les « first person shooting (sps) » à caractère souvent réaliste, les jeux de voitures, de foot... C’est épatant de diversité. Il s’agit de toute façon, dans l’ensemble, de « vendre du fun », de trouver le bon équilibre « vidéo ludique ». Exemple avec un jeu tout nouveau tout beau, Scarface, d’après le film de De Palma. « Me, I want what’s coming to me. The world chico, and everything in it. Scarface. The world is yours. » Traduction, en caractères minuscules et en édulcoré : « Je veux ce que la vie me réserve, le monde et tout ce qu’il comporte. » Ça, c’est du projet de vie, comme on dit aujourd’hui. Tout, et le reste. Délire de toute-puissance. Great. Effectivement, « ce n’est pas tous les jours qu’on peut incarner le plus mégalo et le plus charismatique baron de la drogue de la côte Est », comme dit le testeur. Autre jeu nouveau et intéressant, Saints Row : « Les gangs s’affrontent pour contrôler le territoire et le business illicite... Après avoir créé votre propre perso... vous intégrez les Saints. Votre rôle : rayer les autres gangs de la carte. » « Rabatteur, fauteur de troubles, tueur à gages, dealer, voleur de voitures... Tous les moyens sont bons pour vous faire connaître et vous enrichir ! Qui a dit que le crime ne payait pas... » Maxi fun. Évidemment, les commentateurs ne sont pas des apologistes de la délinquance, et ils s’amusent... « On s’éclate à prendre des mecs en otages, à intimider des paquets de flics... à péter les plombs en butant tout ce qui bouge. » Et les joueurs ne sont pas davantage des psychopathes en puissance.
blabla subjectif sur un jeu. La seule chose qui en sort ici c'est que les jeux vidéo ne la passionnent pas du tout, encore moins que le jeu. Je peux aussi écrire tout un article sur Starwars et trouver ça d'une niaiserie pas possible si j'aime pas le thème.
J'attend sa critique sur le jeu Dora l'exploratrice, je serais peut être d'accord avec ce qu'elle dira
Non, mais ce qui est quand même marquant, c’est comment ces jeux s’ancrent dans l’idéologie du marché, l’homme est un loup pour l’homme, et que le plus rapide en coups tordus gagne
j'aurais plutôt dit : GTA a trouvé le filon, le thème vendeur. L'appat du gain a attiré tous les autres éditeurs à surfé sur ce thème. Ils ne font donc que répondre à une demande
; c’est comment l’imaginaire de ces jeux est d’une franchise touchante, pour survivre dans ce monde où l’autre peut toujours être un ennemi, il faut être un affreux, et ce qui comble l’homme, c’est la monnaie, et le pouvoir. Ce ne sont bien sûr pas les jeux (très souvent sur le modèle GTA : « trouver le repaire d’un gang, le déloger, construire son site, contrôler les établissements, être le maître de la ville ») qui sont à condamner vertueusement, c’est la puissance d’une représentation de l’homme devenue quasi unique, évidente, « naturelle » : le but « naturel » de l’individu, c’est de se faire plaisir, le plaisir, c’est d’être riche, pour s’offrir ses caprices « naturels », et le gang est ce qui symbolise le mieux notre organisation sociale. Être un homme, un vrai, c’est donc « prendre » ce qui vous fait envie. On est ici dans un fantasme d’omnipotence, je veux ça, j’explose ce qui m’empêche de l’avoir, infantile, narcissique, carrément grave, comme disent les jeunes.
2 questions :
- et les femmes qui jouent à GTA ? Elle se prennent pour un homme ?
- certains psychologues parlent des jeux comme un défouloir, pourquoi on y fait pas allusion au lieu de parler de trouble social ?
Mais qui est exactement à l’image de notre beau capitalisme, une fois débarrassé de ses discours sentimentaux. Il n’y a plus de loi, plus conscience de ce qu’est le « contrat social », plus conscience de ce qu’est l’autre : un univers barbare. Autrement dit, les jeux vidéo sont d’une franchise étincelante, et un excellent cristallisateur des valeurs de ce « libéralisme » qui prétend être congénitalement lié à l’humaine nature : gag tragique.
On croirait Besancenot en train de parler -_-
Y a rien sauf des idées subjectifs et préconçu avant l'écriture de l'article. Les recherches se sont limité à feuilleter un magazine... et encore...
Où est la neutralité journalistique ?
POur finir, je reprend une dernière partie de ta citation
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