et bien jeandalf c'est moi
mes amis m'appelle aussi parfois Super Moine
J'ai choisi la voie de l'église, et je suis cardinal depuis hier (20 mai)
Qui suis-je ? Je me suis retrouvé là dans ce village inconnu, bien loin de Midgard dont je suis originaire... je ne me souviens de rien d'autre, je me suis réveillé sur la cote avec uniquement un médaillon comme bien... d'après ce médaillon mon nom est Jeandalf et je viens de Jordheim...
(((( Un épis sain pour un Porc sain ))))
Une nuit de novembre 1453, j’ai entendu un bruit dans mes champs et je me suis levé. En descendant les escaliers je mis la main sur mon bon vieux marteau de guerre, mais pressentant que je n’en aurais pas besoin je suis sorti, sans autres armes que mon courage.
Il y avait une ombre, plutôt un halo légèrement lumineux, et je m’en suis approché…
C’était une femme, et elle me souriait.
+« Bénis sois tu Jeandalf, fils du sang et de l’amour, toi qui a eu comme ancêtres les guerriers du Nord mais aussi Anne fille de Flandre. »
-« Qui es tu ? De quels sorcelleries es tu la création ? »
+ « Il n’y eu nulle sorcellerie dans la main de Dieu mon fils, je suis Anne une lointaine ancêtre envoyée parmi les anges et redescendue pour te bénir et te montrer ta voie »
-« mais.. »
+ « Ne parle pas mon fils, mon temps est compté, je suis venue te dire ce que tu ne pourrais savoir autrement.
Je suis Anne, j’étais élevée dans un couvant de la vallée de la Seine quand j’ai été capturée par des Vikings peu avant l’an 900 et ramenée sur les terres du Nord.
Elrick me pris pour femme, mais contrairement aux autres femmes capturées avec moi, j’ai eu de la chance de tomber sur un homme bon.
Il ne me força point, et notre mariage païen resta chaste 4 ans.
Je lui parlais de Dieu et de mes croyances et il ne me fit pas de tort. En 905 il repartit vers le continent avec le seigneur Rollon et ne revint que 5 ans plus tard, à mon grand étonnement il m’annonça qu’il était baptisé et qu’un prêtre missionnaire était revenu avec lui pour nous marier devant Dieu et ensuite porter la bonne parole sur nos terres d’Islande.
Nous vécûmes heureux et un fils naquit de notre union, Jean Alfsoon ton premier ancêtre Viking chrétien et baptisé.
Malheureusement, quelques années plus tard, une révolte païenne eut lieux sur notre île et tous les chrétiens furent brûlés sur un drakkar, à part 3 hommes qui étaient en mer. Parmi eux Jean Alfsoon, qui partit s’installer plus loin et permit à ta lignée de voir le jour. Plus tard il monta une expédition en engageant la pire racaille possible pour nous venger. Il a ordonné qu’il n’y aie pas de quartier, ni pour les femmes ni pour les enfants comme cela avait été le cas des années plutôt. Après le massacre, il ne se sentit pas soulagé, au contraire il sentit un doigt accusateur dirigé vers lui, il regarda le carnage qu’il avait organisé et cria « mon Dieu qu’ai-je fait » et Dieu lui a répondu « tu as plongé ton nom dans la honte mon fils, il serra oublié des hommes pour 400 ans, une année par personne morte de ta main, et là je laisserai une chance à ta famille de te racheter à mes yeux, je te pardonne mais telle sera ta malédiction »
- « cela c’est passé en quel année ? »
+ »En 1052 mon enfant, et tu es l’un des derniers descendants de mon fils Jean Alfsoon, et c’est toi que Dieu à choisi, mais il ne t’impose rien, tu as le choix de ton avenir c’est à toi de choisir ta route »
- « mais que dois je faire ? »
+ » Cherche en toi-même, la réponse s’y trouve, que Dieu te garde mon enfant »
J’ai vu la lumière s’élever et disparaître. Un bruit sourd me fit sursauter et je me suis réveillé au bas de mon escalier… aurais-je rêvé ? Machinalement je me suis relevé et suis allé prendre mon médaillon, mon seul héritage. En le regardant de plus près je vis que le « d » de mon nom avait été gravé par la suite et que la fin semblait avoir été effacée… JEANDALF, ce médaillon serait-il de mon ancêtre Jean Alfsoon ? Je le retournais pensivement dans mes doigts quand je remarquai que la fine pellicule d’or qui recouvrait l’arrière s’était effritée légèrement laissant apparaître une inscription. Je l’ai gratté entièrement et l’inscription fut bientôt lisible. Il était écris « Mathieu 5.29 »
Je ne sais pas si j’ai rêvé, mais si c’est un rêve il m’a profondément marqué. Ça c’est passé il y a quelques nuits, en y repensant, tout ce qui m’a été dit en rêve ma mère me l’avait raconté sous forme d’histoires pour enfant, et de contes. C’est comme si toute ses histoires s’étaient enfin mélangées pour me raconter mon histoire à moi.
Par contre je ne comprend pas l’inscription : « Mathieu 5.29 »
Alors je suis venu ici pour trouver conseil auprès de la Curie.
Lescure se promenait dans les jardin du Vatican quand il vit un homme seul tentant de se faire entendre des passants. Il s'approcha et n'eut que le temps d'entendre les dernières phrases du discours demandant des explication sur Mathieu 5,29.
C'est la simplicité même cher ami! Mathieu 5, 29 désigne un passage de l'Evangile selon St Mathieu! "Si donc ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi : car mieux vaut pour toi qu'un seul de tes membres périsse, et que ton corps tout entier ne soit pas jeté dans la géhenne. "
ce texte peut avoir deux significations: premièrement c'est un appel a la purification spirituelle, il vous faut rejeter les armes des ténèbres et la corruption du péché pour devenir un être de lumière et ne plus être une source de scandale. Retranchez de votre âme les ferments du vice et cultivez la pureté du coeur et du corps.
La deuxième signification s'inscrit dans un contexte politique: Il vous faut agir autour de vous pour lutter contre les instruments de scandale, en supprimant au coeur de la société les ferments de mort et les serviteurs du Diable. Car mieux vaut que quelques un périssent plutôt que la société entière.
A vous de voir quelle interprétation vous préférez, mais ne négligez pas la prière avant de choisir l'une, l'autre, les deux ou aucune des deux, car c'est l'inspiration divine seulement qui vous éclairera sur vos devoirs envers Dieu et l'Eglise.
Après avoir écouté ces paroles, je suis rentré à Tournai.
La nuit venue, je me suis levé pour prendre l’air et réfléchir, mes pas m’ont conduit devant l’église et je me suis approché, comme attiré par ce lieu Saint, m' approchant de la porte,je vis une faible lumière filtrant sous la porte, m' approchant de plus près la porte sembla s’ouvrir devant moi, mais la lumière, elle, avait disparue.
Je me suis approché de l’autel, et j’ai prié.
Rien, pas un signe, Anne ne m’apparut pas et encore moins Dieu, toute cette histoire était ridicule, j’était soldat de l’armée d’Islande, j’avais échoué en Flandre et mon but était devenu d’être un simple paysan, de me faire oublier et surtout d’oublier tout ça.
Et voilà qu’un coup sur la tète et des inscriptions sur un vieux médaillon me faisait fantasmer, c’était n’importe quoi… Je vais rentrer et oublier tout ça.
En sortant j’ai vu une silhouette cachée en embuscade, j’ai évité de justesse le couteau de la première attaque, je cherchais une arme, l’homme en voulait à ma bourse, mais prendre ma vie ne semblait pas être un problème pour lui… le couteau, j’avais mon couteau… après avoir évité ses premières attaques, je l’ai immobilisé et j’étais prêt à lui trancher la gorge quand j’ai entendu une voix me dire « Si ta main droite te fait tomber dans le péché, coupe-la car tu ne tueras point ».
J’avais déjà tué, mais c’était la guerre, là c’était un homme désormais sans défense… « Tu ne tueras point « Ma lame était contre sa gorge « … jette-la au loin. »….
Je me suis levé, je l’ai aidé à se relever, je lui ai donné ma bourse et mon pain.
Il me regardait incrédule, je lui ai dit « J’avais appris: "Oeil pour oeil, dent pour dent". Mais Jésus a dis : Donne à celui qui te demande, ne tourne pas le dos à celui qui veut t'emprunter »
Je savais maintenant quelle était ma mission, faire revivre cette église pour que mes ancêtres puissent trouver grâce auprès du Seigneur. J’ai regardé mon adversaire, et je lui ai dit de se trouver un autre lieu pour dormir tant que ses pensées serraient impures, car bientôt ce lieu redeviendrait la maison de Dieu.
Le lendemain je suis parti à la rencontre de L’Evêque de Flandres la Mère Cistercienne Illinda, et je lui proposerai de servir Dieu au sein de l’Eglise Aristotélicienne comme Curé de Tournai.
Étrangement j’ai eu directement une audience et nous avons parlé longuement
Une missive me fut envoyée : « que sa volonté soit faite »
Et c’est comme ça que je fut ordonné prêtre et envoyé à Tournai comme Curé.
Lorsque Illinda nous a quitté, par testament elle demanda que Je là remplace à ce post, et depuis je fait de mon mieux pour servir l'église et les flandre depuis ce poste.
depuis je me suis beaucoup investi en Flandre, et surtout dans la réforme de l'église... depuis hier on m'a fait l'honneur de me nommer cardinal...