D'un point de vu statistique (désolé j'ai pas les sources ici maintenant, mais aucune étude lu jusqu'à présent ne m'a prouvé le contraire), le système actuel d'incarcération ne diminue absolument pas le risque de récidive voir même de première tentative. Les "pulsions" de ces personnes font passé les considérations comme la justice, la sanction et la souffrance de la victime en deuxième plan par rapport au plaisir sexuel. Donc d'un point de vu purement statistique. La peine de prison ne met à la société qu'un "sursis" (le temps d'incarcération) avant le prochaine acte (et encore on peut considéré que la prison devenant une zone de frustration pour le malade, cela peut accroître les risques de récidive. Mais là c'est mon point de vu sans source de jolien lambda faisant des hypothèse débile). En conclusion la méthode canadienne me parait franchement beaucoup plus adapté à la situation que l'incarcération systématique des pédophiles.
Ensuite et je trouve que c'est plus important, du point de vu éthique. Tout dépend comment on considère un pédophile. Est-ce pour vous un malade ou un criminel. En reprenant les déclaration d'un des deux derniers meurtrier en date qui se disait victime d'une "pulsion", on peut arriver à la conclusion que la plupart des violeurs/pédophiles sont plus des "malades" ou si préféré un terme moins conciliant des déviants. Dans ce cas là, il faut considéré quel est l'intérêt de la société, voir de la personne concerné. Le parquet représentant la société a pour mission de la protégé contre une éventuel récidive de la personne et utilisé la sanction contre elle comme un exemple pour dissuadé les imitateur. Dans cette optique là je pense que le système de castration chimique est beaucoup plus adapté. Une fois castré, les chances de récidives sont très très faibles, (pas de pulsion, pas de plaisir, pas d'acte, c'est comme les cigarettes, pourquoi on en fumerait si elle nous procurait pas de plaisir, mais là je fais une digression
). Et si l'accusé est un malade, incarcéré quelqu'un n'a jamais guéri d'une grippe, on ne fait que se faire croire que l'incarcéré va empêcher une éventuel récidive, ce qui dans le cas des délinquants sexuels et des crimes de moeurs est quand même très élevé (source: je n'ai jamais vu une affaire de viol où on ne parle pas du casier de l'accusé sur d'autres agressions / crimes de moeurs, jamais). L'inérêt de l'accusé c'est de redevenir une personne ordinaire. Dans ce cas là la prison ne l'aide en rien, et lui offre peu de perspective de réinsertion.
Enfin parlons du point délicat de l'intérêt des victime. Dans le cas d'une partie civil du point de vu juridique on ne leur accorde que des dommages et intérêt pour la réparation des dégats causé par l'agresseur. La place de la victime dans ce débat me parait être de faible importance. Honnetement à part tenté de réparré les dégats, je ne vois pas de quel droits bestial du désir de vengeance il faudrait infligé au criminel des peines lourdes voir inhumaine
Tu le fous en taule, tu préviens les autres détenus que ce mec est un détraqué sexuel et après moult tabassages et viols sur sa personne, le violeur deviendra un autre homme à sa sortie que le père viendra faucher en voiture deux secondes après avoir franchit la porte.
Je crois que si j'entends ce genre de choses sur mes enfants je prends le fusil de pépé et je lui vise la tronche je crois c vite reglé pas de cure ni de prison
Ca n'a aucun sens, une psychologue est beaucoup plus efficaces pour soigné une victime qu'une condamnation. En France on met les gens en tole, parce que elle fait mal, parce qu'elle est inhumaine. Le juge a pour mission de protégé la société contre ce genre d'acte, et de rendre justice par son arbitrage, ce n'est pas un bourreau et ça ne doit jamais l'être. La vengeance du père de famille, ou les pleures de la mère, le juge, ou devrait, en a rien à cirer.
Et cela s'applique à n'importe quel criminel, si on part du principe qu'un criminel n'a aucune chance d'une éventuel rédemption (excusé du vocabulaire, j'ai pas de meilleur mots). Pourquoi n'avons nous pas comme aux Etats Unis des peines de prison à vie sans libération conditionnel, si le type est incurable (ce qui quand même dans notre cas et les canadiens l'ont prouvé loin d'être le cas).
Edit: voila la notion contre laquel je me bat : la dette de qqn envers la société. Il l'a déjà payer avec ses dommages et intérêt. Pourquoi devrait-il en plus souffrir ? Ca fait des siècles que la question a été abolis.