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15/03
Caroline s’apprêtait toquer à la porte du bureau du professeur Garden lorsqu’elle remarqua le mot sur la porte. « Je suis au labo ».
Elle se dirigea vers le labo. La porte était ouverte. Elle entra. L’assistant du professeur était dos à elle et finissait de préparer un mélange. Elle s’installa. Au bout de deux minutes, elle demanda si le professeur allait bientôt arriver. Le laborantin se retourna, un sourire aux lèvres et lui dit :
- Je crois qu’il sera en retard.
Caroline regarda l’homme droit dans les yeux, le ton employé par l’assistant avait quelque chose d’étrange. Soudain elle compris. L’homme qui était face à elle, elle le connaissait ! C’est le corrupteur ! Un frisson glacial la traversa. Elle se demanda si elle devait passer à l’attaque tout de suite. L’homme ne bougea pas, il se contenta de rire.
- Je crois que tu m’as reconnu gamine !
Plus de doute possible, non seulement il savait qu’elle l’avait reconnu, mais en plus lui aussi l’avait reconnu. Elle se figea sur place. Perdu dans son hésitation, elle n’entendit pas les pas derrière elle. Son sens du danger lui cria de se retourner. Trop tard. Sans qu’elle s’en aperçoive, l’allié du corrupteur s’était glissé derrière elle et avait abattu son point sur sa tête, la précipitant dans les pommes.
Le professeur Garden était satisfait, son plan avait parfaitement fonctionné. Caroline ne s’était pas méfiée. Maintenant il tenait Kévin. Il s’était rappelé les avoir souvent croisé ensemble dans les couloirs du lycée. Maintenant que la gamine était en sa possession, il allait pouvoir appeler Kévin, grâce à sa nouvelle armure, il reproduirait la voie de Caroline, invitant le jeune homme à la retrouver. Ensuite, il reprendrait l’objet que Kévin avait dérobé. Il ne resterait plus qu’à les liquider, pour ça, il faisait confiance à la brute qui avait tenu en s’en occuper personnellement. Il savait quel sort attendait son élève, il connaissait les tendances perverses de son employé. Même s’il n’approuvait pas, la gamine méritait une leçon avant de mourir.
Kévin entra dans le bâtiment. Il n’avait pas eut de ma là le reconnaître grâce au indication précise de Caroline. Il s’agissait d’un vieil entrepôt désaffecté. Curieux comme lieu de rendez-vous. Lorsque son téléphone portable avait sonné, Kévin avait hésité avant de répondre. Et puis il avait repensé au texto de la veille. Caroline était vraiment une fille bien. Il s’était décidé à répondre. La conversation l’avait surpris. Caroline lui fixait rendez-vous dans un hangar, elle avait quelque chose d’urgent à lui dire et ne voulait pas le faire par téléphone. Qu’est ce que ça signifiait quelques chose d’urgent à dire ? Il avait tenté de répondre par la négative lorsqu’une petite voix dans sa tête lui avait soufflé qu’elle souhaitait peut être ressortir avec lui, mais qu’elle ne voulait pas lui demander devant les autres. Il avait rejeté cette idée, mais l’empreinte qu’elle avait laissé dans sa tête avait suffit à faire pencher la balance. Le « on ne sait jamais ». Plus il avançait dans le bâtiment et plus il trouvait étrange qu’elle ait fixé ce lieu de rendez-vous. Les murs étaient noirs et les rares fenêtres étaient toutes brisées. Le vent sifflait dans le bâtiment, lui donnant un effet fantomatique.
- CAROLINE !
Pas de réponse. Il avança un peu plus. Plus loin sur la droite, une lumière émanait d’un bureau dont la porte était ouverte. Il accéléra et pénétra dans la pièce. La porte se referma brutalement derrière lui. Un homme à forte carrure venait de la refermer. Kévin fit un bon sur le côté. Au fond de la pièce, il aperçut Caroline qui était enchaîné et bâillonné contre le mur. Devant elle, un homme la tenait par les cheveux la forçant à regarder la scène. Caroline lui lançait un regard terrifié. Kévin reconnu les deux hommes. C’était les deux qui avaient faut irruption à la soirée de Bryan. Son corps se tétanisa de peur. Comme il aurait aimé être plus courageux. Comme il aurait aimé être comme son père. Son père n’aurait pas eut peur, en deux bonds il se serait jeté sur l’homme qui tenait Caroline, lui sectionnant le bras avec son Katana et dans un même geste grâce à ses réflexes hors du commun, il aurait empalé la brute prés de la porte. Oui, mais voilà, il n’était pas son père et ne disposait pas de super pouvoirs. La porte derrière lui s’ouvra, le projetant contre le mur. Un homme dans une grosse armure entra. Kévin mit un moment à reconnaître son professeur de physique.
- Ah Kévin, je suis content de te voir.
L’armure qu’il portait était sombre comme la nuit. Contrairement que Kévin avait de son professeur, celui-ci semblait sur de lui, sur de sa puissance.
- Bon ne perdons pas de temps, si tu veux qu’il n’arrive rien à ta petite amie, je te conseil de me rendre ce que tu m’as pris.
Kévin essaya de reprendre son calme, et répondit de la voix la plus posé qu’il pouvait :
- Caroline n’est plus ma petite amie.
- Bon on s’en fout de ça, si t’es là, c’est que tu tiens à elle, alors ne perdons pas de temps.
- Ne dit rien Kévin ! Cria Caroline. Immédiatement, l’homme à côté d’elle lui administra une violente claque.
- Je crois que ta jeune amie ne t’a pas vraiment dit qui elle était. Repris le professeur.
Kévin se tourna vers lui, l’étonnement à peine dissimulé.
- Ta petite amie est une mutante !
Kévin posa son regard sur Caroline. Il put voir les larmes qui coulaient le long de ses joues. Elle avait l’aire d’avoir si peur, elle semblait si fragile. Il aurait tant aimé disposer de ce qu’il avait toujours rejeté, un soupçon de pouvoir, afin de pouvoir la sauver.
- Allons gamine, montre-lui !
Garden fit un petit signe à l’homme qui la tenait. Celui-ci, s’écarta un peu et projeta vers la jeune fille un cri strident. Elle fut projetée contre le mur, sa tête heurta violemment un des anneaux qui la maintenait prisonnière. Une lueur verte le recouvra immédiatement. Cette lueur, Kévin avait déjà pu l’observer. Samedi dernier. La jeune Héroïne qui soignait son amie. Ainsi, il avait vu juste, même s’il n’y avait ensuite pas cru.
Il tourna la tête pour regarder son professeur droit dans les yeux.
- Je le savais déjà ça.
- Ha ha ha. Tu ne manque pas de ressources gamin.
Garden fit un petit geste du poignet et Kévin fut projeter en l’air et retomba lourdement sur le sol.
- Bon soyons sérieux, tu as quelques choses à moi.
- Je vois pas de quoi vous parlez !
- Là tu commence à m’énerver.
Cette fois la projection fut horizontale. Il traversa toute la pièce et s’écrasa contre le mur à côté de Caroline. En heurtant le mur, un objet tomba de sa poche et roula au sol.
- Ah, ben tu vois quand tu veux. Bon assez perdu de temps. Je dois y aller. Désignant celui qui maintenait caroline, il reprit : Laissons notre ami finir le travail.
Kévin remarqua alors le regard de la brute contre la porte. Son attention était complètement focalisée sur Caroline, son regard était pervers, il se contenait pour ne pas baver.
Les deux hommes sortirent.
La brute s’avança. L’homme à la carrure impressionnante s’approcha doucement. Il imaginait déjà le plaisir qu’il allait prendre, déjà la roué de coup, puis déchiré ses vêtements…Perdu dans ses pensées, il remarqua pas que Kévin venait de se relevait et fonçait sur lui la tête la première. Le coup le sorti de sa rêverie, puis constatant la cause, il prit la tête du garçon qu’il projeta violemment contre l’autre mur. La violence du choc causa à Kévin un voile noir, qui s’évanouie.
Cet effluve de couleurs violette et jaune avait du mal à passer inaperçu. Le groupe de super héros avançait vers sa cible. Un vieil entrepôt à KR. Une grande majorité des MT étaient là. Luciole avait donné rendez-vous à tout le monde vers 20heures. Au programme, une bande de Tsoo à nettoyer. La plus part des MT aimait les Tsoo, Zedd arborait fièrement une ceinture de tong pris à l’ennemi. Pourtant c’était de redoutables adversaires, et même si c’était très marrant détaler les grains de riz comme disait Maïs, il fallait faire attention à ne pas rire jaune. Bref. Toute la bande se réunissait à 50 mètres de la porte principale. Difficilement Luciole obtient le silence.
- Bon, les nazes, c’est du lourd en face, alors va falloir être prudents tas de nouilles pas fraîches. On se la joue soft, on rentre tranquille, les tank font leur boulot, Lilas immo tout le monde, Amel et moi on regarde et les fous du dégâts nettoient.
- Ouais, on va kaboum ! Rugit Mettos.
- NON ! Justement, on reste ensemble et concentré, pas de kaboum, pas de rush ! Ok les les deux K ?
Luciole regarda autour d’elle. Pas de trace des deux ravageuses.
- Vous avez vu les deux folles ?
Un grand cri se fit entendre en provenance de l’entrepôt.
- OUAIS RUSH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
- Merde !!!!!!!!!!!!!!!!!!! Cria Luciole. Attendez tous !
Trop tard, tous les MT était passé à l’attaque, Zedd et Maïs faisant voler la porte. Ssyla avait déjà rejoins les deux rusheuses quand le gros de la troupe arriva. Mettos et Khaleb se jetèrent un regard de connivence, et foncèrent au milieu des multiples renforts Tsoo arrivant en groupe en criant : « Rush Tactique !!!!! »
Umma et Oz prenaient une autre direction et commençaient méthodiquement leur travail de nettoyage. Maïs avait plus de 50 Tsoo sur lui. Louloute arriva doucement et lâcha une nova qui envoya voler les pauvres têtes jaunes. Amel s’était assise sur une caisse et regardait le spectacle. Luciole criait des ordres de rassemblement que personne ne suivait. Opale discutait avec 3M sur les dernières vacances de celui-ci. Bubu et Toto s’amusait à celui qui effrayerait le plus de Tsoo.
Au bout d’une bonne demi-heure, seul une poigné de Tsoo était encore debout. Umma repéra celui semblait être le chez et lui sauta dessus, avec l’aide d’Oz, celui-ci fut rapidement mit hors de combat. Il fallait cependant qu’il reste en vie, les renseignements qu’il détenait, était important.
Une fois le combat terminé, Luciole se posta près du survivant, maintenu au sol par Bubu.
- Bon alors maintenant qu’on est là, va falloir parler !
- Tu vas parler oui !!!! Cria Bubu en frappant à plusieurs reprise le sol avec la tête de sa victime.
- Attend Bubu, j’ai pas posé de question. Dit Luciole, consterné.
- Ah. Ben qu’est que t’attend ?
Luciole commença l’interrogatoire. Le Tsoo se mit rapidement à table. Il travaillait pour un homme qui avait fabriquait une armure de haute technologie, mais qui avait la faculté de pouvoir recevoir la magie. Justement, les Tsoo et lui en particulier avaient été chargé de récupérer l’un des derniers éléments magiques de cette armure. L’objet était constitué d’un fragment d’os d’un des mages les plus puissants qu’il y ait eut. L’échange devait avoir lieu le lendemain dans un entrepôt des Tsoo à Talos. Plusieurs groupe de Tsoo serait là, dont un avec le précieux objet.
Cher journal.
Aujourd’hui, j’ai eut la peur de ma vie. J’ai découvert que le commanditaire de l’attaque de l’autre jour était mon professeur de physique. Avec un de ses assistants et la grosse brute que nous avons affronté samedi soir. Il a réussi à m’enlever. Lorsque je me suis réveillé, le corrupteur et la brute me retenaient prisonnier. J’ai cru que j’allais mourir, j’étais morte de peur. La brute n’arrêtait pas de me regarder, pire que Bubu dans ses pires moments. J’étais enchaîné à un mur dans un vieil entrepôt. Et soudain Kévin est arrivé. En fait, il est venu me chercher, car mon professeur grâce à sa nouvelle armure a pu imiter ma voix et grâce à mon portable a pu l’appeler. En imitant ma voix, il a tendu un piège à Kévin. En fait Kévin lui avait voler un objet qu’il voulait absolument récupérer. Lorsque mon professeur est arrivait, il portait une grosse armure aux pouvoirs démentiels, enfin d’après ce qu’il a dit et il a rajouté que demain, elle le serait encore plus. Ca fait froid dans le dos. Kévin a été super. Le corrupteur m’a obligé de me servir de mon pouvoir pour me régénérer et Kévin l’a vu, mais il était même pas énervé. Il a refusé de lui donner l’objet, alors l’autre lui a pris. Puis il est parti avec le corrupteur nous laissant seul avec la brute. Kévin a voulu me protéger, mais la brute l’a fait voler et il est tomber dans les pommes. La brute était complètement folle, elle me regardait avec un drôle d’air, j’ai bien senti qu’elle voulait autre chose que me tuer. Elle a commencé par me frapper violemment. Si fort que je n’arrivais plus à me régénérer. Puis, il a arrêté. Ce porc a commencé à me caresser la jambe. Il était tellement occupé à me reluquer, qu’il a pas vu l’homme qui s’est glissé derrière lui. Celui-ci lui a asséné un coup de griffes si puissant, que la bute s’est mit à jurer. Elle pissait le sang. L’homme m’a libéré de mes chaînes et s'est remis face à la brute. Esquivant toutes les attaques de celle-ci et lui portant des coups. La brute était sérieusement diminué. Moi, je pouvais plus bouger, entre les coups reçus et l’énergie dépenser à me maintenir en vie, j’étais trop faible. Le nouvel arrivant s’est élancé en l’air et d’un geste vif, il a sectionné le bras droit de la brute. Celui-ci s’est mis à hurler. Dans un accès de fureur ultime, il a envoyé toute la puissance de son bras valide vers mon sauveur. Quia encaisser le coup de plein fouet, et a été projeté sur le mur d’en face. Il s’est écroulé au sol. La brute a voulu s’approcher pour l’achever, mais il avait perdu trop de sang. Il s’est écroulé sur le sol. J’ai rampé vers celui qui m’avait libéré. Le coup reçu, lui avait broyé la colonne vertébrale et sa tête avait violemment heurté le mur, du sang coulait de sa nuque. Il m’a regardé et m’a dit qu’il s’appelait Crayton. Il était un soldat de Recluse chargé d’empêcher un de ses lieutenants de mettre la dernière touche à son armure. Si celui-ci réussissait à obtenir le dernier élément qui lui manquait, il deviendrait immensément fort. Lord reclus lui-même ne pourrait peut être pas le battre. Une fois les insoumises à sa botte, Paragon ne résisterait pas longtemps à son pouvoir, Stateman ne pourrait le vaincre. L’objet récupéré ce soir lui permettrait demain d’obtenir l’élément magique qui lui manquait. Il m’a alors demandé d’empêcher coûte que coûte que ce troc puisse se faire. Il s’était contenté de suivre Kévin, en espérant pouvoir intervenir à temps pour éviter que Garden reprennent son bien, mais face à eux trois, il ne pouvait rien faire. Il a donc décidé de me sauver. Il ne pensait pas que la brute était si forte. Il m’a dit ne rien regretter, même s’il vivait aux insoumise, il ne cautionnait pas le recours à la violence gratuite. Il est mort dans mes bras, j’ai même pas pu le soigner. Lorsque j’ai enfin pu appeler les autres, ils m’ont appris que de leur côté ils avaient eut des renseignements sur le lieu de l’échange. On a raccompagné les autres, j’ai eut droit à une séance de soin à la base, ça va déjà beaucoup mieux. Je serai d’attaque pour demain.
Même si j’ai presque pas connu l’homme qui m’a sauvé et même si on était pas dans le même camp, je lui dois la vie et j’irai jusqu’au bout pour empêcher que mon prof devienne le plus fort. C’est étrange ce que j’ai ressenti. Lorsque je me suis réveillé attaché, j’ai commencé à avoir peur, j’ai vraiment cru que j’allais mourir. Et puis Kévin est arrivé. J’ai eut un peu moins peur. Pas de ne pas mourir, mais de ne pas mourir seule. J’étais contente de le revoir. Ensuite, lorsque la brute a commencé à me caresser, j’ai eut envie de mourir. Et enfin, lorsque que Crayton est mort, je pleurais. Comme-ci je le connaissais. Il m’a vraiment sauvé la vie, c’était quelqu’un de très honorable. Un vrai combattant.
Kévin s’est montré très courageux. Il m’a raconté l’histoire de son père. C’est un des grands Héros de le HC. Il n’était jamais à la maison et Kévin en voulait aux Héros de l’avoir privé de son père. Maintenant qu’il sait ce que travers son père tous les jours, il a pu lui pardonner. En peu de temps, il a beaucoup changé Kévin et je ne le vois plus du tout comme avant. J’aime bien ce nouveau Kévin.
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