Je suis franchement écoeuré au sortir de ce match France-Corée.
Inadmissible de ne pas être capable de tenir un rythme, pas si élevé que celà, sur plus de 20 minutes.
Inadmissible de voir des fautes de marquages dignes d'un club de CFA avec 4 défenseurs en ligne.
Inadmissible de voir que l'on a pas un seul tireur digne de ce nom, de voir qu'à 10 mètres des buts on est capable de dévisser comme un novice alors qu'on a normalement un niveau conséquent.
Inadmissible de voir Domenech, interviewé dans les couloirs, ne pas faire son mea culpa.
Mais c'est quoi cette équipe de merde ! Non sérieusement. On est brocardé par tous les analystes sportifs du monde et personne à la FFF ne réagit. On a de bons joueurs (Sagnol, Abidal), on a des vendangeurs (Wiltord, Henry parfois), on a des types qui n'ont pas leur place (Dhorasoo). Incroyable vu la qualité des prétendants d'arriver à si peu de fraîcheur, autant de fautes de placement, autant de ratés devant le but.
A un moment, nous avons joué les uns sur les autres dans un mouchoir de poche, au lieu de tenter de faire éclater le bloc défensif coréen.
Ridicule, nous l'avons été à la deuxième période. Indigne de notre rang. Mais si évident aux yeux des journalistes sportifs internationaux.
Ce n'est même plus une remise en question que l'on doit se poser à ce stade là. Nous reproduisons le même schéma qu'en 2002, à croire que personne n'a pris la mesure de l'échec passé, que personne n'en a tiré les solutions.
Il serait bon de stopper la complaisance, les réseaux fraternels, les opérations de copinage quand on monte une équipe de France digne de ce nom.
Cette équipe de France est encore une fois physiquement dépassé, elle a peur, elle n'a toujours pas de système offensif digne de ce nom, elle a une défense qui cède sous une pression continue, elle est incapable d'avoir un autre meneur de jeu qu'un Zidane vieillissant qui n'apporte plus grand chose.
A ce niveau là, après tous les voyants rouges que nous traînions depuis plus d'un, n'avoir rien fait, ne rien faire, c'est inadmissible.
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