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Participation d'Himawari
Il était une fois un bouftou femelle, nommée Monga’iza, qui se promenait dans Tainéla. Les bouftounes, comme elles aiment s’appeler, sont rares sur le monde des Douze. En effet, les chefs de guerre étant très conservateurs, ils tentent de les séquestrer et de les garder pour eux. Jouer les bergers avec leur femme en quelque sorte. Des mâles quoi. Mais surtout, les seules bouftounes qui arrivent à sortit se font systématiquement chasser. Par de jeunes aventuriers, par des moins jeunes, par leur mari, par leurs amants et même par les tofus. Ces derniers se contrefichent de la chair tendre et juteuse que la femelle bouftou transporte sous ses poils. Seul le petit nœud rose entrelacé dans la fourrure rugueuse les intéresse. Il paraît que ça fait fureur dans les hautes sphères tofusiennes… C’est pourquoi quand Tach’tar, un cousin éloigné de Gargoylone, vit de ses yeux perçants ce ridicule petit bout de tissu rose, il sut qu’il allait faire un festin digne du dragon qu’il était : jeune, immature et surtout, incroyablement stupide. Il était affamé, et malgré l’atrophie cérébrale congénitale que lui avait léguée la nature, il savait que les bouftounes étaient la meilleure nourriture à des kilomètres à la ronde. Seul le Kralamoure Géant pouvait les concurrencer, mais peu nombreux sont les êtres à pouvoir se vanter d’en avoir mangé un morceau. En revanche, la réciproque est fréquente : l’ancien gardien du Dofus Ocre a avalé d’énormes quantités d’aventuriers. Sa taille en est une preuve irréfutable. Un nuage suivait Monga’iza depuis un moment déjà. Ce qui avait alerté la bouftoune, c’est que l’ombre tournait autour d’elle depuis au moins dix minutes. Fidèle représentante de sa race, elle n’était pas très vivace de la caboche. En d’autres termes, moins élogieux : elle était foutrement conne. Mais un miracle survint. Elle eut l’idée pas si bête de regarder en l’air l’objet de sa curiosité. A croire que les petits esprits, tout comme les grands, se rencontrent, car Tach’tar plongea vers sa proie au même moment. Les regards se croisèrent. Nulle peur au fond des yeux de la bouftoune. Le dragon fut d’abord surpris, puis intrigué par la courageuse créature. Il n’avait pas compris que cette dernière n’avait pas encore eut le temps d’assimiler l’horreur de la situation. Nous ne pouvons lui en tenir rigueur. Comment un stupide dragon pouvait anticiper la réaction d’une stupide bouftoune ? Personne ne peut le dire. Le temps que l’image du prédateur fondant sur elle n’arrive à trouver, puis pénétrer le tout petit petit cerveau de Monga’iza, elle se retrouva enserrée entre les griffes géantes du reptile ailé. Des cris angoissés montèrent de sa gorge avec force et peu d’honneur. Les paysans travaillant dans les champs purent profiter d’un fond sonore plutôt déplaisant à grand coup de « Boufoufoufousnouf !! » et de chouinements inintelligibles. En même temps, il faut se tenir loin de la sobriété pour comprendre quelque chose dans les pleurs d’un bouftou… Tach’tar n’ayant toujours pas saisi l’effroi de sa « prisonnière » prenait ses larmoiements pour une sorte de sérénade amoureuse. Et à sa grande surprise, c’est l’effet que cela lui faisait - l’esprit dépasse la matière, même si l’esprit en question est aussi restreint que le sien. De ce fait, il décida de ramener « la dame de ses rêves » chez lui dans les montagnes de Pandala Feu. Arrachée à sa vie paisible et ballottée au gré du dragon depuis un temps plus ou moins long - les bouftous ont une vision du temps totalement différente des humanoïdes - ses pleurs cessèrent peu à peu. Après une brève hésitation, elle osa regarder en bas, pour essayer de comprendre où son ravisseur comptait l’emmener. Elle vit de grandes plaines entrecoupées çà et là de montagnes vertigineuses et de pics abrupts. Elle remarque aussi une sorte de camp, entouré d’une palissade devinait-elle. Malgré les couleurs chaudes et plaisantes, l’endroit avait l’air désert, abandonné. A si basse altitude, elle aperçut aussi des blops fuyant des aventuriers juvéniles. Lorsque une grande marre d’eau - l’océan ! - apparut dans son champ de vision, sa mâchoire s’affaissa sous le coup de l’émotion. Je pense que si Tach’tar avait vu la gueule béante de l’animal, même lui se serait rendu compte de la stupidité crasse du quadrupède…Et peut être que la suite ne se serait jamais déroulée. Après s’être remise de l’émotion et s’être lassée de regarder les flots glissants sous elle, elle s’ennuya. Parce qu’un océan c’est grand et qu’une flaque d’eau, aussi colossale soit-elle, ne présente pas un paysage varié. C’est pourquoi elle commença à s’intéresser au dragon l’ayant enlevée. Les serres noires comme de la roche volcanique la maintenait prisonnière, mais sans lui faire de mal. La bouftoune s’étonna même que son pelage ne soit pas entamé par ces ergots meurtriers. Elle tâta leur tranchant de la seule partie qu’elle pouvait bouger : sa langue. Et en effet, l’estafilade que son organe charnu récolta attesta du tranchant des griffes. Malgré la douleur, elle parvint à continuer son inspection. Elle se jura intérieurement de ne plus céder à ses idées saugrenues – une promesse vide de sens. C’est dans un ordre logique –un exploit ! – que Monga’iza poursuivi l’examen du reptile volant. Des pattes couvertes d’écailles noires, presque translucides. Elles laissaient apparaître des muscles puissants et souples, parfaits pour décoller et atterrir. Ou écraser toute sorte d’espèce vivante. A la suite des pattes se trouvait des cuisses, puis un corps lui aussi protégé par la même squame. De nouveau, les ligaments, les nerfs, les tendons et les tissus musculeux formaient un ballet qui irradiait la puissance. Et plus l’inspection se prolongée, plus ce rayonnement lui apparaissait – pas qu’il augmentait en intensité, juste que les données arrivaient à la conscience de la petite créature écervelée. Au-delà de son torse sur lequel était attaché deux bras fins, mais puissants s’étendait un cou immense. Tout le long de la gorge, d’autres muscles étaient visibles. Ils se contractaient au rythme régulier de sa respiration. Puissante aussi. Tout dans ce dragon lui apparaissait rempli de puissance. De même que de fierté. La tête apparue dans ses yeux, éclatante de beauté. Trois pics partaient de l’arrière de son crâne, juste au-dessus de ses courtes oreilles qui volaient au vent. Son museau s’allongeait sur une gueule noire, fine, terminée par un nez de couleur rosée. Au-dessus, la bouftoune plongea dans le regard de braise du dragon. Elle lut dans ces pupilles rougeoyantes une volonté de fer, une fierté à toute épreuve et un sentiment tendre. Une bienveillance qu’elle n’arrivait pas à s’expliquer, et qui pourtant criait ce que c’était : de l’amour. Elle ne l’assimila pas tout de suite – lenteur, quand tu nous tiens… - mais une part d’elle-même l’avait compris. L’instinct était même présent dans les plus stupides des animaux. Sous le regard hypocoristique de Tach’tar, Monga’iza se sentit en sécurité. Bercée par le mouvement doux et régulier du vol du dragon, et n’ayant rien d’autre à faire qu’à se laisser porter, elle finit par s’endormir paisiblement. Elle se réveilla lors de l’atterrissage brusque et mal assuré du dragon. Pour sa défense, ça ne doit pas être aisé de se poser sur une seule patte, l’autre tenant une « bien-aimée ». La bouftoune s’ébroua pour chasser le sommeil de ses yeux. Quand elle les posa sur son « cher et tendre », comme elle avait rêvé l’appeler, elle vit de l’incompréhension se peindre sur sa gueule. Il regardait alentours, comme s’il cherchait quelque chose. Et c’était bien le cas. Il ne trouvait plus son chemin… Quand Monga’iza reconnu où elle était, elle laissa s’échapper un petit « Bouft’ » de surprise. Ayant entendu le cri de sa mie, Tach’tar baissa les yeux sur elle, ses lèvres esquissant ce que l’on peut appeler un sourire. En fait, tout être censé n’aurait pas pris le temps de décrypter cette grimace que le dragon voulait amicale. Un son empli les oreilles pelucheuses de la créature laineuse : -Nous sommes de retour chez toi. La bouftouse comprit immédiatement – l’amour faisant parfois des miracles – que la voix venait de son « amour » et elle lui répondit : -Pourquoi avoir fait demi-tour ? -Ce n’est pas le cas, j’ai seulement volé trop loin, et fait le tour de ce petit globe Muette de stupeur, elle qui devait marcher deux jours et une nuit pour traverser Tainéla, elle n’imaginait pas que l’on pouvait traverser le monde entier en moins d’une journée. Pour une fois, sa cervelle atrophiée n’était pas en cause. Ce que venait de faire le dragon représentait un exploit pour bien des personnes. Même ivre, un pandawa l’aurait reconnu… -Mais, pourquoi revenir chez moi ? Je ne veux plus te quitter ! -Je n’en ai pas l’intention. Je voulais te ramener chez moi, mais je n’ai pas réussi à retrouver ma route. L’affliction visible de Tach’tar émut la jeune bouftoune. -Je ne pourrais peut être pas t’aider, ayant peu de connaissances en géographie, mais dis-moi où tu habites, au cas où. -Ma grotte se situe dans les montagnes de Pandala Feu. -Mais, c’est tout près. Enfin…il me faudrait beaucoup de temps pour y aller à pattes, mais avec tes grandes ailes nous y serions plus rapidement. -Tu connais donc ? Ta connaissance est grande. J’ai bien choisi. Tu feras une mère excellente. -Oh merci, répondit elle en rougissant, ce qui ne se vit pas sous son épaisse toison. Pourquoi être parti vers l’ouest la première fois dans ce cas ? -L’ouest ? demanda-t-il, dubitatif. Qu’est-ce donc que cela ? Je suis seulement parti par le chemin d’où je suis venu. -C’est une direction, mon dragoninou (le « dragoninou » en question frétilla d’aise sous ce surnom qu’il trouva charmeur…stupidité, quand tu nous tiens…) Pandala se situe à l’est, donc de l’autre côté. -Ah, et dans ce cas, ayant fait le tour du monde, j’aurais dû arriver chez moi. Ce que tu dis ne colle pas. -Mais non, tu as dû survoler Pandala Terre. Pandala Feu est un peu plus au nord. -Le nord ? Encore une de vos direction ? -C’est bien, mon dragoninou. C’est tout à fait ça. Le nord indique le haut en général. -Donc une fois arrivé à Pandala, il me suffit d’aller vers le haut ? -Tout à fait. Il ne reste plus qu’à y aller. Les mots avaient à peine quitté sa gueule que le dragon l’attrapa dans ses griffes et décolla, maladroitement. Une fois en altitude, il se dirigea vers l’ouest. -Dragoninou, ce n’est pas le bon chemin, nous devons aller de l’autre côté, dit la petite boule de laine. -Désolé, c’est l’habitude de repartir d’où je viens. -Mais, nous avons dû arriver par l’est justement. -Ah. Et sur ce mot le grand lézard volant battit fort des ailes, coupant ainsi la conversation. La traversée des terres se fit rapidement. L’étrange couple arriva donc au-dessus de la mer séparant le continent Amaknéen de Pandala. Cette parcelle d’eau n’étant pas très large, ils survolèrent vite les forêts de bambous. Délicatement, Tach’tar fit face au nord. Enfin il avait compris où il devait aller. L’île d’origine des Pandawa ayant une superficie réduite, les montagnes de Pandala Feu étaient visibles de toute l’île – il ne les avait pas remarquer précédemment puisqu’il était persuadé d’être dans la bonne direction. Le dragon noir se dirigea vers eux, et en particulier vers de pic de la Tête Dure. Sa caverne se situait près du sommet. Le nom de ce mont venait d’un paysan qui avait assisté à une scène peu commune. Selon ses dires, un « grand oiseau » s’était tapé la tête sur la montagne jusqu’à qu’elle se creuse et crée une anfractuosité. Au bout de quelques jours, l’animal inconnu avait gagné. C’est en son honneur que fut baptisé le pic de la Tête Dure. On reconnaîtra volontiers que faire plier la montagne avec des coups de crâne est un exploit, mais un exploit stupide, puisque Tach’tar possède des griffes pouvant tailler dans la pierre sans aucun problème… Monga’iza aperçut la cavité peu avant d’être déposée dedans. Noyée dans l’ombre de la montagne, on ne pouvait la voir si on ne la cherchait pas. L’intérieur était assez grand pour accueillir le dragon et c’est à peu près tout. A partir de ce moment la vie du couple se déroula de très simple façon. Lui allait chasser la pitance pendant qu’elle faisait le ménage, s’occuper de la maisonnée et des enfants qu’ils n’avaient pas encore. La question avait été abordée, et ils s’étaient mis d’accord. Le dragon et la bouftoune feraient ce qu’il faut pour en avoir - les détails relatant cette pratique ne sont pas connus, et c’est sûrement pour le mieux - et si des enfants naissaient ce cette union, tout irait pour le mieux. Aucune pression, aucune angoisse. La vie la plus belle. Et comme les Dieux sont justes et bons, ils récompensent les innocents. Qu’importe le sens de ce terme… C’est ainsi, après trois ans de vie commune, que le miracle - ou l’absurdité selon les dires - se produisit : Monga’iza vit se ventre gonflé au fil des jours. Elle était enceinte. Une question se posa alors. Un dragon étant un ovipare et la bouftoune un mammifère, qu’allait il en sortir – au propre, comme au figuré ? La réponse se fit connaître après une gestation de trois mois, trois semaines et trois jours. La mère de la boule de poil lui avait peu parlé de la mise à bas, si ce n’est qu’elle n’était que douleurs et poussées. C’est pourquoi la jeune créature laineuse appliqua ces pseudo-conseils. Qui lui furent fatals. A force de se faire violence pour expulser l’enfant d’elle, c’est elle-même qui fut éjectée. En effet, l’œuf avait absorbé toute la force que sa génitrice dépensait, et l’avait réexpédiée vers elle. Monga’iza devint la nouvelle tapisserie de la grotte. Un peu de blanc, beaucoup de rouge, deux traces bleutées – les cornes fichées dans la pierre – et le ruban rose collé à la paroi. Aucune tache grise n’était visible, prouvant l’absence de cervelle de la bouftoune. Tach’tar, choqué par l’intensité du drame ne put bouger pendant un moment. Atterré par le chagrin, il alla chercher l’œuf, le nettoya avec de la laine immaculée et le pris dans ses bras. Il ne pouvait rester dans cette grotte. Une douleur trop intense sourdait de ce lieu. Souvent amenée par des souvenirs heureux. La joie de la vie passée aux côtés de sa chère et tendre venait de le plonger dans la géhenne. Emporté par les flots de tristesse et de colère, seul son enfant lui permettait de rester à la surface. L’emportant avec lui, il s’envola à jamais de cette montagne maudite. Ses pleurs ondulèrent sur ses écailles rendant l’œuf glissant. Dans un soubresaut, il le lâcha sans s’en apercevoir. Il continua de voler longtemps. Puis son esprit, dans un moment de lucidité, assimila l’horreur. Son bébé sous coquille n’était plus là, et il n’avait aucune idée d’où il pouvait être. Tach’tar savait qu’il ne risquait rien, même en tombant du haut d’une falaise. Ainsi était les œufs de dragon. Robuste à toute épreuve. Mais sans la chaleur dégageait par un de ces gros lézards, il n’avait aucune chance d’éclore ! Fidèle à lui-même, il fit demi-tour et reprit le chemin qu’il venait de prendre. Ses yeux sondèrent sans relâche le sol. Il balaya de son regard de braise mouillée tout le territoire amaknéen, puis toute l’île de Pandala. Et ainsi de suite, jusqu’à avoir parcouru toutes les terres connues et inconnues. L’œuf n’était nulle part… Ainsi, Tach’tar, géniteur du Dofus Tacheté le chercha longtemps, scrutant le monde entier pour essayer de trouver son petit. Il mourut d’épuisement à force de sonder les terres sans repos. Personne ne découvrit son cadavre gisant au fond des flots, un deuxième œuf serré entre les griffes. Dernière modification par Lumiciole ; 02/08/2013 à 12h09. Motif: Catégorie "jeux et concours" |
12/04/2012, 18h56 |
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[Concours] Dessine-moi un Dragon ! Les participations
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Participation de Nefermaat
Vieillard : "Amaknéens, Amakéennes. La ville d'Astrub est très fière de vous présenter la 127è fête du slip. Et pour commencer notre soirée, j'ai l'immense honneur de vous présenter Nefermaat le chanteur. Avec lui, ça va barder ! Enfin, si j'ose employer ces termes." Nefermaat le chanteur : "Tout d'abord merci à tous et bonsoir. Je suis heureux d'être le nouveau représentant de cette fête du slip. Qu'est ce que je voulais dire ? Ah oui ! Je tenais à débuter ce concert par une chanson qui s'appelle Arganar le Terrible. C'est une légende qu'on m'a conté et dont je suis l'unique propriétaire au niveau des droits donc s'il vous plait, veuillez ne pas copier ma chanson. Vous y apprendrez l'histoire du dernier fils d'Osamodas, le bouftou noir de la famille exilé. Appréciez ce grand moment de lyrisme et surtout à la sortie du concert s'il vous plait, si vous n'avez pas les kamas dans vos poches vous pourrez acheter toutes les paroles de mes chansons. Laissez pas mourir un artiste sous les ponts, je dors tous les soirs comme ça ! S'il vous plaît … Bon concert." "Laissez moi vous raconter Une histoire que j'ai entendue. Des kamas, je vais en gagner ! Car à des producteurs je l'ai vendue. Laisser moi vous expliquer Un récit d'une légende urbaine. Que déjà à Amakna on a oublié Mais pour moi, c'était l'aubaine ! C'était il y a quelques décennies, Quand le peuple avait encore la foi; En son roi Allister, gardien de nos nuits d'une neutralité, oh juge de loi ! On racontait souvent que les dragons étaient les pires créatures que le Krozmoz ait porté. On racontait souvent qu'il y avait un aussi ridicule soit il, qui terrorisait les siens. D'Osamodas, c'était l'un des fils Caché pour sa carrure ridicule, Exilé par son père à cause des ses vices Car avec des tofus il copule ! 15 centimètres c'était sa taille Et non pas celle de son engin, Qu'il fourrait partout, même dans les pitrailles Tout d'même essayant d'éviter quelqu'un... Oh la laî, la la la laî … Les yeux vifs, sa rapidité légendaire Faisaientt de lui un être redoutable, Sa mâchoire imposante tuait les insectes Ne ferait pas mal à un incapable ! Son bleu puissant tirant sur le ocre des écailles vaillantes et robustes ! Passant par la chachatière et non par la porte, un coup de balais et puis ouste ! Il avait déjà croisé ce Iop, qui lui avait mis une branlée... Celui-ci en avait fait une escalope Et a tout tenter pour le manger Le dragon furieux lui jura, Qu'un jour il se vengerai ! C'est ainsi, qu'il s'échappa, Par un coup de feu bien placé ! Oh la laî, la la la laî ... Bien des années plus tard Il retrouva l'étranger ! Celui ci que l'on surnommait le barbare, Qui de son pas faisait terre trembler ! Il s'approcha de Goultard, voulu l'affronter en combat singulier... Mais l'heure était déjà si tard Que le iop était déjà parti se coucher ! Si y a une morale à ce conte merveilleux C'est que quand on est un petit effronté Il vaut mieux rester peureux Que de se faire piétiner ! Quand le dragon attaqua sa cible Le iop endormi, l'écrasa de son pieds Ce fut fini d'Arganar le terrible On en entendit plus jamais parler ééééééééééh … ééééééééééééh" Dernière modification par GrosBenji ; 12/04/2012 à 20h44. |
12/04/2012, 19h02 |
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Participation de Teretwen
La naissance de Kemenlókë Plage de corail au nord d'Otomaï. Les galets s'entrechoquaient sous l'effet du ressac, l'odeur des tourbières arrivait du lointain ainsi que quelques algues noircies par le soleil brûlant. Ce matin là, le jeune Guerdaboum s'aventura plus prêt qu'à l'habitude d'un amas rocheux que la forte marée avait dégagé, désireux d'y dénicher quelques cruscorails pour le dîner ; mais ce qu'il vit le laissa aussi pétrifié que ce qu'il découvrit. Ballottée dans l'écume flottait une poupée sadida, si ancienne, que son petit corps fossilisé s'était recouvert d'une gangue de coquillages et de coraux divers. Guerdaboum se risqua à s'en emparer, et y parvint au prix de quelques coupures sous les pieds. Lui revint alors à l'esprit l'histoire des Anciens et de la poupée qui charma le dragon Terrakourial. Avec soin, il retira les algues de dessus le ventre bombé de la statuette, à la fois excité et paniqué par sa trouvaille. Rongé par la curiosité et la jalousie, le chacha de Guerdy, qui était resté à l'affut plongea sur l'objet que son maître tenait du bout des doigts. Sous le choc, le petit Roublard échappa son trésor qui alla se briser sur la carapace d'un vieux crabe flanqué juste à ses pieds. D'abord plein de colère, il houspilla le chacha qui partit se cacher derrière un palmifleur, mais, très vite un reflet attira son regard sur le sable. Un petit œuf ambré s'était échappé de la poupée ! « ½ PA ! », se dit-il en pouffant, mais étrangement il regretta aussitôt ses paroles. Il prit l’œuf entre ses mains ; un œuf de dragon ne pouvait être si petit ! Durant deux saisons, Guerdaboum prit soin du petit œuf, l'exposant assez souvent au soleil pour tenter d'en voir le contenu. Aux beaux jours de Martalo, l'improbable se produisit ! L’œuf se craquela ; une petite créature vert-doré, ailée, brillante et anguleuse telle une pyrute, flanquée de deux oreilles feuillues en surgit. Incrédule, Guerdaboum resta bouche-bée à la vue du petit être qui tenait dans le creux de sa main ! Le dragonnet brilla plus intensément, et, empli de la connaissance de ses pairs, répondit aux pensées de l'enfant : « Mon nom est Kemenlókë petit d'Homme » ... « Soit le bienvenu dans ce monde, Kemenlókë, fils des Magies de la Terre » répondit Guerdaboum... [HRP] 1) Texte : "la naissance de Kemenlókë" 2) illustrations (puzzle en bois peint aux acryliques métallisées) - pourquoi une telle technique : le bois symbolise les origines de mon petit Dragon. Le côté métallisé est là pour illustrer l'éclat du Dofus Ocre et la brillance des écailles de Kemenlókë. J'ai fait plusieurs photos pour vous montrer que selon l'exposition à la lumière l'aspect du puzzle change. Kemenló kë : du Quenya (langue elfique) Kemen = terre, Lókë = dragon[/HRP] Dernière modification par GrosBenji ; 12/04/2012 à 19h26. |
12/04/2012, 19h15 |
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Participation de Rayone
Zeublake le Procrastinateur ou les misères de l'ouest. Une lointaine époque que celle la, le monde était encore appelé "des douzes". Une communauté de mercenaires essaye tant bien que mal de se faire une place mais ce n'est pas chose aisée. Cette communauté on les appelle les roublards, enfin le peu de gens qui les connaissent... En effet on les confonds toujours avec les srams : fourbes, masqués, sombres, discrets, c'est pas facile de se démarquer. Surtout que les srams jouissent d'une solide réputation de pourritures sans pitié. Au sein de cette communauté il y a un roublard un peu borné, érudit et malin : c'est Vil Breukhin. Bricoleur talentueux, on lui doit moult pièges (rejeté pour cause de ressemblance), des armes blanches (pareil) et des armures (idem). Mais son talent ne lui évite pas une grande frustration. Il passe ses journée à chercher l'invention ultime, LE truc qui fera shboum la dedans, il sent qu'il est proche, il touche du doigt le machin qui va faire sortir les roublards de l'ombre mais il ne l'atteint pas, comme quand on a un mot en tête et impossible de le dire. Ca l'exaspère au plus haut point, il s'énerve, tambourine rageusement sur son atelier en bois puis se pose pour réfléchir et puis aussi pour masser ses petits poings tout endoloris, son atelier est quand même super dur... Tout d'un coup une histoire lui revient! Cette vieille histoire pour les "roublinous" comme disaient les vieux assis sur un banc vermoulu du village : l'histoire de Zeublake, le Dragon de Bronze. Zeublake serait un vieux Dragon oublié, voir même renié, par ses confrères parce qu'il était incapable de pondre un oeuf. Il a subit les moqueries et les quolibets de ses camarades dès son plus jeune âge au point de s'exiler définitivement lorsqu'il put se débrouiller seul. Il posa sa solitude dans le fond d'une grotte de l'ouest qui ressemblait plus à une crypte ou une mine aménagée qu'autre chose. Le hasard voulu que cette grotte soit presque entièrement faite de minerai de fer et d'autres trucs qui traînaient ça et là, vestiges d'un temps plus prospère... Alors Zeublake commença à faire fondre le métal des parois de sa nouvelle demeure, le façonnant d'année en année, maîtrisant de mieux en mieux les fusions, créant des alliages connus de lui seul. Ses frasques sidérurgiques fuitèrent malgré tout hors de son antre. Il devint alors une légende mais surtout il devint le saint Dragon des forgerons parce que malgré sa solitude et son caractère renfrogné il laissait toujours les quelques mineurs venus biner un peu de kobalte le regarder (de loin hein, ça reste un dragon quand même et chez les mineurs on se méfie toujours des gros monstres sombres qui crachottent du feu par les naseaux). Vil Breukhin pense et repense à cette histoire et à force de se mettre martel en tête, une idée commença à se forger. Si il veut trouver l'idée, l'invention parfaite pour la communauté, c'est là-bas qu'il l'a trouvera, c'est évident ! Sans rien dire à personne tellement son idée l'obsède, il prépare un sac à la hâte et file à la bibliothèque du village pour glaner quelques infos. Ca ne lui prit pas plus de 3 minutes étant donné que chez les roublards la bibliothèque s'apparente à une petite étagère avec comme ouvrages : "Comment tuer un ennemis avec panache mais sans tâche" "Les aventures de mamie tromblon" et donc "La légende du Dragon de bronze : les misères de l'ouest, histoires et plans précis" Le voilà équipé et motivé, Vil prend donc la route. Après plusieurs jours de marche, notre roublard arrive au pied de la petite montagne de l'ouest. L'entrée de la grotte est assez facile à repérer, c'est un trou dans la paroi. Il s'avance et essaye tant bien que mal d'analyser le terrain mais c'est pas évident, trop de choses traînent partout, n'importe quoi pourrait surgir de n'importe où. Malgré sa motivation Vil ne se précipite pas. En fait il n'en aura pas l'occasion. A peine a-t-il parcouru 5 mètres au milieu des coulées argentées de fer fondu qu'une immense tête surgit devant lui. Une tête brune et noire, comme brûlée par 500 soleils, tannée comme du vieux cuir, des naseaux comme des sangliers et une haleine à faire s'évanouir un panda. Derrière cette tête 2 ailes immenses tout aussi noires et brunes et une queue qui fouette l'air. "QUI ES-TU TOI??? TU NE RESSEMBLES PAS A UN MINEUR ET TU N'AS MÊME PAS D'OUTILS !" "AAAAAAAAAAH" répondit Vil qui se figea blanc comme un morceau de craie. "UNE bonne raison d'être ici, donne moi UNE bonne raison espèce d'humain qui ne ressemble en rien à ceux qui EUX viennent travailler" Vil prit son courage a deux mains et décida pour une fois d'être honnête et il expliqua au dragon sa venue. C'était pas une bonne idée. Furieux, Zeublake s'emporta immédiatement, pestant et insultant ces maudits humains prêt à tout pour lui voler ses secrets, incapable de se débrouiller par eux même, cherchant encore et toujours à dérober les connaissances des autres lorsqu'ils n'arrivent pas à trouver tout seul avec leurs misérables cerveaux blablabla... Vil profita du monologue du dragon pour lancer une roublardise, créant ainsi la confusion. Affolé, Zeublake commença à cracher à droite et à gauche des giclées de liquide enflammé, tournant de ci et de là pour essayer de trouver son adversaire. Vil resta caché derrière un bloc arrondi de minerai de fer fondu, il attendit patiemment une occasion et quand le dragon se cracha sur la queue sans faire exprès , il sauta hors de sa cache et d'un coup précis de dague boomerang, il trancha la corde qui retenait un grand baquet d'eau de pluie qui s'abattit pile sur la queue. Le choc thermique fit hurler de douleur Zeublake, sa peau d'habitude si résistante le faisait souffrir jusque dans les chairs. Il se tourna furieusement, roula jusqu'au fond de la grotte et poussa encore un dernier râle puissant en se blottissant. Vil n'avait jamais entendu un cri aussi triste de sa vie, il en frissonna tellement à l'intérieur qu'il faillit pleurer. Tout d'un coup il regretta son geste, sa quête lui paraissait tellement peu égoïste en partant de son village... Il resta là, figé pendant au moins 5 minutes. Sans qu'il s'en rende compte, la tête du dragon réapparue à la vitesse d'un oiseau de proie sur un lapin. Vil se dit : "Arf" Mais Zeublake ne bougea plus d'un pouce, son regard plissé fixé sur Vil. "Hmmm" "heu...ou..ou..oui monsieur?" "T'as beau être malin, t'as quand même bien l'air d'un abruti. Mais tu m'as quand même battu. Ne crois pas que tu as complètement gagné hein, je suis un dragon et tu m'as fait une cloque à la queue, point barre. Mais tu as eu du courage et finalement ton honnêteté va te servir. Je n'ai rien fait d'autre que fondre, façonner, forger, je suis fatigué. Je vais dire oui et partager mes connaissances avec toi. Mais demain uniquement." "Hein? Pourquoi demain et pas maintenant?" "PARCE QUE DEJA D'UNE J'AI MAL !!" "Ah oui pardon..." "Et de deux on ne t'a jamais dit comment je m'appelle?" "Heu si Zeublake le Percepteur?" Vague souvenir de l'ouvrage dont il n'avait consulté attentivement que la carte. "..." "Percolateur?" "..." "Pré...dicateur?" "PROCRASTINATEUR face d'élan, Zeublake le Procrastinateur ! Ca veut dire que je remet toujours tout au lendemain, et donc aujourd'hui c'est mort t'aura rien d'autre que la saveur d'un quart de miette de victoire sur un dragon, revient demain et je t'enseignerai mes secrets" "Youpi" dit Vil qui venait de voir défiler sa vie en 5 minutes. Et il tomba littéralement de fatigue au point que quiconque serait passé à ce moment la l'aurait cru mort. Mais il passa une bonne nuit tout de même et se leva tôt pour remettre en place sa colonne vertébrale. Le lendemain Zeublake lui apprit donc les secrets qu'il avait apprit lui même durant les dernières années. Vil Breukhin désigna l'ensemble de ces connaissances sous l'appellation "Forgeingénieurie" ce qui déplu fortement à Zeublake. Vil était avide de connaissances et Zeublake obligé de le calmer pour éviter une catastrophe. Quelques fois même, Zeublake regardait le jeune roublard et à un moment on aurait pu croire apercevoir un sourire au coin de sa grande gueule. Entre autre chose, Zeublake montra à Vil comment fabriquer un explosif : des minerais de fer en poudre, du salpêtre, du charbon de bois et du soufre. Les yeux de Vil se remplirent d'étincelles (au sens propre comme un figuré d'ailleurs puisque lorsque Zeublake souffla sur le petit tas de poudre Vil en reçu une bonne giclée dans la face) devant chaque expérience. Vil eu l'idée de mettre le mélange tassé dans un réceptacle en fer fin afin d'en accroître la puissance. Soudainement il avait devant lui ce qu'il cherchait depuis des années ! Voilà comment les roublards allaient pouvoir se battre et enfin devenir une communauté unique ! En fin de journée, Vil décida de partir. "Bon et bien voilà, c'était très sympa de vous avoir rencontré monsieur Zeublake" "Sympa c'est pas le mot que j'aurais employé..." "Oui bon désolé pour votre queue. Vous allez rester dans cette grotte alors? Continuer à vivre ici comme un ermite?" "Non, Vil, je dois te l'avouer j'arrive sur la fin. Même nous les dragons ne sommes pas éternels et sûrement moi moins que les autres. Tu seras le dernier être avec qui j'aurais partagé quelque chose. Tu as brisé ma monotonie et pour ça je t'en remercie. Une vie de railleries, quelques connaissances que je t'ai légué, un titre légendaire, je pense que j'en ai assez..." "Mais..." "Stop, j'ai vraiment pas envie d'en dire plus, considère moi comme un genre de sage, écoute moi et tait toi" "Je peux vous demander quelque chose avant de partir?" "Oui tente toujours..." "C'est votre vrai nom "prostaticraneur" la?" "...Non...c'est pro-cra-sti-na...oh et puis zut...non mon vrai nom c'est Smisse, Zeublake Smisse" "Merci monsieur Smisse et bon voyage" "Merci toi aussi" Sur le chemin du retour, Vil Breukhin décida de changer son nom. Il avait terrassé un dragon (ou presque), appris des méthodes qui allaient révolutionné le combat roublard, il méritait un nouveau nom dediou, certain s'en donnait bien un pour n'importe quoi ! Comme "Shaloub le tueur de taupes" qui vivait à 2 maisons de chez lui. En y repensant c'était pas super reluisant comme nom... En fait en y repensant, le nom qu'il allait se donner voulait dire bien plus de choses que ses propres satisfactions égoïstes... En y repensant même beaucoup, c'était surtout de ne jamais oublier cet instant formidable passé avec un maître du nom de Smisse qu'il voulait conserver en lui. Dorénavant il s'appellerait : Vil Smisse et c'est tout... Dernière modification par GrosBenji ; 12/04/2012 à 19h25. |
12/04/2012, 19h17 |
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Dernière modification par GrosBenji ; 12/04/2012 à 20h05. |
12/04/2012, 19h19 |
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Participation de Lacrylium
Tiré du livre « le rêve gris », bibliothèque personnelle de la déesse éniripsa. Les Douzes ont-ils une âme? Plusieurs arguments pourraient le prouver, au vu des prodiges et des miracles qu'ils accomplirent. Les habitants du monde seraient-ils dotés d'une âme si leurs créateurs n'en possédaient pas une également? Quoi qu'il en soit, si Osamodas, le créateur du monde, a une âme, alors c'est en Pléocaz qu'il l'incarna. Pléocoaz, le rêve aux moustaches. Dernier rejeton de la glorieuse lignée des dragons d' Osamodas, il fut chargé par le dieu cornu de garder et de préserver ce qui faisait des créatures du jeune monde des êtres à part. Leur âme. Chaque animal, chaque plante du monde des douzes est pourvu d'une âme qui lui est propre; elle le définit, l'accompagne dans sa marche vers le destin, influe au quotidien sur son développement. Gardien tant spirituel que physique du plus précieux des trésors, Pléocoaz se montra dans un premier temps le digne exécuteur de sa mission. Magnifique, majestueux, tels étaient les termes qui le caractérisaient. Personne n'eut été assez fou pour défier les rangées de crocs qui garnissaient sa gueule, aucun n'eut été assez brave pour passer outre ses puissantes griffes acérées, capable de réduire la plus solide des cuirasses à l'état de poudre. D'une trentaine de pieds de long, le long corps du reptile était recouvert d'écailles aux couleurs ternes, d'un gris presque translucide; ainsi le conçu Osamodas, afin que son protégé ne soit jamais jalousé par ses pairs. Paradoxalement, le grand dragon gris était particulièrement friand des oeuvres colorées et vives produites par les Douzes. Il adorait contempler les vastes prairies d'herbe verdoyante d'Amakna, les torrents tumultueux des rivières de Pandala, les plages d'or et de sable de l'lle de Moon. En revanche, il fuyait son propre reflet, tant son apparence le remplissait d'amertume. Sa seule fierté était les deux larges ailes translucides ornées de piques qui s'étendaient depuis ses épaules. Ses crocs et ses griffes étaient d'ivoire éclatante. De part son importance, Pléocoaz s'enorgueillissait de plus en plus au fil des jours ; il ne supportait d'aucune manière que ce soit la maladresse ou la bêtise. Mais il restait loyal, s'acquittant avec assiduité de veiller sur le cœur des hommes. La légende raconte que le dragon alla un jour trouver les dieux Xélor et Iop, alors en pleine discussion sur la manière de confectionner une tarte au citron. Il les pria de lui forger une armure, qui le protégerait des affres des combats et du temps. Il argua que trop de prudence valait mieux que trop peu ; les dieux jugèrent sa demande légitime, compte tenu de l'importance capitale de son fardeau. Hélas, comme il devait s'en apercevoir par la suite, Xélor fit une erreur de trois millisecondes en effectuant les derniers réglages de l'armure du dragon. Certaines mauvaises langues, telles que celle de Sram pour ne pas le nommer, affirmèrent que cela était dû au fait que le dieu du temps avait raté son café matinal avec Féca. Le temps passa, les formes de vie se désenveloppèrent à la surface du monde des douzes. Puis vint la guerre, avec la sécession des dragons noirs. Guerre. Faisant fi des avertissements de son maitre le grand Fouet Universel, Pléocoaz, guetté par l'ennui, prit par aux combats aux cotés de Gresgaoulian , dit le « Scintillant ». Lors d'un combat titanesque qui défia les lois du crosmoz,Gargolyone affronta de dragon de l'âme, le prenant par surprise, obligeant Pléocoaz à riposter de toute la puissance et la férocité dont il était capable. L'armure divine aurait dû le protéger. Malheureusement, à cause de la déficience dont elle souffrait, l'armure implosa en plein affrontement, désintégrant du même coup l’enveloppe charnelle de Pléocoaz. Gargolyone eu plus de chance, et bien qu'atteint de plein fouet par l'onde de choc, s'en tira sans trop de mal, paradant par la suite d'une victoire non méritée. Ténèbres. Voila à quoi se limitait désormais les perceptions de l'esprit meurtri de l'ancien protégé d'Osamodas. Mais le dragon aux longues moustaches n'était pas du genre à abandonner si vite, quelles que fussent les difficultés qui se dressèrent devant lui ; il se battrait jusqu'au bout. Pendant une longue période, Pléocoaz réfléchit sur son sort, et chercha un moyen de regagner la confiance de son créateur. Il reconnu sa vanité, et jura que jamais cela ne se reproduirait. Afin de continuer sa mission, il fit sien le monde erratique des rêves et des visions. Monde éthéré par définition, le dragon pouvait s'y mouvoir sous forme d'esprit, semblable en tout point à sa forme initiale, à une différence près : il n'avait plus d'ailes, Pléocoaz ayant décréter qu'il n'était plus digne d'en arborer puisqu'il avait faillit à sa mission. Cette situation lui convenait plus ou moins, le dragon gris ayant toujours aimé les secrets et la discrétion. Sa présence et son rôle dans la marche du monde étaient inconnus de tous, et resterons à jamais seulement sus les dieux. Toujours défendeur de l'âme des créatures du monde des Douzes, l'empereur des songes ne pouvait désormais s'exprimer que par bribes aléatoires, et craignait toujours que l'on interpréta mal les conseils qu'il dictait durant le temps du sommeil. Il choisit finalement de ne plus se manifester que par ceux qui, selon lui, touchaient le plus près à la beauté de son trésors inestimable : les artistes. Apparaissant dans leurs visions et leurs songes, Pléocoaz les inspirait, les poussait à exécuter des œuvres de génie. Écrivains, peintres, sculpteurs, chanteurs et poètes, tous recevaient la plupart du temps sans le savoir l'enseignement de celui qu'on baptisa plus tard « le rêve aux longues moustaches ». Leurs toiles, leurs contes, leurs chants rivalisaient de splendeurs et de merveilles, et touchaient la sensibilité la plus profonde de ceux qui les contemplaient. Il advint qu'un artiste, inconnu de tous, fut visité une nuit par le dragon onirique. Lorqu'il se réveilla, il fut pris d'une telle fièvre de peindre qu'il ne pouvait penser à autre chose. Trois ans. Trois ans pour représenter dans une beauté inégalée la seule image du dragon Pléocoaz connue à ce jour ? Précise dans ses moindres détails, l’œuvre resta pourtant au fond d'une armoire dans un coin de son atelier. Après le dernier coup de crayon, on murmure que les yeux de l'artiste s’écarquillèrent, et il s'exclama : « enfin ! Je l'ai trouvée ! », et tomba, foudroyé d'une étrange maladie. Il l'avait trouvée. Mais en s'y approchant de trop près, cet homme avait peut-être touché un point qu'il valait mieux laisser dans l'ombre. L'âme du monde. Pléocoaz. Dernière modification par GrosBenji ; 12/04/2012 à 19h29. |
12/04/2012, 19h21 |
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12/04/2012, 19h31 |
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Dernière modification par GrosBenji ; 12/04/2012 à 21h18. |
12/04/2012, 19h33 |
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12/04/2012, 19h35 |
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Participation de [All]Tetsuga
La gamine se leva, s'avança prêt du feu qui brûlait dans l'âtre. Silencieuse, son visage était éclairé par les lueurs dansantes des flammes et des braises rougies, lui donnant un air mystérieux, effrayant: la troupe des minots étaient là, la bouche ouverte, attendant qu'elle se lance dans son récit. "hum, alors moi ce soir je vais vous raconter comment s'appelait l'un des Dragons dont on ne raconte pas trop l'histoire, foi d'osamodas." Sa queue commençait à s'agitait comme celle d'un chat qu'on titille. "Il était très gros et très très méchant, il avait de graaaaaandes ailes, enfin si on peut appeler ça des ailes. Oui car en fait il s'agit plutôt de grandes nageoires, comme la Baleine Blanche de Frigost dont Mamie nous parle quand elle a un peu bu du Friswein. Ce gros lézard était bel et bien un Dragon aquatique! Il était très très très puissant! même qu'il aurait pu, là d'un coup, faire s’effondrer la maison de Mamie Lily! en une seule vague giiiiiigantesque!" "OOOOOoooohh!!" s'écrièrent les marmots subjugués. La minaude reprit: "Son nom était Aguafréïahl, il était si beau et coloré que ses écailles semblaient refléter toutes les couleurs de l'océan, ses nageoires chimériques et bleutées semblaient voler dans l'eau. Son frère, Aguabrial, jaloux d'une si rare beauté, profita d'une nuit, pour l'attirer hors de sa tanière, et le maudit à jamais d'un souffle Aqueux et perfide dont seul lui avait le secret. Ainsi, le colosse de nacre ne pourrait jamais poser son pieds sur la terre, errerait à jamais dans les abysses et ne fendrait jamais le ciel de ses ailes diaphanes. Lorsque à son tour le félon, fut victime d'une supercherie, lui faisant engendrer un Dofus, Aguafréïahl frissonnât du fond de sa grotte marine, le temps passât et vint un jour bénit ou le Dragon trouva un Dofus Turquoise. Depuis la mort du maudit, Aguafréïahl n'a de cesse de garder l’Œuf espérant que son frère en renaîtra et qu'il pourra se venger de sa vilénie." Elle restait là, ses derniers mots résonnant près de la chaumière amaknéenne, la troupe frissonnant mais tout de même curieuse lui demandât de concert: "Mais grande Lulu, c'était il y a longtemps hein? très longtemps ça, hein? ils existent plus les dragons d'accord?" un petit sourire se dessina à la commissure de ses lèvres. "Qui sait, la prochaine fois que vous irez vous baigner au Lac de la Baie des Scarafeuilles...méfiez vous si vous sentez quelque chose bouger sous vos pieds vaseux!" |
12/04/2012, 19h38 |
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Participation de Merseankh
Récemment acceptée au rang de déesse, Sacrieur, alors présomptueuse quant à sa puissance au combat, eu le malheur de défier le dieu Iop au cours d'un duel acharné. Lui tailladant sa chair à coup d'épée, elle se servant de son sang comme arme redoutable. Mais lors de ce long et douloureux combat, elle finit par s'avouer vaincue, de ces blessures de combat presque toutes avaient été soigné par la douce et généreuse Eniripsa, mais nul n'avait remarqué cette plaie dont s'écoulait ce sang noir vers le monde des 12. De cette plaie béante s'échappait un mélange de la puissance brute de Iop mêlée au sang de la jeune déesse. Cette énergie même donna alors naissance à une entité de sang. Une sorte de disciple de sacrieur qui avait encore du mal à garder forme sans s'écrouler en une flaque de sang. Celle-ci avide de puissance s'écoula et absorba la moindre once de vie sur son passage. Chaque créature qui la croisait finissait irrémédiablement absorbé pour stabiliser un peu plus l'enveloppe corporelle. Ainsi continua sa route jusqu'à rencontrer une des plus rare créature qui soit : un Dragon ! L'engeance qui à présent arrivait à conserver forme humaine, désira alors ardemment posséder ce spécimen d'une rareté et d'une puissance incroyable ! Le dragon se mit alors en posture de combat et tenta comme il put de se défendre, mais l'étrange engeance à laquelle il était confronté lui était inconnu et il ignorait donc comment la combattre efficacement. C'est alors que l'enfant de sacrieur rusa ! Il prit la forme d'un Dofus ! Le dragon d'abord surpris guetta la moindre réaction et baissant sa garde s'approcha de l'oeuf maudit afin de le chérir comme son fils. Erreur fatale ! L'engeance démoniaque en profita pour corrompre le dragon absorber toute sa puissance. C'est ainsi que naquit le Dragon de Sang, Celui-qui-oublia-son-nom. |
12/04/2012, 19h42 |
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12/04/2012, 19h45 |
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Participation de KomAKI
[HRP]Alors, très brièvement: il s'agit d'un modeste travail de modeling 3D puis incrustation dans une photo.[/HRP] Grizmine est la dragonne de métal. Fille du grand dieu Enutrof, son souffle contient des propriétés que beaucoup d'alchimistes tentèrent de reproduire en vain. En effet, celui-ci permet de transmuter le plomb en or. C'est au plus profond des cavernes entre la péninsule des Dragoeufs et la grande cité de Brâkmar, que les Enutrofs en creusant les galeries, trouvèrent pour la première fois de l'or. Un filon qui les amenèrent directement dans le domaine de Grizmine où le métal précieux tapissait les murs en une quantité qui en fit baver plus d'un. C'est au beau milieu de l'extraction que les Enutrofs réveillèrent Grizmine. Folle de rage de voir son oeuvre si honteusement pillée, elle poursuivit longuement les pauvres mineurs à travers les galeries. Crachant son feu alchimique à travers les routes souterraines du monde des douze, elle finit par faire surface dans les forges de Brâkmar. C'est ici qu'elle retrouva son or fraîchement transformé en kamas. Bataillant sans relâche elle reprit de droit tout ce qui lui avait été volé puis repartie en sa profonde demeure. Les Enutrofs, superstitieux de calmer sa colère et la vénérant pour avoir fait apparaître tant d'or, lui accorde une place dans leurs prières. Encore aujourd'hui, elle garde jalousement le premier trésor Enutrof dans l'attente d'un fou qui viendrait le réclamer. |
12/04/2012, 19h48 |
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Participation de Chobelipo
L'équipe de recherche musicologique de l'école de Brakmâr vous propose sa nouvelle comédie musicale ! Digne héritage d'une célèbre légende du barde "Choby le conteur d'aventures" l'opéra se déroulera le week-end prochain au centre ville de la cité pourpre. La musique et les paroles nous illustre l'histoire du dragon robotique Draguhesbay créée par le terrible N dans le seul but de se venger du comte Harebourg (Cf. "Les mémoires de N"). Pour l'occasion une équipe de graphistes s'est occupé de réaliser une fresque représentant le dragon dans toute sa splendeur ! Voici ce que vous pourrez entendre et apercevoir durant la représentation; venez nombreux ! |
12/04/2012, 19h53 |
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Participation de cartapof
Gloadon, le guide des songes Peu de légendes font mention du nom de Gloadon, le dragon guide des aventuriers égarés dans le blizzard des régions inhospitalières du Monde des douze. On raconte que ce Dragon serait le fruit d'un rêve d'enfant de marchand qui, au plus profond de son sommeil, fit le voeux de guider les pas de ses parents à travers la tempête jusqu'à leur foyer. C'est donc dans la nuit et la neige que ce dragon apparut et éclaira de sa lumière turquoise le chemin des deux marchands. Depuis ce jour le Dragon est le phare des voyageurs perdus, il veille sur eux, mais ... quand le temps est calme dans les montagnes, on peut entendre son chant de tristesse, il pleure son monde d'origine,... le monde des rêves. |
12/04/2012, 19h55 |
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12/04/2012, 19h56 |
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Participation de Kalze
[HRP]Déjà, la principale partie de ce que j'ai fait est un poème, plutôt long. Déjà, je voulais conter l'histoire d'un dragon peu connu. J'ai donc essayé d'imiter les anciennes légendes et mythes, à la façon Homère et L'Odyssée, donc j'ai mis le tout en forme d'alexandrins (c'est vachement long d'ailleurs, on se rend bien compte de l'ampleur de son boulot). Je précise aussi que je n'ai pas respecté toutes les règles de la poésie pour compter le nombre de syllabes des strophes, mais normalement elles font chacune 12 pieds, bien que des erreurs doivent pouvoir se trouver. A la fin j'ai fait une petite peinture, mais vu mes talents de dessinateur, j'ai préféré laisser ça histoire d'illustrer que comme oeuvre principale. Compte tenu des contraintes que je me suis imposées, certains passages restent assez flous, donc je vais un peu réexpliquer le tout Alors vers les débuts du monde, Osamodas est tombé dans un profond sommeil pour se reposer, et fut réveillé si violemment qu'une petite partie de ses pensées se sont séparées de lui et sont restées coincées dans le monde de rêves.[/HRP] Il existe un quatrième fils d’Osamodas. Peu d’aventuriers ont pu voir ce mâle sagace, Son histoire n’est néanmoins pas à oublier. Voici donc la légende d’Olhros le dragon doré. Peu après la création de la terre des dix, Osamodas fût frappé d’un profond sommeil. Mais Féca parvint à provoquer son éveil, Si dur, qu’un bout de lui resta dans les abysses. Ce songe, ce fragment d’idée, erra en ces lieux. Happant des morceaux de rêve d’Héros fougueux, Ou bien encore l’âme de faibles aventuriers, Afin de satisfaire sa faim démesurée. Une fois sa faim satisfaite vint un grand ennui. Il arpenta alors les rêves de minuit, Pour découvrir un monde si luxuriant. Et faire défiler ce temps, passant si lentement. Il connut donc les péripéties du monde mortel. Les affrontements sans trêve, ses drames irréels, La victoire d’une cité, des combats effrénés. Il se passionna vite de ce monde étranger. Lui, riait de ce monde lui semblant si austère, Protégé dans son royaume intouchable. Seigneur des rêves, il était invulnérable, Mais il se sentait toujours autant solitaire. Il put également découvrir les émotions. Pour l’amour il eut une grande fascination. Ne pouvant comprendre cette passion délassante. Jusqu’à ce qu’une journée lui-même il la ressente. C’est par pur hasard qu’une nuit il la découvrit. De cette jeune fille passèrent près de lui ses rêveries. Sa curiosité le força à les scruter. Jamais d’aussi beaux rêves il n’avait admiré. Ses rêves étaient du plus parfait assemblage. Toute son imagination absolument sans fin. Cela suffit donc à séduire ce séraphin. Tant émerveillé de cette pureté volage. Jeune noble de la cour d’Allister le grand, Elle était érudite, jouissait d’un grand savoir, Et était passionnée par les dragons d’antan. Attira donc notre héros sans le vouloir. Sa beauté également était incroyable. Une fine fleur au milieu d’un monde ineffable, Mais au caractère puissant et incassable. Même la lune enviait son éclat indéniable. Bien que lui pouvait la voir et la contempler, Il restait invisible à ses radieux yeux verts. Il devait trouver solution à ce calvaire, Il fût soudain pris d’une lumineuse idée. Il avait ainsi besoin absolu d’un corps ? Nul problème, il n’a qu’à s’en créer un alors. Il prit pour inspiration, ses plus grandes passions : Les dragons, que cette femme a pour admiration. Il vola ainsi l’apparence de ses frères, Une tête, une queue, de puissantes ailes lui poussèrent. Enfin, il se recouvrit d’un vert mélodieux, Que seuls pouvaient égaler l’ombre de ses yeux. Puis, afin de baptiser cette nouvelle armure, Il poussa un cri, que tous les dormeurs perçurent. Pour finalement clore cette métamorphose, Il se donna un nom : Olhros, « Celui qui ose ». Rempli de confiance, grâce à son apparence, Au final, que plus forte n’en fut son attirance, Il alla donc chercher sa belle de minuit, Qu’il trouva plongée dans un rêve des plus inouïs. Premier contact : « M’entends-tu ?», dit-il tout d’abord. Surprise, mais put répondre d’un parfait accord. Ô joie ! Premier échange depuis 400 ans. C’en était fini de son périple suppliciant. Puis enfin se décida à briser la glace. «Je suis Olhros, quatrième fils d’Osamodas ». Et se mit ensuite à lui conter sa naissance, Ainsi que ses quatre cents ans d’errance. Quelle occasion pour elle, cet être surnaturel, Pour étudier ces créatures intemporelles ! Elle finit par se présenter à son tour. Et ils discutèrent jusqu’à l’arrivée du jour. Que de bonheur pour cet amoureux refoulé, D’avoir enfin pu parler à l’être tant aimé. Il la retrouva ensuite soir après soir, Pour échanger leur connaissance et leur savoir. Une complicité rapidement se créa, Alors peu à peu ce divin être elle aima. Lui, lui jura protection et fidélité, Mais ce premier engagement ne put durer. Alors que son amour était au paroxysme, Il engendra un Dofus par fatalisme. Grande nouvelle qu’il voulut apprendre à sa belle. Mais jamais il ne put revoir ses prunelles. Des brigands avaient attaqué durant le jour. Nés sans pitié, aux suppliciés ils étaient sourds. Sa belle n’avait pas eu le temps de se cacher, A ces vils forbans elle ne put en réchapper. D’abord accablé de n’avoir pu tenir parole. Le dragon entra ensuite dans une rage folle. Pour se venger de ces mortels si stupides, Il créa les cauchemars, punition divine. Depuis il hurle depuis les monts oniriques, Protégeant son Dofus, dernier souvenir d’elle, S’entourant peu à peu d’une aura maléfique, Maudissant sans fin sa destinée immortelle. Si une nuit par malheur vous le rencontriez, Empressez-vous alors vite de vous réveiller, A moins que vous ne désiriez, La fin de votre destin aventurier. |
12/04/2012, 20h03 |
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Participation de Mightrue
A toi Aventurier qui lira ces lignes, je te lègue mon savoir millénaire : des connaissances qui s'étendent de la genèse par Osamoda jusqu'aux temps sombres qui nous menacent aujourd'hui, dans l'espoir de te voir briller dans la lutte qui vous attend, toi et le monde des Douzes. Puisse le destin te favoriser et ton nom trouver sa place sur mes ailes. Melchior, la mémoire des Douzes
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12/04/2012, 20h04 |
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Participation de Kyrua
What'erklozet, petit frère méconnu du grand Aguabrial, dragon de l'eau. Toute son enfance à été marquée par le fait que son grand frère était dans les mémoires de tous grâce à la création du célèbre Dofus Turquoise. Sa seule et unique préoccupation est de réussir à pondre à son tour un des célèbres oeufs. Il s'est donc pour cela trouvé un lieu d'aisance dans une des plus grandes plaines d'Amakna. Quand au nom de sa célèbre progéniture, celui ci est déjà tout trouvé, ce sera le célèbre Dofus La Trine. Espérons qu'il n'aura pas encore trop longtemps à attendre, la déformation professionnelle se fait déjà... sentir. |
13/04/2012, 20h55 |
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