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Heureusement, il reste le Brexit pour rigoler un peu : Hammond ( finance, pro Brexit ligth) dans une interview (trad anglais) à Die Welt (commentaire The Guardian). Je cite The Guardian bien que je n'arrive pas à retrouver ses citations dans l'original ou alors c'est une autre interview ou une satire un peu trop juste ( pas le genre du Guardian ). Citation :
Citation :
Une bonne raison d'accomplir le Brexit : le budget UE est prévu bien trop longtemps à l'avance sur une période de 7 ans. Ceci avait été proposé par Delors pour plaire à Tatcher.
Dernière modification par Silgar ; 07/03/2018 à 18h19. Motif: Message scindé, l'autre partie est dans le fil sur la politique en Allemagne |
13/01/2018, 17h29 |
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La politique en Europe
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Scandale majeur au Royaume-Uni
Il y avait bien une entreprise : ses contrats prestigieux, ses dizaines de milliers d’employés, son nom déployé sur des grues, des uniformes, des bâtiments. Et puis soudain, plus rien. Carillion s’est tout bonnement évaporée. L’une des plus grandes sociétés britanniques de services a disparu, passée directement de la case activité à celle de la liquidation pure et simple. La faillite de Carillion, ou quand une société s’évapore http://www.lemonde.fr/economie/artic...2338_3234.html au-delà des questions de principe sur la sous-traitance des missions de l'Etat, il y a un problème systèmique à gérer (des centaines d'entreprises sous-traitantes, le contribuable va récupérer une ardoise de plusieurs milliards, les ex-dirigeants de Carillion qui ont ramassé d'énormes bonus, les 45.000 salariés, les routes, hôpitaux, prisons qui ne seront pas achevées, des 32 000 repas scolaires par jour à servir, des 50 000 logements dans les casernes de l’armée ...) Donc se pose la question des délégations de service public et des partenariats public-privé. On n'a pas poussé les PPP aussi loin en France, mais on a les champions mondiaux du domaine ( Veolia, Suez, Vinci Eiffage..). Taxpayers to foot £200bn bill for PFI contracts – Cost of privately financing projects ‘can be 40% higher’ than using public money - https://www.theguardian.com/politics...s-audit-office Les débats sur le Guardian https://www.theguardian.com/business/carillion |
18/01/2018, 13h47 |
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Alpha & Oméga
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Bon le scandale Carillion à l'air de foutre un gros bordel chez les British :
https://www.theguardian.com/politics...-greedy-bosses il manque 900 M pour les retraites des employés du groupe, à côté de ça des gros bonus ont l'air d'avoir été versés ces dernières années. Du coup au sein des Tories ça va chauffer bientôt. |
21/01/2018, 11h48 |
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C'est à la fois ahurissant comme histoire mais aussi très révélateur de ce qui passe quand au final l'Etat se désengage de ces prérogatives soit disant pour faire des économies.
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21/01/2018, 12h34 |
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Alpha & Oméga
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Hum j'espère que Carillion était un cas particulier pour le RU, parce que la société à eu une gestion à très court terme, ce qui pose des soucis que tu es censé gérer des PPP sur de nombreuses années.
quand tu parles des redevances qui montent tu parles de laquelle ? |
21/01/2018, 19h37 |
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Je fais notamment référence à l'article "Taxpayers to foot £200bn bill for PFI contracts" cité au-dessus.
Globalement, je me pose pas mal de questions sur la viabilité du new public management et des grands choix opérés par le pouvoir. On se souvient d'options politiques ratées ou discutables (Blair et les armes de destruction massives / l'invasion de l'Irak, Cameron et le référendum sur le brexit, récemment la dissolution du parlement par May..) mais est-ce que les décideurs du Royaume-Uni n'ont pas fait encore pire dans leurs choix de gestion publique du pays ces quinze dernières années ? |
21/01/2018, 22h44 |
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Màj Brexit.
Lors de son passage à Londres, Macron avait indiqué qu'il restait toujours l'option Brexin si le RU voulait rester dans le marché commun : ce fut mal pris par les Conservateurs. (mi janvier) Donc l'accord proposé à May a finalement été : transition jusqu'en décembre 2020, contraintes d’appartenance à l'UE sans participation aux prises de décisions. (Guardian, le Monde abonné). Dans les contraintes, il y a aussi l'interdiction d'appliquer tout accord négocié hors UE. C'est très mal pris par les Brexiteurs, qui ont l'impression d’être vassalisés. Ils n'ont pas tort mais le rapport de force n'est pas en leur faveur. Fuites du premier rapport gouvernemental GB sur les conséquences économiques du Brexit. (Buzzfeed plus analytique moins précis) (J'ai énormément de mal à croire qu'il s'agisse du premier, je pense plutôt qu'il s'agit du premier qui puisse fuiter sans se mettre trop à dos les hard brexiteurs, et ce, même si un ministre a affirmé le contraire devant le Parlement.) L'article mentionne une perte entre 2% et 8% de croissance sur 15 ans selon la dureté du Brexit. Les anti Brexit se réjouissent mais c'est à comparer à une croissance de 34% sur 15 ans si croissance de 2% par an (calcul perso). On est loin d'une catastrophe, mais ce n'est pas indolore non plus. Dans la rubrique foklore immuable, "on" demande la démission de May, la ligne gouvernemental sur les négociations est inexistante et Corbyn n'a toujours pas de position sur le Brexit. Tout ceci ne doit pas masquer que Boris a proposé un pont sur la Manche pour relié la France à l'Angleterre. 1. trafic maritime colossal: bonne idée d'ajouter des risques d’accident. 2. c'est profond (ajouter mini 25m sous le tablier pour que tout le monde puisse passer) 3. il y a du vent 4. et surtout plus Boris Johnson raconte de connerie, plus ça passe. |
30/01/2018, 11h49 |
Alpha & Oméga
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Mais effectivement l'obstacle du traffic maritime est le plus gros problème. Après, B. Johnson est un clone raté de de D. Trump... |
30/01/2018, 11h57 |
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Citation :
A voir dans les prochains jours, la proposition non négociable de l'UE quant à la période de transition semble très discutée au Royaume-Uni. Dans un sens, c'est une réelle vassalisation... Le mot me semble bien décrire la situation d'un point de vue politique. (sympa ton message, avec les liens et tout ce qu'il faut !) |
30/01/2018, 13h21 |
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de mon coté je suis toujours avec interêt les articles
https://www.politico.eu/section/brexit/ https://www.theguardian.com/politics/eu-referendum et les podcasts. Mon sentiment c'est que l'on n'a pas d'évolution : May est toujours aussi coincée, Boris toujours aussi ridicule, l'opinion anglaise ne change pas rééllement (Poll: UK voters support second Brexit vote by 16-point margin n'est pas convaincant). On est toujours sur une trajectoire exactement comme avant : l'UE est solide, les Tories sont occupés à se battre, le Labour évite la question, le temps passe et on n'avance pas alors que la falaise se rapproche. C'est "le jour de la marmotte" - Welcome to Brexit purgatory, where it’s Groundhog Day all over again. |
30/01/2018, 15h39 |
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Citation :
Quelque part s'ils acceptent la proposition non négociable de l'UE, c'est bien parce que le RU est en état de dépendance vis-à-vis de l'UE. Cela dit ceci n'a rien d'essentiel, chacun peut y mettre le ou les mot(s) qui lui semble(nt) le(s) plus adapté(s). |
30/01/2018, 16h54 |
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Alpha & Oméga
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30/01/2018, 17h03 |
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Le problème est que May pas pris de décision. Je ne vois pas l'économie du RU pouvoir s'adapter sans savoir ce qui va en être, sauf si rien ne change. Je brode, mais peut être cherche t'elle à obtenir un Brexit très soft, qui passerait pour un déni de référendum, ou un Brexit très dur, qui serait une gifle à 48% des électeurs (bien moins probable). Pour cela, elle doit attendre que la situation pourrisse tellement que sa décision, quelle qu'elle soit, soit accueillie avec soulagement par une large majorité de ses électeurs. |
30/01/2018, 17h03 |
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Citation :
La seule exception c'est Farage, qui 1/veut se faire remarquer 2/espère qu'un deuxième "non" enterrerait définitivement un soft brexit ou un BINO (Brexit in name only). Nigel Farage, grand artisan du Brexit veut un deuxième référendum et il explique pourquoi Dernière modification par znog ; 30/01/2018 à 17h17. |
30/01/2018, 17h10 |
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Je pensais à cela comme une possibilité, même pas une probabilité.
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30/01/2018, 17h32 |
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Citation :
Non, ils bien les deux pied en dehors de la maison UE. (déjà qu'ils ont jamais vraiment eu les deux dedans) Ils peuvent demander gentiment à faire machine arrière parce que la porte n'a pas encore été claquée. Mais pour que ça puisse se faire il faudra l'unanimité des 27 membres restants, et ça c'est pas gagné d'avance. Il suffit qu'un seul pays décide qu'ils se sont assez foutus de la gueule de tout le monde pour qu'ils dégagent le 29 mars 2019 sans aucune possibilité pour eux (à part faire une nouvelle demande d'intégration à l'UE). Et si pour notre malheur cela devait arriver, j'espère que la condition sera à minima la fin de toutes les exceptions britanniques. Ce qui bien entendu sera inacceptable pour eux. |
30/01/2018, 18h25 |
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