La politique en Europe

Répondre
Partager Rechercher
@aziraphale
IMHO, il y a bien une solution. Je pense que May cherche pour le RU cherche un équivalent à l'appartenance à l'UE, en payant, sans nécessairement un pouvoir décisionnaire et un moyen de ne pas appliquer les décisions européennes dans pas mal de domaines. C'est à dire l'Espace Économique Européen, plus ou moins. Je ne vois d'ailleurs pas d'autre raison pour laquelle une politique pro europe s'occupe du Brexit : il y a du monde derrière qui le souhaite.


Donc il faut faire avaler la libre circulation, un paiement conséquent et une perte d'influence extérieure. La première proposition est possible, la deuxième me parait pas évidente sauf sur une promesse d'équilibre budgétaire (hum, ce ne serait pas la fuite que j'ai postée ?). Pour la troisième, je pense que ça va coincer sur le coté culturel, historique et cabochard : il va falloir vendre ça comme un gain de liberté.
Pour le moment, l'opinion publique du RU n'en est pas là sur les trois propositions, même si May me parait capable de ça. (possible aussi que la gauche soit sur ce genre d'expectative)


Barnier bloque apparemment ce genre de dénouement car son mandat rigide empêche toute souplesse et courbette qui ferait passer le RU comme menant la barque. Ni les états, ni l'institution ne peuvent donner un beau rôle au RU ou, plus simplement, remettre en cause des décisions complexes fruit de négociations.
Si les électeurs du RU, par lassitude, en viennent à considérer cette position, il est peut être possible qu'ils envisagent d'estimer que le carcan européen soit une proposition potentiellement honnête (sous toute réserve).

Donc le pourrissement qui rend la décision plus nécessaire que des promesse tenues , en espérant qu'un Farrage ou équivalent ne prenne pas le pouvoir au passage pour trancher dans le vif au dépends de l'économie comme de l'unité politique de chaque partie.


C'est une lecture très personnelle mais qui me semble compatible avec la politique menée par May (et Corbin aussi à la réflexion) en tout cas sur l'absence de demande du RU. l'UE n'a pas vraiment ce genre de problème : c'est pète-c. .


related Les ultraconservateurs britanniques cherchent à faire dérailler le Brexit de Theresa May
Citation :
Impuissante à faire taire cette cacophonie pas toujours de haut niveau, Theresa May apparaît dans l’impasse. Les milieux patronaux, proeuropéens et inquiets, lui reprochent de se cramponner à sa promesse de sortie du marché unique européen, qu’ils jugent catastrophique. Mais qu’elle fasse la moindre concession dans ce sens, et les ultras de son parti lui tombent dessus à bras raccourcis. La locataire de Downing Street ne s’en sort qu’en ressassant des formules creuses – « Brexit méthodique et sans heurt », « Relation approfondie et spéciale avec l’UE » – et par des silences.
Citation :
Seule bonne nouvelle pour Mme May : le brouhaha des europhobes la fait apparaître comme une modérée en danger. Pour l’heure, seule la crainte d’une arrivée au pouvoir du Labour de Jeremy Corbyn retient ses opposants de passer à l’acte contre elle. Mais l’Union européenne, selon son degré de souplesse, se trouve de facto en situation de décider de son avenir politique. Etonnant retournement lorsque l’on se souvient que l’exécutif britannique a longtemps été convaincu de sa capacité à faire plier l’UE en la divisant.
Edit, je mets aussi ce paragraphe pour donner l’ambiance
Citation :
Les « hard brexiters », qui ont déjà eu du mal à avaler la facture de 60 milliards à l’UE acceptée par Theresa May, la déstabilisent et se positionnent pour sa succession. M. Rees-Mogg est le challenger favori parmi les membres du Parti conservateur. Boris Johnson le suit de près. Dernier en date, Gavin Williamson, nouveau ministre de la défense, a fait les gros titres en affirmant que les Russes préparaient des cyberattaques destinées à tuer « des milliers et des milliers » de Britanniques. Consternation au MI6. Les partisans de M. Johnson ont accusé M. Williamson d’avoir fait cette sortie pour masquer des révélations sur une aventure extraconjugale. Comme si cela ne faisait pas assez désordre, trois ex-ministres tories ont été filmés par Channel Four en train de proposer leurs services d’influence sur le Brexit à une société chinoise fictive.

Dernière modification par Kikako ; 30/01/2018 à 20h12.
double post pour l’équivalent policéedes batailles de tabloïds qui m'a fait marrer.

L'ambassadeur Allemand à Londres (qui part dans un mois) s’exprime sur le Brexit dans le Guardian. Il a une position assez standard du point de vue de l'UE.
D'après lui, le Brexit s'est aussi appuyé sur la perception glorieuse de la résistance anglaise durant la WWII mais cela n'est plus d'actualité.
Le Torygraphe publie une réaction qui transforme la problématique de la relation contemporaine à l'Europe en louange du RU vainqueur de 45 face à l'Allemagne présentée comme au fond toujours leader d'un empire européen. Une partie des Tories pensent ainsi et il faut parler avec eux.
Je ne serai pas surpris que l'intégration à l'équipe de Barnier puisse être requalifiée en bizutage punissable par la loi.

L’ambassadeur allemand a bien anticipé la réponse.
Citation :
“If you have illusions about what you can negotiate, then it is very difficult. You end up in a divorce in which you say: ‘It was always your fault,’ and you find some example, and start a blame game,” he said.
Ce qu'il a dit sur le RU:
Citation :
Ammon said Britain was rightly proud of its history, but some Brexiters were motivated by a sense of national identity built around Britain standing alone in the second world war.
With British cinemas full of films such as Darkest Hour and Dunkirk, Ammon said: “History is always full of ambiguities and ups and downs, but if you focus only on how Britain stood alone in the [second world] war, how it stood against dominating Germany, well, it is a nice story, but does not solve any problem of today.
[....]He described the perception that Germany dominates the EU as “a horrible story”.
“When I tell people in Germany I am confronted by this narrative occasionally in public debates they say: ‘This cannot be true. You are joking. This cannot be true. That is absurd,’” he said.
[...]“It is a delicate issue. I wish we could do something,” he said. “The British people would not be happy particularly for the Germans to tell them what to do. This is a proud country, and rightly so. But the political assessment across Europe is that there would be no problem if Britain wanted to stay.”
Réponse du Telegraph. (enregistrement gratuit sur le site)
Citation :
Germans hate us celebrating our glorious victory against Nazism because it reminds them of their own shameful past
[...]Like most of his breed, Dr Ammon no doubt likes to see himself as a sophisticate, yet his sneers display a chronic lack of awareness. What could be more offensive than the sound of a German official lecturing us on how we should feel about the War? Yet his arrogance fits exactly the mentality of the anti-Brexit brigade which sees the cause of British independence as anachronistic and reactionary. To EU supporters, national history is an irrelevance, national identity a danger and national pride a form of bigotry.
[...]the British character: our love of freedom and our bravery in adversity. Europhile zealots might despise the very concept of national heritage, but every true, self-governing nation values the great milestones of its past, often far further back in time than the Battle of Britain.
[...] It is German economic and political muscle that drives the European project, a German leader who dictates European policy.
[...]Britain has never received sufficient gratitude for saving Europe in the past from German dictatorship. The bitter irony is that we have ended up being bullied, mocked, and hectored by the Germans. That is why we will be better off out of the Berlin-led EU empire.

Dernière modification par Kikako ; 31/01/2018 à 12h00. Motif: moins de fautes
@aziraphale: Technique non, le RU n'est pas encore sortie. La meilleur preuve de cela est justement qu'ils continuent de payer leur contribution à l'UE. Jusqu'à la fin de la période de transition, le RU fait et fera parti de l'UE mais sans pouvoir de décisions autre que celui de décider le moment de sa sortie.

Tout le problème est là justement et on ne sait pas à quel point, ils vont faire ou non volte-face et perdre la face du même coup.

Le RU comprend seulement maintenant les conséquences de leur décision. Et finalement pendant cette période de transition, la situation sera pire qu'actuellement !! C'est ça le plus délirant dans l'histoire.
Bha oué et quand tu démissionnes tu es toujours dans ta boite le temps de finir ton préavis.
Il n'empêche que pour tout le monde tu es déjà parti.
Et si pendant ton préavis tu te dis que finalement tu resterais bien, la seule solution c'est de demander très gentiment, sachant que si on te dis non tu l'as dans le cul
Et si tu as une réputation de fouteur de merde tu te doutes bien que la réponse à des chances d'être "dégage".

Là c'est la même situation.


@Kikako : oui les anglais aimeraient avoir le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière, mais l'UE leur a déjà répondu que ça n'allait pas être possible.
Et Barnier ne bloque rien du tout : il a un mandat de l'UE très clair avec des points précis qui ne peuvent pas être négociés.
Les britanniques (l'opinion publique en tout cas) ne sont pas prêts à accepter la libre circulation des personnes, hors c'est non négociable pour avoir accès au marché unique.
A partir de là, la seule chose à négocier c'est comment on se quitte (qui garde les gosses, qui paie le crédit de la baraque, etc ...) et rien d'autre.
@aziraphale: Sauf que contrairement à une démission, là à tout moment, le RU peut dire: "Finalement on reste" et là ce serait la foire.

Pour le reste, c'est exactement cela. Il n'y a pas à transiger avec les règles définies par tous. Tant le Ru n'imprimera cet évidence, on avancera pas.
Citation :
Publié par Gratiano
@aziraphale: Sauf que contrairement à une démission, là à tout moment, le RU peut dire: "Finalement on reste" et là ce serait la foire.
Pas vraiment, dans l'absolu, ils ont lancé la procédure et sont censé aller jusqu'au bout. (comme une démission)

Ce n'est que si l'europe veut bien les "reprendre/garder" qu'ils pourront y rester. (comme une démission)

Par contre, ils savent déjà que si ils veulent "rester", l'europe est déjà OK. (je crois...) Mais ca arrive aussi dans le cas de démission...
Citation :
Publié par Kikako
double post pour l’équivalent policéedes batailles de tabloïds qui m'a fait marrer.

L'ambassadeur Allemand à Londres (qui part dans un mois) s’exprime sur le Brexit dans le Guardian. Il a une position assez standard du point de vue de l'UE.
D'après lui, le Brexit s'est aussi appuyé sur la perception glorieuse de la résistance anglaise durant la WWII mais cela n'est plus d'actualité.
Le Torygraphe publie une réaction qui transforme la problématique de la relation contemporaine à l'Europe en louange du RU vainqueur de 45 face à l'Allemagne présentée comme au fond toujours leader d'un empire européen. Une partie des Tories pensent ainsi et il faut parler avec eux.
Je ne serai pas surpris que l'intégration à l'équipe de Barnier puisse être requalifiée en bizutage punissable par la loi.

L’ambassadeur allemand a bien anticipé la réponse.
Ce qu'il a dit sur le RU:
Réponse du Telegraph. (enregistrement gratuit sur le site)
Putain le niveau, si les anglais en sont à ce niveau la, ils sont mal barrés :/
Citation :
Publié par Gardien
Pas vraiment, dans l'absolu, ils ont lancé la procédure et sont censé aller jusqu'au bout. (comme une démission)

Ce n'est que si l'europe veut bien les "reprendre/garder" qu'ils pourront y rester. (comme une démission)

Par contre, ils savent déjà que si ils veulent "rester", l'europe est déjà OK. (je crois...) Mais ca arrive aussi dans le cas de démission...
De l'aveu de Lord Kerr (rédacteur de l'article en question) , ce n'est pas aussi simple
http://www.leparisien.fr/flash-actua...17-6808797.php

L'article 50 ne le dit pas et donc là on est dans l’interprétation.

Si le RU vient à faire machine arrière, ce sont des discussions sans fin qui arriveront pour savoir si oui ou non, c'est possible et comment on fait. Ce serait actuellement la meilleur stratégie du RU pour foutre la merde.
Il avait été évoqué ici le problème de la hiérarchie des contrats : un article d"un traité international ne peut être annulé que par un traité de même niveau, soit ici le vote de l'UE à l'unanimité. L'argument me parait fort, sinon n'importe quelle contrainte d'un article peut être annulée par un référendum local.

@ Doudou
On a des Zemour de notre coté
Citation :
Publié par Gratiano
@aziraphale: Technique non, le RU n'est pas encore sorti
Pour ce qui est de la sortie officielle et définitive, il me semble que ce sera à l'ouverture de la période de transition

  • avant, la réversibilité se discute (on a en a débattu ici : lord Kerr, article 50 etc...)
  • après le RU sera "en transition" (d'ailleurs le terme "transition" fait débat, parce que la notion de transition impose de savoir où on va), mais déjà dehors

pour se souvenir du temps qui nous reste, on peut suivre ce compte à rebours http://www.telegraph.co.uk/brexit
Miniatures attachées
Cliquez sur l'image pour la voir en taille réelle

Nom : Brexit  Latest news, comment and analysis on the UK leaving the EU.png
Taille : 1003x331
Poids : 49,2 Ko
ID : 291827  
Brexit, vous reprendrez bien un petit rebondissement ?
May a déclaré hier qu'à la date du Brexit, la libre circulation s'arrêterait (exceptions selon l'accord du 6 décembre, soit en gros les personnes installées au RU avant le vote du Brexit et leur famille). C'est incompatible avec ce qui est prévu pour la période de transition. Donc soit elle se dédit, soit pas de transition.

En parallèle se joue le fond du Brexit.
May négocie en Chine un accord post Brexit. La Chine a intérêt à renforcer l'UE contre les USA et la Russie, mais celle ci doit rester un vaste marché divisé. L'enjeu chinois est de faire accepter à l'UE la route de la soie qui permet en gros de diviser les temps de trajets par deux pour les marchandises. Le RU a désormais moins de moyens de s'y opposer mais lui donner un petit quelque chose ne peut que renforcer les dissensions internes à l'UE, affaiblissant son pouvoir politique. L'Europe (RU inclus) risque d'accepter des conditions chinoises un peu trop violente.




Du coté de la commission européenne, proposition de règles d'éthique (notée B+ par Transparency). Suite au scandale Barroso partie chez Golman Sach en juillet 2016, la commission a immédiatement proposé un règlement éthique le 31 janvier 2018.
Les améliorations :

  • 18 mois à 24 mois d'interdiction de contrat avec conflit d'intérêt (36 mois pour le Président),
  • déclaration à partir de 10 000 euro d’investissement (sans date butoir)
  • avoir sous conflit d'intérêt géré par un blind trust (sans date butoir)
  • publication des dépenses de déplacement tout les deux mois
  • proposition d'une définition de conflit d'intérêt n'existait pas avant
  • et le plus foufou, publication de l'avis du comité d’éthique (sans date butoir)
Les râleurs observent que deux ans est trop court, une vision réaliste sera de trois ans. Et aussi que les membres du comité d'éthiques sont nommés par les commissaires. : multiples facepalm:
Pourri, mieux qu'avant, ce sera tranché vers 20?5.



C'est ch!ant, je revient sur le Brexit parce que c'est une source inépuisable de gags.
Citation :
Publié par Kikako
Brexit, vous reprendrez bien un petit rebondissement ?
May a déclaré hier qu'à la date du Brexit, la libre circulation s'arrêterait (exceptions selon l'accord du 6 décembre, soit en gros les personnes installées au RU avant le vote du Brexit et leur famille). C'est incompatible avec ce qui est prévu pour la période de transition. Donc soit elle se dédit, soit pas de transition.
Merci pour l'info ! Non mais c'est vraiment un sketch.

L'accord de transition (donc post-Brexit) qui lui a été soumis suppose le maintien des règles actuelles, de toutes les règles actuelles, quand bien même le RU ne serait plus membre de l'UE... A nouveau elle (enfin ça semble être un trait de caractère assez partagé dans ce pays) s'imagine en mesure de dicter sa volonté aux 27 autres Etats membres et de choisir ce qui lui plaît dans l'UE et de rejeter le reste.

L'accord de transition doit avoir été bouclé avant octobre 2018, dans moins de neuf mois, et ils en sont encore à s'imaginer des choses que l'on sait non négociables pour l'UE. De toutes les façons, quand on écoute Nigel Farage s'adresser à ses pairs pour décrire le traitement du Brexit par l'UE, on comprend assez vite que la seule réalité de ce qu'implique le Brexit semble lui (et probablement "leur") être difficilement acceptable...
Citation :
Publié par Silgar
Merci pour l'info ! Non mais c'est vraiment un sketch.
Ils ont d'ailleurs d'excellents scénaristes : Rees-Mog (Brexit dur) veut conserver le droit de veto du RU pendant la période de transition. L'objectif est simple : limiter les législations financières possibles, notamment sur l'évasion fiscale ou sur les transactions financières. C'est effectivement un des rares domaines nécessitant l'unanimité.
Faut quand même du culot pour cela ou ignorer que toute discussion sur ce sujet et nécessitant l'unanimité des 27 a bien peu de chance d'aboutir avant 2021.
Cependant, si May reprend cette demande, on pourrait au moins avoir un point de départ de discussion sur le thème des concessions.

Les discussion reprennent le 6 février : petit bilan
(Le rédacteur m'a indiqué que, contrairement à ce que je pensais, le joint agreement n'est pas une contrainte légale. @Silgar , tu avais raison )


Citation :
A50-binding.jpg
Pendant ce temps, à la Commission européenne : portrait du n° 2 de la commission. Bien que le portrait pêche sur le champs décisionnaire, il me parait nécessaire.

Dernière modification par Kikako ; 05/02/2018 à 02h32. Motif: pleins de fautes et une erreur de souriard, sorry Silgar
le RU déclare vouloir sortir du Marché commun et recherche désormais un accord douanier avec l'UE.

May n'arrivant pas à concilier les points de vue, il y a eu une discussion cordiale et franche chez les conservateurs.
Citation :
After the exposure of divisions between ministers over the UK’s future relationship with the EU, an official source said: “It is not our policy to be in the customs union. It is not our policy to be in a customs union.”
On va voir s'il est suivi d'effet dans les négociations qui commence ce lundi.
Barnier risque de voir débarquer Rees-Mogg, avec qui les discussions seront limitées, il veut un Brexit dur. Mais au moins on pourra avancer même si c'est en coupant des liens.
Citation :
Publié par kergoff
Ils mesurent très bien, car ils pourront encore accuser l’Europe d’être responsable.
Ils pourront accuser qui ils veulent. Ce sont eux qui ont décidé de sortir. Ils pensaient que l'UE allait s’aplatir et accéder à leur demande. Il faut être passable candide ou con pour penser cela. Cela avait zéro chance de fonctionner avec l'attitude qu'a le RU actuellement.
Si ils ont enfin compris que l'UE ne lâchera rien sur la libre circulation des personnes quand il y a libre circulation des marchandises, c'est un gros progrès.

C'est la demande principale de ceux qui ont voté pour le Brexit de faire cesser la libre circulation des européens.
Si ça devient leur base de négociation officielle, au moins tout le monde sait où on en est et ce qui est possible ou pas du coup.


Ca va se finir en accord OMC effectivement, peut-être avec un léger bonus au niveau douanier si ils ne sont pas trop gourmands.
Reste à savoir si ils ne vont pas encore changer d'avis dans quinze jours

En tout cas si ils voulaient faire fuir les européens qui sont encore chez eux et qui attendaient de voir comment ça allait tourner, ils sont sur la bonne voie.
Ca ne risque pas de s'arranger dans leurs hôpitaux et dans la plupart des boulots peu qualifiés.
Les annonces (et pas accord) sur l'Irlande c'est de la merde en boite on le sait tous depuis le premier jour.
Il n'y a que 2 choix possible pour l'Irlande :
- retour d'une frontière réelle entre les 2 Irlandes
- l'Irlande du Nord quitte la GB et reste dans l'UE

Tout ce qu'on a essayé de nous vendre avec l'Eire qui reste en GB et dans l'UE pour ne pas remettre la frontière ce sont des grosses conneries inapplicables.
Il fallait régler le problème, au moins médiatiquement, ça a été fait de cette manière mais personne n'a été dupe du fait qu'on nous promenait bien comme il faut et qu'il n'y a aucune solution applicable en réalité.
Je ne suis fondamentalement pas d'accord avec toi. L'Irlande du Nord ne peut quitter la Grande Bretagne mais pourrait quitter le Royaume Uni (et pour le reste, on, est d'accord, j'ajouterai juste les métiers de service hyper spécialisés qui risquent de se barrer)


L'accord sur l'Irlande mentionne bien art. 46: "The commitments and principles outlined in this joint [...] are made and must be upheld in all circumstances, irrespective of the nature of any future agreement between the European Union and United Kingdom.". A l'époque tout le monde pensait que c'était intenable, et plus ça va, moins ça l'est.

En suspend, un référendum sur la réunification de l'île d'Irlande, prévus dans les accords mettant fin aux combats en 98. Sachant que ce ne sera pas une solution à aucunes des possibilités que tu soulèves quelque soit le résultat.

J'aurai dit pop corn si cela ne risquait pas de relancer une guérilla de basse intensité.


Du coté européen, il faut créer le plus rapidement possible des pôles de services notamment un financier qui permette un contrôle de l'Euro moins "externationnalisé".

Dernière modification par Kikako ; 05/02/2018 à 16h12. Motif: grammaire once again
On l'a vu tout de suite, le choix de sortir de l'union douanière européenne pose un gros problème pour la frontière en Irlande, mais la stratégie d'accords commerciaux qu'il faut mettre en place ensuite pour compenser la perte de marchés en Europe impose de trouver nouveaux partenaires. On connaît les USA qui voudront exporter leur poulet à la javel, mais il y a également la Chine qui voudra des contreparties pour l'accès à son marché intérieur des services (exporter son acier sans droits de douane) et la Nouvelle-Zélande (produits agricoles)

Carwyn Jones has warned that the Welsh steel industry would be “wiped out” if Britain left the European single market and signed a free trade agreement with China, and claimed a fresh deal with New Zealand including agriculture could badly hit its farmers.

The first minister of Wales made the comments as his government launched a trade paper claiming that hard Brexit would have a severe, negative impact on the country’s economy.

The report, which is supported by an economic impact analysis from Cardiff Business School, claims that crashing out of the EU on to World Trade Organization rules would cause the Welsh economy to shrink by between 8 and 10%, equivalent to £1,500-£2,000 per person in Wales.

(..)

On Theresa May’s trade trip to China, she discussed the possibility of an “ambitious” post-Brexit deal with the president, Xi Jinping. The pair agreed a joint trade and investment review as the first step towards a later agreement.

But Jones warned: “A free trade deal with China that allows free flow of steel would kill off our steel industry.”


Hard Brexit and China deal would wipe out Welsh steel industry, first minister claims
https://www.theguardian.com/politics...inister-claims
Extrait de

Welcome to the Guardian’s weekly Brexit briefing. If you would like to receive it as a weekly email, please sign up here. Sign up to our Brexit weekly briefing

https://www.theguardian.com/politics...iefing-sign-up



In the Financial Times (paywall), Philip Stephens says Britain is having a nervous breakdown and only the British cannot see it:

Citation :
These are truly extraordinary times. Britain is upending the economic and foreign policies that have set its national course for half a century. Nothing in modern peacetime matches the upheaval. The impact on the nation’s prosperity, security and role in international affairs will be felt for a generation and beyond. And yet the prime minister dare not set out her preferred course for a post-Brexit settlement lest she be toppled by her own Tory MPs. Brexit is an act of protectionism promulgated by English nationalists who inexplicably style themselves free-marketeers: every study produced in Whitehall suggests departure from the single market will leave Britain poorer and less able to promote its interests overseas. With each step back from the melee, the picture becomes all the more incredible. Most MPs in the House of Commons consider Brexit an act of folly. They will vote against their judgment because the referendum, with its narrow majority for leave, has been invested with an absurd, almost mystical status. Let no one dare question “the will of the people”.
Répondre

Connectés sur ce fil

3 connectés (2 membres et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés