RP : La Taverne du serpent Cimmérien d'Aquilonie

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Voilà au lieu de nous taper dessus a coup de mots inutiles autant les utiliser à bon escient dans cette petite taverne rp. Vous pouvez simplement entrez, prendre un verre, discuter avec les clients, abuser du personnel, vous battre avec vos ennemis mais en RP

à la votre!!!

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La journée avait était chaude, mais elle touchait enfin à sa fin, Cyriadis avait écumé monts et vallées en quête de son compagnon, mais en vain... Elle le trouverait peut être à la taverne du serpent cimmérien d'Aquilonie, haut lieu de boissons, bagarres et débauche en tout genre, un endroit comme elle les aimait, il faut dire qu'elle avait des parts dans la taverne, parts gagnées lors d'un pari contre un barbare, mais elle ne connaissait pas encore les autres associés!

La jeune démonologue fit donc son entrée, la taverne était encore vide, elle en profita pour rejoindre une petite table dans un coin d'ombre, face à l'entrée, pouvant ainsi guetter en toute quietude l'arrivée des clients...
La silhouette était frêle et mince. En poussant la porte, elle manqua trébucher. Ses vêtements crasseux étaient à la hauteur de sa bourse certainement vide.

Sa gueule vérolée était percée par deux yeux animés où brillait l'intelligence. En arrivant vers le comptoir, il chaussa des lunettes lui donnant ainsi un faux air d'intellectuel. L'un des verres était fendu, et il clignait des yeux pour voir à travers les traces de doigts... Le bout de ses doigts étaient noirs de l'encre dont il se servait tous les jours.

"- Salut tavernier... moi c'est Scribouillard, de la Cour des Miracles. Vous êtes nouveau dans le coin, non?

- Tu veux boire qu'que chose? Notre bière bien fraîche est excellente!
- Euh... ben non en fait. Vous faîtes crédit dans cet établissement? J'ai pu un rond, et c'est vrai qu'ça m'ferait un bien fou, de m'humidifier le gosier.
"

En s'approchant doucement,

- Z'auriez pas besoin d'un protecteur? Dans ces bas-fonds, on n'sait jamais?
Un client fit son entrée dans la Taverne... Il avait un air assez misérable il faut dire avec ses vêtements d'une propreté douteuse...

L'individu s'adressa au tavernier, d'ou elle était Cyriadis (dont ce n'était pas le vrai nom, oui il vaut mieux etre prudente dans les bas fonds par les temps qui courrent...) entendis les paroles de l'inconnu... Le tavernier demanda d'un regard de l'aide à la mage, aprés tout elle etait une des propriétaires de l'établissement.

Cyriadis se leva donc et s'avança silencieusement vers l'inconnu...

-"Bonjour... Je me présente, Cyriadis, co propriétaire de cet établissement, nous n'acceptons pas les mendiants ici, mais j'ai entendu que vous vous proposiez pour assurer la protection de cet établissment... Peut être pourrions nous en discutter devant une bonne biere, nous sommes effectivement nouveaux dans le coin, et vous avez l'air de le connaitre un peu mieux que nous..."
La grande stature du cimmérien apparut dans la pièce, Ses yeux boursouflés par le manque de sommeil parcourut l'assemblée. son visage était ridé par les nombreux printemps passés, sa longue chevelure, blanchie par le temps, était nouée en plusieurs tresses.
Ses vêtements mélangés de cuirs et de peaux, portait également les traces du temps, très endommagés à plusieurs endroits. A son dos, accroché par une simple corde trônait un long marteau à deux mains

Il suivit l'arrivée du tavernier, en balançant quelques pièces d'étains sur une table vide, ou il s'y installa.

"j'ai une faim de loup mon gars, et j'ai envie de volaille ! accompagne le par un pichet de bière et de lait chaud !"

Il regarda, la femme qui parlait à l'autre personne un instant, puis retourna à ses affaires, posant brutalement son sac sur la tale pour en sortir un morceau de bois taillé.
Cyriadis s'était atablé à une table avec le nommé scribouillard, l'individu dont l'odeur fédide commencé a indisposer la jeune femme bu sa biere d'un trait et s'afalla la tête la premiere sur la table... Il faut dire que Cyriadis avait rapporté d'un de ses voyage une nouvelle recette de fermentation du houblon... Le résultat était pour ainsi dire trés particulier... enfin trés fort... Elle se leva et retourna voir le tavernier...

-" Hum l'ami je crois que nous allons garder cette cuvée de bierre pour les fin de soirées, lorsque les clients commenceront à s'echauffer nous leur serviront celle ci ainsi... Ils s'endormiront comme de gentils petits anges... et nous pourront les mettrent à la porte tranquillement..."

-"Bien ma Dame, cela me parait une bonne idée si les clients s'endorment des le premier verre nous ne ferons pas fortune..."

Cyriadis se dirigea vers le client qui venait d'arriver... Une esclave venait de lui servir une dinde rotie ainsi qu'un pichet de cervoise ( la recette spéciale), et un pichet de lait.

-"Bonjour Messire, tout se passe bien? vous êtes satisfait du service? "
Il reposa la petite statuette taillée en recevant son plat, l'humant avec un léger sourire satisfait. il s'apprêtait à entamer son repas lorsque cyriadis lui parla. Levant les yeux vers cette personne, s'arrêta un instant plongeant son regard dans ses yeux imperturbables.

"Pour l'instant ça va, et j'ai besoin de rien d'autre pour le moment, à moins que tu ne connaisses un endroit ou reposer ma vieille carcasse, vous n'avez pas de chambres ici ?"

Il prit une longue rasade de son pichet de bière, faisant une légère grimace, tout en fixant de son regard la jeune femme.
-"Une chambre.... hélas l'ami.. non nous n'avons pas de chambres ici... "Cyriadis réfléchi un moment...

-"Tu m'as l'air épuisé, en échange d'un petit service je le propose gracieusement d'aller t'étendre derriere la porte que tu vois derriere le bar, on y trouve quelques pailliasses, c'est l'endroit ou nous tenons reunions avec mes associés quand la nuit tombe, j'en parle au tavernier, il te laissera passer si tu y vas. Quand au service, qui sait un jour j'aurais peut être besoin de ton aide"
Il regarda longuement Cyrialis avant de répondre, semblant peser le pour ou contre de cette proposition.

"Tout dépend de la teneur du service que j'aurai à remplir, mais j'accepte ton offre, laisse moi juste le temps de finir mon repas, après tu me montreras ce havre, Je suis Wolfgar du clan ..." il s'arrêta un instant "... appelle moi Wolfgar tout simplement"

Il jeta un oeil sur le braillard au fond de la salle, puis continua son repas avec appétit.
Cyriadis regarda aussi le braillard..

-"Tavernier envoyez donc la serveuse à cet énerguméne avant qu'il ne me perce les Timpans!!!!!"

Puis elle redirigea son attention vers le cimmérien.
-"Concernant le service je ne puis rien te dire sauf que l'on n'a jamais de trop un cimmérien dans ses relations, je suis Shivaar fille d'Amrha et de Shota, mais tu peux m'appeler Cyriadis c'est le nom que l'on me donne ici, tu es le bienvenu dans cette taverne. "

Cyriadis avait d'emblé senti qu'il fallait qu'elle fasse confiance au grand Cimmérien, peut être se trompait elle, mais dans la vie on ne prennait jamais assez de risques.

-"Dis moi Wolfgar, serait ce indiscret que de te demander ce que represente ta sculture? "
Il macha longuement chaque morceaux, puis releva un sourcil à la question de Cyriadis, il relâcha son regard sur elle pour revenir sur la sculpture posée sur la table, il sourit puis retourna ses yeux sur la dame.

"ça représente un lointain passé, maintenant révolu ! disons que ce morceau de bois nourrit ce passé"

Wolfgar le prit dans ses mains sous pesant l'objet, puis reprit son attention sur Cyriadis la jaugeant, et voyant que celle-ci restait sur sa faim.

"c'est ma fille que j'essaie de représenter, mais encore une fois ce n'est qu'un morceau de bois qui nourrira mon prochain feu de camps"

les détails de la statuette semblaient se mélanger dans la sculpture plutôt rudimentaire, à la fois des formes grotesques de jambes et de bras, des yeux ne faisant symétrie qu'avec une loupe et une bonne imagination, un sourire trop large pour la tête informe à la chevelure craquelée.
Cyriadis regarda la statue, elle se dit :
-"hum... si ça fille ressemble à ça je comprend qu'il laisse trés trés loin son passé...."

Elle regarda Wolfgar :

-"votre passé n'appartient qu'a vous , je respecte ce choix.., néanmoins je vous conseillerais comme passe temps de vous mettre à l'origami, un ami en Stygie m'a montré cet art fabuleux, en effet il fait de l'origami avec les pictes, matiere fort maléable ma fois..." un instant Cyriadis eu un sourire sadique, un eclair de folie passa dans ses yeux, puis comme elle était venue, la folie partit de son regard faisant place a son regard impénétrable.

-"Faites moi signe quand vous voudrez reposer..."

sur ces paroles Cyriadis s'éloigna de la table pour retourner vers le bar.
Wolfgar la regardait toujours d'un air sérieux, même à l'annonce du jeu de l'origami, il n'a pas sourcillé.

Il finit enfin son repas, tout en restant pensif à cette nouvelle connaissance qui n'était pas dénué d'intérêt, puis se reculant dans son siège, prit le pichet de lait qu'il but d'un trait.

Son regard s'arrêta une nouvelle fois sur Cyriadis, puis se leva prenant ses affaires, et laissant sur la table la "statuette". il s'avança vers elle tout en la fixant.

"Autant qu'il réchauffe tes buveurs ce soir" désignant d'un geste le morceau de bois, puis son regard revint dans le sien.

"amène moi dans ta pièce, il est temps de faire une pause" il s'arrêta un instant.

"Et si quelqu'un a dans l'idée de tenter de faire de l'origami avec moi pendant mon sommeil, je ne serai pas aussi malléable qu'un picte"
Ces mots semblait sonner creux au fond de sa voix, il savait pourtant qu'il pouvait avoir confiance, mais ... en ce monde en qui pouvons nous avoir confiance.
Cyriadis mena Wolfgar à dans l'arrière pièce...

-"Voici, ici tu pourras te reposer et tu seras tranquille, la pièce ferme de l'intérieur, en général avec mes amis nous n'aimons être déranger lors de nos réunions donc nous nous enfermons"

La pièce était de taille moyenne sans fenêtres, elle contenait une table, quatre chaises, et deux paillasses étaient au sol, malgré sa sobriété la pièce sentait la propreté.

-"je te laisse, bon repos"

Cyriadis sorti et ferma la porte derrière elle.

Elle se dirigea ensuite vers la table occupée précédemment par le cimmérien, et ramassa la statuette.
Wolfgar la remercia d'un léger signe de tête avant qu'elle ne sorte, puis s'installa sur une des paillasses, prenant le temps de soigneusement fermer la porte.

Il s'allongea, appuyant sa tête sur son sac, et ne prit que quelques instants avant que le sommeil vienne le chercher.
la taverne étant plutôt calme cet après midi, Cyriadis s'installa a une table et sorti ses livres de sorts, si elle voulait s'améliorer il fallait bien qu'elle travaille..
Elle avait eu la chance de naître Stygienne, et en Stygie soit on naissait esclave soit on naissait noble, c'était son cas ( bien que par la suite... elle devint esclave , mais ceci est une autre histoire...).
Les enfants nobles Stygiens apprenaient a lire dés leur plus tendre enfance... ceux qui avaient un don, comme c'était le cas de Cyriadis était confié aux "Bons" soins des prêtres de Seth... Les bons soins étaient une suite de sévices et de tortures diverses et variées... d'ou les enfants sortaient à l'adolescence souvent fous et compétents, ou alors ils n'en sortaient pas du tout... Les corps servaient à nourrir les serpents du Dieu... Cyriadis avait réussir à s'enfuir du temple avant que son esprit soit totalement ravagé... pour cela elle été devenue esclave... C'est sur une galère qu'elle avait rencontré son compagnon, Kalys, depuis il ne se quittait plus...

Mais chaque jour elle travaillait, afin de parfaire l'education qu'elle n'avait pu finir au temple de Seth...
Cyriadis leva la tete de son livre un traité de demologie concernant l'invocation des incubes, elle regarda par la fenêtre.

"Il est l'heure..."

-"Grindor! " le tavernier leva la tête à l'appel de son nom

-"Oui ma Dame? "

-"Prépare mes affaires il est temps pour moi de partir en mission, je repasserais te voir je te confie la taverne, offre a boire à notre dormeur de ma part, pas de la cuvée spéciale, il risquerait de tomber dans les bras de morphée, et prépare lui un paquetage repas pour son départ"

L'homme obtempéra, il était bien payé...Il apporta le sac de voyage a Cyriadis et son baton.

-"A bientot Grindor!!"

Cyriadis sorti , se glissant telle une ombre dans la rue...
Le soir était déjà tombé depuis longtemps, Wolfgar se réveilla entendant le brouhaha fait par les clients de la taverne, il avait trop peu dormi pour se dire en pleine forme.
Il resta allongé écoutant les conversations des clients, les joies pathétiques devant une paix que chacun voulait s'accorder, attendant le prochain orages. La vie était comme cela en hyboria, profiter de l'instant de paix que les dieux voulaient bien vous accorder.
Il se revit quelques années plus tôt, lorsqu'il prit sur le flanc une méchante blessure, il n'avait pas prier Crom sachant pertinemment qu'il ne répondrait pas à ses appels, Crom avait offert la force aux cimmériens et n'aimait pas la faiblesse, pourtant il vit encore aujourd'hui, il revint à lui quelques instants, sortant de ces pensées. Ces moments de guerre semblaient troubles dans sa tête, comme une accélération d'évènements sans contrôle.

Il se rendormit une heure après ces pensées, qui le martelaient dans son sommeil.

Le petit matin avait sonné, il se sentait pour une fois depuis longtemps en pleine forme, son estomac lui cria sa peine d'être remplie et ses membres engourdis ne demandait que de se réveiller. Il se leva s'étirant de ton son long, remis en ordre ses affaires et sortit de la pièce.

Grindor le vit sortir et approcha de lui.

"Assieds toi Cimmérien, Cyriadis t'offre un verre, je te prépare de quoi te nourrir pour ton départ"

Wolfgar le regarda, puis d'un signe de tête prit place à une table.

La taverne s'était vidée, la porte était encore fermée laissant place à l'activité des serveuses faisant briller les dalles de pierre.

Wolfgar ne prit pas beaucoup de temps avant de préparer son bardas, il s'avança sur Grindor.

"Tu diras à ta maîtresse que je la remercie, tu lui diras également que je pars en direction de Conarch, je passerai la prochaine nuit aux abords de la ville au nord, si elle veut me voir pour qu'on parle de la promesse, puis je me mettrai en route."

Grindor lui affirma par une signe de tête qu'il avait compris, Wolfgar prit le paquet que lui tendait Grindor puis sortit de la taverne.
Le Conquérant à la tignasse brune entra d'un pas vif dans la taverne.

Quelques enjambées lui avaient suffi pour atteindre le comptoir, qu'il regardait comme médusé.
Il avait l'air à la fois hagard et menaçant, planté là, en plein milieu des tables, regardant autour de lui la sale presque vide.
Le tavernier lui adressa un hochement de tête, en empoignant un fût vigoureusement.

-Bonjour, voyageur.
-Salut.

Le silence aurait pu s'installer si une charmante serveuse aux cheveux blonds comme les blés n'était venu le troubler d'une voix légèrement éraillée qui lui donnait un timbre unique et agréable.

-Vous désirez Messire ?
-Oui. Répondit le cimmérien avec un sourire radieux en se tournant vers elle.

La serveuse resta un instant là, les bras serrés autour d'un plateau plaqué contre sa poitrine généreuse. Visiblement hésitante.

-Votre bière la plus fraîche, reprit le grand gaillard avec une réserve retrouvée.

Puis en attendant sa commande, il se mit à embrasser la salle du regard, à la détailler table par table. Et finit par choisir une table isolée, contre le mur qui faisait face au comptoir.
Posant un énorme marteau de guerre près de son banc, il s'assit tranquillement, les yeux rivés sur la porte d'entrée. Son sourire avait disparu.
Sa mission terminée Cyriadis repassa à la taverne, elle n'était pas seule cette fois, son compagnon Kalys l'accompagnait, silencieux comme à l'accoutumée il suivait sa Dame comme une ombre...

Comme chaque matin la taverne était calme, seul Grindor et une serveuse oeuvrés en ces lieux. La serveuse était d'ailleurs occupée avec le seul client de la taverne assis à une table face à la porte.

Cyriadis et Kalys entrérent... Kalys regarda le client d'un air méfiant fit le tour des lieux inspecta chaque recoin comme à son habitude... et s'installa à une table dans un coin

-"Bonjour! fit Cyriadis au client bonjour Grindor, tout va bien? notre " invité" est parti?

-"Oui, maitresse, il a laissé un message à votre intention, il passera la prochaine nuit aux abords Conarch au nord avant de se mettre en route" lui dit il discrêtement

-"Hum... trés bien, prépare nous des vivres nous repartirons en soirée avec Kalys, notre route nous fait passer par Conarch, nous nous arrêterons voir Wolfgar, et qui sait peut être ferons nous un bout de chemin avec lui, les routes ne sont pas trop sures avec tous ces bandits de grand chemin"

-"Bien, je prépare cela, en attendant vos affaires propres vous attendent dans la piéce derriere"

Cyriadis parti se changer, pendant ce temps Kalys prit un solide repas ne lachant pas du regard l'étranger au lourd marteau.
-Salut.

Le cimmérien attendit que la conversation s'achève avant de commander une autre bière.
Une ombre de sourire était revenue sur son visage. Qui s'élargissait à chaque occasion de regarder la jeune Stygienne qui semblait si familière des lieux.
Peut-être la propriétaire, ou une ...

Le conquérant laissa échapper un "Crom!" sonore.
Et sourit de plus belle.

C'est à ce moment qu'il réalisa que l'homme ne le quittait plus des yeux.
Il remercia la serveuse, et plaqua quelques pièces de cuivre sur la table à son attention.
Comme pour prouver par un geste simple son statut de client.

Ses yeux affamés revenaient déjà vers les formes gracieuses de la stygienne, mais celle-ci s'était glissée hors de vue.

Bah, elle finirait bien par revenir. Heureux de voir qu'un peu d'animation faisait vivre les lieux, le Cimmérien se campa à nouveau sur son banc, contre le mur, une nouvelle bière à la main. Il avait l'air distrait, et les odeurs qui s'échappaient de la cuisine n'y étaient peut-être pas pour rien.

A moins que ce ne fussent les formes délicates et pleines de promesses de la jeune femme, qui provoquaient soudain chez lui cette faim de loup des steppes.
Cyriadis revint dans la piéce.

-Grindor, prépare moi un repas s'il te plait!

Elle se dirigea ensuite vers la table du client au gros marteau. Appuya ses deux mains sur la table et se pencha pour être un peu plus à la hauteur de l'homme...Elle lui dit d'une voix calme mais un brin menacante...

-"Il serait opportun de laisser votre dieu à la porte quand vous entrez ici... les dieux ne sont pas les bienvenus en ces lieux... Je vous ais entendu jurer sur votre dieu, attention à vos écarts de langage... Je ne vous en tiendrais cependant pas rigueur, vous êtes nouveau en ces lieux..." une lueur de folie traversa son regard, et disparue aussitot...

Cyriadis se releva

-"Je me présente Cyriadis, co propriétaire de ces lieux, vous êtes le bienvenu dans cette taverne, si vous vous pliez à ses règles!

-" Maitresse, les bardes sont arrivés pour l'audition!!" dit grindor

La taverne étant rytmée uniquement par les voix des clients Cyriadis s'était dit qu'un peu de musique serait bienvenue dans les lieux, pour cela elle avait lancé une annonce.

Cyriadis toujours avec l'homme au marteau se retourna néanmoins vers Grindor et lui dit

-"Qu'ils se mettent en place et qu'ils jouent !"

Eluveitie
http://www.paganfest.net/grafik/eluveitie_300.jpg

http://www.youtube.com/watch?v=oKeu2...eature=related

(HRP: hum je ne sais pas ce que va donner le clip je ne peux pas le prévisionner du bureau ^^, cependant petit groupe sympa qui chante en gaulois helvete ( language plus ou moins eteint de nos jours)
Sans sourciller, le Cimmérien soutint le regard de fauve de la ravissante jeune femme.
Ses yeux d'un bleu-gris rappelaient les glaces des plus hautes montagnes du Nord, et l'acier de son marteau aux formes inhabituelles, peut-être antique.

Dans un cliquetis de ses cottes de mailles argentées et polies, il se redressa légèrement.

- De bien étranges règles Cyriadis. Je suis Karandja, du clan de Fal Druim.

Avant que la femme ne puisse s'éloigner, le guerrier lança une main vive vers son poignet gauche.
Le geste était rapide, précis. Au contact de la peau douce, un sourire jaillit à nouveau sur les lèvres du Cimmérien.
Sa poigne pourtant ferme ne serrait pas. Sa main de forgeron, épaisse, et couverte de cals se contentait de tenir légèrement le poignet délicat.

-J'ai faim femme. Mais j'aimerais que tu répondes à une question.

Edit : si tu peux entendre la musique, et pour rester dans le ton, je te propose un classique du genre : http://www.dailymotion.com/video/x3q2so (le son est pourri quand même, en version studio ça donne quelque chose plus carré comme ça : http://www.deezer.com/track/83992 )
Karandja saisit le poignet gauche de Cyriadis, dans le même temps plus vif que l'éclair ( c'est le cas de le dire...) Kalys qui n'avait pas quitter le couple des yeux se leva! Des éclairs commencer à crépiter dans ses mains! Karandja lui commençait a sentir une chaleur pour le moins anormal dans la main qui saisissait le poignet de la jeune femme.

-Kalys laisse! je m'en charge! dit Cyriadis

Kalys se rassit transuillement ayant confiance dans le jugement de son aimée, mais il garda l'homme à l'oeil!

-"je te conseille de me lacher Karandja, cela me dérangerait de bruler cette jolie taverne accidentellement... je repondrais à ta question quand tu m'auras laché..."

pendant ce temps Eluvetie jouer une musique fort rythmée plutôt pas mal! mais les pauvres avaient un public inattentif au possible...
Les yeux du guerrier s'agrandirent alors que l'étrange chaleur devenait plus intense. Habitué aux feux de la forge, il pouvait endurer bien pire. Mais il régnait autour de cette femme une aura de danger, flottant dans l'air comme un poison subtil.

Par réflexe, c'est une exclamation qui n'avait rien de religieux qui sortit de la poitrine du guerrier et commençait à sonner étrangement, comme les première notes très graves d'un ancien cri de bataille.

Mais seules les premières notes résonnèrent dans la pièce. Les musiciens, se sentant encouragés jouèrent de plus belle. L'ambiance devenait électrique.

Le guerrier avait lâché le poignet de la jeune femme si sure d'elle, mais son regard restait rivé au sien. Du coin de l'oeil, il apercevait la silhouette de l'homme prêt à bondir.

Son marteau était tout prêt et pourtant si loin de lui. Un instant, l'idée de s'en emparer et de fracasser le crâne de cette femme si impérieuse sur la table traversa son esprit. Un instant seulement.

L'instant suivant, il la regardait calmement, et se forçait à retrouver un visage et un ton neutres.

-Est-ce que nous sommes bien dans l'Auberge de la tête de serpent ici ?

Sa voix était claire, et grave. Son regard insistant, mais il n'y avait aucune trace de raillerie ni de menace dans sa voix.
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