et IUFM, ou agrégation, je verrais bien à ce moment là.
Par pitié, arrêtez de considérer l'IUFM comme une voie de secours, ou de prendre ce choix à la légère...
Entendre autant d'étudiants dire "bah je fais ma licence, ensuite on verra, peut-être l'IUFM" comme s'ils considéraient le concours comme étant facile ou le métier de professeur des écoles comme une sinécure c'est limite insultant pour la profession. Mes parents l'étaient, ma tante aussi, ma soeur et mon cousin le sont toujours, donc j'ai assez entendu des témoignages du genre "il a arrêté au bout d'un an il ne savait pas s'y prendre avec les gamins, il en avait marre" etc...
Avant de penser à faire l'IUFM on se demande si on est apte à faire preuve d'une infinie patience ainsi que d'une patience à toute épreuve. Et puis, un gamin qui ne parviendra pas à lire correctement faute de pédagogie traînera ce poids tout au long de sa scolarité, alors pensez aussi aux enfants dont vous allez former l'esprit.
Sans oublier les cours à préparer, ne serait-ce que trouver de nouveaux bricolages à faire chaque jour si c'est à l'école maternelle (faire ça pendant des années c'est dur à la longue), les inspecteurs d'académie qui viennent vous noter régulièrement, ce qui influera sur votre paye selon les échelons... bref, vous, jeunes étudiants qui voyez l'IUFM comme une option sympa/de secours, essayez de savoir si vous vous imaginez entre trente et quarante ans au service de gamins pas toujours coopératifs, mignons ou gentils... pour votre propre bien, mais aussi celui des gamins que vous aurez sous votre aile
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