Chroniques d'un Répurgateur - Introduction

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Karpov le Dur à cuir, leva en l’air le canon scié de son pistolet de répurgateur et regarda à travers le tuyau noirci par la poudre. La lumière filtrait à travers le long tube de métal. Il y introduisit lentement une baïonnette entourée d’un chiffon blanc et commença à ramoner son arme tout en sifflotant et en buvant une bonne pinte de bière naine.

L’atmosphère était festive en ces temps noirs. En effet, dans la taverne du « Porkipik » où il se trouvait, s’amassaient des badauds et une fine troupe de soldats venus d’Altdorf : des vieux barbus puant l’alcool à plein nez, des jeunots tout pimpants dans leurs armures à plumes élégantes et des jeunes donzelles sautillant sur place à la vue des militaires.

Les rumeurs d’infiltration de soldats de l’Ost du Corbeau avaient fait fuir une partie de la population, mais les plus courageux étaient restés sur place. L’Empereur Karl Franz d’Altdorf avait promis d’envoyer des troupes et ce fût fait.

Praag était en journée, bruyante et sale… La poussière tourbillonnait pendant que les soldats marchaient en cadence à travers les rues dévastées. Un soleil rouge étrange se promenait dans le ciel, projetant des ombres menaçantes sur les maisons.

Les sens en alerte, Karpov jeta un œil à demi-caché autour de la pièce et remarqua un être encapuchonné qui n’arrêtait pas de l’épier du coin de l’œil. Son visage était dans l’ombre mais ses yeux semblaient briller dans l’obscurité. « Etrange », marmonna-t-il.
L’homme ou la femme à la capuche détourna soudain sa tête quand il ou elle s’aperçut que Karpov l’avait remarqué(e). Ce dernier fit mine de se lever et vit l’autre disparaître de la Taverne en un instant.

Scrutant l’obscurité naissante au dehors, il vit une ombre se faufiler dans les dédales des rues de Praag. Karpov jeta une pièce d’or au tavernier et se précipita dehors à la poursuite de l’étranger. Les pistes étaient claires : des traces de pas menus s’élançaient au milieu de la minuscule ruelle en face. Mesurant la pointure, la personne devait être extrêmement légère et svelte. A l’angle de la ruelle, au sortir du caniveau, des rats émergèrent des murs irradiés en vagues indescriptibles et dégringolèrent sur le pavé, s’écrasant les uns les autres.
Une odeur de brûlé remonta jusqu’à son nez busqué et à ses fines narines : était-ce de la chair ? Le répurgateur mit son foulard sur le visage et remonta la ruelle, cherchant des signes. Une touffe de poils retint son attention : il l’empoigna du bout de son épée et la renifla longuement… C’était à moitié humain, à moitié animal, mais la senteur avait une texture forte d’opiacées.

« J’ai déjà vu ça quelque part… », murmura-t-il dans sa barbe. Se grattant la tête, il ouvrit son journal de chasseur à une page jaunie intitulée « Les Elfes noirs ».
« Extra-ordinaire ! Comment un elfe noir pourrait se faufiler dans notre ville ? quel est son but ?»

Perdu dans ses pensées, Karpov se retourna soudainement et mis en avant son pistolet, pointant la forme qui s’élançait sur lui à la vitesse de l’éclair. Un coup de feu retentit et le silence cingla l’air. Son corps se raidit et il tomba à la renverse. Sa vue se voila et avant de sombrer dans l’inconscient, il aperçut un visage finement ciselé qui le contemplait avec un rictus malsain. Le corps fût traîné à travers les dédales de la rue et emporté dans une cachette dans les bas fonds de Praag.

Ainsi commençèrent les prémices de l’invasion des troupes d’élite de Tchar'zanek… Karpov n’avait cependant pas dit son dernier mot, loin de là.

[A suivre]
Chroniques d'un Répurgateur - Partie 1
Une douleur lancinante bourrinait le crâne endolori de Karpov. Petit à petit, il reprit ses esprits durant de longues minutes, complètement désorienté. Il sentit un petit filet de sang lui couler sur le visage tuméfié.

Il se trouvait dans une pièce qui sentait le renfermé, où flottait également une forte odeur d’encens et d’opiacés. Ses yeux s’ouvrirent mais ne virent qu’un noir d’encre : aucune lumière ne filtrait, aucun bruit ne parvenait à ses oreilles.
Il tenta de remuer son corps mais ne put se relever, ses mains étant ligotées à ses pieds : une grosse corde lui brûlait les poignets enserrés.

Un long moment passa, pendant lequel il essaya de se remémorer les événements passés :
« Voyons voir… l’auberge, la rue, l’étranger…Da, c’était ça ! Une embuscade, mais pourquoi moi, niet niet? », pensa-t-il mentalement.

Une semaine auparavant, il avait pisté et traqué des dizaines d’espions que ses sources lui avaient indiquées. Y’avait-il un rapport entre ses activités de chasseur sans pitié et son enlèvement ? Parmi les personnes qu’il avait exécutées, plusieurs étaient effectivement des espions avérés à la solde des troupes du Chaos. L’Ordre des Répurgateurs l’avait envoyé à Praag pour faire le ménage parmi la frange soupçonnée de la population.

Une heure passa puis il entendit un bruit de pas qui claquaient sur le sol pierreux. Une voix de femme chuchota quelque chose dans une langue inconnue, puis s’ensuivit une discussion animée avec un homme. Le ton monta et s’ensuivit des bruits sourds de bagarre : coups contre les portes, cris gutturaux, bruits de chocs entre épées, corps qui tombent au sol et finalement un râle inhumain d’agonie…

Des pas de course résonnèrent et s’arrêtèrent devant la porte de la cellule du Répurgateur. Une clé s’introduisit dans la serrure et tourna lentement. « Clac » et la porte s’ouvrit dans un grincement lugubre. Un flot de lumière inonda la pièce : « Par Sigmar, vous êtes encore vivant ! », s’exclama la personne qui venait d’entrer. Dans l’embrasure de la porte, une silhouette se découpait dans la lumière : une femme portant une robe de bure enroulée dans une cape qui masquait le visage.
Elle releva le capuchon et jeta la robe à terre, révélant une armure armoriée enveloppée de vêtements saints…

Karpov marmonna sous le bâillon : « hummmmm hummmm ». La jeune femme blonde releva la tête de Karpov et arracha le foulard. Elle prit une dague et trancha d’un coup sec les liens qui retenaient l’homme.

« Dasvidania ! Par l’Enfer, qui êtes-vous ? », cria Karpov en se relevant. Il scruta la nouvelle arrivée et ne manqua pas de remarquer son charme certain : grande avec un visage d’ange souriant et des courbes assez avantageuses.

« Je me nomme Desmania Vanbreen, Prêtresse-Guerrière de l’Ordre de Sigmar. J’ai été envoyée ici par le prévôt de Praag afin de vous chercher. Il s’avère que vous êtes un élément encombrant pour les espions du Chaos et une pièce maîtresse dans notre ville. Mais avant tout, dépêchons nous de partir avant que d’autres créatures n’arrivent. », dit-elle d’une voix à la fois mielleuse et haletante.

« Da, je vous suis mais avant, j’ai besoin de mes armes. », répondit-il. Jetant un regard circulaire dans la pièce, Karpov remarqua une table où étaient posées ses armes fétiches : un pistolet d’une longueur certaine et légué par son père Kasparov (un fameux répurgateur à son époque), et une épée brillante et tranchante, que l’Ordre lui avait donné en récompense de ses services. Il les prit et les mit à sa ceinture.
« Allons-y! », grogna-t-il.

Tous deux se mirent en route et traversèrent quelques couloirs en courant. L’air frais commença à lui parvenir pendant la remontée, fouettant son visage.

Au dehors, l’agitation était à son comble ! On annonçait la multiplication de disparitions : la plupart était des civils, et d’autres étaient des chasseurs comme lui ou des guerriers de renoms. Il semblait qu’une tragédie se tramait dans une imminence invraisemblable. Des escouades de soldats marchaient à pas forcés d’un bout à l’autre de la ville, les enfants avaient déserté les rues et s’étaient barricadés avec leurs familles dans leurs maisons.
Une fine pluie commença à tomber et un brouillard couvrit lentement la ville. Un tel black-out était anormal et… surnaturel… Magie noire ?

[A suivre]
J'aime beaucoup ce que tu fais et attends la suite avec impatience.
Mais fais attention qu'on ne puisse pas voir trop de similitudes avec L'ambassadeur ( pour le personnage ) et Tueur de skavens ( pour l'invasion de la ville ).
Enfin, je me permets cette humble critique en t'avouant que mon avis ne doit avoir que peu de poids, mais comme tu demandes a tes lecteurs de prendre la parole...je m'y colle.


En espérant te lire sous peu.
Citation :
Publié par Hazkal
J'aime beaucoup ce que tu fais et attends la suite avec impatience.
Mais fais attention qu'on ne puisse pas voir trop de similitudes avec L'ambassadeur ( pour le personnage ) et Tueur de skavens ( pour l'invasion de la ville ).
Enfin, je me permets cette humble critique en t'avouant que mon avis ne doit avoir que peu de poids, mais comme tu demandes a tes lecteurs de prendre la parole...je m'y colle.


En espérant te lire sous peu.
Hum c'est quoi cette histoire d'ambassadeur et de tueur de skaven? J'avoue que je suis un peu néophyte côté BG de Warhammer. J'écris au feeling
Chroniques d'un Répurgateur - Partie 2
Un silence pesant… aucun bruit mis à part des cliquetis d’armures. Il était à peu près midi, l’heure de se goinfrer à l’auberge du coin. Cependant, le soleil n’apparaissait nulle part dans le ciel.

Je faisais partie de ces soldats fraîchement arrivés de la capitale pour aider Praag à se débarrasser de la vermine que la population avait aperçue aux alentours du faubourg principal. J’étais donc affecté au régiment élite rattaché au Duc Malvinsk et qui avait pour tâche la défense de la ville. Mon grade de Chevalier Capitaine du Soleil flamboyant me permettait en ces temps obscures, de pouvoir organiser efficacement les patrouilles et autres affectations de troupes.

En lisant les divers rapports que m’avaient envoyés les chefs de patrouille, il s’avérait qu’il y avait une recrudescence d’attaques en divers points névralgiques de la Ville. Les attaquants étaient tous voilés mais leur identité était extrêmement difficile à éclaircir. Je soupçonnais fortement les troupes maléfiques du Chaos, dont les mouvements avaient été annoncés à quelques centaines de kilomètres de là par nos propres éclaireurs.

La flamme de la bougie vacilla un instant dans une instabilité étrange, puis un coup de poing s’abattit sur la porte…
« Sire, êtes-vous là ? Nous avons deux visiteurs. », lança le garde de service.
« Faites les entrer. », dis-je d’une voix monocorde.

Une Prêtresse-Guerrière s’avança, suivi de près par un homme au chapeau feutré. Nos regards se frôlèrent et elle abaissa les yeux. Je leur fis signe de rentrer et de s’asseoir et je refermais la porte derrière eux.

- Dame Vanbreen, je suis heureux de voir revoir, bien que les circonstances ne soient pas très propices…, soufflais-je…
- En effet, Sire Roméo Kinslayer, répondit-elle en rougissant.

L’homme qui était en sa compagnie n’avait pas ouvert la bouche depuis le début et continuait à observer tout en se fendant d’un sourire moqueur. D’après son allure, il était probablement un chasseur de sorcière comme nous les appelions par ici. De réputation médiocre, ces gens n’inspiraient guère confiance et étaient souvent appelés pour de basses besognes. Je haïssais ce genre d’individu… Que venait-il faire en ce lieu sacré ?

Mon interrogation mentale fût interrompue par la Prêtresse, qui déclara tout simplement :
- Je vous présente Igor Karpov, le meilleur des répurgateurs de Praag. Nous avons fait appel à lui de nombreuses fois dans le passé et je suis sûre qu’il pourra nous aider.
- Da, da… L’Enfer semble ressurgir des entrailles de la Terre pour venir tous nous punir ici bas à Praag. Ne sentez-vous pas le mal qui rôde ?, siffla Karpov.

Je me resservis un verre d’alcool frelaté et après méditation :
- Je conviens que notre situation ici n’est pas enviable. Je pressens une attaque du Chaos, depuis que les défenses ont été affaiblies par la Peste il y a quelques mois. Que savez-vous du ciel sombre, des attaques en périphérie de la ville et des enlèvements ?, demandais-je d’une voix soupçonneuse.
- Cela fait deux semaines, da… que j’enquête en permanence sur les événements. J’ai trouvé quelques indices du Mal : rites noirs dans quelques baraques en ruines, sacrifices humains de citoyens de Praag. Par l’Enfer, je pense que les troupes du Chaos font appel à quelconques démons pour préparer une invasion. », dit-il en grinçant des dents.

Dame Desmania confirma l’enlèvement du répurgateur et les circonstances qui l’avait amenée à le délivrer. J’étais en admiration quand je la regardais et l’écoutais… Mais ce n’était pas vraiment le moment de fléchir.

Nous discutâmes longuement pour nous perdre en conjectures, supputant diverses causes et relevant les conséquences d’une invasion imminente de l’Empire par le Chaos. L’Empereur Karl Frantz ne pourraient pas faire face à tous les fronts si Praag, par malheur, tombait aux mains de nos ennemis.
Le plan était simple : nous devions organiser un groupe de guerriers pour trouver la source du Mal et le détruire au plus vite. Un coursier fût donc envoyé pour quérir l’aide de l’ordre des Sorciers Flamboyants.

Une heure plus tard, une femme d’un âge mur, fit son apparition dans mes quartiers et rejoignit le groupe… C’était Sonia Aran, une experte de la magie blanche et de la maîtrise du Feu…
( Toujours aussi bon,

petite remarque de "titre", ton chevalier flamboyant est roi qu'on lui donne le titre de "sire" ?

Sinon, c'est "Sir" ou "Mon Seigneur" pour désigner la noblesse quelque part et "Mon capitaine / commandant / ... pour le côté militaire mais plutôt de façon hiérarchique ( Un trouffion à un capitaine par exemple ) et pour faire simple "Capitaine / commandant / ..." suivi du nom de la personne ... enfin, si ma mémoire est bonne

Tout ça pour dire que je ne sais pas si le "Sire" de Roméo Kinslayer est adapté. Voilà voilà )
L’Académie des Mages de Poodlargh était réputée pour former de nombreux grands Mages Flamboyants depuis des décennies. Parmi eux, Sonia Aran était sortie des épreuves avec le plus de succès que l’on puisse espérer quand l’on rentre dans cette école. Elle fût une grande référence à travers l’Empire : ainsi, pendant trente ans, elle avait mis à nu les Arcanes les plus secrètes des incantations meurtrières faisant appel au Feu, mais pratiquait de temps à autres des expérimentations risquées et ludiques.

Son nom, « Aran », était craint par tout le monde et plus particulièrement de ses ennemis… On lui prêtait l’incinération de nombreux mutants dans une bataille précédente qui était restée dans les annales de la Ville.

Dans la salle d’expérimentation du feu, Sonia remplit la fiole d’une substance verdâtre et y versa une once de poudre d’argent tout en touillant le fond avec une baguette de verre. Elle incanta une petite flammèche pour chauffer le tout : de la fumée verte et épaisse s’éleva et une odeur nauséabonde se dégagea rapidement, remplissant la pièce.
« Héhé, ça devrait suffire je pense… », ricana-t-elle.

Son assistant entra précipitamment dans la pièce du fait de l’odeur ignoble qui s'infiltrait dans tout le bâtiment. D’un geste rapide, Sonia jeta en l’air le récipient et s’exclama : « Attrape ça mon ch'ti gars ! ».

Imaginez la scène au ralenti… La fiole s’élève dans les airs et tout à coup, retombe en faisant une courbe bien précise. Le jeune homme, voyant cela, se jette à terre en tentant de la réceptionner.
Maladroit (comme d’habitude), il se prend les jambes dans sa robe et s’étale, les quatre fers en l’air ! La fiole lui tombe dessus et v’lan… la robe prend feu. L’autre se roule par terre dans tous les sens pour essayer d’éteindre les flammes, mais en vain. « Au secours !!!! Je brûle, aidez moi !!! », hurla-t-il.

La Sorcière commença à se tordre de rires aigus tout en savourant la scène qui était d’une hilarité douteuse.

A ce moment là, des soldats entrèrent dans la pièce et étouffèrent les flammes avec leurs capes, les yeux exorbités d’horreur. Le malheureux fût emmené fissa chez les Prêtres-Guerriers en urgence.
« - Oups, je pensais que cette formule allait marchait, mais je me suis trompée ! D’où vient mon erreur…
- Le Capitaine Kinslayer nous envoie pour vous informer d’une affaire de la plus haute importance, dit un des soldats d’un ton craintif.
- Très bien, jeune homme, je vous suis. », annonça-t-elle avec un sourire amusé.

Sonia était petite, la quarantaine (assez âgée pour l’époque) mais gardait toujours une apparence soignée et une certaine jovialité dans ce qu’elle faisait. Son cinquantième assistant venait de trépasser, mais elle ne s’en préoccupait guère : c’était un de ses traits de caractère que la plupart des autres Mages exécraient mais toléraient à cause de sa stature et de ses pouvoirs. Elle ajusta sa robe de sorcier, pris son Tome de magie sous le bras et boutonna sa grande cape dorée.

En bas de la Tour de magie, se tenait un peloton de vingt soldats qui l’escorta jusqu’au quartier général des chevaliers du Soleil flamboyant.

« Ce ciel noir, ce silence terrifiant, ces corbeaux qui squattent les arbres morts, cette agitation muette, cette odeur de mort… Que signifient donc ces signes ? », songea-t-elle.

Son visage devint grave quand la porte s’ouvrit, laissant apercevoir le Capitaine, une prêtresse et un chasseur…
« Vous ! », s’exclama-t-elle, les yeux tout ronds.
( Après avoir attendu que le sujet vienne tout seul avec ses petites syllabes potelées, je me me permets de demander quelque chose...

Elle est passée où la suite ? :'( )
Citation :
Publié par Nathael
( Après avoir attendu que le sujet vienne tout seul avec ses petites syllabes potelées, je me me permets de demander quelque chose...

Elle est passée où la suite ? :'( )

Plus c'est long plus c'est bon patience c'est les vacances (erf j'me dis ça aussi pour la beta )
Je pris mon chapeau en cuir dans la main et fis un geste ample de salutation tout en m’inclinant et en gardant l’œil sur la nouvelle venue.

« Par l’enfer, c’est vous que voilà ! Une belle surprise, da ! Je suis très très ravi de vous retrouver ici, malgré les circonstances… », déclarais-je avec un sourire radieux.

La jeune femme accourut à ma rencontre et me serra dans ses bras chétifs tout en ronronnant de plaisir.

Le Capitaine regardait la scène avec étonnement et déclara d’un ton ronflant : « Et bien chère Sonia, je vois que vous connaissez déjà notre ami Karpov ! Laissez-moi vous présenter Dame Desmania de l’Ordre des prêtres de Sigmar.». Il fit un signe et désigna la jeune fille qui était assise dans le fauteuil en train de siroter un alcool fort et sirupeux. Cette dernière se leva, chaleureuse, et s’inclina dans une révérence tout à fait appropriée : les bras montant et descendant dans un geste mesuré et gracieux.

« Mais je vous en prie, asseyez vous, nous avons tant de choses à discuter en ces heures sombres. », chuchota-t-il d’une voix qui commençait à devenir de plus en plus lugubre.

Je me précipitais pour prendre la cape et les affaires personnelles de la sorcière afin de les porter dans la salle d’à côté. De retour dans le bureau, je pris place à côté de la charmante Sonia. Vous vous demandez peut-être pourquoi tant de familiarité entre nous ? Et bien disons que nous avons été de proches amis, voilà tout…

« […] les espions à la solde du Chaos commencent à se multiplier au sein de notre ville qui est mise à rude épreuve depuis des mois… Nous devons nous préparer à un assaut des forces du mal dans les semaines à venir, mais ce n’est peut-être qu’une question de jours ! »,commenta Sire Roméo. Nous avions tous un frisson dans le dos après l’exposé de la situation.

Sonia poussa un petit soupir et dit : « Donc vous avez besoin des sorciers flamboyants pour repousser les mauvais esprits et toute autre créature du Chaos ? Je vois…

- En fait, j’avais deux requêtes : la première était de faire appel à l’ensemble des sorciers flamboyants pour préparer la défense de la Ville ; la seconde était de vous demander d’intégrer notre groupe pour une expédition au-delà des lignes entre le territoire de l’Empire et celui du Chaos, afin de découvrir la source du Mal qui approche. C’est une aventure qui pourrait coûter nos vies à tous mais il est extrêmement important de s’y atteler tellement les enjeux sont immenses : il y va de notre liberté et de celle de notre peuple… », conclut-il.

La magicienne prit son bâton et le fit tournoyer en psalmodiant une diatribe connue que des sorciers de la caste. Une lueur dorée entoura la pièce et un visage barbu en trois dimensions apparu au dessus de la table avec un léger bourdonnement.
« Maître Sorcier Vonzynghell, voici un message urgent des envoyés de l’Empire : tous les sorciers flamboyants du royaume doivent se rassembler à Praag afin de préparer la défense contre les forces du Chaos… Je vous laisse le soin de mener nos chers collègues dans la bataille, je ne serais pas de la partie, étant en mission spéciale. Bonne chance et à très bientôt… », signifia-t-elle.

L’image se brouilla dans un sifflement et disparut lentement. Sonia trembla et ferma les yeux : « J’accepte… ».

Dans mon for intérieur, j’eus un gloussement d’excitation et de joie quand elle prononça ces mots. Comme un seul homme, l'assemblée s'écria : « Quand partons-nous ? ». Tous sourirent puis éclatèrent de rire…
j'ai trouver l'histoire tres sympa et a vrai dire je n'ai qu'une toute petite critique les noms ne sonnent pas comme des noms de l'empire (en fait c'est surtt le Ragnaros qui m'a choqué :P)
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