Chroniques d'un Répurgateur - Introduction

Répondre
Partager Rechercher
Citation :
Publié par Bloodfang
s’amassaient des badauds et une fine troupe de soldats venus d’Altdorf : des vieux barbus puant l’alcool à plein nez, des jeunots tout pimpants dans leurs armures à plumes élégantes et des jeunes donzelles sautillant sur place à la vue des militaires.
c'est sûr, il n'y a aucun doute sur le fait que l'auteur soit un "mâle" *clin d'oeil"
^^

Sinon, l'écriture autant que le fil de l'intrigue ... à venir ... sont .. hmmm ... interessants.
[HRP] Tsss non je ne suis pas militaire voyons

--------------------------------------------------------------------


Les préparatifs allaient bon train : Karpov était retourné à Kislev pour récupérer la totalité de son attirail (plusieurs fines lames bénites des religieux de Sigma, ainsi qu’une série de pistolets anciens forgés dans le métal le plus résistant) ; mon ami le Capitaine Kinslayer était en conférence avec le Duc et l’Etat-major de Praag afin de préparer la défense de la Ville ; la Sorcière Aran s’était vue reconduire dans sa grande Tour de magie puis était revenue en toute hâte avec des paquetages encombrants (on aurait dit des bagages pour un départ de plusieurs années… ah les femmes…).

Pour ma part, les religieux du Temple de Sigmar m’avaient accueilli pour une dernière bénédiction : je montais les grandes marches de la Cathédrale sous la pluie fine, faisant fi des vagues de vent sur mon visage et qui me repoussaient vers le bas. Un prêtre-guerrier de haut rang m’accueillit avec chaleur à l’intérieur du grand bâtiment où un grand foyer de bois crépitant réchauffait les cœurs et les corps meurtris par le froid du dehors. C’était un homme de petite taille, un peu rondelet, le crâne dégarni, mais très avenant et très bien habillé (il était revêtu d’une superbe armure avec dorure entourée de tissus saints, aux symboles de Sigmar). Je pris le temps de sécher mes longs cheveux blonds devant le feu…

« Chère Desmania, je vous souhaite la bienvenue dans notre Temple… Il n’est pas aussi spacieux et merveilleux que celui d’Altdorf mais nous essayons de le préserver du Chaos. Que nous vaut votre visite ici?, chanta le prêtre Fitz tout en se massant les mains.
- Cher Fitz, je suis venue ici pour recevoir la bénédiction de Sigmar avant mon départ pour une mission dans les terres du Chaos. Ce rite est indispensable afin de me permettre de purifier toutes les âmes noires que je risque de rencontrer. », dis-je d’un ton mélodieux.

La cérémonie n’était guère fastueuse car il n’y avait que la présence des plus hauts prêtres dans la grande salle des prières. Ceux-ci avaient commencé à murmurer des paroles inconnues pour enfler ensuite dans une sorte de mélopée transcendantale. Les bougies s’étaient enflammées d’elles-même pendant que je me trouvais à genou au milieu de la salle devant une grande statue de notre Dieu. Toute la pièce s’emplit d’une lumière aveuglante et rayonnant la toute puissance de Sigmar. Elle s’infiltra dans ma chair sans douleur et je sentis en moi la plus extra-ordinaire des sensations : le bien-être et la sérénité… c’était presque un orgasme…telles sont les grandes bénédictions accordées aux envoyés de Sigmar. J’étais prête à affronter mille dangers, à traverser le Chaos tout entier, bref à soulever des montagnes !

Le lendemain, nous fûmes tous réunis dans le Château de Praag, où je pus retrouver mes chers compagnons de route : mon fier Capitaine avec qui j’ai partagé tant de joie auparavant, un soldat hors du commun ; la Sorcière dont le nom faisait pâlir tous les visages à son prononcé, le Répurgateur que j’avais sauvé des espions du Chaos et qui était une des meilleurs finelames de l’Empire… Je ne pouvais pas mieux tomber.

Durant la matinée, un groupe de nains venus des profondeurs de Karaz A Karak, avec à sa tête le Martelier en chef Durkin (grosse barbe rousse, joufflu et rougeaud, sentant la vinasse à dix mètres) arriva à Praag. Il fût aussitôt enrôlé dans notre compagnie, après d’âpres négociations : la garnison dût lui fournir de nombreux tonneaux de bière, ainsi que de la volaille cuite sur le feu à la sauce fumante et odorante.
Ce nain avait cependant une bonne réputation au sein de l’Ordre car il était un héros de la dernière guerre contre les Peaux-vertes - une excellente recrue en somme, bien qu’un peu trop porté sur les boissons alcoolisées.

Nous étions prêts pour le grand départ.
Citation :
Publié par Durkin Tete d'acier
tiens , c'est marrant ... il me dit quelque chose le nabot
Toute ressemblance avec le monde réel ou irréel est fortuit..blabla

Comment ça va le naing d'YS? Tu as pu t'identifier dans ce portrait alors?

Sinon pour la suite de l'histoire, ce ne sera pas pour le moment, je n'ai plus beaucoup de temps à y consacrer (et le week-end je n'écris pas).
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés