[kariboubou]

Citation :

Publié par Dandal

Aujourd'hui, il faut parler de l'homosexualité. C'est urgent, même.

Tout a fait. Mais je ne sais pas si c'est bien d'intégrer l'homosexualité en la prenant toujours pour une chose bizarre ou il faut dramatiser à outrance la chose ou au contraire on la ridiculise. Toujours avec cette grandiloquence ridicule très "cage aux folles".
Ca se voit surtout en comédie. Que ca soit il y'a 30 ans avec la cage aux folles ou 1 an avec "poltergay", c'est toujours à base de caricature qu'on veut parler de l'homosexualité (aaah les paydays, ce sont de grands enfants).

Je suis complètement pour, pour parler de l'homosexualité. C'est encore sujet à beaucoup de haine, d'incompréhension, mais il faut aussi penser que les homos ne doivent pas s'enfermer dans une pop-culture à eux. Ca les isole encore plus.
J'espere que lorsqu'on parle d'un artiste qui s'avère être homo, c'est parce qu'il est bon, qu'il fait ressentir des choses, et pas parce qu'il fait des trucs typiquement d'homos (et ça, ça veut dire quoi? c'est quoi des truc typiquement homo?).

[Attel Malagate]

Je suis le seul a avoir vu une soirée sur arte? y'a 2 ans peut être, c'était sur l'homosexualité dans les films hollywoodien. Et en fait, ca montré des films où un message ou un personnage gay était dedans, et souvent la censure et le public ne voyait rien.

Par exemple "le faucon maltais"... Après recherche je trouve ça :

Citation :

« Le faucon maltais », de John Huston. Dans cette sombre histoire de détective engagé par une femme fatale, l'un des personnages principaux est gay. Dans le livre dont est tiré le scénario, l'homosexualité de ce personnage est explicite, mais dans le film elle ne peut être devinée qu'à travers les manières et les attitudes du personnage, relativement efféminé. Dans un autre film noir d'exception, « Laura » d'Otto Preminger, l'un des trois personnages principaux est homosexuel. Le film raconte l'enquête du policier McPherson pour découvrir qui a tué Laura, une jeune créatrice, protégée du célèbre journaliste Waldo Lydecker. Il sera clair dès le début que leur relation ne fut jamais sexuelle, car ce dernier est homosexuel, bien que ce détail ne soit jamais explicité. L'acteur (Clifton Webb) qui joue Lydecker fut d'abord refusé par les producteurs, car il était lui-même homosexuel, mais il fut finalement imposé par le réalisateur. Sa prestation est excellente

source : http://www.mag-paris.fr/article.php3?id_article=923

Dans cette soirée, y'avait d'autre exemple comme Spartacus. Ou une comédie musicale où l'héroine se trouve dans une sorte de club de gymnastique au milieu de plein d'hommes très musclé qui sont supposés être gay.

Vous pensez qu'il faut mettre Top Gun dans votre liste? Moi j'ai toujours trouvé qu'il y avait de références gays dedans. (et je suis pas le seul à l'avoir remarqué).

[Cetrix]

Citation :

Publié par Cetrix, dans le Wiki

- Des films gay et lesbiens, c'est quoi? Tout simplement des films mettant en scène comme personnage principal un gay ou une lesbienne, voir un(e) transsexuel(le) ou abordant le thème de l'homosexualité.

J'ai apporté une définition des films gay et lesbiens non pas comme étant un thème strictement à part dans le paysage cinématographique, mais plutôt comme un ensemble de films divers et variés abordant un thème commun et traité différemment selon le cas.

[kariboubou]

Citation :

Publié par Attel Malagate

Ou une comédie musicale où l'héroine se trouve dans une sorte de club de gymnastique au milieu de plein d'hommes très musclé qui sont supposés être gay.

Je ne sais pas si c'était si implicite que ça, parce que c'est la comédie musicale des village people (can't stop the music), et vu leur réputation (qui est erroné me semble t-il ), à l'époque de sa sortie, ça ne devait pas être un secret (quoique).

[BOooïïng!!]

Pourquoi cinéma gay ?
En fait il faut faire la distinction entre les films qui surfent sur le genre et les films qui sont fait par des "pd" pour les "pd" (en prenant en compte les scénaristes qui font un réel effort de compréhension) et pour tout le monde.
Il y a (avait puisque tout change) une vraie culture gay, une vraie recherche culturelle dans cette communauté, bien sûr il y a la même chose chez les "hétéros", nous avons tous les mêmes préoccupations, les mêmes questions etc.

Cependant notre nature sexuelle, comme nous l'avons déjà témoigné, nous pousse à nous marginaliser, à se poser d'autres questions, tenter de se connaître et de se reconnaître. Alors pour se faire nous avons crée comme toute communauté des codes, des uses et coutumes,un langage ici corporel, des points de repères pour nous permettre de nous épanouir autrement. N'oubliez pas qu'il était difficile de vivre pleinement cette différence.

@Dandal
Les plus beaux films sur l'homosexualité ne sont pas ceux qui se contentent de mettre en scène des homosexuels en effet, ce sont ces films qui nous font goûter le sentiment qu'un homme peut par exemple ressentir quand il essaye de draguer un inconnu tard le soir. Tenter de capter le regarde de l'autre, montrer le désir, espérer qu'il ne soit pas dans l'erreur et aller à l'essentiel car pour lui une vie de couple est exclue, tout cela avec un risque potentiel de finir la tronche en biais dans le caniveau.
Cet étrange goût métallique dans la gorge qui est mêlé à la fois d'excitation et d'amertume.
A l'instar de l'oeuvre de Bacon qui est pleine de cette énergie, pleine de cette torture, de cette étrange fascination pour le même sexe avec tout ce que cela inclus dans le regarde de la société.

Alors dans cette veine j'exclus des films comme Le temps qui reste ou Poltergay dont ce dernier tente de faire de l'humour d'homo avec une vision d'hetero. Et pourtant j'adore Another gay pour la simple bonne raison qu'il met bien l'accent sur les grands travers de notre communauté et en fait une caricature pleine de vérité.

Il y a des films franchement moyens mais qui mettent en scène la vraie homosexualité comme sous les verrous, la population gay est très fétichiste ou alors midnight dancers une autre façon de voir l'homosexualité ailleurs ou abattre de l'homo n'est pas un crime.

[Timinou]

Citation :

Publié par Alco

Sinon en ce qui concerne les séries, ça rentre dans le sujet ? Parce que j'aurais bien parlé de Queers as Folk ou de Sugar Rush par exemple

Imo QAF est vraiment pas génial.Les acteurs sont pas très expressifs, les dialogues bof, le pire étant la vf qui est à mourir de rire, on dirait que les doubleurs lisent la liste des courses.C'est répétitif et en dehors du cul, il n'y a pas grand chose.
Une bonne série qui donne une part importante à l'homosexualité, il y a Six Feet Under qui aborde ce thème sous tous les aspects et de manière vraiment exemplaire.
Sinon je n'ai vu qu'un épisode mais il y a aussi Angels in America qui a un univers vraiment spécial.



Trailer

[Cetrix]

Citation :

Publié par Urpo

(...)

Il y a des films franchement moyens mais qui mettent en scène la vraie homosexualité comme sous les verrous, la population gay est très fétichiste ou alors midnight dancers une autre façon de voir l'homosexualité ailleurs ou abattre de l'homo n'est pas un crime.

Sous les verrous, film allemand à petit budget, est tout de même assez fantasmé comme vision carcérale. De plus, sur-joué par la plupart des acteurs, notamment le grand méchant allemand. J'ai trouvé que c'est globalement un mauvais film, même si en soit l'histoire est très touchante.

Et sinon j'ouvre une section séries télé

[BOooïïng!!]

Ah mais j'ai pas dit le contraire.
Ce film ne traite pas du milieu carcéral à proprement parlé mais de l'image érotique que la communauté gay à su développer. Forcément un monde dans lequel ne se côtoient que des mâles ça éveille les pulsions.
C'est ça aussi le cinéma gay. bon c'est vrai que les acteurs ne sont pas top et que le film est vraiment moyen.

En tout cas tu l'as vu aussi, comme moi quoi !

Sinon il y a my beautiful laundrette tourné en 1985 avec cette fameuse image que l'on voyait dans tous les télépoches de l'époque


Et enfin les nuits fauves bien sûr.

[Teddy]

@Timinou : Je n'ai vu qu'un seul épisode de Angel in America également, j'avais l'impression que le thème de cette série était plutôt le SIDA. Il s'avère qu'a l'époque ou elle été réalisé la communauté homosexuelle était touché de plein fouet par ce fléau, simplement. Mais je peux me tromper.

Autrement, je plussoie Six Feet Under qui est purement et simplement la meilleure série du monde

[Cetrix]

Voilou, j'ai ouvert la section série gay et lesbiennes avec Queer as Folk US

Timinou, j'avais vu il y a quelques années la petite série Angels in America. En effet j'en ai le souvenir d'une série très spéciale et onirique, voir un peu kitsch. Néanmoins les souvenris s'effacent et je la regarderait bien à nouveau.

D'ailleurs, vous savez si une chaîne du câble passent dans les jours qui suivent les films ou séries qu'on a cité?

[Timinou]

Citation :

Publié par Teddy

@Timinou : Je n'ai vu qu'un seul épisode de Angel in America également, j'avais l'impression que le thème de cette série était plutôt le SIDA. Il s'avère qu'a l'époque ou elle été réalisé la communauté homosexuelle était touché de plein fouet par ce fléau, simplement. Mais je peux me tromper.

Autrement, je plussoie Six Feet Under qui est purement et simplement la meilleure série du monde

C'est vrai, mais il y a une part importante donnée à l'homosexualité.
Enfin, j'tiens pas à ce qu'on se limite aux films/séries estampillés gays et rangés dans les ptits coins discrets des rayons de la fnac mélangés avec les pornos. ^^
C'est la même chose pour Six Feet Under, qui si elle n'est pas une série "officiellement" gay, en parle sans tabou et l'aborde de manière importante.

Edit:
Vilain Alco!!!Tu as effacé ma critique de QAF US avec ta maj. ^^

[Cetrix]

Tiens pour QAF, y'a une version US (5 saisons) et une version UK (2 saisons). La version anglaise est comment par rapport à l'américaine?

[Timinou]

Citation :

Publié par Cetrix

Tiens pour QAF, y'a une version US (5 saisons) et une version UK (2 saisons). La version anglaise est comment par rapport à l'américaine?

C'est quasiment la même chose donc pas extraordinaire, mais avec des acteurs physiquement un peu plus banals.

[Alco]

Citation :

Publié par Timinou

Imo QAF est vraiment pas génial.Les acteurs sont pas très expressifs, les dialogues bof, le pire étant la vf qui est à mourir de rire, on dirait que les doubleurs lisent la liste des courses.C'est répétitif et en dehors du cul, il n'y a pas grand chose.
Une bonne série qui donne une part importante à l'homosexualité, il y a Six Feet Under qui aborde ce thème sous tous les aspects et de manière vraiment exemplaire.

Citation :

Publié par Teddy

@Timinou : Je n'ai vu qu'un seul épisode de Angel in America également, j'avais l'impression que le thème de cette série était plutôt le SIDA. Il s'avère qu'a l'époque ou elle été réalisé la communauté homosexuelle était touché de plein fouet par ce fléau, simplement. Mais je peux me tromper.

Autrement, je plussoie Six Feet Under qui est purement et simplement la meilleure série du monde

Alors déjà je plussoie moi aussi sur Six Feet Under, malgré des saisons pas forcément en pleine forme, elle vaut le coup ne serait-ce que pour le serie's final dont les 10 dernières minutes sont géniales


Sinon pour QAF, je plussoie Timinou, j'ai vu les 1eres saisons des 2 et je préfère l'américaine. A noter que dans QAF US ya 20 épisodes par saison, il me semble que le QAF UK il y en avait 12 ou 13.

On assiste aussi à de plus en plus de perso gay dans les séries :
Brothers And Sisters : l'un des Brothers est gay, donc perso principal
Grey's Anatomy : le gérant du bar en face de l'hôpital
My Name Is Earl : l'un des tout premiers épisodes traite de l'homosexualité
Ugly Betty aussi (même si c'est plus caricatural, milieu de la mode toussa)
The Office avec un épisode hilarant
Dirt où le frère de l'héroïne est gay (avec en prime des épisodes portant sur ça), Desperate Housewives bien sûr, avec le fabuleux Andy
The Riches avec le petit dernier qui aime s'habiller en fille
...

[Finstern]

J'avais vu les filles du botanistes, que je trouve malheureusement un peu trop naif, je m'attendais a quelque chose d'un peu plus rythmé. J'ai quand meme apprécié.

J'ai assisté a une conférence sur l'art en rapport avec la sexualité bi et gay, c'était sympa et a la fin on a eu droit a des cours metrages de ce genre, malheureusement il n'y avait pas forcement les noms, et comme on en a enchainé une douzaine, impossible de remettre un titre/auteur :/ Y'en avait un tres trash, gay, presque dur a regarder.

Sinon, me viens en tete Fucking amal et puis Breakfast on pluto, avec le beau Cyllian Murphy j'en ai surement vu d'autres mais je n'arrive pas a les remettre...

[Attel Malagate]

Citation :

Publié par kariboubou

Je ne sais pas si c'était si implicite que ça, parce que c'est la comédie musicale des village people (can't stop the music), et vu leur réputation (qui est erroné me semble t-il ), à l'époque de sa sortie, ça ne devait pas être un secret (quoique).

Non la comédie musicale dont je parle est beaucoup plus vielle. Grrr, ca m'énerve, j'arrive pas à m'en souvenir.

[kerloken]

Citation :

Publié par Dandal

Monty Clift n'a JAMAIS joué un homosexuel. Il l'était (enfin, bi, je crois, en fait on s'en moque), ses personnages, non. La représentation des homosexuels est très récente, c'est pourquoi je parle d'urgence.

Il y a peut être eu confusion, j'évoquais la notoriété des homosexuels au cinéma, pas forcément dans leurs rôles. A ma connaissance, rock Hudson a fait un seul rôle où il joue un homosexuel justement, mais je ne suis pas sûr du tout. Sa reconnaissance médiatique est venu de sa maladie et surtout du soutien important de Liz Taylor. Bref la représentation n'est pas si catastrophique pour moi.

S'il s'agit de la présentation à l'écran, alors je ne sais pas, mais à part Brokeback Mountain que je n'ai pas vu, le reste est très caricatural non ?
Il faudrait plutôt citer dans ce cas si c'est pour faire "oeuvre de reconnaissance" Philadelphia ?

Ce qui n'enlève rien à ce qui a poussé à la discussion, le film "homosexuel" n'est pas vraiment pour moi un genre dans lequel on pourrait lister des oeuvres marquantes. Le parallèle avec la blaxploitation est intéressant, sans doute parce qu'on retrouve une certaine commercialisation de l'affaire, et que à l'arrivée ce n'est forcément pas ça qui a fait avancer les choses.

Quand au comédies musicales, il y a bien la fin de Tous en scène de Minelli qui retranscrit le milieu du film de gangsters, dans lequel Fred Astaire est seul avec sa partenaire au milieu de danseurs dans un décor très masculinisé, je ne suis pas certain que ce soit le film, mais c'est tout ce à quoi ça me fait penser (c'est parce que j'ai un faible pour les films de ou avec Vincente Minelli )

[Coffy]

J'ai rapidement parcouru le fil (ne m'en veuillez pas s'il vous plaît si d'aventure quelqu'un en a parlé) et je n'ai pas vu figurer le film Sex Revelations de chépluki...

En tout état de cause, il me semble dans mes souvenirs (et je pense qu'ils sont bons puisque j'ai mis une bonne demi-heure à chercher sur le net des infos sur ce film dont le titre m'échappait mais je me souvenais qu'il y avait Sharon Stone dans le casting ce qui m'a fortement aidé) que c'est un film qui parle de trois couples lesbiens à trois époques différentes aux USA aux 60's, aux 70's et de nos jours.

Dans mes souvenirs, ça ne m'avait pas emballé plus que ça mais j'avais trouvé ça pas si mal fait que ça et que l'homosexualité féminine y était présenté sous un jour assez réaliste et touchante notamment la première partie qui traite de l'homosexualité chez les personnes âgées et des difficultés auxquelles fait face l'une des conjointes qui se retrouve seule suite au décès de sa compagne. Bien qu'un peu trop larmoyant c'était au final assez touchant (enfin dans mes souvenirs). Bon ça finit sur une note d'espoir avec la dernière histoire.

Pour tenter de répondre au canevas de ce fil :

Voici l'affiche :

Un résumé glané sur le net :

"1961" Edith (Vanessa Redgrave) se retrouve seule après la mort de sa partenaire depuis 50 ans, Abby, et rejetée par la famille de celle-ci.
"1972" Linda est une collégienne ouvertement gay qui se bat pour le droit des femmes. Avec Michelle Williams (Dawson's Creek) et Chloe Sevigny ("Boys Don't Cry")
"2000" C'est Anne Heche (qui jouait dans la première série) qui réalise cet épisode mettant en scène sa compagne Ellen Degeneres face a Sharon Stone dans le rôle d'un couple lesbien tentant d'avoir un enfant.

[Zarathustra]

"Maurice" De Ivory
"Reflet dans un oeil d'or" de Huston
"Mort à Venise" de Visconti
"Loin du paradis" de Haynes

4 films magnifiques et d'une grosse puissance émotionnelle ayant un rapport plus ou moins important avec le thème de l'homosexualité.

[La Clef]

Citation :

Publié par Dandal

Et puis, zut, les plus beaux films sur l'homosexualité sont ceux où il n'y a pas d'homos, en fait. (...) A mon sens, la véritable imagerie homosexuelle se trouve là-dedans, pas dans Pédale douce.

Propos d'esthète pur mais quelque peu dangereux d'un point de vue politique, il me semble. D'autre part, les homos feraient bien de se méfier de "l'imagerie".


J'apprécie beaucoup de voir que partout où nos compères passent, ils troublent des lignes bien établies et produisent au pire de l'irritation et au mieux de la réflexion.


Je crois que personne n'a encore cité Querelle de Fasbinder, tiré de Querelle de Brest de Genêt. Je conseille le film et le roman. Il semble que des cinéphiles élégants froncent un peu le nez devant le Querelle de Fasbinder, réputé inférieur à ses autres films, outrancier, criard, raté. Je dois avouer ne pas bien connaître Fasbinder mais j'ai trouvé Querelle très bon.

J'ai également eu l'occasion, lorsque j'étais étudiant et avais le temps de fréquenter les cinémas d'art et d'essai, de voir Pink Narcissus (1971), film étrange et expérimental, baigné d'un lancinant extrait de La Nuit sur le Mont Chauve de Moussorgsky. Si d'aventure il passe près de chez vous, allez voir ça.

Pour le coup, ces deux films m'ont révélé un pan de ce que je n'aurais pas appelé avant une esthétique gay. Ce qui se voit aujourd'hui encore dans les photographies de Pierre et Gilles ou de Gilbert et George (ou, de manière dégradée, dans les défilés et les publicités de Gauthier), trouve ses racines notamment dans ces films.

Quelles sont les propriétés de cette esthétique ? Eh bien, j'ai assez parlé. Essayons de trouver cela ensemble.

[Teddy]

Ah, Querelle... J'avoue avoir été plus qu'émoustiller par ce film. L'atmosphère glauque de ce port breton reconstitué semble pourtant bien artificielle et les digressions érotiques du capitaine sur un ton monocorde ont de quoi rebuter au premier abord. Notons que ce film signa l'arrêt de mort du beau Brad Davis (Midnight Express), dont toute les portes du cinéma lui furent fermés après coup...

Pink Narcissus à un statut de mythe parmi beaucoup (de vieux) homo, personnellement, j'ai pas pu le regarder jusqu'au bout. Trop psychédélique pour moi, pourtant je pensais avoir une tolérance élastique à l'étrange. Mais je crois que la scène des latrines ou l'on voit deux ephèbes se tripotant sous un flot de lait d'un blanc immaculé à eu raison de moi ^^

@Zarathustra : Une petite présentation de tes 4 films serait cool ! Le fil est fait pour ça \o/

J'ai regardé le wiki et survolé le post, je n'ai vu nul part citer The L world.
Je pense que c'est une série qui colle parfaitement au sujet, mais vu ma piètre maîtrise du wiki, je préfère que quelqu'un d'autre l'ajoute

[Cetrix]

Cetrixounet va arranger cela et compléter le wiki C'est pas compliqué, c'est comme éditer un simple message.

The L World évidement, j'ai regardé quelques saisons. Pink Narcissus, on m'en a souvent parlé et je me doit de le voir, en fils spirituel des années psychédéliques. Je remarque qu'en fait, à vous lire, je n'ai que peu visionné de film gay friendly. Je vais pouvoir pallier à ce déficit en culture gay!

Vous avez oublié Furyo de Nagisa Oshima avec David Bowie.

http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=5295

Et aussi, il y avait eu un documentaire sur Hollywood et les gays, avec quelques allusions salaces dans les films hollywoodiens, j'ai vu qu'un extrait mais c'était assez marrant (je ne connais pas le titre).

[kerloken]

Je me demandais justement dans le genre de film de guerre (c'est à dire surtout la Seconde Guerre Mondiale évidemment) où le thème de l'homosexualité était abordé, pourtant le sujet pouvait avoir facilement avoir de la matière pour, merci de me rappeler Furyo avant que je ne pose la question
Mais évidemment dans ce genre d'exemple pour moi on est loin d'une hypothétique culture homosexuelle, simplement d'un terme abordé, comme ce le fut aussi dans Taboo par exemple il me semble, comme on le voit apparaître plus ou moins fugitivement dans des films de Van Sant (Elephant ou Last days), avec l'envie d'explorer la situation, non de l'exploiter.
Du coup à savoir si on inclue ces films dans ce wiki, ça deviendrait un peu auberge espagnole je trouve.