L'amour est-il, par définition, exclusif ?

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Citation :
Publié par Kerian
Alcyoné par exemple, celà ne semble pas envisageable pour toi. Peux-tu expliquer pourquoi ? Ensuite, peux-tu envisager qu'un/e autre le puisse, et l'accepter si celà te concerne.
Pour résumer mieux, je pense comme Blacklif...

Nan nan, je conçois tout à fait les deux, à vrai dire j'étais plus tournée vers l'exclusif, maintenant je vois autant l'une façon que l'autre, meme si aimer plus d'une personne à la fois me semble relever d'une plus grande exception
Car il faut accrocher severement, au meme moment, sur deux personnes bien différentes, uniques, et qui nous plaisient à leur façon. L'amour exclusif est quelque chose, je pense, de plus "commun"...
On est pris dans nos sentiments, notre passion, et on a pas envie d'alez voir ailleurs. Seulement l'amour a plusieurs degré, et on peut rencontrer deux personnes "qui comptent" au meme moment, et les aimer toutes deux...

Donc non, je comprends tout à fait les deux conceptions
Pour moi ce n'est pas possible d'aimer du plus profond de toi 2 personnes en même temps..
tout simplement pcq quand tu aimes profondément une personne tu fais tout pour la rendre heureuse, et aimer une autre fille, a terme c'est la rendre malheureuse, alors ce simple fait prouve que tu ne l'aimais pas du plus profnd de ton coeur.

après c'est possible d'avoir bcp de sentiment pour plusieurs personne et de coucher avec aussi...
ou alors tu peux croire que tu aimes 2 filles en même temps mais je suis persuadé que l'expérience prouvera dans le futur qu'en fait tu ne les aimais pas tout les 2 voir aucune des 2.

Mais pour moi moi l'amour le vrai, tu ne peux pas en avoir 2 en même temps, a la suite oui mais pas en même temps !
Ma seconde ex en partant de la gauche sortait avec 3gars en même temps qu'elle disait aimer (dont moi), je pense que c'était vrai, mais elle était pas mal perturbée aussi.
Citation :
Publié par Fedkalia/Zedkalia
ou alors tu peux croire que tu aimes 2 filles en même temps mais je suis persuadé que l'expérience prouvera dans le futur qu'en fait tu ne les aimais pas tout les 2 voir aucune des 2.
Tu peux développer ? Et puis le cas de figure peut être différé, c'est même (quand ça arrive) souvent le cas. Des couples se quittent parce que l'un des deux tombe amoureux/se d'un autre, et puis la lassitude actuelle... mais d'autres tombent amoureux/se déjà en couple, et cumulent les casquettes.
A vrai dire, on aime tous déjà plusieurs personnes (j’assume la généralité de cette phrase). On aime un éventuel conjoint, des gens de notre famille, des amis, que sais-je encore. Bien entendu de façons différentes pour chacun. Je ne parle pas de degré justement parce que ces amours là sont tellement variées, diverses qu’elles sont incomparables, cependant on peut aimer tous ces gens là de façon profonde. En tout cas on en a le potentiel.

Je ne suis pas persuadée qu’on soit absolument monogames naturellement, surtout ci on considère la multitude de façons de concevoir et de gérer la cellule familiale, la « cellule amoureuse », l’attribution d’un ou de conjoint(s), etc, dans les différentes sociétés humaines. En tout cas dans notre société à nous, judéo-chrétienne, l’amour c’est en couple et c’est sensé être exclusif. C’est d’ailleurs encore prévu par la loi quand on se marie : les époux se doivent fidélité, c’est dans le Code Civil. Nous sommes éduqués dans cette idée là, que l’amour est unique, exclusif.

Pour ma part, je ne peux même pas concevoir qu’il le soit. Comment peut on n’aimer qu’une seule personne ? Je ne vois pas. Turpitude faisant deux différenciations du terme. Mais ce que je vois dans ce qu’elle décrit c’est débord l’amour en tant que sentiment qu’on porte à quelqu’un et, son deuxième exemple, la construction d’un couple. Pour moi ce n’est pas la même chose. On peut construire un couple qui fonctionne sans être amoureux. Le mariage d’amour généralisé c’est très récent et très occidental comme concept.

A mes yeux effectivement on peut difficilement construire une vie (vivre ensemble et s’accepter, famille, projets, etc.) avec plusieurs personnes, ne serait-ce qu’en terme de temps et de moyens. Par contre, il me semble tout à fait possible d être amoureux de plusieurs personnes, profondément et sincèrement.

Notre vie ne s’arrête pas à une rencontre, on continue d’avancer, de côtoyer des gens, de découvrir. Lors de ce cheminement il est possible d’avoir trouvé une personne que l’on aime, puis d’en trouver une autre sans pour autant que les sentiments pour la première décroissent. C’est ensuite une question de choix : soit on détourne le regard justement parce qu’on a été bien élevé dans une société où l’amour est sensé être exclusif, soit on vit cette autre histoire. Et dans ce cas là, la vrai problématique est de savoir si les deux autres protagonistes ont la même vision des choses ou pas.
Moui.

Ce qui me dérange au premier abord, dans cette explication, c'est que du coup, au bout d'un très court temps de vie plus ou moins commune, alors on serait à même d'aimer pleinement la personne avec laquelle on est, ce qui me paraît aller à contre courant de ma propre logique. Je m'explique.

Aimer quelqu'un sur une très courte période de temps, c'est facile. Ca se cueille sur les arbres pour peu qu'on y mette un peu du sien. J'aurais plus tendance à considérer ces rencontres comme des amourettes, quelle que soit l'intensité de la passion du moment. Trois mois par ci, six mois par là, et quand ça ne va plus, on jette et on recommence avec un autre, en espérant que le flash suivant soit plus excitant encore.

L'amour, même s'il fait inévitablement un détour par la période flash-tous-sens-en-éveil et sensualité à fleur de peau sur un petit nuage, l'amour à mon sens va de pair avec la découverte d'autrui dans tout ce qu'il est -ou du moins ce qu'on peut en percevoir- et les soins mis à faire correspondre sa vie avec celle de l'autre.

Je ne suis pas une idéaliste qui croit que tout amour (ou toute passion) est éternel et exclusif, mais j'ai du mal à comprendre ceux qui parlent d'amour pour quelques semaines de sorties en commun, deux nuits à se parler en se regardant dans le blanc des yeux avec des trémolos dans la voix et une paire de parties de jambes en l'air.

Non, ce n'est pas la durée qui fait la force de l'amour, mais s'il n'y a pas un minimum de volonté d'harmonisation, j'ai de la peine à considérer ça comme un vrai sentiment d'amour... ou tout du moins comme un amour heureux et partagé. Ca traîne une vague odeur d'égoïsme, façon développement personnel @tu vois, moi, je suis pas comme les autres, j'ai besoin de croquer la vie pour être pleinement moi. Et un amour sans générosité, j'ai aussi du mal à y croire.
Et selon ton point de vue, Turpitude, la personne en couple qui aime (homme ou femme même si les psychés divergent un tantinet, mais bon après interviennent la culture, l'éducation etc) peut-elle se leurrer elle-même sur la profondeur de ce nouveau sentiment qu'elle porte ?
Qu'entends-tu par égoïsme, plus précisément ?
On peut se leurrer, je suppose, en se confortant dans des habitudes et en aimant au final plus ses habitudes et son quotidien que l'autre moitié de son couple. Enfin, je pense quand même qu'en se regardant dans un miroir, on doit être capable de dire: "Je l'aime" ou non.

Pour l'égoïsme, je parlais de l'amour qui n'est pas partage et capacité de s'adapter aussi un tant soit peu à l'autre, et qui fait que dès qu'on est plus satisfait, au lieu de bien vouloir essayer de s'accorder, on préfère tourner la page et chercher ailleurs.
Citation :
Publié par Badroulboudour
C’est ensuite une question de choix : soit on détourne le regard justement parce qu’on a été bien élevé dans une société où l’amour est sensé être exclusif, soit on vit cette autre histoire. Et dans ce cas là, la vrai problématique est de savoir si les deux autres protagonistes ont la même vision des choses ou pas
A mes yeux la question du choix se pose vraiment différemment. Comment peut on avant de commencer une relation dire qu'on aime quelqu'un, au mieux on peut aimer son apparence (physique, morale, intellectuelle peu importe). Non, on aime quelqu'un quand on choisit de l'aimer quand on prend le risque de la déception et de l'erreur. Cependant prendre le risque de se tromper c'est le seul moyen d'atteindre quelque chose de vrai. Aimer quelqu'un c'est prendre le risque de le choisir sans le connaître, c'est vouloir essayer de l'aimer.
Or comment un choix peut-il avoir de la valeur s'il n'est exclusif, c'est être sceptique que de se laisser toujours la possibilité de choisir encore et finalement c'est ne pas choisir. Je pense que l'amour ne vient pas de lui-même, ce n'est pas une sensation sinon comment le différencier du plaisir? Ce qui peut venir c'est un amour potentiel, un sentiment en puissance, qu'il faut aller étreindre.

Le choix d'aimer c'est de détourner le regard, c'est la fidélité à un engagement qui s'il n'était tenu ne vaudrait rien de plus qu'un hasard ou une coïncidence.
Citation :
Publié par Turpitude
Ce qui me dérange au premier abord, dans cette explication, c'est que du coup, au bout d'un très court temps de vie plus ou moins commune, alors on serait à même d'aimer pleinement la personne avec laquelle on est, ce qui me paraît aller à contre courant de ma propre logique.
Personnellement, je définis l'amour comme une folle envie que la personne aimée soit heureuse (couplée à des envies de calins). On peut donc, au bout d'un temps très court, ressentir de l'amour sincère. L'amour ne se restreint pas à l'amour d'un vieux couple qui vit ensemble depuis 50 ans !

(Remarquez que j'suis pas un pro de la vie de couple...)
Nom de Tout, Non!
L'amour n'est pas un don qu'à une personne. On peut aimer sa moitié et sa famille et ses enfants et son chien tout à la fois.
Exclusif parce qu'on semble ne pouvoir donner le plus qu'à une seule personne, oui j'avoue. Mais ne donner tout qu'à elle (même si elle l'espère), c'est être malade.
Aimer qu'une seule personne dans l'absolu appelle alors de renier le reste. C'est être en état de névrose.
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