DAVDSI, Que risque t'on vraiment ?.

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Ah, désolé, leur système web est assez chiant pour ça.
Il faut aller dans Recherche experte, Codes, lois et règlements, sélectionner Loi dans la case Nature du texte, taper 2006-961 dans la case N° du texte, valider pour lancer la recherche, cliquer sur le premier lien dans la page de résultats, puis, en haut de la page, cliquer sur Texte d'origine.
(Il y a peut-être plus simple, mais je n'ai pas trouvé.)
Je remonte le sujet suite à cet article :

Citation :
Un internaute condamné à 2.000 euros d'amende pour mise à disposition de 2 fichiers

Mis à jour - C'est la peine infligée à un internaute par le tribunal de grande instance de Chambéry; la confiscation de son matériel informatique a également été prononcée.

Mis à jour - C'est la peine infligée à un internaute par le tribunal de grande instance de Chambéry; la confiscation de son matériel informatique a également été prononcée. «Rapportée au nombre d'oeuvres concernées, c'est la peine la plus élevée depuis le commencement des hostilités contre les internautes», affirme la Spedidam qui représente les intérêts des artistes interprètes.

L'affaire est toutefois plus compliquée qu'il n'y paraît: l'internaute avait au total 5.600 fichiers MP3 sur son disque dur. Mais le tribunal n'a pris en compte que les deux fichiers qui étaient présents dans le logiciel peer-to-peer eMule au moment de la constatation de l'infraction. Les juges ont rappelé qu'une des caratéristiques du logiciel eMule est la mise à disposition des fichiers alors même que le téléchargement n'est pas encore terminé. Et c'est cela qui est constitutif de l'infraction.

Il s'agit par ailleurs de la première condamnation intervenant après l'adoption de la loi Dadvsi (droit d'auteur et droits voisins dans la société de l'information). Une loi très controversée pour sa sévérité vis-à-vis des internautes, depuis l'abandon - imposé par le Conseil constitutionnel - du concept de riposte gradué. La Spedidam, à l'origine de l'information, ne manque d'ailleurs pas d'enfoncer le clou: «Un mois après l'adoption de la loi Dadvsi, qui a vu fleurir de beau discours ministériels promettant de ne point châtier les petits téléchargeurs, la véritable volonté des ennemis du peer-to-peer resurgit clairement: réprimer, réprimer, réprimer.»

Article mis à jour le 3 octobre à 17h00.
Source

Je pense que nous allons voir fleurir quelques condamnations exemplaires pendant encore quelques temps ...
1000 € par fichier mis à disposition, c'est cher payé ...
Citation :
Les juges ont rappelé qu'une des caratéristiques du logiciel eMule est la mise à disposition des fichiers alors même que le téléchargement n'est pas encore terminé. Et c'est cela qui est constitutif de l'infraction.
Ca lui apprendras à pas utiliser de cryptage.
Citation :
Publié par JorianMenelrana
Je pense que nous allons voir fleurir quelques condamnations exemplaires pendant encore quelques temps ...
1000 € par fichier mis à disposition, c'est cher payé ...
C'est une peine de 2Ke, pas de 1Ke/fichier.
Tout etant que 1Ke/fichier, seulement sur ceux qui sont transferes, c'est vraiment pas cher
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