Je marche , lentement tout d'abord , observant autour de moi.
Les minutes passent , j'observe mais je sais qu'ils sont la , cela va faire bientot une heure qu'ils me cherchent , entre deux déglutissement je ne peux que penser aux conseils d'un ami :" lorsque tu es encerclé , que tu n'as plus aucune chance, ne perd jamais espoir , rappelles toi que les ménestrels courent vite."
Certe , il a raison , mais la non , le moindre mouvement me serait fatal .
Mais quesque je fais là !!!!!!!!
La panique me gagne , je sens des ombres s'agiter autour de moi , ils arrivent , vite faire quelque chose .
Trop tard , une lame s'enfonce brutalement dans ma cuisse, immédiatement elle devient froide , je tombe dans la boue ma main s'enfonçant jusqu'au coude , avec difficulté je me retourne, et voit un étrange petit être bleu , qui sourit niasement , il semble heureux , il exulte, ne m'achevant même pas .
Non ! Je n'ai pas le droit de mourir contre ce shroumph !
Dans un cris de rage je l'assourdis , quelques secondes de vie gagnées , des bruits de pas retentissent , tout mes espoirs s'envolent .
Des monstres de toutes tailles arrivent ,ressemblant pour certains a des êtres humains , d'autres aux légendes aux coins du feu .
Un mouvement me rend ma lucidité , le shroumph commence a bouger avec difficulté, j'use tout les dons m'ayant été donné durant mon apprentissage pour un effort ultime .
Brandissant ma harpe je lui murmure : Dieu du vent , vous ne m'avez jamais écouté , s'il vous plait , aidez moi !
Un vent oppressant m'entour et me projette hors de la boue , je me retrouve a courir , sans savoir pourquoi , mais j'entend une voix au plus profond de moi
" cours Nennvial cours ! "
Un coup d'oeil par dessus mon épaule et je remarque que toute une horde de ces monstres me poursuivent , devancé par le shroumph qui hurle de drôles, si la situation peut le permettre , de gazouillement ..
Mais les vents me sont favorables !
Je prend de la distance, emporté par je ne sais quelle force mystique , finalement je me retrouve hors d'atteinte , caché entre deux buissons je reprend mon souffle, quand je sens une drôle d'odeur , on aurait dit que un être vivant est en décomposition depuis plusieurs semaines .
N'osant baisser les yeux , je regarde le ciel , finalement je me résous a regarder ma jambe , si on peut appeler ça une jambe.
Les dieux m'ont abandonné , la lumière d'albion ne m'éclaire plus, jamais je n'aurais du sortir avec toutes ces serveuses de l'auberge de camelot sous les conseils de Slenyold .
Je tente de me relever. Impossible.
Saisissant une branche du buisson le plus proche , je me dresse tant bien que mal pour voir dans quel endroit paumé j'ai atterris .
Malheur aux dieux d'Albion , je suis au milieu d'un immense plateau ou aucune trace vivante n'apparait .
Ah , si .
Une tâche , grise a l'horizon , me sentant défaillir sous la douleur de la jambe me supportant , je m'allonge dans l'herbe quelques minutes pour récupérer mon souffle.
Lorsque je me relève , en effet c'est vivant , ca se déplace relativement vite .. umh .. ils ont aussi de drôle de forme mais plus raffiné d'après mes yeux aguerris .
Quoi qu'il en soit , je vais mourir ici , ca ne me sert a rien d'attendre la grande faucheuse .
Je sors de mes buissons , me retrouvant face a un ... lutin .
Avant que je puisse faire un seul mouvement je me retrouve paralysé , puis roulé et roué par terre a grands coups de pieds, jusqu'a que , entendant un cris profond , je m'endors ..
(hrp : voila je m'ennuyais un peu donc .. )
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