Le sujet sur la bavure londonienne n'a hélas pas été réouvert. En ouvrir un nouveau serait superflu, je mets les dernières informations ici.
Pour un récapitulatif, voir ici : https://forums.jeuxonline.info/showthread.php?t=552813
Les derniers développements donc. Il aurait été amusant de confronter la version de l'IPCC (la police des polices anglaise) aux propos les plus agressifs tenus ici, tant pis. Ruut1 & co se reconnaîtront.
Le lendemain matin, commotion à la station Stockwell, dans le sud de Londres : la police abat à bout portant un individu dans une rame du métro, sous le regard d'une dizaine de passagers. Quelques heures plus tard, lors d'une conférence de presse, Ian Blair, chef de la police britannique, affirme que la mort de cet homme «est directement liée» aux événements de la veille. Vingt-quatre heures plus tard, la police doit reconnaître sa «tragique erreur», l'homme abattu n'est pas un terroriste mais un électricien brésilien de 27 ans. Elle insiste cependant sur la légitimité de sa nouvelle politique, tirer pour tuer, et affirme que tout indiquait, aux yeux des agents de surveillance et des forces spéciales, que le jeune homme pouvait être un kamikaze. La police étaye alors ses arguments : il sortait d'un appartement sous surveillance lié à l'un des suspects recherchés, il portait un épais manteau, il s'est mis à courir dès que la police lui a demandé de s'arrêter, il a sauté par-dessus la barrière du métro et s'est mis à courir sur le quai.
Les faits révélés par les premiers éléments de l'enquête sont très graves. Jean-Charles de Menezes n'est pas sorti de l'appartement sous surveillance mais du bloc d'immeubles où était embusquée la police. L'officier chargé d'identifier le possible suspect était aux toilettes. Filé, le jeune homme n'a jamais réalisé qu'il était suivi. Il ne portait pas de manteau. Les images des caméras de surveillance du métro le montrent calme, marchant. Jamais il n'a couru ou sauté la barrière. Il a utilisé sa carte d'abonnement et même pris le temps d'attraper un journal gratuit dans un des distributeurs du métro. Les sommations d'usage n'ont pas eu lieu de «façon claire». Encore plus grave, un agent de surveillance de police a réussi à maîtriser le jeune homme avant qu'il ne soit abattu de 8 balles dans la tête et dans l'épaule.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=317976
Dans cette malheureuse histoire, et serait-ce un tropisme purement étranger et digne d'un pays civilisé, la police est en pourparlers avec la famille de la victime pour l'indemnisation, et on peut légitimement penser que les responsables vont payer.
Comment ça se passerait en France ?
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