Cannibal Holocaust

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Publié par Asylum/Luther
Tiens, qui a dit ça ?
je pense qu'on peut le rattacher à ça
Citation :
Publié par Ladiya
Est-ce une bouse ou un chef d'oeuvre ?
Si un artiste peut parfois choquer, volontairement ou pas, il ne suffit pas de choquer pour être un artiste. Premier point qui permet de jeter un regard critique tout à la fois sur le cannibal truc et le pére Gaspard Nouël. Pour référence, la premiére fois que l'on a joué le Boléro de Ravel, ça a fait scandale. Je crois que les demoiselles d'Avignon ont fait scandale également. Maintenant je prend deux exemples qui ont été reconnu utlérieurement comme des oeuvres de qualités (je me mouille pas trop hein), il serait sans doute maladroit de croire que cannibal prout et irréversible connaitront la même reconnaissance posteriori. (Orange mécanique aussi à choqué. Mes frangins avait interdit à ma mère d'aller le voir à sa sortie).

Second point. Jeune j'avais une fringale de film d'horreur. Comme beaucoup, comme tous (?), l'horreur provoquait plus des crises de rire que des vomissements. Mais c'est une protection, on est bien d'accord. Et puis en vieillissant, surtout en ayant des enfants, ça m'est devenu moins supportable.

Troisième point. L'horreur, finalement, frappe en dessous de la ceinture. Ca tape au plus bas de nos instincts. Y a un autre cinéma qui tape de ce coté là, c'est la pornographie. Une horreur réaliste est pornographique. La télé tape également en dessous de la ceinture quand elle nous transforme en voyeur, c'est la télé réalité. De manière obscure et confuse, il me semble que tout cela est lié.

Quatrième point. Quel est l'objet d'une oeuvre artistique ? Quel devrait être le but d'un artiste ? Selon moi (et mon avis est celui auquel j'ai le plus souvent tendance à me référer quand je veux vraiment savoir ce que je pense) le but est la communication d'un sentiment, d'une émotion. Ca peut se discuter. Je veux dire, Kosta Gavras, avec son cinéma engagé, quel sentiment veut t-il faire passer ? Mais précisément c'est un cinéma engagé, c'est revendicatif, politique, dénonciateur. Enfin bon ...

En conclusion :
Le fait que cela choque n'en fait pas une oeuvre artistique.
J'ai plus de mal avec l'horreur que par le passé, ça m'incline pas à la clémence.
L'horreur tape en dessous de la ceinture et c'est donc a priori suspect.
Ce qui reste semble être bien mince au final pour justifier un quelconque visionage. Outre un désir inassouvi de voyeurisme malsain, bien sûr, mais ça passe avec le temps.

Par extension, je pense que l'on peut procéder de manière identique avec les nanars. On voudrait porter aux nues quelques oeuvres obscures, toutes bancales au pretexte qu'avec de la bière, de la pizza, des potes et de la bière, ca roxx. Je dis : non. On me fera pas croire ça.

EDIT : je n'ai évidemment vu ni cannibal prout ni irréversible, mais si on ne devait parler que de ce que l'on a vu est -ce que les communistes parleraient du communisme ? Est-ce que je parlerais des communistes ?
Citation :
Publié par mobidique

EDIT : je n'ai évidemment vu ni cannibal prout ni irréversible, mais si on ne devait parler que de ce que l'on a vu est -ce que les communistes parleraient du communisme ? Est-ce que je parlerais des communistes ?

Je suis d'accord avec tout ce que tu dit sauf ca.
Là on parle quand même d'un film, donc c'est une oeuvre, c'est comme parlé d'une chanson sans l'avoir écouté, d'un tableau sans l'avoir vu, ca me semble très abstrait.
Citation :
Publié par Panda [Meute]
C'est une grosse merde.

J'ai du mal à argumenter en fait, disons que le film est mal monté, ce donne des airs de snuff mais y'a rien de crédible la dedans.

Enfin, si ta vie sexuelle est misérable, tu verras du nichon puisque le film lorgne vers le reportage, le cul et le gore avec aucun talent pour les trois genres.
Je suis totalement d'accord, je vois pas l'intérêt de ce film, il y a vraiment des scènes ....
Si il est "mal monté" c'est peut-être aussi que le film n'est pas fait comme si il en était un.

La plupart des scènes sont des scènes qui auraient été filmées dans la jungle par la petite caméra que les reporters avaient avec eux.
Et ce qu'on voit, c'est la K7 telle quelle aurait été trouvée.
Question de réalisme, ce film ne pouvait pas être bien monté puisqu'un reporter il filme ce qu'il voit et c'est après qu'on fait un montage avec tout ça. (du moins dans les scènes dans la jungle.)

Il faudrait que je le revoie, mais j'ai vu ce film comme un film très réaliste et je ne l'ai certainement pas trouvé mal monté.
Citation :
Publié par mobidique
Second point. Jeune j'avais une fringale de film d'horreur. Comme beaucoup, comme tous (?), l'horreur provoquait plus des crises de rire que des vomissements. Mais c'est une protection, on est bien d'accord. Et puis en vieillissant, surtout en ayant des enfants, ça m'est devenu moins supportable.
Désolée par avance du HS

C'est marrant ce que tu là mobidique parce que c'est pareil pour moi. Adolescente, j'ai eu ma période boulimique de films d'horreurs et à l'époque, Cannibal Holocaust ne semblait pas simple à se procurer donc je ne l'ai pas vu.
Aujourd'hui, je suis adulte, j'ai des enfants et bien qu'appréciant toujours les films d'horreurs, ceux qui sont plus orientés "gore" me sont de moins en moins supportable (j'ai du tourner les yeux de l'écran un bon nombre de fois en regardant la Passion du Christ ). Bizarre quand même...

De ce fait, je n'ai pas envie de le voir mais d'en entendre parler encore, plus de 10 ans après ma période ado, m'intrigue toujours un peu
J'avais juste trouvé ce film aussi bon qu'un mauvais téléfilm de M6 surtout à cause des ses mauvais acteurs.
Après ya du gore mais, bien que je sois le genre à flipper facilement, ça ne m'a pas vraiment choqué.
Gamin, je l'ai vu car il était interdit. Pour faire bien avec ces amis boutonneux.

J'ai voulu le revoir avec plus de maturité, mais ca na duré que 15minutes max.

A chier est un bon mot, mais pas assez puissant pour qualifier le film.
Citation :
Publié par Mertyl
Je suis d'accord avec tout ce que tu dit sauf ca.
Est-ce que tu as besoin de voir un film de cul pour parler de film de cul ? Bites couilles cons nichons. Est-ce que tu as besoin de voir un film gore pour parler film de gore ? Sang viscères aïe bobo. Le lecteur attentif remarquera avec quelle perversité je mélange particulier et général En revanche, comment peut-on parler de Elephant sans avoir vu Elephant ? Comment peut on parler de Solaris de Tarkovski sans l'avoir vu ? Comment parler de Barry Lyndon, 2001 etc.
Darkmore le dit lui même, le message est fin comme une feuille de papier à cigarette. Ce qui ne l'empêche pas de "défendre" un peu le film. Je me trompe peut être. Si c'est le cas je préfère me tromper.
Citation :
Publié par Mylea
j'ai du tourner les yeux de l'écran un bon nombre de fois en regardant la Passion du Christ
Je suis tombé dans les vape pendant un épi d'Urgences j'avais un peu picolé et j'ai un peu de mal avec les trucs dans un contexte médical. Pareil avec L'exorciste, quand la petite passe un scanner ou un IRM et qu'on lui injecte un produit dans une veine qui va au cerveau, et qu'il y a une vielle giclée de sang. J'avais picolé aussi. 'fin bref
Cannibal semble être un de ces nanars mythiques que tout le monde à vu ou veut avoir vu.

Ma copie perso venait d'une revente d'un vidéo club mais bon les 15 premières minutes étaient complètement HS ...

Pour ce que j'en ai vu on sent la même époque et les mêmes moyens que Zombi, par exemple.

Le message s'il en est un est que ce sont les journalistes qui ont provoqué leur perte après avoir troublé l'ordre du village des gentils mangeurs de chair humaine à de multiples reprises.

Le coté documentaire (on y croit !) est surtout là pour faire adhérer le spectateur au film car à cette même époque les film d'horreur italiens envahissaient le marché de la série B.

J'ai vu franchement pire et le titre me semble un eu exagéré vis à vis du film. Mais bon ce sont les vieilles recette de sensationnalisme sur la devanture pour aguicher le client
Pour moi c'est un gros tapage pour un film que je trouve "à chier" (cet avis n'enagage que moi, on m'en avait dit bcp de bien étant amateur de films gore) au final on se retrouve avec du gros n'importe quoi à la limite du soprifique, néanmoins placé dans son contexte de l'époque je concoit qu'il ait pu faire sensation, mais aujourd'hui...
Cool
Oui je sais c'est énorme
Citation :
Publié par mobidique
.../...
Passons rapidement sur ce qui n'intéresse personne.
Sous entendu dans le texte : l'horreur c'est que pour les gamins.
Non ... heureusement non d'ailleurs sinon on serait passé par exemple à coté de films du genre Nosferatu (film d'horreur hautement politique, est il nécessaire de le préciser ? Et avec Romero et Carpenter prétendre que l'horreur est forcement vide de revendication c'est un non sens) et Psychose, ce qui a mon humble avis et même si tu n'en as certainement rien à foutre aurait été dramatique pour le cinéma donc dramatique pour moi parce que j'aime le cinéma. Histoire de dire que la classification des films qui permettrait effectivement de connaître le film avant de l'avoir vu n'est pas encore "née".

Pouf pouf

Pour le reste on peut critiquer quelques termes : Viser en dessous de la ceinture ?
L'horreur (et à plus forte raison le gore) vise les tripes c'est certain, compromis idéal entre le cerveau et le reste (j'ai jamais compris cette habitude à tout ramener au cul ou au sexe. Est ce simplement parce que la morale judéo-chrétienne veut que sexe=berk ). Il vise des instincts primaires, peur, dégoût etc etc
D'une manière générale on ne peut pas nier que c'est aussi ça le cinéma et ce même si l'anecdote du train en gare de la Ciotat a vraisemblablement été exagérée... difficile d'attaquer une patte de la bête sans tomber dans ce qui a été dit il y a a peine un siècle sur ce nouveau média (et répété à l'apparition de la télé, puis d'Internet etc).
Encore une fois il s'agit pas ici de faire passer des vessies pour des lanternes (?) la démarche à l'origine de Cannibal Holocaust n'a pas la noblesse d'un Murnau, ni même celle d'un Carpenter et surtout le résultat est à l'opposé de l'intelligence des deux maîtres. Il a par contre pour lui une certaine honnêteté.
Voyeurisme ? Oui peut être mais différence notoire avec le porno ou la télé réalité c'est qu'on sait dès le départ que c'est "pour de faux" qui essaye de faire "pour de vrai" (là où la télé réalité fait exactement l'inverse en nous balançant de vrais images qui s'avère fausse), l'argument "docu" ne trompe personne et la cruauté animale n'attire pas grand monde (d'autant que les scènes sont moins nombreuses que ce que "on dit").

Que ce soit un problème de viser les tripes alors là lire à chacun de se faire une opinion ! Quand même la célébrissime phrase de Eisenstein (oui désolé un coco) "il faut labourer le cerveaux des spectateurs avec un motoculteur" rappel furieusement cette idée. Si ce n'est pas le même organe qui est visé le principe et le même.
Je joue volontairement avec les idées, mais le but est simplement d'essayer d'éventuellement amener la possibilité conditionnelle (?) selon laquelle pour un cinéphile tenir un discours strictement bourgeois est difficile. Bah oui bourgeois, Bazin explique bien que l'esthétique bourgeois ayant "eu" ce qu'elle cherchait depuis longtemps grâce à la photo puis au cinéma c'est à dire le réalisme, elle l'abandonna à nous autre pauvre beauf pour se tourner vers le concept, le because et autre ...

Après, que les codes, figures et formes du film bis (alternativement du porno) aient été récupérées justement (et peut être paradoxalement) par la bourgeoisie, ça n'est un secret pour personne. Gaspard Noé cite moult rape-revenge pour son Irréversible ... et va présenter le film à sundance (impacte plus fort chez les timorés ricains, en Europe la pub n'aurait pas aussi bien fonctionné).
De même Breillat fait tourné le Rocco dans ses navets auteurisant sous couvert de neo-féminisme (je cherche encore le féminisme dans "tou vo ké yé tankoul ?" ).
Les festivals sont remplis de films d'étudiants en beaux arts utilisant ce qui a déjà été fait trente ans avant par des roublard vendeurs de pelloche, mais dans un but pseudo-conceptuel et dans ce cas particulier ouvertement provocateur (provocateur de réaction et donc de pub encore une fois, rarement provocateur de sens).
Il sera donc intéressant d'analyser le phénomène et de voir en quoi cette forme de post-naturalisme conceptuel (je suis en forme) peu faire mentir Bazin (ou pas ).

Ce qui est certains c'est que si la confusion artiste/provoque a pu s'installer tranquillement c'est paradoxalement doublement grace à une même catégorie de gens, en la conspuant (voir censurant cf tout ce que j'ai dit dans mes posts précédents) puis en l'utilisant.
Autant être clair : Pasolini m'indiffère et l'empire des sens est un navet injustement mentionné dans la filmo d'oshima (là ou L'empire de la passion est un chef d'oeuvre).

Autre chose : Je n'ai jamais dit que le discours critique de Cannibal Holocaust (soyons fous utilisons les vrais titres ) était mince, simplement qu'il était loin d'être agressif dans le sens ou critiquer les médias est quasi une figure imposé au cinéma.
Je le défends par contre c'est vrai, d'abord parce que même si certains exagèrent, le fait est que la chose est relativement bien foutue malgré son coté cheap.
Ensuite parce que pour me répéter je trouve ridicule de parler de ce qu'on connais pas, c'est au choix une attitude "négationnisme de prévision" ou une attitude de mouton (on m'a dit que alors hein berk berk). Même dans le cas d'un débats moral, encore faut il savoir ce que le film montre effectivement à nos chère têtes blondes. Hurler au voyeurisme et à la perversité du public attiré par de telles horreurs c'est un peu facile. Accessoirement je sais pas comment ça marche chez les autres mais perso je n'ai pas d'érection quand je vois un film gore. D'ailleurs l'autre jours je suis passé sans m'arrêter devant un accident de tramway visiblement grave laissant là tout ces gens bien propres sur eux profiter du spectacle ... serait il possible que les choses ne soient pas aussi simple ? va savoir.

Pouf pouf

Parler de censure permet une anecdote: Massacre à la tronçonneuse.
Encore un film que personne a vu et dont tout le monde parle. Sous Giscard Massacre... fut l'un des premiers films classé X pour cause de violence, par un comité de censure qui évidemment n'avait pas vu le film et se basait sur des "on-dit" et sur la réputation sulfureuse que se traînait le film de Hooper. Et quand je dit qu'il l'avait pas vu c'est même pas 30 minutes (sic) Pourquoi cette certitude (comme je suis sur que beaucoup n'ont pas vu Cannibal ici) ? Parce que le film n'est absolument pas violent graphiquement et certainement pas gore ! Il ya UN plan gore ... filmé en contre jours et de dos ! Le film est par contre un terrifiant trip hystérique empreint de naturalisme.
Résultat : film culte ultra subversif, et en 81 tout le monde se rue sur la vidéo alors que la gauche devient officiellement sauveur du ciné bis (tonton mascotte des goreux c'est fort hein ) et la reconnaissance du film n'est plus à prouver en france (merci Giscard) et ailleurs (Tarantino anyone ?).

En dernière analyse La passion de Gibson qui cumule tout ce qui a été dit.
D'une part le film dont on parle sans l'avoir vu et sur lequel on dit n'importe quoi, que ce soit ceux qui sont contre (Antisémitisme ? pas vraiment) et ceux qui sont pour (beau film plastiquement ? non plus).
Ca reste un monument de ridicule, de gros effets pompiers hollywoodiens (le baisé de judas au ralenti post matrix, hilarant), d'effets gore crados (le bout de plastique rose arraché au fouet, le piercing à l'arcade/couronne d'épine en gros plan .. j'exulte) et d'idéologie grotesque (le SM catho yeah) ... bref une partouse improbable entre Mickael bay, Deoatto et ... Leni Rieffensthal (sans le coté nazi j'insiste, reste l'emphase dans la représentation du/des corps dans un but idéologique).
Malgrè tout, sous ses coté grosse meringue sanglante le film en devient totalement ... inoffensif... sauf encore une fois pour ceux qui l'on pas vue.

Donc non, on ne peux pas parler de film gore ou de porno sans avoir vu c'est comme ça désolé pour les lecteurs de télérama catcha , c'est une des particularités merveilleusement démocratique du cinoche qui font que Metropolis et Cannibal Holocaust sont malgré tout dans le même panier
Pour le fun appliquons tout de même cette brillante idée Goebbelsienne* catchaaaaa ( ) à un des films cités : Elephant = réalisateur gay, palme d'or, si j'ai vu 30 minutes (sic) je sais que le rythme est lent = film de pédé intello chiant... oui c'est triste en fait hein

Et en PS : On pourrait aussi s'amuser à rappeler que les quelques communistes qui ont effectivement parlé du communisme se sont retrouver dans le meilleur des cas au goulag voir 6 pieds sous terre.

* tout est là: goebells qui n'avait peut être même pas vu les Niebelungen demande à Lang de bosser pour lui. Et Lang de répondre "mais, ma mère est juive" ... geobells : " c'est nous qui décidons qui est juif et qui ne l'est pas".
Citation :
Publié par Mylea
C'est marrant ce que tu là mobidique parce que c'est pareil pour moi. Adolescente, j'ai eu ma période boulimique de films d'horreurs et à l'époque, Cannibal Holocaust ne semblait pas simple à se procurer donc je ne l'ai pas vu.
Un simple rapport avec la mort. Ce qui te faisais rire gamin t'inquiètes aujourd'hui. L'adulte est il fondamentalement pessimiste, quoi qu'il en soit il ne peut s'empêcher de faire une corrélation entre ce qu'il voit à l'écran et ce qui pourrait lui arriver. Alors qu'on riait de la mort, là on sait pertinemment qu'elle arrivera un jour. Alors, gore, torture, viol, persécution nous deviennent de plus en plus insupportable. Des trucs ou j'aurais pas bronché gamin me sont insupportable aujourd'hui.
Dark> pourquoi j'ai l'impression que tu t'énerves ?

l'horreur c'est que pour les gamins.> je n'ai pas dis ça, non plus que sous entendus. Relis. Des fois une sensibilité à certains sujets nous font voir ce qu'il y a pas.

J'ai pas de goût pour les boites. Cependant mettre dans le même panier le canibal holocaust, chainsaw university, Psychose et pendant qu'on y est, Lynch et pis Cronenberg par exemple et pis Kubrick aprés tout Shining hein ... C'est comme mettre Jordy et Pink flyod dans le même panier sous prétexte que c'est de la musique. C'est un pb de limite et comme je l'ai déjà dit, c'est un pb récurent et fondamental de l'humanité. Harlequin et Proust c'est pareil ? Me faut-il avoir lu l'harlequin 254 pour en parler ou bien le simple fait d'en avoir lu un seul est suffisant ?

En dessous de la ceinture>oui enfin bon lorsque l'on veut bien y mettre de la bonne volonté, l'essentiel est de s'entendre sur un vocabulaire commun.
Citation :
Encore une fois il s'agit pas ici de faire passer des vessies pour des lanternes (?) la démarche à l'origine de Cannibal Holocaust n'a pas la noblesse d'un Murnau, ni même celle d'un Carpenter et surtout le résultat est à l'opposé de l'intelligence des deux maîtres.
merci ben.

Voyeurisme> je vois pas en quoi la nature vraie ou fausse de ce que l'on observe change fondamentalement l'acte de voyeurisme. Cet acte concerne, intéresse, celui qui observe, pas l'objet de l'observation. J'ai pas trouvé de définition de dico pour ce mot.

Coco et bourgeois>Ma phrase sur le communisme est de Desproges. Je vois pas où tu veux en venir avec ton histoire de coco et de bourgeois. Si tu veux dire que je suis un bourgeois anticommuniste primaire, ok np. Télérama phile aussi si tu veux, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre.

Négationniseme et Goebbels> tu cherches le point Godwin ? Je te le donne, NP.

J'ai vu massacre. J'l'ai reconnu quand tu l'as posté dans le quizz. Je sais plus pourquoi comment je l'ai vu ... J'en garde peu de souvenirs. Sauf que c'était un peu répugnant. Ultra subversif ? C'est comme holocaust alors : une fois que tu as enlevé le demi kilo de tripaille tu trouve un post it maculé de sang en dessous

Tout est dans tout et rien est dans rien, avec ça tu prouves tout et n'importe quoi et son contraire.
Citation :
Publié par Darkmore
Chuis pas parano mais ... c'est quoi l'arnaque ?
Ben y'en a pas.
Je l'ai pas celui là, j'ai une autre version, avec deux CD, mais là, je suppose que c'est juste le film en Vo/Vf/Va, les sous titres et deux trois bonus bidons.
Citation :
Publié par Darkmore
Chuis pas parano mais ... c'est quoi l'arnaque ?
Pas d'arnaque, il existe quelques sites où j'ai pu trouvé des DVD anciens (Zombie) et plus récents (The Wall, Requiem for a dream, autres) pour moins de 5 euros. (édit quand j'aurais récupéré mes Favoris)
Citation :
Publié par Twinsen
Pas d'arnaque, il existe quelques sites où j'ai pu trouvé des DVD anciens (Zombie) et plus récents (The Wall, Requiem for a dream, autres) pour moins de 5 euros. (édit quand j'aurais récupéré mes Favoris)
Sur Cdiscount, ou sinon, dans les grandes surfaces, y'avait des offres à 2.99€
Citation :
Publié par mobidique
Dark> pourquoi j'ai l'impression que tu t'énerves ?
Parce que tu fréquentes trop JOL
Pour être honnête j'ai longtemps hésité à répondre parce que je savais pas ce qui tenait de la grosse blague et du sérieux. Peut être que j'ai pris certaines choses trop au sérieux, m'enfin quand même l'idée selon laquelle on peut parler de ce qu'on connais pas c'était trop beau pour que je m'acharne pas dessus.
Ce qui est con c'est que je pensais franchement avoir organisé un truc pas trop naze pour amener gentiment les deux trois idées bien diluées que j'avais ... dommage ça tombe à plat

Pour la forme :
Citation :
Des fois une sensibilité à certains sujets nous font voir ce qu'il y a pas.
T'as pas loin d'avoir raison, on vois plus volontiers des sous entendus qu'on estime nous concerner dans certains cas. En l'occurence le "ouais moi je regardais de films d'horreur mais autre fois hein quand j'étais jeune hein maintenant chuis plus comme ça" peut passer pour être lu comme un sous entendu malin (surtout quand on connaît l'animal ). Mea culpa. Mais bon comme j'ai dit dans tous les cas c'est pas important

les boites > C'est le problème effectivement du coup tu en viens à utilisé la meta-etiquette (donc la boite) horreur et c'était une grave erreur parce que y' a quand même quelques chefs d'oeuvre dans le genre "horreur" ... qu'on aime ou pas les étiquettes faut bien penser que y'en a pour qui ça veut dire quelque chose.

Citation :
Tout est dans tout et rien est dans rien, avec ça tu prouves tout et n'importe quoi et son contraire.
Là de même je suis pas conscient d'avoir fait ça comme quoi hein niveau communication...
Le seul amalgame que j'ai fait était sur le fait que ce sont des films et qu'on peut difficilement parler de films qu'on a pas vu, bon ou mauvais.
Tu me dis qu'on peut faire une thèse sur la série Harlequin, équivalent d'un genre au ciné (schéma standard appliquée, figures imposées, politique marketing.. y'a des sujet de thèse oui) en ayant lu un seul bouquin ... ben non. pas plus qu'il est possible de parler du 254 en ayant lu le 123 sous prétexte que "il sont tous pareils"
Je me vois pas parler de Proust sans avoir lu ou en ayant lu juste un seul bouquin.
Tous les films gore sont pareils, tout les films X sont pareils, fort possible, encore faut il le prouver ...
Dans tous les cas : 2001 et Cannibal sont des films tous les deux, c'est con mais c'est comme ça ... pas la peine de de jouer les autruches le ciné bis et les série B c'est aussi du cinéma. Est ce que je dit n'importe quoi là ?
Ce que je dis c'est : Qu'on les traitent donc de la même façon tout les deux ... tout le monde sera content (surtout si c'est le "méchant" Cannibal qui perd puisque visiblement il s'agit de savoir qui a le droit de revendiquer le titre d'oeuvre, quelle est le cinéma pure, le "vrai" et le crade, celui dont on se débarrasse).
Accésoirement si on avait pas fait ça dans le polar les écrivaillons de gare que sont Chanlder et Emmet serait resté dans les gares justement (ah oui mais c'est pas pareil etc etc je suppose, bah et cronenberg alors ? Pour l'anecdote tu sais que Cronenberg faisait des films gore à l'origine ? Et que dans Shivers il cite même son manifeste des débuts à travers un personnage : en gros il faut redevenir organique, visé les tripes (ou autres )

Quoiqu'il en soit les deux sont importants dans le cadre d'une étude générale.
Film d'auteur et films commerciaux même combat je persiste et signe, ce qu'a pigé Tessier quand il dit que les films de serie B sont aussi "intéressant" que les autres. C'est ce qu'avait compris Daney aussi quand il parlait de Mad Max et surtout de Rambo.
Citation :
oui enfin bon lorsque l'on veut bien y mettre de la bonne volonté, l'essentiel est de s'entendre sur un vocabulaire commun.
Ben c'est là que le bas blesse pour moi le sexe et la violence sont deux chose autrement différente

Voyeurisme> si pour toi le voyeurisme se limite à l'acte et pas au "quoi" et au comment" alors il n'y a absolument aucun débat possible sur ce point

Coco et bourgeois> Coco c'était pour la blague, bourgeois relit le post, et accessoirement "Ontologie de l'image photographique" de Bazin (ceci est un sujet interactif ). L'idée était d'amener progressivement une reflexion axée autour de l'esthétisme bourgeois et du réalisme puis de la façon dont cet axe s'articule avec la provoque de bas étage de Irreversible et Braillat qui sont à des lieux de Cannibal ... merde et moi qui croyais que c'était clair

Le point Godwin > Tu noteras que je suis pas (plus?) adepte des débats JOL donc la référence tombe à plat (je sais même pas qui est Godwin olo ) ... Goebbels et surtout dans le dialogue avec Lang illustre parfaitement le rapport aux oeuvres et à la vision parfois erronée qu'on peut s'en faire ainsi qu'au fait qu'on peut "faire ce qu'on veut" avec les mythes et avec les gens malheureusement.

J'ai vu massacre > Bis : L'ultra subversivité (que j'ai pas vu perso et j'ai d'ailleurs jamais dit le contraire) a été "inventé" par le contexte quand à la répugnance relative du film a part au début peut être et le plan filmé dans le noir de dos mouais , j'en reviens toujours au même point il faut regarder les films avant d'en parler, se contenter du mythe (qu'il soit positif ou péjoratif) c'est faire de la propagande à l'insu de son plein gré.. (note : pas compris le coup du post it )

Très sérieusement tu sais bien que je n'ai rien contre toi et que je suis à peu près aussi énervé qu'une moule à marée basse j'ai pas voulu dire que t'étais telerama o'phile anti coco ou bourgeois ... mais ton post était quand même un aimant à troll admet et moi j'adore
J'aime bien quand on parle d'une série Z italienne et qu'on cite Murnau, Fritz Lang et Kubrick dans le débat. Vous avez oublié Dreyer et John Ford les mecs.

Sérieusement, moi j'ai jamais vu ce film, j'en sais rien, ça a l'air con mais ça me fiche la trouille d'avance. Vos histoires d'empalement, de castration et d'avortement à coups de pierres ça me file une de ces envie de revoir Amélie Poulain, moi (nan j'déconne, pas taper). Peut-être un jour...
Citation :
Publié par mobidique
Moi aussi je t'aime mais là faut que j'aille EQIIer
Tu suxx j'ai pas eu le temps de citer Roland Barthes

@Dandal : Moi c'est Amelie Poulain qui me donne la nausée justement dingue non
Sinon tarantino=marrant ?
'Le film le plus pourri de l'histoire du cinéma'

Violent, gratuit, porno malsaint, pas de réel message(même si un film ne se doit pas forcemment d'en apporter un), mal tourné, scenario en mousse, massacre de tortue géniale pour le plaisir du spectateur bref en poussant très loin on pourait en conclure des vieilles phrases qui enfoncent des portes ouvertes du genre :' faut laisser les peuples en paix et tolérer leur différence' ou encore ' le journaliste doit-il tout rapporter et tout filmer d'une facon neutre, sans intervenir' bref

Vaut mieux passer son chemin.. Perso ca m'a emmerdé dès le début pis vu qu'on m'avait dit que c'était génial, je l'ai maté..pour ce qu'il y a de génial dans ce film j'ai pas trouvé..l'aurait vraiment mieux fallut laisser la tortue pèpere à taper des brasses dans sa rivière que de la découper pour une daube pareil. Auteur de ce post, passe ton chemin si c'est pas déja fait
Et heu donc bon.

Je reconnais volontier l'aspect trollesque, énormissime, de prétendre pouvoir parler de quelque chose sans l'avoir lu ou vu. Et cependant ...

Prenons les Harlequins. Sont-ils générés automatiquement ? Je sais pas, ça me semble une connerie mais bon, on vit une époque formidable n'est-ce pas. Mettons qu'il existe des trames standards et que l'on demande à une poignée de scribouillards de remplir les trous. Ho certes ils ont chacun leur style, mais bon qu'est-ce que ça change ? On vend pas de l'idée, on vend du papier ici. De l'histoire à l'eau de rose.

Deodato a un message à faire passer. Il l'écrit sur un post-it (parce que cest une petite idée) et par dessus il met 1kg de tripaille. Il montre son oeuvre au gens. Aprés quoi il ressort son post-it et il dit "Regardez c'est ça l'idée !". Un film de cul vend du cul.
Comme tu le dis l'ultra subversité de massacre on la cherche encore. J'irais pas perdre mon temps à regarder Holocaust pour y chercher l'idée. Je vois vraiment pas l'intérêt de me taper toute la tripaille pour aller chercher le post-it.

"tout est dans tout ... " dans le fait de vouloir mettre sur le même plan Shining, Murnau et Deodato. "C'est des films alors considérons les de la même façon". Bé non. Que Cronenberg ait fait du Gore ne change rien à cannibal et dieu merci ne change rien à Faux semblant.

Godwin> ENFIN, le paragraphe culturel ! Godwin est un gars qui a dit que la probabilité de voir évoquer la sedonde guerre mondiale et l'holocaust (le vrai) augmentait avec la longueur d'un fil. Arrivé à ce point, le point Godwin donc, il n'est généralement plus nécessaire de continuer à argumenter. De fait Goebbels tout ça ... mais on était un peu loin de cette évocation à proprement parler.

Voyeurisme> bé wé, je crois que c'est plus lié à celui qui regarde qu'à la nature de ce qui est regardé. La nature véridique ou non. Bien que ... La légende urbaine du snuff movie repose bien sur la réalité des exécutions. D'un autre coté, ce qui est stigmatisé là c'est plus l'exécution que le voyeurisme.

Bon. mettons qu'on soit pas d'accord mais c'est pas grave
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