[GothAn]

J'hésitai, mon destin déstabilisait l'ennui,
Je récusai le rire, sanctifiai le passage des ans,
Mes larmes ont troublé la mémoire de la nuit
Et mes ancêtres, les démons, me diminuaient mentalement.

Un ange a frôlé mes songes, me chuchotant "c'est moi !"
Dans une aporie inerte, je respirai ta voix.
Folle attente, de profundis , mon âme renaît
de ses cendres blessées, exorcisant ses rejets.

Nos corps se confondent, nos mains quémandent.
Passion ! Indécence ! Confusion des mœurs.
Je gémis aux portes de Lucifer, je me damne.
La déraison a bousculé ma quiétude d'hiver.

Je psalmodierai mes prières, Prêtre de ma chair
Mes cantiques impies flatteront les apôtres lubriques.
Si le destin nous a enlacés, pourquoi se taire ?
Dans un embrasement intemporel, notre amour est unique.

[Louve-des-enferS]

Merci mon coeur...

Révélée dans les blessures de l'amour instable
Ses pensées, telles des lianes se mêlent et s'égarent
Le voile de brume se déchire enfin.

Devant ses yeux aux paupières d'étoiles,
Apparaissent les rives de la réalité.

Abreuvée, à la source de la force immuable,
Elle revêt son armure de glace

Ainsi commence,
La métamorphose d'une walkyrie en nymphe
Dans le reflet de la lune impassible.

[GothAn]

[Sylfaen]

Citation :

Publié par GothAn

http://img113.exs.cx/img113/333/loulou0xr.jpg

[HRP: Oh que c'est gentil de citer des vers de mon personnage.

Sinon, c'est joli, tout émotionnant. ]

[Tsae]

[HRP]très joli j'adore [/HRP]

[GothAn]

Pour Loulou...

Il n'est pas un instant où je manque de toi,
une seule seconde et je reste pantois
oui chacune est un siècle au cadran des pendules,
un morceau d'éternel où je passe, incrédule.

je me drogue à ton âme et mon âme est en pleurs,
que savais-je de ça, j'ignorais cette ampleur,
ce besoin de t'aimer, de le dire et le faire,
tout le reste est néant et vraiment m'indiffère.

Je n'avais jamais vu le profond d'un regard,
les éclats dans le tien, dans tes mots des égards,
en ta bouche une fièvre à nulle autre pareille,
à tes lèvres je sens mille et une merveille.

j'étais là transparent au plus près de l'enfer,
insultant tous les dieux, préférant Lucifer,
enfermé dans l'acier qui faisait mon armure
quand soudain j'ai senti, de toi l'ange, un murmure.

Et depuis je sais bien que s'allument mes jours,
je regrette pourtant tes fugaces séjours
au milieu de mes bras, dans mes tendres caresses,
mais que j'aime nos nuits, nos matins de paresse.

[Tsae]

[Abbadhon]

J'aime beaucoup vos poèmes ^^ ils sont magnifiques

[Wampyrae / Minuit]

Très joli Gothan.

*Repart pensive en marmonnant.*


--- EDIT pour répondre HRP à Louve ---
Bah quoi, c'est publique et j'aime bien lire vos poèmes, sont très jolis, j'ai pas la plume aussi harmonieuse.
Et puis faut bien que j'intervienne discrètement des fois, sinon ça serait pas drôle.

[Louve-des-enferS]

--- EDIT pour répondre HRP à Minuit ---
Ton édit est inutile puisque nous sommes ici dans un cadre RP et donc une intervention de Minuit ici est forcément déplacée.
--- Fin EDIT pour répondre HRP à Minuit ---

Citation :

Publié par Minuit

Très joli Gothan.
*Repart pensive en marmonnant.*

*soupire*
Même ici, dans nos poèmes, tu te permet de t'initier ?
*tourne le dos à Minuit et regarde sa belle*

En attendant le jour où tu viendras à moi,
Les regards pleins d'amour, de pudeur et de foi,
Je rêve à tous les mots futurs de ta bouche,
Qui sembleront un air de musique qui touche
Et dont je goûterai le charme à tes genoux...
Et ce rêve m'est cher comme un baiser de vous !
Ta beauté saura m'être indulgente et bonne,
Et tes lèvres auront le goût des fruits d'automne !
Par les longs soirs d'hiver, sous la lampe qui luit,
Douce, tu resteras près de moi, sans ennui,
Tandis que feuilletant les pages d'un vieux livre,
Dans les poètes morts je m'écouterai vivre ;
Ou que, songeant depuis des heures, revenu
D'un voyage lointain en pays inconnu,
Heureuse, j'apercevrai, sereine et chaste ivresse,
À mon côté veillant, la fidèle tendresse !
Et notre amour sera comme un beau jour de mai,
Calme, plein de soleil, joyeux et parfumé !

[Wampyrae / Minuit]

*Repartant, laissant les deux amantes, une gravure oubliée attire son regard.*

Citation :

Publié par GothAn

*Pose la main sur le dessin et lève les yeux au ciel sans se retourner.*

*Murmure.*
C'est déjà arrivé, et je vous ai aidé malgré ce que tu peux penser. Si ça se reproduit je n'agirai pas de même, ça tu le sais autant que moi.
Veilles à bien la garder près de toi ma Soeur.

*Remet la gravure là où elle l'a trouvé, comme si personne n'y avait touché. Jette un regard en arrière à Louve et Gothan qui s'enlacent.*

Ne la fais pas souffrir, je ne le permettrai pas.

*Poursuit sa route.*

[Louve-des-enferS]

*regarde Minuit s'en aller*

Pose cette gravure, elle n'est pas pour toi.
Tu ne le permettrais pas ?
Qu'as tu à nous permettre ?
Cette histoire ne te regarde pas, ces sentiments ne sont pas pour toi.
La garder prés de moi ?
Sinon quoi ? Sinon tu seras là ? Encore faudrais t-il qu'elle le veuille ou que tu lui demande son avis.
La garder prés de moi, bien sur, j'aime une Sram comme il y en a peu, ce qui me permet d'ignorer celle comme il y en a beaucoup, et je la garderais prés de moi tant qu'elle me donnera son coeur, son corps, son âme, ses pensées, en un mot elle toute entière.

Et je te remercie d'avoir interférer dans ce moment privilégie que nous voulions nous offrir.

* se tourne vers son amour et l'embrasse*

Dors mon amour, laisse la nuit t'envelopper,

Qu'elle glisse sur toi son ruban vaporeux
Aussi subtil et tendre qu'un doigt amoureux,
Qu'elle berce ton coeur et puisse t’apaiser.

Dors mon ange, laisse demain dans ses vapeurs,
Ne permets pas qu'il vienne troubler ton sommeil,
Qu'il vienne sans permission ternir ton soleil
Déjà affaibli par l'emprise de tes peurs…

[GothAn]

[Louve-des-enferS]

Abuse de moi

Abuse moi

J’attends encore amoureusement que tu me mentes,
Peu importe,
Que tu inventes,
Chaque seconde avec toi est un ouragan qui m’emporte,

La redescente en chute libre un jour me sera fatale,
Larmes de verre, tristesse infinie,
Abuse moi, comme toujours,
Amer désespoir, cruelle vérité,
Clore mes yeux devant l’évidence.

Les cendres d’Amour parsèment ma mémoire,
Les braises mortes jetées aux quatre vents,
Il faudrait que je te tourne le dos, mais….

Non,
J’attends encore amoureusement que tu me mentes,
Peu importe,
Que tu inventes,
Chaque seconde avec toi est un ouragan qui m’emporte.

Cette prose ne reflète pas mes pensées.
En toi ma confiance est à jamais portée.
Je te chérie et je t'aime
bien plus que ceux et celles qui quemande
à tes pieds douceurs et poemes.

[Tsae]

Citation :

Abuse de moi

Abuse moi

eu..... louve c'est très joli mais gaffe quand même hein

[Louve-des-enferS]

Citation :

Publié par JusTAquA

eu..... louve c'est très joli mais gaffe quand même hein

Tombé du ciel
Que n'as-tu gardé tes ailes
Mon Ange tombé du ciel
Pour qu'à tire d'ailes (de démon cette fois ci)
De tes lèvres au goût de miel
Tu viennes m'embrasser
Et débordant de tendresse
Tu viennes m'enlacer
Et de mille et une caresses
Tu viennes me réchauffer

[GothAn]

[GothAn]

Avec toi...
Mes envies à fleur de peau, s'effeuillent, une à une,
Les fibres électriques de mon cœur, se déchirent,
Les flammes de mes désirs se raniment, irritantes

Avec toi...
Un geste, un simple sourire, sous tes caresses chaudes,
Devient tout un mystère, un profond abîme
Où viennent s'échouer mes pulsions, en quête de chaleur.

Avec toi...
Sur la plage de ton corps, peint de miel,
aux commissures de la nappe de ta chevelure,
Drapé dans tes sueurs aux saveurs sans égales,
Je viendrai étaler mes joies au soleil de ta teinture d'ébène.

Avec toi...
Toute la vie se résume aux pétales de tes yeux étincelants.
Tes prunelles brillent sous la coupe de notre Bonheur.
Tous mes rêves s'estompent et se figent dans ton regard intense,
Qui balaie toute peine, efface toute blessure.

Avec toi...
Mes illusions renaissent sur la colline de tes seins.
Ma soif d'amour côtoie la finesse de tes formes délicieuses.
Mes désirs, enflammés, flottent dans la chaleur de ton coeur.
Toutes les fibres de mon âme jouent sous la musique de ta voix.

Avec toi...
La richesse de nos instants est immense.
La vie nous sourit à chaudes larmes
Nos âmes s'évadent, le mystère nous perce le coeur.

Avec toi...
Je découvre la pureté de l'amour.
A t'enlacer si fort contre la chaleur de ma poitrine,
Je me perds.

Avec toi,
Avec toi,
Je vivrai ainsi pendant encore mille siècles
Bercé par la musique de ta voix

[Tsae]

pff gothan qui nous refile un vieux poème

[Louve-des-enferS]

NUIT BLANCHE

Sur la voûte d’onyx
Où dérivent mes rêves
S’égare mon regard
Plus loin qu’à l’infini.
Les abysses nocturnes
M’ouvrent leurs univers
Où je plonge inconsciente.
Qu’y a-t-il au-delà
De ces noirs absolus
Sinon le gouffre amer
Qui consume la vie ?
L’obscurité m’effraye,
Troublant ma léthargie,
Faisant battre mes cils.
Je suis assise au bord
D’un immense trou noir.
Tout près de moi ton corps
Se repose, apaisé.
Sous tes paupières closes
Je devine l’azur
Qui éclaire mon cœur.
Ta bouche à peine éclose
Retient chacun des mots
Que tu m’offres en fleurs.
Tes narines palpitent
Aspirant mes pensées
Dont tu fais tes couleurs.
Je rêve tout en noir
Au fond de mes nuits blanches
Où seule ton étoile
Me réveille à la Vie.

[GothAn]

Suspendue au fil de son désir
Je tisse la toile de la fusion de nos corps

L'éclat de sa peau incandescente
allume des étoiles chaque nuit

Je découvre un royaume de plaisir
A l'orée de chacun de ses frissons

Elle déchire mes doutes
Et abolit la spirale du manque

Elle exalte mes sens et danse dans mes pensées
Je suis l'équilibriste de nos étreintes

Je m'invite dans ses rêves
J'invente des caresses pour elle
Je jette ses incertitudes
Dans le puits de ma tendresse
Je lui offre mon arc-en-ciel de rires
Je lui dédie ma palette de douceur
Elle est le centre exact de mes envies
Je bois l'élixir de son abandon

[GothAn]

Il est tôt sur les toits la nuit dessine encore
Quelques ombres argentées d'une lune endormie.
Mon amour se réveille et déjà nos deux corps
Se frôlent peau à peau, se retrouvent sans bruit.

Sur la fenêtre nue, la buée me rappelle
Les fous rires étouffés de nos jeux interdits,
Quand mes mains inspirées se font tendres et rebelles
Pour attiser le feu de ses moindre envies.

Dors encore mon amour,
Ce matin est à nous,
Profitons jusqu'au jour
De ce moment si doux.

Et je ferme les yeux pour mieux me souvenir
Du désir infini qui m'étreignait la veille,
De toutes mes caresses et de tous nos soupirs,
Et puis de son regard juste avant le sommeil.

J'avais rêvé l'amour comme une symphonie,
Concerto pour violons et pianos quatre mains.
Et voilà qu'aujourd'hui je savoure l'harmonie
De deux âmes égarées sur le même chemin.

Crois en nous mon amour,
La vie nous appartient.
Je voudrais que toujours
Ressemble à ce matin

[GothAn]

Quelle est cette nature où tu fus faite femme ?
Ici tu es la fleur, ailleurs d'un feu, la flamme,
pourrais-je te cueillir ou même me brûler
sans jamais te mentir ni jamais reculer ?

Avant j'étais comète aux reflets invisibles
et toi pierre précieuse aux éclats si lisibles,
tu couvris ma surface et me fis exister,
je ne peux t'éviter, je ne veux résister.

Incarnée en blason, tu fus blanche d'hermine
et pour toi j'ai volé les diamants de la mine,
j'ai porté tes couleurs et mené les combats
pour défendre un royaume inconnu ici bas.

Aujourd'hui je reviens, cette vie est l'unique
où j'implore les dieux et ce diable cynique.
Qui veut prendre mon âme et mes tendres aieux ?
C'est le prix d'un instant, ce regard à tes yeux.

j'ai vécu tout de toi, presque toutes les formes,
des rochers endormis dans mes rêves, difformes,
à la louve affamée ou cet arbre sacré
viens, refaire un amour qu'on a fait sans secret

[Louve-des-enferS]

Ma belle étrangère, mon amour
Laisse moi plonger dans ton sourire de velours
Pour enfin découvrir cette partie de toi
Que je désire, au plus profond de moi

Sur ton sourire, court mon imagination
Comme elle se sent bien dans ton monde!
Étendue, reposante sur une plage blonde
Ses mains blanches, dans le sable, tout au fond
Réchauffée des grains qui la berce tendrement
Aussi lentement que le rythme du vent
L’air, de sa chaleur si douce qui la caresse
Vaguant tranquillement sur sa peau de tendresse
Son corps devient encore plus lourd
Son esprit ne pense plus a rien, des misères il est sourd
Les vagues fraîches viennent lécher
Avec passion la douceur de ses pieds
Et c’est la, dans ton monde exotique et bleu
Qu’elle s’endort a jamais…dans ton cieux

[GothAn]