Nuit d´obscurité dans tes bras,
Où ta lune éclaire nos draps,
Je m´imprègne de ton essence,
Pour m´abandonner à tes sens
Portée par d´infinis délices,
Vers le précipice, je glisse,
Vénérant avec feu ton corps,
Comme une déesse qu´on adore
Sur les bords du Brahmaputra,
Nous dansons le Kama-Sutra,
Plongés dans le monde onirique,
De nos fantasmes érotiques
Et je succombe au doux supplice,
Dans le désert, un oasis,
Avec avidité je baise
Ta peau au goût de fraise
Devant ta croupe callipyge,
Je suis soudain prise de vertige,
Ne sachant à quel sein me vouer,
Ayant des péchés inavoués
O le parfum que tu exhales,
Evoque celui des vestales,
Lorsque sur moi tu te déhanches,
En ondulant tes cuisses blanches
Etendue près de moi,
Ton regard reflète l´émoi,
Epuisée, râvie je m´endors,
Dans l´antre de ta toison d´or
Mais tu as une faim... de louve,
Et me caresses de plus belle,
Rallumant en moi l´étincelle,
Que la morale réprouve
Sais-tu que quand nos corps s´enflamment,
Peut-être s´unissent nos âmes?
Mais foin de toutes ces sornettes,
Retournons donc à nos galipettes!
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