[Kirin Tor] Le BackGround de vos personnages.

Répondre
Partager Rechercher
Message roleplay
Je commence donc ^^

Citation :
Il n'y a pas si longtemps, dans un village d'invincibles fermiers, résistant encore et toujours à l'envahisseur...

*une explosion retentit au loin*

- Duuuunveeeeel !

*un petit garçon sort couvert de suie*

- Oui m'mam ?

- Mais qu'est ce que tu as encore fichu ? T'es bien le fils de ton père ! Jamais tu ne t'arrêtes ?

- Mais m'man ... je suis en train d'inventer une nouvelle poudre pour pêcher !

- Une poudre pour pêcher ? Tu as vraiment trop d'imagination... *la jeune femme se met à prier* Seigneur... vous m'avez envoyé une épreuve...

- Un jour m'man ! nous serons riche grâce à mes inventions !

- Tu ferais bien d'aider ta pauvre mère à retourner la terre, au lieu de continuer avec ces idées stupides... ahhh... si ton père était là... il t'aurait mis une sacré correction... bien a tomber, il m'a laissé toute seule pour m'occuper de toi, ce lâche n'a rien trouvé de mieux que de se tuer écrasé sous un sac de farine.... J'aurais bien fait d'écouter ma mère, et épouser un de ces magnifiques chevaliers de Stormwind...

- Mais... je pensais que Papa était mort en nous défendant de terribles bandits ! C'est toi même qui me l'a dit ! *sent ses yeux s'emplirent de larmes

- Hum... mon chéri.. bien sur que ce sont de terribles bandits qui ont tué ton père.. mais... comment dire... *se rendant compte que la gaffe qu'elle vient de commettre*, ils l'ont eu par surprise en lui jetant un sac de farine dessus... *prend le petit Dunvel dans ces bras*

- M'man.. moi aussi je serais fort comme mon papa ?

- bien sur mon chéri, bien sur *tout bas: ce ne sera pas bien dur...*, aller... retourne à tes occupations maintenant... ta mère doit travailler si tu veux une bonne tourte de Goretusk et une tisane de houblon ce soir.

*Dunvel s'en va, marchant jusqu'à la rivière puis s'assoit sur un gros rocher et commence à jeter quelques cailloux dans l'eau*

- Un jour, c'est sûr, je serais un grand inventeur et je pourrais acheter plein de belles choses pour le village ! J'aurais la plus belle canne à pêche qu'il existe !

*sortant de sa poche une espèce de gros pétard*

- En attendant , ça devrait suffire... *allume la mèche et jette le pétard ou dynamite plutôt, au vu de la taille, dans la rivière*

*regarde les poissons remonter à la surface de l'eau*

- Ca a marché ! Et je n'ai même pas failli avoir un bras arraché cette fois ! Il faut que je ramène tout ça à maman !

*entant soudain les cris de sa mère venant de la ferme*
*pris de panique, Dunvel lâche tous ses poissons pour courir jusqu'à la ferme, s'imaginant les pires choses possibles...*

*imagination de Dunvel : http://www.smh.com.au/ffxImage/urlpicture_id_1039379788113_2002/12/09/ent_lotr-orc.jpg*

*sort son petit glaive en bois et rentre d'un bon dans la ferme*

- TOUCHE PAS A MAMAN , HORRIBLE MONSTRE !

- Dunveeelll... écrase la !

*Dunvel regarde à ses pieds la petite araignée*

- mais m'man... elle est toute petite...

- Tu sais très bien que je déteste ces choses la ! Débarrasse m'en tout dessuite !

*haussant ses épaules, le petit Dunvel l'écrasa d'un geste vif et rapide, s'imaginant comme un preux chevalier délivrant sa princesse*

- Merci... Aller, il va être l'heure de manger... et ensuite, au lit.

Après s'être goinfré pour reprendre de l'énergie à la suite de toutes ses aventures, Dunvel s'endormit gentiment sur son lit de paille, sombrant dans un sommeil bien mérité.

Les années passèrent, Dunvel grandit comme un jeune homme normal, il n'avait rien de beau , ni d'homme d'ailleurs, mais il décida qu'il était tout de même temps de devenir un héros, et c'est ainsi qu'il s'en alla , baluchon dans le dos, jusqu'à la grande et puissante cité de Stormwind.

Il pris une minuscule petite chambre dans une auberge remplis d'ivrognes puis décida d'aller trouver le Maître d'Armes pour apprendre à se battre. Après avoir cherché deux bonnes heures dans la ville, alors qu'il se sentait perdu... un jeune homme à l'allure fier, vêtu d'une somptueuse armure s'arrêta à ses côtés.

- Alors, perdu ?

*Dunvel ne sachant pas trop quoi faire, fit une courbette*
- Je me présente, Dunvel , futur Héros de Stormwind !

- Bienvenue à Stormwind, je me nomme Isaor *rit* tu es bien léger, pour un futur Héros... Que puis-je faire pour t'aider, futur Héros de Stormwind * ne peut s'empêcher d'éclater de rire une nouvelle fois*

- *devient rouge* CESSEZ DE VOUS MOQUER ! JE NE SUIS PAS UNE CREVETTE !

- Ok ok... calme toi... il n'empêche que tu en as la couleur... maintenant... *rit de plus belle* , bien écoute, je vais t'aider... je connais un très bon Maitre d'Armes qui saura sûrement quoi faire de toi... Tu vois cette maison la bas, avec l'insigne sur la porte ? C'est la maison de Woo Ping, l'un des plus grands Maitre d'Armes d'Azeroth... va le voir, et dis lui que tu viens de ma part.

- Merci... j'y vais de ce pas... en espérant vous revoir ! quand je serais un héros moi aussi !

C'est ainsi que Dunvel rencontra sans le savoir, le premier membre du Covenant des McKeen. Par la suite, il fit connaissance de Woo Ping, qui l'accepta comme élève en disant que ce serait le plus gros challenge qu'on ne lui ai jamais donné... Dunvel ne saisit jamais pourquoi... certes.. il n'arrivait pas à porter une épée ! mais il avait plus d'un tour dans son sac avec ses nombreuses inventions !

Avec le temps, Woo Ping réussi à faire de lui un chevalier certes assez faible... mais qui arrivait au moins à porter son épée... il appris par la même occasion, comment se servir des fameuses inventions de Dunvel auxquelles lui seul dans Stormwind portait un oeil curieux dessus...

C'est ainsi que les aventures de Dunvel commencèrent... l'histoire d'un jeune chevalier, certes pas très costaud... ni vraiment beau... mais fier tout de même !

********************************************************************************

Il n'y a pas de suite à cette histoire... car elle s'écrit actuellement, et avec vous.
Citation :
Naissance

"Et bien! Es-tu fait de l'étoffe dont Elune brode ses martyrs pour ainsi t'époumoner? A t'entendre, on dirait que la vie n'est que maux!" fit la dame en noir, dans une expression crispée, à l'enfant hurlante qu'elle tenait à bout de bras.

Effectivement, en cet instant, la vie de cette belle enfant était douloureuse. Du cocon douillet d'une panse gonflée, elle passait aux mains râpeuses d'une sage-femme malhabile, et de la chaleur rassurante de l'antre maternelle, elle goûtait à la bise du matin qui soufflait autour d'elle. Il n'en fallait pas plus pour encolérer la demoiselle, et ses poumons, aux alvéoles fraîchement irriguées, donnaient déjà de toute leur puissance.

Ses jeunes yeux éblouis pour un rien se décollaient avec peine, lui révélant par bribes le monde hostile qui serait désormais sien, à commencer par le triste faciès de la vieille inconnue qui avait osé l'extirper de son nid douillet. Ses oreilles encrassées, déjà gênées par ses propres hurlements, firent taire sa gorge afin de saisir une voix douce et rassurante, une voix qu'elles connaissaient bien, celle de sa mère.

- Comme elle est belle... s'extasiait-elle.
- Oui, bon, vous savez, ils sont tous comme ça...

Car en plus d'être laide et brutale, la marâtre maternelle à la peau fripée était également désagréable. C'en fut trop pour la jeune arrivante, qui ne put retenir ses larmes.

- Vous l'avez fait pleurer avec vos méchancetés!
- Hmpf.. Ca pleure tout le temps, ces marmots. Je vais chercher de l'eau.
- Faites, et prenez donc le temps. Allons, calme-toi, n'écoute pas cette mégère, tu es adorable.

Adorable ou pas, la nuit passa sans que les vocalises ne cessent, et maman parti sans elle.

Adoption

Le coup ne l'avait pas tué, mais peu s'en était fallu. Sursautant au gré des pavés instables de la longue route de sa vie, Nyu - ainsi allait-elle se nommer - avait été abandonnée. Un enfant, dans une noble famille, est une babiole que l'on garde pour son aspect décoratif ou lucratif. Une nuit à gindre avait suffit à faire perdre tout l'amour artificiel que sa mère s'était promise de lui offrir, et elle s'était reveillée, la tête en sang, dans la caravane d'un mendiant qui avait récupéré la poubelle où elle avait été jetée.

"Bon sang, v'la t'y pas qu'mes ordures s'mettent à hurler! Ce s'ra bien la dernière fois que j'récupère des trucs chez un d'ces magiciens d'malheurs!"

Mais la grandeur du cœur d'un homme est bien souvent inversement proportionnelle à celle de sa bourse, et le mendiant, huit années durant, cassa son pain en deux et fit de Nyu une charmante petiote.

Rupture

Tierfold était un gnome, et déjà, du haut de ses huit ans, Nyu était plus grande que lui. Cela valait nombre de sarcasmes à l'étrange cortège qui passait régulièrement dans les villages de Dun Morogh en quête de matériaux de récupération divers. Il était bien souvent d'humeur bourrue, mais Nyu avait également son caractère; l'équilibre était pour ainsi dire parfait.

Mais la perfection est bien trop belle pour durer. Alors qu'ils traversaient un sombre bosquet, la petite compagnie de Tierfold et Nyu fut attaquée par quelques brigands cruels. Ils tuèrent le gnome, et la jeune elfe de la nuit devint une esclave. Elle fut bien vite rachetée par une noble famille anonyme, et elle vécut cinq longues années de sévices et d'humiliation.

Puis elle n'en puit plus, et assassina ses tristes maîtres, avant de prendre la fuite. A treize ans, Nyu devint une assassine, et repris sa vie de nomade solitaire, tuant pour vivre, et vivant pour tuer. Eternelle vengeance de la vie contre elle-même; complainte de l'injustice.

Errance

Trois années passèrent, durant lesquelles Nyu devint une ombre, froide et assassine, brisée entre l'innocente folie de son âge et la pénible réalité de ses jours. Ses pérégrinations la menèrent partout dans les royaumes de l'Est, faisant fit du conflit qui opposait la Horde à l'Alliance.

Mais la vie des brigands est généralement courte, et Nyu trouva bientôt le chemin des geôles. Il est certains convois qu'il vaut mieux éviter; la leçon serait retenue, désormais. La jeunesse éprise de liberté qui habitait l'âme de Nyu la poussa à s'évader, et ses pas hasardeux, esquivant incessamment les patrouilles, la menèrent jusqu'à la foret d'Elwynn, où elle fut reprise.

Malgré sa verve et son énergie, elle ne parvint pas à se défaire du convoi qui l'amenait inexorablement à Stormwind, à ses geôles, à la fin de sa liberté. Alors elle décida de prêter oreille aux signes du Destin.

- Tu as entendu parler de l'Ordre qui s'est installé dans le coin?
- Bah! Une bande d'allumés, comme tous les autres.
- Tout de même, on dit que c'est une magicienne qui le dirige...
- Magie rime avec folie! Je te le dis, rien ne vaut une bonne vieille épée.

Arrivée

Nyu, bien que peste et canaille, n'était pas une mauvaise fille. Du haut de ses seize dures années, et du cheval où elle était retenue, elle murmurait quelque sourde prière de son invention à l'attention d'Elne. Celle-ci, qui devait certainement être d'humeur taquine, l'entendit et décida de lui sourire.

Le convoi fut attaqué par quelques brigands de la Horde - et qui sait s'ils étaient rares en cette région. Pris au dépourvu, dans la surprise et l'incompréhension, ce fut la débandade. Les lames volaient au hasard dans tous les sens, et Nyu parvint à se libérer. La chute ne l'assomma pas, et elle réussit à prendre ses jambes à son cou en même temps que ses deux poignards sur la dépouille de son gardien.

Elle atteint bien vite Stormwind, qu'elle traversa en courant, attirant nombre de regards d'une foule peu habituée à voir ainsi des elfes de la nuit tremblant de peur et regardant de tous côtés dans leur charmante ville. Lorsqu'elle atteint enfin la place centrale, elle ferma ses yeux, pensa à sa vie, à son passé, et le déglutit avec peine comme l'on avalerait un morceau de viande trop grand pour notre gorge, puis elle s'écria d'une voix claire et emprise de résolution ces quelques paroles.

- Je veux parler à quelqu'un de l'Ordre de la Nouvelle Aube!
Suite: par ici
Voila un thread qui me plaît! Je ne manquerai pas d'y apporter ma maigre contribution. Mon style et mon orthographe sont si déplorables que je crains que vous ne trouviez le récit insipide.

Je voulais féliciter le conteur ou la conteuse de l'histoire de Nyu. Il y a dans ce récit tout ce que j'aurais voulu savoir faire. J'aurais voulu être un écrivain de génie pouvant manier la plume comme je tape sur le clavier qui me fait face à longueur de journée.

Bravo à toi, Nyu! L'histoire de ta vie se boit comme les meilleures breuvages dont on dispose en Mulgore. <Rote et s'essuie la bouche du coude>

P.S:
Un jour quand mes frères de la horde et moi même fouleront les rues pavés de Sormwind, peut-être ferais un geste pour ceux de l'Ordre en demandant à ce que l'on n'attache pas vos têtes aux totems des tribus ayant rasé de votre ville.

< Historique de Gazkul Fraka à venir >
Message roleplay
[Le linceul d'amour] Angélique
Angélique,

- Joli églantier, tendre et douce nuit, racines de mon existence... Je garde en moi l'odeur familière de la nature si clémente et généreuse de ses fruits. Les yeux fermés, le sourire aux lèvres je respire les effluves de ce moment d'intense bonheur. Clairière idyllique, instant magique ! Protège nos anciens, aime la vie.


Cette nuit là était différente, profonde et énigmatique, elle marqua le cercle d'un sombre présage. Mère Isil perçait difficilement l'épais brouillard qui se dégageait du lac en salves vaporeuses. Au sommet de quelques vaguelettes, des reflets argentés trahissaient la présence de batraciens actifs. Quelques bruits dans l'herbe, le hululement des chouettes affamées, le chant de centaines d'insectes paradant à la quête amoureuse apportaient un peu de réconfort et me rassuraient. Les branchages et les feuilles printanières entremêlés, filtraient la faible lueur des étoiles. Un relent de tourbe putride me chatouillait les narines, amusée je ne m'en offusquais pas, heureuse et chanceuse d'être une druidesse du royaume des Elfes sombres. Je somnolai tout doucement, allongée et adossée au creux des racines du chêne vénérable.

- Un feu-follet ! Il se meurt sur le lac dans un sifflement strident... Du soufre ? Je suffoque, un sourire sadique, un regard vicieux... « Rédemption » me perfore la jugulaire, le sang s'échappe de mon corps, je panique... « Perce-veine » entre en moi, viole mon intimité alors que j'agonise ; Démon fertile de la perversité... Le poison des êtres du gouffre, la démence... J'étouffe...

Je me réveillais brusquement de l'horrible vision, des sueurs froides perlaient mes tempes, des tremblements nerveux jouaient avec mes muscles pour me prévenir d'un danger, ma robe se collait à mon dos devenu moite par la peur, je fronçais les sourcils laissant apparaître la ride du lion ; mon sixième sens était aux aguets. Plus de bruit, un silence funéraire... Où sont donc tous les voisins nocturnes qui berçaient mon sommeil, l'inquiétude venait remplacer la sérénité. Le lac bouillonnait, l'eau devenait tumultueuse sous forme de petits cercles sulfuriques, quelque chose allait en sortir.

Il faisait très sombre, ce qui amplifiait la lueur pale de la surface, un visage imberbe surgit du miroir aux mille clapotis. Une lumière bleutée irradiait maintenant le royaume des ombres, plus vive autour de lui. L'eau dégoulinait laissant apparaître ses épaules, la silhouette d'un torse svelte et viril. Ses bras, ses mains aux doigts fins puis ses jambes se dessinaient au fur et à mesure qu'il sortait des eaux, emplissant la clairière de ses rayons lunaires un peu plus à chaque pas. Je restais un moment surprise, il était angélique et portait une paire d'ailes dans le dos de couleur jais. Avançant lentement comme une âme en peine, Il se tenait maintenant nu sur la rive. Curieusement on aurait dit que la source lumineuse sortait par les pores de sa peau, elle formait une sorte d'anneau de protection autour de lui, l'énergie crépitait comme une source de mana, il rayonnait d'une prestance hautaine et sûre.

- Fluorescence qui se consume au fil du temps, son corps aux formes harmonieuses est encore humide de sa naissance.

Sa peau était luisante d'un dessin, d'un tatouage qui semblait vivre sur sa chair comme une seconde conscience, je distinguai une femme vampire dans sa constante métamorphose. Le visage de l'ange était marqué par des traits fins et creusés, sa peau cisaillée était de couleur cobalt, ce qui faisait de lui un fils de la lune. Ses cheveux mouillés étaient sombres, aux reflets dorés et mi-longs. Les yeux venaient de s'ouvrir, vides de sentiments et brillants ; il bougeait ses mains, ses doigts et se regardait comme si c'était la première fois.

- Des gestes gracieux Elfiques, mais cela n'en est pas un...

Son regard croisa le mien, il pencha sa tête sur le coté le rendant charmeur, mon coeur battait la chamade d'une émotion foudroyante.

Attirante, au charisme divin
Ne vois tu pas mon essence ?
Grivois, ils le sont ces pantins,
Elle m'appelle par son absence.

A l'aube des temps et de la peur,
Intuition et charme au goût de miel.
Montre moi ton âme, ton coeur...
Et je te donnerai l'amour éternel.

Ma vie n'est pas une fin fatale,
On s'est reconnu, toi et moi.
Image d'une fusion ancestrale,
... Je suis sensible comme toi...

Sur ces quelques mots d'une voix suave et chantante, il s'approcha de moi langoureusement. Son aura me consumait et me submergeait, même si je contenais la souffrance engendrée, je sombrai dans l'inconscience.

- Prince, ô mon doux Prince... Venez ! Donnez moi la tendresse et la sûreté de votre quintessence. Une irrésistible envie de le recevoir, possessive et exclusive, personne ne devait savoir... Garderai-je le secret ?

Quand je repris mes esprits, j'étais au creux de l'arbre, le sang tambourinait mes tempes, des nausées, ma vue était floue. Une démangeaison sur mon avant-bras attira mon attention, une marque noire mouvante représentant un masque était apparue, ce n'était pas de l'encre mais une ouverture spirituelle sur l'éther. Rêve où réalité fantasmatique ? Ses mots restaient gravés à jamais dans ma mémoire.

Nathalya,

Le linceul d'amour, extrait © 2004
__________________
"Je n’obéis à aucune règle, aucune injonction...
Si je dois honorer un contrat, je décide
seul, pour qui et quand ! "

Message roleplay
Rhaizen
... Un messager chevauchait dans la nuit, il devait livrer au plus vite un message à l'alliance, la bataille de demain serait un massacre, un traître avait livré les plans à l'ennemi. Deux sifflements aigus brisèrent le silence, le messager fut projeté à terre, deux flèches venaient de terrassées sa monture.
Il se releva et sortit ses lames, seul au milieu de la route. Deux orques surgirent de la forêt, le messager fondit sur le premier et lui transperça la gorge, le tuant net, il esquiva le coup de hache du second et lui trancha la main droite, l'orque poussa un hurlement avant que sa tête ne vole. Une cavalier surgit à son tour de la forêt, montée sur un superbe tigre noire.

[Le messager] : C'est le destin qui vous envoie, j'ai besoin de votre monture pour livrer mon message... Mais que faites vous... traître!

Trois flèches transpercèrent le torse du messager, il réalisa, mais trop tard, que les deux orcs n'avaient pas d'arc, il s'effondra sur le sol. Alors qu'il agonisait, se vidant de son sang, le cavalier descendit de sa monture et s'approcha pour récupérer le message.

[Le messager]: .. Pour... Pourquoi? messire...

Il ne finit point sa phrase, une dague le transperça le coeur, lui arrachant son âme. Le message n'arriverait jamais.

Le lendemain, l'alliance tomba dans un piège, ce fut un massacre...


______________________________________________________________

Je sens la terre qui souffre, la terre qui se meurt, je sens les ténèbres qui chaque jours progressent un peu plus.
J'entend la plainte des enfants de la mère terre, la faune et la flore, la corruption progressent un peu plus.
Je vois ma terre natale qui s'assombrit, je vois les enfants de la mère terre qui sont emplis de maladies.
Je sens monté en moi la colère.

Je me nomme Raizhen, fils de Fizdhen et de Nadilia, je suis un elfe de la Lune, je suis un serviteur de la mère terre et de la déesse. J'ai pris les armes pour protéger notre terre, pour protéger ma famille, pour protéger mes amis.

Mon père est parti depuis longtemps combattre la horde, tandis que ma mère élève ma jeune soeur. Jadis ma famille était grande, puissante, respectée, puis les guerres la décimèrent et aujourd'hui nous ne sommes plus qu'une poignée.

O Déesse, entends-tu la terre qui souffre?
O Déesse entends-tu les premiers nés qui pleurent?
Fasse que la Courage et l'honneur me guident.
Fasse que je ne tremble point devant nos ennemis.
Fasse que si je meurs ce soit dans l'honneur.
Fasse que nous triomphions de nos ennemis.
Fasse que notre terre se purifie.

J'ai pris les armes aujourd'hui et pour toujours...
...
Journal aux feuillets volants






Les deux silhouettes venaient de sortir de l'abbaye. Rien n'aurait pu les distinguer des autres, ils étaient semblables aux nombreux aventuriers qui cherchaient ici un moyen de s'enrichir, de prouver leur vaillance, ou simplement d'aider leur prochain. Ils étaient un peu ça tous les deux...
L'un, à la fois voleur et gentilhomme, l'autre honorable et dure...très dure.
Pourtant, si l'on aurait pu les distinguer des autres rien qu'en les regardant, il suffisait de prêter un minimum l'oreille. Même un kobold à qui on aurait arraché les deux oreilles auraient pu les entendre se rabrouer sans cesse l'un l'autre. Le petit rire cristallin de la prêtresse se mêlant souvent à celui du fluet voleur.


L'Abbaye était accueillante sans aucun doute, mais ils visaient mieux, du moins attendaient-ils autre chose de la vie. La bourgade de Goldshire n'était pas bien loin, et aussi pénible fut la marche, le frère et la soeur arrivèrent finalement à l'auberge.

Plus tard, une elfe (qui avait confirmé ce qu'en pensait la jeune fille) l'avait carrément provoquée en duel en plein milieu de la place. Déconfiture pour l'être aux oreilles pointues, la jeune femme avait autre chose à faire que de se montrer devant tout le monde, et surtout elle ne tenait pas à attirer l'attention. Son frère aurait bien fait les poches de la donzelle si un énorme tigre blanc ne l'accompagnait ...

Ils restèrent quelques temps dans le coin le temps d'amasser suffisamment d'or pour se rendre à la Capitale.... ils se séparèrent ici...








Le lourd bâton en rythme contre son dos. Elle commençait à fatiguer mais Stormwind la Capitale éatit en vue. Elle avait croisé un nombre incalculable d'aventuriers... une bonne partie d'entre eux ne faisait que passer, courrant droit devant sans même jeter un regard.
Celui-là était un peu différent, sans doute était-ce du au fait qu'il portait une armure, mais n'était-ce pas plutôt son allure... il marchait, tranquillement... il portait une tunique blanche et bleue... elle pu rapidement y lire le mot "Aube" . Evidemment elle ne passa pas son temps les yeux rivés sur le ventre du chevalier... ils discutèrent quelques minutes...pas longtemps bien sûr, chacun ayant sans doute une foultitude de choses à faire...
Et chacun repartit dans sa propre direction...
Elle passa devant le monument érigé par Uther Lightbringer puis s'arrêta un instant...elle se retourne, comme si l'homme allait revenir...
Car, surprise de rencontrer enfin quelqu'un qui s'interessait aux autres... elle ne lui avait même pas demandé son nom..








La gamine courrait...des champs à droite...des champs à gauche...des champs derrière et pourtant devant il y avait...encore des champs !
L'épée en bois de son père dans un main, la main gauche de son frère dans l'autre, elle filait à perdre haleine.
Plusieurs centaines de mètres plus loin, ils s'arrêtèrent enfin. La bestiole ne les poursuivait plus. Elle lorgna ce qui lui servait d'arme, une vague forme de lame, une rectangle de bois pour former la garde (elle avait réussit à peindre un joli cercle rouge dessus ), et une poignée lisse comme tout. Son père la lui avait taillée dans un des vieux arbres qui ornaient l'arrière-cour de la ferme parentale.
Elle lâcha la main de son frère, lâcha son épée également, et se laissa tomber lourdement sur la terre durcie par le soleil de plomb. Son frère souriait, et à y réfléchir il ne s'était pas départit de son sourire pendant toute la folle échappée.
Plus tard elle lui dirait sans doute qu'il n'était qu'un crétin doublé d'un imbécile...
Ils repartirent tranquillement, laissant derrière eux les ruines de ce qui avait été une jolie ferme, de taille moyenne, rien de spécial, juste une ferme. Le feu n'avait pas brûlé, une tornade n'avait pas emporté la batisse de bois, des orques n'avait pas attaquée la ferme dans l'espoir d'emporter trois cochons , une vache et de violer leur mère....juste, la mort, qui frappe, au hasard bien souvent se répéterait la jeune fille. Alors un jour, sans rien dire, elle avait emportée leur mère, une bien belle mort pourtant, morte dans son sommeil elle n'avait sans doute rien vu venir...leur père, qui passa la nuit dans le lit aux côtés dépouille de sa femme, non plus.
On aurait pu croire qu'il allait mourir de chagrin mais non, il préféra mourir comme il l'avait choisi, une pierre autour du cou dans la marre ou pataugeaient les canards, et ils pataugeaient encore quand les deux petits se rendirent compte de la chose.
On ne meurt qu'une fois, mais visiblement on ne pense jamais à ceux qui restent. Le petit Lomelin et la petite Eärwen ne purent alors plus penser qu'à eux... et ils partirent.



Ils courent encore... ils sentent que "ça" les rattrape, ils ne savent pas ce que c'est, mais ils sentent. Alors le frère et la soeur courent, et courent encore.. sans se retourner...puis soudain... un mur. Un... mur..? Un mur..??!!!!




La prêtresse se reveilla au moment ou son idiot de frère venait de perdre trois dents en prenant le mur en pleine face......elle s'asseya sur la couche de paille, regarda de tous les côtés et avisa son frère, un peu plus loin, le sourire jusqu'aux oreilles... avec toutes ses dents.
Elle se leva, se jeta un bol d'eau fraîche puisée derrière la grange, poussa son frère du bout du pied pour le réveiller, et ils partirent... aujourd"hui, elle ne portait pas son bâton,..aujourd'hui, elle portait sa petite épée de bois avec son joli cercle rouge sur la garde.... celle que papa lui avait taillée quand elle était petite.
...
La nuit avait été courte...la chasse aux murlocs avait été rude et elle empestait le poisson. Sa tunique sentait le roussi et même si les dragons en avaient payé le prix, il n'en restait pas moins que l'étoffe avait été légèrement noircie à certains endroits.
Deux bains dans le lac n'avait pas suffit et c'est toute penaude qu'elle entra avec son frère (toujours aussi idiot lui rappela t-elle avant de penetrer dans le bâtiment) dans la taverne de Lakeshire...

Ils se restaurèrent et purent enfin prendre quelques heures de bon temps avant de repartir....

La nuit tomba tranquillement et Lomelin partit "faire un tour" comme il disait. Leur rituel se répéta une fois encore:

-"Fais attention...surtout aux femmes" lui répéta t-elle

-"Ta gueule.....femme" répondit-il comme de coutume, le sourire jusqu'aux oreilles.

Elle lui lançant un regard des plus noirs possible, elle demanda à ce qu'on lui re serve un verre de vin.... puis, fin prête elle paya le voyage pour Stormwind, une certaine taverne du quartier des mages l'attendait.

Elle ne fût pas déçue...sans ordre elle trouva, un gnome fou à lier qui sautait partout, dansait partout...et pire...avant tellement bu qu'il aurait pu asphyxier un mort vivant. Deux elfes, gracieuses, l'un silencieuse, l'autre espiègle et...gamine sur les bords. Des nains...trois même, du moins le cru t-elle au début. Elle devait apprendre quelques minutes après que le troisième, était en fait un sanglier, compagnon du premier... moeurs étranges si il en était.

Et ce qui évidemment l'intéressa le plus...les hommes, ou plutôt les femmes dans ce cas précis. Elle se sentit tout de suite gauche, mal fichue, grosse et immonde. Son frère lui aurait sans doute dit qu'elle ne se trompait pas, mais force était de constater que les deux femmes, impeccablement vêtues dans leur jolie robe avaient de quoi rendre jalouse.

Elle salua tout le monde, resta debout comme une gourde pendant un temps qui lui parut durer une année, puis elle se decida et alla s'asseoir à une table à côté.

Celle qui se présenta comme étant Aenelia, vient lui parler, de tout, de rien... elle finit par s'installer à leur table et se retrouva à côté d'une magicienne aussi causante qu'une porte de prison. Quand elle fût face au gnome pendant trente seconde, elle rêva d'un palais rempli de.....portes de prisons...silencieuses, tranquilles, et qui ne bougent pas.

La petite compagnie sortit et alla s'asseoir tranquillement dans un petit parc non loin. le nabot fit encore des siennes, elle s'en exaspéra mais se contenta de rire. L'une des elfes fit un numéro plutôt...charmant de danse puis tout le monde se rendit à l'entrée de Stormwind. Quelques passes d'armes entre frères eurent lieu....




C'est là que le gamin arriva.


Il apportant deux choses: une lettre, et un tabard de l'Ordre, sans le propriétaire qui allait dedans. Un ancien membre de l'Ordre dont elle ne se souvenait même plus le nom avait...fui.
Elle trouva la chose bizarre d'autant que la plupart des personnes présentes s'inquiètèrent pour cette personne, celle qui les avait abandonnés. Elle ne poussa pas tout fort son raisonnement, du moins pas trop mais cette personne aurait dû être retrouvée pour être ensuite jugée...et pourquoi pas brûlée sur le bûcher si le cas de desertion, ou de trahison était averé.

L'Alliance ne devait pas tolerer les faibles et les fuyards.


Il prirent néamoins la peine d'interroger le gamin (un peu demeuré semblait-il)... certains membres étaient partis en eclaireurs.

Celydia (car la porte de prison avait un nom) créa plusieurs portails et tous se retrouvèrent dans un endroit appellé Menethil. Ils prirent quelques renseignements notamment à la taverne, puis prirent le bateau direction.... l'ile inconnue.


Ils avancèrent dans des terres arides... Celydia, Aenelia, une elfe du nom de Nyu et un nain.

Ils croisèrent des créatures qu'elle n'avait jamais vues, la peau verte, ou bleue.. ou de grands trucs poilus.
Ils furent semble t-il impressionnés par le groupe car presque aucun n'opposa de resistance... ils se retrouvèrent à un endroit qu'on nomma comme "La Croisée des chemins". Ils cherchèrent, tentèrent de dialoguer avec ceux qu'ils croisaient.... aucune trace. Ils rencontrèrent d'autres membres de l'Alliance auprès d'un village ennemi...

L'alerte fût donnée, les premiers assaillants furent facilement repoussés... mais il en vint toujours plus...jusqu'à ce que personne ne puisse plus rien....


Et ensuite...le trou noir....







La prêtresse se sentait bien, elle n'avait pas goûté au confort d'un vrai lit depuis pas mal de temps. Elle posa sa joue les plumes de l'oreiller... sourit légèrement dans son sommeil et repartit dans un morceau de nuit sans songes.
Elle se sentait glisser, puis être rattrapée, bringueballée de droite et de gauche...elle sentit son estomac se rebeller. Elle s'agrippa aux plumes de l'oreiller et s'y tint fermement quand une pensée lui traversa l'esprit... depuis quand les plumes des oreilles étaient-elles à l'extérieur? L'idée, qui aurait sans doute amusée son frère lui arracha tout au plus un "humpf". Humpf auquel l'oreiller en question (et le lit en entier) lui répondit par un petit cri strident voulant sans dire: "Tu arrêtes de bouger ma grosse et de tirer sur mes plumes ou tu prendras des coups d'bec".

Elle n'ouvrit les yeux qu'à cet instant...le griffon arrivait enfin à Stormwind. Elle descendit...elle aurait voulu donner un coup de pied bien sentit à la bestiole mais se retint...elle choisit une autre créature, un peu moins turbulente espérait-elle, et se rendit à la colline des sentinelles.
Elle devait y retrouver des gens d'ici plusieurs heures. Le narrateur passera sur l'histoire pathétique et risible de la première expédition dans des mines dont elle ignorait le nom... une chose de plusieurs mètres de haut et toute en feraille avait eu tôt fait de doucher ses espoirs quant à retrouver l'homme qu'elle cherchait...et ses compagnons d'un jour étaient encore plus faibles qu'elle.
Elle retourna à la tour...et..attendit.
Et ils arrivèrent enfin...elle tenta de rester polie, saluant les gens comme il se doit..et il se mirent en route. Elle resta volontairement derrière tout le monde long du chemin, pour pouvoir les détailler.
L'humain avec l'air de ces paysans qui accomplissent quelques grands exploits et deviennent chevaliers. Il avait pourtant quelque chose de noble, dans la manière de se battre, et, d'être tout simplement. Il lui sauva la vie plus d'une fois ce jour là.... il s'appellait Darek...

L'elfe était comme tous les elfes...il avait de grandes oreilles. Au dela de ce détail, il se déplaçait avec une grâce et une agilité que seuls les représantants de cette race possédaient. Un brin téméraire, il ,'avait pourtant pas eu à trop risquer sa vie...il lui donna son nom: Kujo.













Quelques mots, de teint et d'écriture différents ont été ajoutés bien plus recemment, il est simplement écrit: "Grand mère"



Le manuscrit s'arrête ici. En fait de manuscrit, il s'agissait de plusieurs feuilles de parchemins, reliées entre elles à l'aide d'un fil de laine, lui même attaché très peu solidement à une reliure de cuir noir. S'y trouvaient néanmoins, une serie de parchemins pliés en quatre... le curieux auraient pu tous les lire d'un coup. Mais ce curieux là n'existe pas dans cette histoire. Cet autre curieux qui lit ses pages, il ne les lit qu'une par une, une seule, jamais plus, c'est le meilleur moyen d'arrêter une histoire en cours.
Un vieux sage disait: "Quand les histoires ne sont pas telles qu'on ne peut que les lire et les écouter, quand les histoires sont justes, des histoires parmi tant d'autres, alors mieux vaut y aller au compte goutte, au moins on ne risque pas de s'empoisonner".
C'est sans doute ce que propose ce manuscrit, point trop n'en fallait.


La voix était stridente, elle faisait presque peur rien qu'à l'entendre, c'était un mélange de cri et de murmure qui semblait vous percer les tympas... etla petite l'entendit...car les cordes vocales qui servaient pour produire cette voix la poursuivaient...et il y avait un homme autour...

-Elle court elle court... l'homme se serait presque arrêté de penser, il prenait un malin plaisir à poursuivre la gamine. La campagnes de Stormwind était endormie à cette endroit, personne n'aurait pu entendre. Il eu soudainement envie de rajouter "La maladie d'amour" à la suite de sa phrase, mais jugea bon de n'en faire, il n'était pas l'heure de mettre du désordre dans ses pensées.



Les pages, sont brunies par le temps, elles ne sont, ni trop vieilles, ni récentes. Quelqu'un qui s'y connaît un minimum dirait qu'elles ont une bonne dizaine d'années.


Quand je suis arrivé à la cité, j'ai été saisi d'horreur. Oui moi Rablek dit "le puant", j'ai été saisi d'horreur. Je n'ai pas la prétention d'appartenir à la postérité en tant que "Bandit de grand chemin respectable de duskwood" même si ça aurait une sacrée gueule, mais, oui, j'ai été saisi d'horreur.
Au dessus de la porte, sur le panneau de bois, était accroché le pire des tableaux que nos terres aient porté depuis belle lurette. Le cadavre d'un gamin d'une dizaine d'années avait été cloué au mur, bien en evidence au dessus de l'entrée. On avait cloué le corps au niveau des avant-bras, des cuisses et du cou. Ce qui avait sans doute été un gosse en bonne santé était un tas de chairs. On remarquait rapidement deux clous en or "piqués" dans les yeux de la victime. Et sur le panneau, un écriteau:
Voila ce qui devrait être fait à tous ceux qui découvrent la cité, enfin, elle ne l'a jamais vue, mon neveu était aveugle.
L'écriture était facilement reconnaissable, celle d'une femme, la seule de notre petit sauterie. Marie...dite La Seringue.
Le petit était donc bien Siegfried, le plus jeune des deux enfants qu'avait eu la S'ringue avant d'venir avec nous.
Toutes ces années après, j'sais pas trop c'qui sont tous devenus, depuis que j'ai ma ptite femme j'dois avouer que j'm'en fous un peu. Je sais que la survivante des filles de la S'ringue à été mère à son tour, et je sais aussi qu'elle ne sait pas quelle immonde putain était sa mère.
Enfin, la S'ringue a quand même réussit à avoir des p'tits enfants. Y ont vécu à la ferme des parents, bien tranquilles...j'espère pour eux qu'leur grand mère restera loin.
Des gamins au nom elfique qu'on m'a dit...mais les noms, j'crois que j'les ait oubliés.

Rablek.
Le soir au Loch Modan, d'un côté de la rue, bruits de forge, ânonnements,martèlements, jurons et éclats de métal en fusion; de l'autre côté, bruits de taverne, chansons paillardes, bruits de chopes qui s'entrechoquent et éclats de rire.

Après avoir longtemps hésité sur le chemin à prendre, Khapab se décide à écouter la voix de son ventre plutôt que l'appel du marteau. Il pousse la porte de la Taverne enfumée et s'assoit sur une chaise au fond, commande un tonneau de Malt Rhapsody accompagné de côtes de sangliers à la bière et d'un fromage parfumé à la Thunderbrew. Il dépose son marteau de guerre et son bouclier près de son fauteuil, sort un peu d'herbe à pipe et l'allume.

Alors qu'il se prépare à savourer son repas et sa bière, un jeune nain d'une dizaine d'année, à peine sorti du berceau et sans aucun poil au menton vient le voir.


" - Hé salut Papy Khapab, dis, tu pourrais enfin m'raconter ton histoire de comment qu't'es dev'nu palanain ? "

Le vieux bougon finit sa rasade de bière, rote bruyamment pour manifester son contentement et regarde le gamin

" - Hey P'tit gars, j't'ai déjà dit plein d'fois d'pas m'déranger pendant qu'j'dame, tu d'vrais l'savoir maintenant qu'on dérange pas un Palanain pendant qu'il bouffe" dit le vieux Paladin en grommelant. Laisse moi finir mon plat et on en r'parle, ça t'va ? Et au fait mon ptit bonhomme, tu m'appelles encore une fois Papy et c'est à Kharanos qu'on va t'retrouver quand j'aurais fini mon lancer de p'tit nain pigé ?"

" - Oui oui Papy, c'est compris " répondit le gamin avec un grand sourire tout en se cachant derrière un siège au cas où Khapab aurait été sérieux.

Près d'une heure plus tard alors que le nain finissait son deuxième plat de sanglier et son deuxième tonneau de bière, le gamin revint à l'assaut pour entendre l'histoire de la vie du Paladin. A la fois repu et un peu ivre (juste un peu, ce ne sont pas deux tonneaux de bière qui vont rendre saoul un nain tout de même), le nain se reprépara une pipe et s'installa confortablement dans son fauteuil avant de commencer son histoire comme il le faisait régulièrement depuis quelques années.


" - Bon, p'tit gars, écoute moi bien parce que cette histoire j'la racont'rais qu'une fois (phrase qui fit sourire tous les habitués de la Taverne, pour l'avoir entendue déjà quelques dizaines de fois).
C'est l'histoire d'un vieux Palanain mais pas encore hors d'usage, le nain Khapab, frêre du Nain Pehkab, et l'premier qui rigole d'mon nom ou d'celui d'mon frêre, il a qu'a en causer à nos parents hein, ou c'qu'il en reste.

Alors voilà, moi t'vois, chui né ici au Loch Modan, enfin pas très loin, à pas plus d'vingt lieues en tout cas, y a d'jà un paquet d'années et j'peux t'dire une chose, c'est qu'ma famille, elle est du même sang qu'la famille royale... enfin presque, la cousine au deuxième degré de la tante par alliance du cousin germain de ma mère connaît la naine qui a servi de nourrice au bon roi Bronzebeard, c'est comme si qu'j'étais un peu l'cousin du roi tu vois.

M'enfin, moi j'ai pas toujours été palanain t'sais, j'ai commencé tout ptiot comme toi, même plus p'tiot en fait et j'bechais les champs avec mes parents, et j'peux t'dire que les bêches, les pioches et tout ça, ça m'connaît, et t'as vu mes bras un peu, pour un peu on confondrait ça avec une cuisse de vachette..."

" - C'est quoi une vachette dis ?"

" - M'interromps pas quand j'parle ou tu finiras à Kharanos la tête dans la neige à grand coup d'latte dans l'fond'ment nom d'un nain... les vachettes c'est des grosses bestioles poilues qu'on rencontre d'l'autre côté d'la mer. C'est des grands guerriers qu'étaient d'not' côté pendant la guerre cont' les zombies puants mais maint'nant on peut pas vraiment savoir, t'as d'jà essayé d'comprendre un sanglier toi ? Non ? Bah pose plus d'questions alors et laisse moi continuer.

Alors j'te disais qu'j'maniais la bêche et la pioche tous les jours mon gars, tout ça pour nourrir les gens du coin t'vois et pis surtout moi j'cultivais l'orge pour qu'on l'mette dans la bière qu'tu bois l'matin, tu comprends ça ? Sans les gens comme moi, ben la bière, ça s'rait d'la pisse de z'oreille alors faut toujours qu'tu sois gentil avec les paysans sinon pu d'bière l'matin, ni l'midi, et pire, ni l'soir non plus.

Alors moi j'vivais avec mon frangin et les parents tranquill'ment en cultivant nos champs jusqu'aù jour où ben y a eu un tas d'zombies puants qui sont v'nus à la porte t'vois, c'était y a quoi... 4 ans ptête j'étais d'jà vieux à l'époque hein et mes parents ils avaient d'jà plus d'cent ans chacun, y z'avaient vu deux guerres devant leur porte, et là vla t'y pas qu'la guerre, elle v'nait les reveiller. L'frangin et moi on était d'jà aux champs à c't'heure là et les zombies on les a même pas vu, sauf que quand on est rentré à la maison ben y avait encore deux zombies puants d'dans, sauf qu'c'étaient les vieux qu'étaient dev'nus morts et pis revivants. D'ma vie j'avais jamais eu peur nom d'un nain, et bah là, j'en ai laissé tombé ma chope d'bière quand j'ai vu ça et j'm'suis mis à prier dans ma tête pour qu'les vieux y disparaissent sans faire plus d'mal qu'ça et vla t'y pas qu'mes mains elles se sont mises à briller et quand le vieux il a voulu m'toucher, lé tombé en poussière d'un coup. La vieille, elle a voulu s'en prend' au frangin, sauf qu'lui, il y a planté deux flèches dans l'corps et pis un coin d'hache sur la tronche, c'pas un sentimental l'frêrôt ça j'peux t'l'assurer.

Après qu'on les ai enterré quand même hein, enfin c'qu'il en restait, ben on s'est dit qu'on allait pas rester là, alors on est allé voir l'roi, enfin l'intendant du roi, enfin l'secrétaire d'l'intendant, enfin l'assistant du secrétaire d'l'intendant du roi pour y raconter not' histoire. Et l'vieux nain y nous a dit qu'ils allaient s'occuper d'tout et qu'nous bah on allait entrer dans l'armée du bon roi Bronzebeard parce que deux paysans capab' d'tuer des zombies comme ça, il en fallait p'us dans leur armée. Alors v'la qu'moi j'm'ai r'trouvé à faire l'palanain et mon frangin à faire l'dresseur d'bestiaux et bah d'puis c'jour là, on s'bat pour l'bon roi, et tout c'qu'est zombie puant, on l'massacre dès qu'on peut. Alors ptit gars, entraine toi si tu veux dev'nir un jour aussi balaise qu'moi.
J'espère qu'elle t'a plu mon histoire, sinon c'est à coup d'tatane dans l'cul qu'j'va t'envoyer à Kharanos non mais. "

Sur ces bonnes paroles, il rota bruyamment, saisi une petit chopine d'un litre sur le plateau de la serveuse et sortit après avoir salué la salle et promis au gamin de l'envoyer à Kharanos de multiples façons fort peu confortables, puis après avoir humé le bon air du loch se mit en route en espérant trouver quelques morts vivants à se mettre sous le marteau avant la fin de la nuit


(Bon ben faut pas trop chercher à comprendre, je m'suis amusé à écrire une histoire au fil du clavier, je sais pas si tout est très cohérent d'un point de vue chronologique, mais si c'est pas le cas, on mettra ça sur l'abus de bibine du vieux Khapab. En espérant que ce ne soit pas trop chiant à lire ^^ )
Voila le mien ; il est un peu court par contre
Citation :
Tapie dans l'ombre elle attendait, il fallait toujours attendre le meilleur moment c'était ce qu'elle avait apprise.
Sa cible cette fois ci était un noble corrompu qui bafoué sa majesté par des rumeurs sans fondements. Elle était une assassine et de ce fait elle avait a faire souvent le sale boulot. Sa victime c'était arrêtée au recoin d'une ruelle, c'était le moment. Un bruit sanglant, un corps qui chute, elle avait réussi pour cette fois si.

Sa vie n'était pas très glorieuse ou du moins n'était plus glorieuse. Dix neuf ans, elle c'était réveillée il y trois ans complètement amnésique, la vie dont elle se souvient n'a donc commencer qu'a seize ans la seule chose qui la rattache à son passé est une alliance frappé a l'éffigie du symbole royal et marqué en lettres d'or : "pour l'alliance, pour le Roy"

Nettoyant sa dague tachée de sang elle passa devant la bibliothèque de Stormwind, elle pensa après tout voila encore le dernière endroit ou je pourrais trouvée des réponses a mon passé.
Elle passa par le toit et y pénétra facilement, depuis l'invasion de la légion la plupart des bâtiments n'étaient pas complètement reconstruits et pour une fois cela l'arranger bien.

Après plusieurs heures de recherche dans la pénombre elle trouva un livre frappé a l'effigie de sa bague, elle l'ouvrit et lus la première page :

Le Covenant Keen
Préambule
Pour l'alliance, pour le Roy. Chronique Tome I

"Qui est la ! " , elle sursauta, un garde venait d'entrée par la porte principale. "Montrez vous !"
Elle s'emmitoufla dans sa cape et s'enfuie discrètement.


Une fois dehors, une idée l'obsédée, elle devait rentrée en contact avec le Covenant eux seules pourraient lui donner toutes les réponses.
Hello tous^^
voilà mon bg "express"

Brenn de Stormwind, profession filou
Horphelin, Brenn a grandi seul dans les rues de la capitale humaine, rendant de menus services aux margoulins de l'allée des truands, aux commerçants du vieux quartier et même aux gardes de la cité en échange de quelques piécettes. Depuis son plus jeune âge, il a du apprendre à se débrouiller seul, ce qui l'a rendu plutôt malin mais sans véritable éducation.

Petit, il s'était fait un nom comme chapardeur de pommes. Aujourd'hui, il allège en douce la bourse des étrangers de passage, à qui il ne manque d'ailleurs pas de proposer ses talents de guide. Détrousseur sympathique, Brenn connaît chaque recoins de la cité, en particulier ses rues mal famés et son milieu interlope. En fait il ne connaît rien d'autre : le reste du monde au-delà des murs de Stormwind, ce ne sont pour lui que des histoires racontées au coin du feu des auberges et des forges du quartier des nains. Il n'a de toute façon vraiment pas envie de quitter la grande capitale pour des terres qu'il juge hostiles, même s'il rêve parfois de contempler de ses propres yeux des endroits merveilleux comme l'arbre-monde ou les neiges éternelles de Dun Morogh.

Mais bon il a maintenant 16 ans, seuls les dieux savent où le destin va conduire ses pas.
Boh...moi c'est assez simple, je suis née dans l'escalier de l'hôtel de passe d'Auberdine. Ma mère était une pariepat...péripatrie...patreitaticienne...une Elfe oui mais une pute.

La seule de tout le village, elle n'avait pas de concurrence et du pain sur la planche. Pas que du pain, elle n'avait pas beaucoup de poitrine. Comme elle avait raté le délai légal du Casses Toi du Tiroir, je me suis retrouvée à la décharge municipale une fois pondue, dans un sac en papier. Elle m'a jeté entre des restes d'ours, un tas de trucs gluants et une cuisinière Gnome à vache, vous savez bien, le truc le plus difficile, comme c'est marqué dans la notice, est de maintenir le cul de la vache sur l'admission de la pompe à méthane, enfin bon je m'égare.

Donc j'étais une fille de pute, et je le suis toujours, abandonnée dans une décharge.

Un conseil quand même, si vous me rencontrez : Evitez le sujet si vous tenez à votre braquemard ou prétendu tel.

Là dessus, voila t'y pas qu'un Sélénite se pointe avec des grandes quenottes - c'est pour mieux te manger mon enfant - à la recherche de son cassedalle, c'est à dire, en l'occurrence, par un fait du hasard : Moi . Moi qui déjà fredonnait : ta ta tada ta tada tindindindin talatata taaaaa, sur l'air bien connu : Ah ça ira ! ça ira ! Les aristocrates à la lanterneuuuu !

Mais, la minoute, car c'en était une, au lieu de se sévir de mes omoplates en guise de cure-dents, me léchouille. Ah la gueuse, elle venait de s'empiffrer d' un tonneau de poissons avariés, donc illico presto : Première gerbe de ma vie sans avoir fait mon rôt. Depuis j'ai l'habitude, je suis Alchimiste.

Ensuite, la minoute m'attrape par la nuque et m'emmène dans sa tanière ou j'ai pu faire la connaissance des mes frères et soeurs, les vrais ceux là.

De là, une fois sevrée, j'ai bouffé des animaux divers et variés tels que : Elfes, Humains, Nains, Gnomes, Orcs etc etc. Jusqu'à ce qu'un con tue ma famille et me ramène parmi les miens, les Elfes, pour mon bien dit il.

Or, mon bien c'était plutôt le sien de celui de sa pétasse. Ils s'étaient mis en tête de pouvoir à mon éducation moyennant un esclavage coutumier en attendant probablement que je soit suffisamment âgée pour me faire ramonér par le maître des lieux.

Ce qui n'as pas eu lieu car je me suis arrangée pour que les crabes les déchiquettent délicatement lors d'une sortie pique-nique au lac. On ne zigouille pas ma famille sans conséquence à court, moyen ou long terme. Je ne suis pas rancunière, du tout. Mais je n'oublie rien.

A moi l'héritage !

Mais pour rien. Les salauds n'avaient pas un rond. Des Gueux et dégeu. J'avais le choix entre suivre les pas de ma génitrice au bordel d'Auberdine ou d'utiliser les talents de chasseuse que m'avait légué "douce mère" à griffes de quinze centimètres. J'ai choisi.



......GROOOOOARRRRRRR!!!!
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés