[Broc] Mémoires d'un vieux Skald..chapitres 1,2 et FIN

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Introduction suivie de L’histoire du petit Fjord .

Assis au coin de la cheminée, un vieil homme roux et borgne se balance sur une chaise à bascule. Ses mains tremblantes posées sur la couverture couvrant ses genoux, il vous fait signe d’approcher et vous esquisse un sourire.


Salutations mes enfants, approchez, n’ayez crainte, je ne vais pas vous manger, je n’ai même plus de dents et les vikings n’ont jamais été des fauves affamées de chair fraîche de toute façon.
Laissez moi me présenter tout d’abord…
Ahum..


Je me nomme Daf Halgan Grand Skald des Crocs Divins, Chef du clan Halgan de Huginfell,
Je fus un grand homme savez vous jadis, j’ai cotoyé les plus grands de ce royaume moi..oh là oui…

Au cours des dernières années de pratique de mon art ( je suis aujourd’hui comme vous le voyez un très vieil homme), j’ai eu la chance de devenir l’un des skalds les plus fameux qu’aient connues nos terres gelées.

Partout de Galplen à Iarnvildur, mon nom fût synonyme de « récits fabuleux et d’aventures exceptionnelles ».
Nul livre de ce royaume ne se serait écrit sans qu’il y soit question de moi, Nulle quête n’était trop dure pour moi, aucun monstre sanguiniaire n’a échappé au tranchant de mon épée ou aux effets redoutables de mon si parfait organe vocal.

Hélas de mon charisme immense ne reste plus que des rides, quant à mes aventures ne leur subsistent que des souvenirs troubles..

Mes propres pérégrinations prendraient des pages et des pages.. et comme je suis dorénavent prisonnier de ma vieillesse…
Je dois sans doute commencer à radoter ,…,
ce qui m’étonnerait bien vu que j’ai tout ma tête moi mes petits enfants..
Ça m’rappelle ..
C’est comme quand j’étais encore un jeune skald en Muspelheim, à l’époque on m’appelait la relique de charisme de Midgard..
Rendez vous compte…faut dire qu’en ce temps là.. ben j’étais beau et fort .. àh.j’avais des bras gros comme ça ..puis je tuais des elfes par centaines moi .. ça on peut pas le nier…
Et même si certains vous disent que j’étais pas si doué , ne les croyez surtout pas mes enfants…C’est comme dire que je radote.. Ce ne sont que des jaloux..
Ca me rappelle une histoire tout ça d’ailleurs …

Peut-être voulez vous l’entendre ?

Alors mes petits enfants..Ahum…
laissez moi vous raconter l’histoire du petit Fjord.
.. Enfin si je me souviens bien de tout…


Midgard en ces temps là était dans une période difficile, l’heure des héros semblait être révolue, déjà la plupart des noms réputés pour leur bravoure ou leur faits d’armes avaient rejoins le Vallhala ou étaient partis défendre d’autres terres…

Notre bon vieux Royaume voyait sa défense de moins en moins puissante face aux hordes ennemies..

Moi-même mes rhumatismes commençaient à me gêner ..
Je devais parfois me contenter de ne trancher les têtes que de trois ou quatre centaines de mages hibernites, là où je pouvais aisément et en étant seul en occire plusieurs milliers quelques années aupraravant…

Midgard était en proie au doute, l’ombre s’étendait toujours un peu plus sur le royaume.. Il y avait eu tant de morts au combat que dans tout le royaume il ne restait que des femmes, des enfants, des vieillards ou des lâches..
Toutes les peuplades de Midgard étaient victimes du même phénomène.
Chez les trolls, les nains, les valkins, les kobolds ou les hommes.. la crainte montait..

Comment résister quand nos forces sont en sous nombre et que l’ennemi lui est chaque jour plus puissant ? Serions nous condamnés à ne plus nous défendre ? A laisser nos terres de frontières à ceux qui les brûlent ?..

Le doute fît peu a peu place au désespoir à mesure que les familles diminuaient et que les hommes tombaient au combat.
Puis la résignation remplaça le desespoir, de moins en moins de gens étaient prêts a en découdre..

Au portes du royaume bien assez peu de forces étaient mobilisées pour résister aux envahisseurs.
Midgard qui était auparavant le royaume du courage était devenu une terre triste, ou les vieillards cherchaient le repos et les femmes et les enfants cherchaient la paix.
Midgard etait comme assiégé, mais plus aucune force ne pouvait espérer y changer quoique ce soit.. et la vie suivait tant bien que mal son cours.

L’Hiver arrivait et il promettait d’être l’un des plus difficiles pour Midgard




Chapitre I : Hiver cruel
Les kobolds sont réputés pour être prolifiques car leur espérance de vie est terriblement brêve.
De ce fait, la naissance d’un koboldiot est quelque chose de plus que banal et c’est limite si d’aucun y prêtent la moindre attention..

Étrangement, il régnait dans le village du Gotar une étrange excitation autour de la maison d’une jeune kobolde ce matin là.

Il faut dire que la future maman allait se retrouver seule avec le nouveau né et que ce premier enfant serait un lourd fardeau en ces temps troublés.
Le défunt père était un jeune guerrier kobold nommé Arso mort au combat une semaine plus tôt.
Arso et Pila étaient aimés de toute la tribu de Fort Atla, en effet ils se connaissaient depuis leur plus jeune âge et semblaient avoir été toujours amoureux l’un de lautre. A l’age où les kobolds passent leur temps a faire des kobolderies dans les buissons sans être trop regardants avec la fidélité, Arso et Pila passaient leur temps à s’entrainer mutuellement aux arts guerriers en révant d'aventure.

Pila rêvait alors de devenir la plus grande chasseresse du Gotar espérant ainsi sans l’avouer pouvoir sauver son bien aimé en cas d’embuscade furtive.

Arso avait choisi la voie du bouclier et de l’épée, afin de protéger sa belle et s’était entrainé des nuits durant pour compenser a petite taille..
Les échos de ses combats victorieux ont largement dépassé les frontières du petit monde bleu. Arso par ses exploits a prouvé à beaucoup que la taille ne fait rien à la qualité d’un combattant il fût un guerrier renommé et respecté pour sa bravoure et sa pugnacité, il fût même cité comme exemple par certaines écoles de combat chez les nains.

Arso avait une vitesse d’esquive et de frappe que possèdent bien peu de héros. De plus, il était bon loyal et généreux ( ce qui est rare chez nos amis bleus, mais moins que chez les nains mais je m’égare) et une seule chose pouvait lui faire lâcher ses armes, c’était le sourire de sa Pila.

Bien des mois passèrent sur ce couple filant un amour parfait, et malgré des centaines de combats menés ensemble, chacun veillait sur l’autre davantage que sur lui-même.

Un soir de lutte contre un groupe d’albionnais aux portes d’Odin, alors que les fléches de Pila voletaient a tout allure de derrière le bouclier où elle était cachée, la victoire qui semblait acquise leur fût refusée.
Une gigantesque boule de feu fonçait maitenant droit sur eux, un albionnais caché derrière un arbre avait visé Pila. le sortilège filait plus vite qu’un oiseau de proie en piqué sur nos deux amoureux.
Les flêches de Pila clouèrent l‘albionnais à l’arbre, mais le sort filait toujours dans l’air gelé droit vers eux.
Arso avait promis, il usa de toute sa force et se jeta sur Pila en la couvrant de son bouclier. Le choc violent fit perdre l’équilibre à Pila qui se retrouva allongée evanouie dans la neige, recouverte du lourd bouclier d’arcania.

Resté debout Arso prit alors de plein fouet la masse enflammée, il chancela , puis tomba a coté de sa bien aimée.

Quand celle-ci revint à elle la douleur fut terrible. Son monde s’écroulait, son amour était mort et les gelures dues a son séjour dans la neige lui avaient paralysé un bras.

Elle pleurait encore quand elle arriva a Fort Atla, des semaines plus tard amaigrie, affamée et le regard vide et ayant du mal a respirer.
Le village entier avait perdu Arso, le royaume entier perdait espoir..
et Pila elle, semblait perdre la raison..
Son chagrin semblait inconsolable, le souvenir glacé de la neige des portes d’Odin ne la quittait pas, sa douleur n’avait pas de répit.
Son petit ventre bleu s’arrondissait, les jours passaient, la vie passait le manque lui.. demeurait ..

Pila semblait au plus mal, elle passait le plus grande partie de son temps couverte de multiples couches de pelerines et de peaux d’animaux alors que le village baignait dans les derniers jours du printemps.

La tribu était inquiete de la naissance de ce koboldiot tant au sujet de la mère que de l’enfant.
Pila était tremblante de fièvre, mais la naissance se déroula normalement.
Pila entrouvrit brièvement les yeux, regarda son fils et sombra aussitôt dans un profond sommeil.

Le bébé bleu fût confié à la femme de Lutu le chef du village qui s’en occupa le temps que la mère se remette d’aplomb.
Quand Pila reprit conscience et fût rétablie, elle semblait guérie de son mal de froid et son chagrin semblait quelque peu atténué par la présence d’un fils qui chaque jour était un peu plus à l’image de Arso .


( à suivre)
çasouvenirkobolds !
Véééé, çavieutourozDaf, noubienaimerçatouplein, vivivi !

<remarque les koboldiots qui pouffent>

Ehonoudirenoubienaimerça, mainoupaconnaitreçapersonnellement, nananan, noujustentenduparlerdeçahein, tsstss, noupasivieillequandmême, paroledekobolde !

(
Citation :
Publié par Fjord
Les flêches de Pila clouèrent l‘albionnais à l’arbre, mais le bolt filait toujours dans l’air gelé droit vers eux.
Dommage, je trouve que ça brise l'ambiance du texte, un terme technique en plein élan lyrique, c'est comme une sonnerie de portable pendant un concert : c'est malvenu. Je suggère 'sortilège' en remplacement.
)
Citation :
Publié par Sowulhildidaga/Jera
Véééé, çavieutourozDaf, noubienaimerçatouplein, vivivi !

<remarque les koboldiots qui pouffent>

Ehonoudirenoubienaimerça, mainoupaconnaitreçapersonnellement, nananan, noujustentenduparlerdeçahein, tsstss, noupasivieillequandmême, paroledekobolde !

(
Dommage, je trouve que ça brise l'ambiance du texte, un terme technique en plein élan lyrique, c'est comme une sonnerie de portable pendant un concert : c'est malvenu. Je suggère 'sortilège' en remplacement.
)
voilà qui est fait oulahup barbatrrruc
Citation :
Publié par Fjord
Chapitre I : Hiver cruel
Les kobolds sont réputés pour être prolifiques car leur espérance de vie est terriblement brêve.
De ce fait, la naissance d’un koboldiot est quelque chose de plus que banal et c’est limite si d’aucun y prêtent la moindre attention..
Étrangement, il régnait dans le village du Gotar une étrange excitation autour de la maison d’une jeune kobolde ce matin là.

Très joli texte encore bravo.
Quelques petites remarques qui ne changent rien au texte mais juste pour précision, les kobolds appelent leurs maisons un terrier. Là comme tu es le narrateur je pense qu'en disant maison c'est tout aussi juste car ce n'est pas le kobold qui parle. Mais c'est juste une petite parenthèse. Voilà sinon, je ne sais pas si je vais dire une grosse bêtise (au pire Ssiena, Nof ou un autre kobold qui connaissent bien le background des kobolds me corrigera) mais il me semble que les koboldiots naissent par portée, donc qu'il est assez rare qu'un koboldiot naisse seul mais je ne suis absolument pas sûr de ce que j'avance. Je vais essayer de retrouver les textes qui parlent de tout ça. Mais là encore, je pense qu'il est tout à fait possible qu'une kobolde ne donne naissance qu'à un seul koboldiot. Voilà, ces petites remarque car j'aime beaucoup les textes que tu écris et que comme je vois que tu fais des efforts afin d'être cohérent avec le background des kobolds j'essaye d'aider un peu. Voilà, je fais des recherches sur les koboldiots et j'édite ma remarque si je vois que je me suis trompé. En fait faut essayer de voir le kobold plus comme un animal qu'un être humain (quand on le décrit), quand il parle de ses mains il dit "pattes", son nez c'est une "truffe" (ou un museau je sais plus).
Citation :
Publié par Artifys
il arriva pour fonder les Protecteurs de Midgard ...

le sauveur de Midgard, Finnithnel

( je sors )
Ont vous souhaitent pas sa quand même
/em pleure

maitre enfin je vous retouve
cela fait si longtemps que ma memoire semble vide

si l'age a un temps soit peu atteind votre force il n'as qu'amelioré votre sagesse
maitre je vous en prie m'aiderez vous a etre un jour ne serais ce qu'un instant a votre niveau

vous qui maitrisez si bien l'art lyrrique
vous dont la voie qui bien que marquée par le temps porte encore jusqu'au trefond de Muspelheim
vous dont l'art sais rechaufer les coeurs meme a plus bas de Nifelheim

maitre encore une fois je vous le demande a genoux reprenez moi comme aprentis
il n'est nul autre pareil a vous en aegir et dans tout midgard vous seuls etes a meme de nous aprendre les legendes les plus epiques, les recits de heros valeureux
Ah vous revoilà??
Je m'étais endormi hein? ça m'arrive tout le temps ces temps çi.. je suis désolé..
Que voulez vous?..

Pourquoi êtes vous chez moi?
Hein? quoi??

Ah une histoire? ah??..

Ah ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii où avais je la tête... le petit Fjord..
Oui oui on reprend...

Chapitre 2, Une vocation

Entouré par l’amour que lui portait sa mère et tout le village, Fjord ne souffrait pas trop de l’absence d’un père...
De part sa naissance unique, il souffrait davantage du manque d’un frère ou d’une sœur avec qui jouer comme les autres koboldiots issus de portée multiples.
Ce manque le rapprochait encore davantage de sa mère, à qui il vouait une affection sans limites.
Leur relation était très proche, unis dans l’absence et le souvenir, ils vivaient un peu à part des autres kobolds de Fort Atla.
Un peu en marge du reste de la tribu la kobolde à jamais blessée au bras, tâchait tant bien que mal d’élever au mieux son koboldiot ..
La notion d’ « éducation » et de « bonne éducation » sont des concepts assez abstraits voir sérieusement flous chez nos amis bleutés, mais là n’est encore pas le sujet et on va dire que je sucre les fraises…
Alors que non hein?.
C’est pas le cas..
j’ai toute ma tête…Vous vous rappelez ?
Je vous l’ai dit au début hein ? voilà… je vous l’avais dit.. et oui….
Et nous en étions où déjà. ?...
Ah voilà que ça me revient …
Donc : …
hum hum ^^
La kobolde Pila tentait de faire de son mieux pour élever Fjord qui grandissait vite et devenait un peu plus kobold et moins koboldiot.
Son enfance se passa entre Fort Atla et Nalliten essentiellement, il ne quittait jamais les parages de son village afin de ne pas inquiéter sa mère, cette dernière en effet était prise de véritables crises de panique dés que Fjord était hors de vue ou à une distance qu’elle trouvait trop grande.
Le fait même d’imaginer qu’il puisse lui arriver quelque chose faisait naitre en elle des angoisses d’une puissance terribles.
Fjord était un bon tikobold et surtout en bon fils, il essayait toujours de ne pas rendre malheureuse sa mère... Il passait la majeure partie de son temps au village à discuter et rendre service aux anciens «çatouvieux» et aux koboldiots "çatoupitis".
Le fait de rendre service et de faire de menues petites choses lui permettait de tuer l’ennui et de vivre des aventures tout en étant au plus près de sa mère.
Chaque jour apportait son nombre de tâches supplémentaires à accomplir et Fjord s’y pliait avec joie.
( le kobold n’est pas d’un naturel très travailleur, mais aucun supplice ne leur est davantage insuuportable que l’ennui et l’inactivité).

Fjord était ainsi très occupé, et ces tâches lui permettaient en plus de gagner quelques piècettes qui aidaient bien aux frais du « terrier ».

Certains lui demandaient de porter un courrier à un lointain cousin contre 3 pièces de cuivres, d’autres lui promettaient d’acheter 3 pieces d’argent un simple ver de vase, ou une pince de crabe à carapace molle…

Une chose l’avait toutefois perturbé.. il marchait beaucoup et la marche a cette grande qualité qu’elle aide à réfléchir et d’avoir a tout moment un regard different sur les choses, et ayant été skald, je sais de quoi je parle mes enfants .. parce que moi aussi de la marche j’en ai fait et des lieues et des lieues…parfois…même.. Hein ?

ah oui…donc une chose l’intriguait..

En effet, pourquoi des kobolds étaient prêts a payer pour des choses qui étaient parfois à une simple dizaine de pas du village ? Il se demandait si les «missions» qu’il accomplissait pour eux n’étaient pas une façon détournée pour la tribu de les aider, lui et sa petite maman blessée.

Il aurait pu s’en offusquer, certes,
mais la nature kobolde est telle que les notions de charité, d’orgueil et de solidarité sont là aussi bien des idées bien vagues (et ils n’en semblent pas plus malheureux )
De plus, en montrant qu’il avait deviné que ses tâches étaient la plupart du temps vaines, il aurait rendu les gens malheureux, et tout autant la tribu que sa mère.

Durant des années,
Il joua ce doux jeu de dupes, Fjord grandissait et sa mère s’habituait peu à peu à le voir aller et venir de plus en plus loin et revenir de plus en plus tard.

Agé de 15 ans, Il était devenu un kobold débrouillard et indépendant, il connaissait par cœur les pièges et tous les chemins secrets qui existent entre Huginfell et la lisière de la grande forêt sombre.

Les quêtes l’avaient lancé après des animaux égarés, il avait du affronter de nombreux dangers et se retrouver en situation de vaincre ou mourir déja plusieurs fois.

Son vieux bâton en if et sa petite dague en croc de varan ne l’avaient jamais trahis, en effet il tenait de ses parents une adresse naturelle et un sens inné du combat.
Comme me le disait à moi mon père jadis, skald lui aussi : « les pigeons ne font pas des mouettes » en somme sauf que là cest un kobold ..comment ça ça ya pas de rapport..non mais chuut laissez moi vous raconter la suite et cessez de m'interrompre...

Fjord réfléchissait beaucoup, marchait beaucoup et avançait vers un destin que lui seul envisageait et qu’il gardait secret.

Ces aventures passées lui serviraient d’entraînement, lui aussi il serait guerrier kobold comme le fût son père, et il le vengerait.

Il s’imaginait souvent lors de ses escapades, combattre les maîtres d’armes dont les méfaits légendaires lui étaient parvenus aux oreilles.. Une pluie de coups violents de son bâton s’abattait alors sur un pauvre Râ du pin ou tout autre grenouille aquatique, on a les ennemis qu’on peut…

Pour parfaire sa formation de base, il lui manquait une chose toutefois, un ingrédient ncessaire à tout guerrier digne de ce nom.. Un bouclier.
Aucune de ses quêtes passées ne lui avait donné l’occasion de s’en procurer un.
Ses espoirs d’en trouver un en Gotar lui paraissant de plus en plus minces,décidé, il rassembla ses quelques économies ( il donnait la plus grosse partie voir la totalité de ses maigres gains à sa mère) il s’en alla voir le forgeron du village


A suivre si le coeur vous en dit toujours
Mais heu, genre.. la suite koi !!
c pas possible gars qui publient au fur et a mesure pour nous faire saliver.
ya pas une charte de jol qui interdit ca non? erf domage.
on l'aurai obligé a tt dire d'un coup
Il manquait donc un bouclier à Fjord pour parfaire son entraînement et espérer un jour devenir un jour guerrier kobold.

N’ayant pas trouvé son bonheur au cours des ses modestes aventures il avait donc décidé de solliciter le forgeron local pour une targe, un kobold nommé Ribur spécialiste inconstesté du bouclier en Gotar . En effet chez les Ribur, on faisait dans le bouclier depuis des générations et on continue sûrement, je me rappelle même pour tout vous dire , avoir croisé des affichettes publicitaires lors de ma jeunesse au marché de Jordheim ventant les mérites des Boucliers Ridur : « Riburçaplusûr! » « RoztroncheçatoujourspréférerRibur » ou autre « Ribûrparcequeçabienvaloirça ».

Et voilà … Je sens encore le poids des regards accusateurs de certaines méchantes langues s’offusquant de me voir ainsi vous promener en tergiversations inutiles abusives et ampoulées… Ce contre quoi je me lèverais indigné, car on ne la fait pas ainsi à un skald de mon âge…
Oser me parler ainsi à moi…
Insinuer que mes propos sont vides de sens et que je dilue, comme si mes récits ne se suffisaient pas.. Moi Daf Halgan le Sublime..
Moi qui exècre et ai toujours detesté et les pseudo narrateurs diluant leur prose boursouflée de phrases d’aberrante longueur truffées de termes complexes et de périphrases absconses.
Voilà qui me rendrait triste c’est sûr ..
Car tout le monde le sait, de Skona à Aérus, « une histoire à la Halgan, c’est une histoire qui va à l’essentiel et directement »
Pardon. ?.. hein… ? Évidemment qu’il y a un rapport ..
Alors on cesse de m’interrompre et de critiquer mon récit .. Sinon ce kobold il est pas prêt d’avoir son bouclier mes petits amis moi je vous le dit..

.. Bref..

Alors à ce moment là le forgeron regarde Fjord et il lui dit :
« Nanansiçapaspièceskibrille çapasavoirbouclier, çapasgratuit .. »

Fjord se retrouvait donc bien embarrassé et décida de demander à sa petite maman bleue quelques pièces d’argent,
lui promettant de lui rendre au plus tôt grâce aux missions plus importantes et plus rémunératrices que le surcroit de protection du bouclier lui permettrait d’accomplir.
Hélas, cette demande ne se solda pas par l’obtention des quelques pièces requises.
Pila qui pourtant semblait aller mieux depuis quelques années entra dans une rage et une tristesse folles, elle dit à Fjord qu’il etait hors de question qu’il devienne guerrier.. Q’un bouclier de toute façon aussi bon soit-il ne le sauverait pas face à un magicien, que c’est même à cause d’un bouclier que son père étajt mort et qu’elle preférait même mourir plutôt que de voir son fils suivre la voie de son père.. et elle semblait avoir perdu l'esprit.
Fjord n’avait jamais vraiment demandé à Pila les circonstances exactes de la mort d’Arso, voulant éviter à tout prix de lui faire de la peine en remuant des souvenirs trop douloureux.
Fjord avait insisté tout de même et lui avait dit dit qu’il voulait a tout prix être guerrier pour la proteger.
Pila n’avait jamais pu oublier Arso, il était déjà arrivé que ses souvenirs malheureux remontent en surface et la submergent.
Il avait suffi d’une attitude ou d’une phrase de Fjord, phrase qui avait résonné aux oreilles de Pila comme l’écho d’une phrase prononcée par Arso quelques années plus tôt ..
La ressemblance physique du père et du fils devenait de plus en plus nette au fil des années. Pila dans ces moments de douleur entendait Arso mais aussi croyait le voir.
Ces crises avaient été rares heureusement, mais elles devenaient de plus en plus fortes et déchirantes.
Fjord en expliquant à sa mère sa volonté de devenir guerrier avait déclenché la plus grosse crise qu’il avait connu chez Pila..
Elle était blême et son regard était vide mais plein de larmes. Elle hurlait criait que s’il était revenu ce n’était pas pour repartir et quelle ne le laisserait pas faire deux fois la même erreur.
Fjord essaya presque de disparaître devant elle, se recroquevillant en lui-même, essayant de ne pas blesser davantage sa mère qui allait alors jusqu’à le frapper. Sa mère lui hurlait qu’un bouclier ne lavait pas sauvé une fois et qu’il ne le sauverait pas davantage.

Fjord était très mal, il se sentait coupable,c'est alors qu'il sentit brusquement monter en lui une colère inconnue, une colère froide glaçée, comme si un monstre gelé tapi dans son ventre jusqu’alors lui dechirait le cœur..

Il se leva alors lentement comme dans un rève, attrapa et la plaqua contre lui. Pila ne se débattit pas, elle aussi avait senti le changement qui sétait opéré en son fils.. Sa crise de folie sétait calmée d’un coup comme refroidie par ce même froid qui émanait de Fjord.
Elle se blottit alors contre lui, il semblait calme et serein, rassurant, comme si Arso et son fils étaient là avec elle, bien vivants ..
Cette sensation était semblable à un bain dans un lac gelé par une journée de canicule, un froid mordant paralysant et reposant, comme la sensation qu’elle avait éprouvé avant de s’effondrer, assommée par Arso.
La glace et la neige l’avait protégée du feu bien plus que le bouclier en réalité.
Lorsqu’elle était revenue à elle, Il ne restait du lieu où se tenait auparavant Arso qu’une fine pellicule poudreuse grisâtre recouvrant la neige, le bouclier d’arcanium lui-même avait été consumé et déchiré par les puissantes flammes magiques, c’était bien la glace qui l’en avait protégée. Protection qui lui avait coûté un bras et qui semblant revenir du passé comme une vieille connaissance .
Etrangement Pila se sentait bien dans les bras glacés de son fils, Fjord ne serait plus guerrier désormais, il était autre chose et il en avait toujours été ainsi même si personne n’en avait conscience et même pas lui.
( Il était la source de ce froid lui-même et il apprendrait à gérer ce don auprès des sages de l’Odin Othilia à Jordheim quelques semaines plus tard.)

La glace qui avait dévoré le bras de Pila avait eu un autre rapport avec le bébé alors en son ventre. Le manteau blanc qui avait recouvert les cendres d’Arso et le corps de sa mère lui avait transmis bien davantage.
Une sorte de lien entre les vivants et les morts avait alors dû se produire.. La neige avait tout recouvert, le froid s’était abattu comme un tombeau sur les traces du combat.
Noyé dans cet océan de neige, par le biais d’on ne sait quelle magie, Arso avait transmis une promesse de vie à Pila et un don à son enfant.

Pila dans les bras de Fjord versa une larme de joie, qui, roulant de sa joue se mua en un flocon de neige en frôlant les doigts de Fjord venus lui essuyer les yeux.

Pendant ce temps, dans les plaines des portes d’Odin une perce-neige bleue brisait la glace pour annoncer un nouveau printemps.


Voila voilà c'est fini..
j'espère que cela vous a plu
Que diriez vous d'un bon chocolat chaud hein?

Le vieux Daf se retourne et une lueur fait briller ses yeux alors qu'il arrange les buches dans la cheminée. Un sourire de dessine alors sur son vieux visage..Allez savoir si cette histoire est vraie ou le fruit de sa vieille imagination.. (lui même ne le sait plus)

NDLA : ( dsl j'ai pas pu poster tout en même temps vu que je l'ai ecrit en 3 fois
Fjord,le plus beau des Kobys de Mid (bien sur les Kobies sont plus jolies hein !) est en plus le plus grand conteur , merci pour ce récit magnifique

Korh, un fan parmi d autres
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