Conte à rebours

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Première époque : Le Keskidi

« Debout Feignasse ! Nous allons louper la marée ! »

Phénox se sentait d’humeur légère en ce matin de printemps. Il avait avalé son petit déjeuner avec appétit, s’était rasé de frais puis avait revêtu son costume de marin avec entrain.

Piloufasse, quant à lui, était toujours rangé sous la couette et n’envisageait pas du tout d’aller à la plage de si bonne heure. De plus il détestait qu’on déforme son nom, son maître se plaisant à le modifier à souhait : Godasse, Paillasse, Poufiasse etc.

Il fit un effort surhumain pour émettre un son potable : « Toutes nos lignes sont actuellement occupées, veuillez renouveler votre appel ultérieurement. »

Phénox : « Pas de ça avec moi, je sais que tu es là, y’a ton pied qui dépasse ! Allez ouste !, On se bouge. Tu dois consulter les bouteilles et m’assister dans mon Keskidi. Je me sens en verve aujourd’hui. »

Piloufasse : « M’en suis rendu compte, vous pourriez pas être à la masse de temps en temps ? ». Peine perdue, quand le maître avait la frite il fallait suivre le mouvement.

Dix minutes plus tard, ils étaient en poste à la pointe du Vieux Caroubier. Phénox monta sur son rocher, surplombant la mer, et Piloufasse descendit à l’anse des bouteilles en maugréant.

« Alors ? Quoi de neuf ce matin ? Combien de bouteilles ? » demanda Phénox, l’air badin.
Piloufasse : « Onze ou douze, j’ai pas les idées claires »
Phénox (commençant son entraînement) : « Lampe_au_néon »

L’anse des bouteilles s’appelait ainsi du fait de la multitude de bouteilles que la mer poussait au rivage. Nul ne sait pourquoi elles se concentraient en ce lieu, mais le fait est qu’il suffisait de se baisser pour en ramasser. Or, chaque bouteille contenait, comme il se doit, un message. Piloufasse était donc chargé d’ouvrir les bouteilles et de lire les messages à haute voix.

Quant à Phénox, son training quotidien consistait à invoquer, à l’aide de phrases magiques, les esprits de la mer en agitant son bâton. Comme il avait épuisé toutes les sentences de tous ses vieux grimoires, il improvisait des mots de manière aléatoire. Un spectateur peu averti aurait trouvé cela étrange. C’est ainsi qu’un jour, un promeneur demanda à Piloufasse : « Qu’est-ce qu’il dit ? ». Depuis lors, l’entraînement se nommait le « Keskidi ».

Phénox : « J’écoute, Piloufasse » « Chambre_d’écho »
Piloufasse : « Vous avez douze nouveaux messages » dit-il en baillant
Phénox : « Oui ? Alors ? » « Veau_Maringo »
Piloufasse : « Premier message, signé Capitaine Flops : Au secours, je me noie… »
Phénox : « Une adresse pour la réponse ? » « Râpe_à_fromage »
Piloufasse : « Négatif »
Phénox : « Qu’il aille se faire pendre, la suite ? » « Crucifix_biplace »
Piloufasse : « Enlarge your penis, with Doctor Meanwhile’s pills… »
Phénox : « Encore des sollicitations mercantiles, suivant! » « Anti_Spam »
… « Plouf ! »

Régulièrement, un mot magique produisait un effet tangible, la plupart du temps sous la forme d’une chute d’objet. Piloufasse se souvenait d’un repas de noces au château de Fontcreux où Phénox s’était endormi à table. Réveillé en sursaut par la chute d’une fourchette, il avait hurlé « Sale_pourriture_communiste » et il s’était mis à pleuvoir des faucilles et des marteaux. Pendant une demi-heure. Cela avait un peu plombé l’ambiance.

Piloufasse : « Ah ? il est tombé quelque chose d’intéressant, Maître ? »
Phénox : « Humm, non, juste un fax, note malgré tout, ça peut servir »
Piloufasse : « C’est quoi un fax ? »
Phénox : « Aucune idée, continue ! » « fraise_tagada »
Piloufasse : « Phénox, magne-toi le cul, t’as dix minutes de retard »
Phénox : « Eh ! Oh ! On n’a pas gardé les jambons sur pattes ensemble, Piloufasse ! »
Piloufasse : « C’est pas moi Maître, c’est le contenu du message, vous aviez rendez-vous ? »
Phénox : « Ah ? je vois, c’est exact, une partie d’osselets il y a trois ans, chu à la bourre, j’espère qu’ils m’attendent encore, poursuivons » « panne_d’oreiller »

…. (cinq minutes plus tard) ....

Piloufasse : « Onzième et avant dernier message : Comment reconnaît-on une blonde qui joue à cache-cache ? »
Phénox : « Elle y joue seule, haha (mdr), que dit le dernier message ? » « épilogue »
Piloufasse : « euh… rien, c’est que des images »
Phénox : « La playmate de Novembre ? » « centerfold »
Piloufasse : « Non non, juste une suite de petits dessins, sans queue ni tête ».
Phénox : « Sans queue ni tête ? C’est bien ce que je dis ! »
Piloufasse : « bonhomme, yeux, chaîne, deux, trompette, pfff j’y comprends rien, ça doit être du gnomique »
Phénox : « ??? » « question_mark » « ... grumpf, tu me déconcentres, fais-voir ça »

Piloufasse déroula une petite bande de papier blanc et la montra à Phénox :

http://thdumas.phidji.com/JDR/images/Rébus.jpg

Piloufasse : « Vous y comprenez quelque chose Maître ? »
Phénox : « Qu’Enrol me gratte le dos ! encore cette vieille crapule d’Hank, Piloufasse au travail, nous partons pour une longue quête, va préparer nos baluchons ».
Piloufasse : « Encore ? C’est la huitième depuis le début du mois ! Aurais-je au moins quelques explications ? »
Phénox : « Soulève-yeux-chaîne-deux-cor-si-paon : Sous le vieux chêne de Kors Ypan, voilà le message. Quant au signataire, tu as reconnu la croix ansée, l’Ankh, Croix de Vie des anciens, et signature de Hank Huley, ce pirate des mots qui a pourri mon existence avec ses énigmes à trois balles, espérons que ce soit son épitaphe et que ça rapporte gros ».
Piloufasse : « Il est mort ? »
Phénox : « Heureusement oui, un soir de beuverie qu’il avait trois grammes de sang par litre d’alcool, il s’est pris deux bénédictions en pleine poire. Et pouf, direction la sortie. Jamais on n’a autant rigolé, enfin bref... ».
Piloufasse : « Je prépare des rations pour combien de jours ? »
Phénox : « Hum, trois épisodes, ce sera amplement suffisant, si les lecteurs de ce feuilleton nous aident bien sûr ».
__________________

Phénox
Vieux Mage, Maître Pipier, Narrateur insupportable
Anciennement Sire Gandalf de la Légion Noire - Miroir d'Ezar
> Prose affligeante de l'individu <
Deuxième époque : Voyage à Fontcreux


Le voyage pour Kors Ypan dura trois jours pleins, avec arrêt à chaque auberge, gueuletons et bacchanales, chansons de corps de garde et blagues éculées. Un véritable enfer pour Piloufasse qui détestait les aventures à la façon de Phénox.

Au matin du quatrième jour, ils étaient au pied du vieux chêne, avec un zombi woof entre les deux oreilles.

Piloufasse : « Prfl-bl, hic, on fait quoi là, maintenant, hein ? »
Phénox : « On observe, on scrute, on détaille, on gratte, on cherche »
Piloufasse : « ON cherche quoi au juste ? »
Phénox : « Un indice, un détail, une anomalie, une infime distorsion dans la réalité... »
Piloufasse : « Ou un panneau en bois de 50 par 100 avec écrit dessus : C’est là !? »
Phénox : « C’est de pire en pire, son rébus était déjà à vomir, mais alors le coup du panneau, il ne l’avait jamais osé, cet Hank Huley n’est qu’un emplumé ! Creuse ! »

Cinq minutes plus tard, une nouvelle bouteille était mise à jour, avec un message dedans.

Piloufasse : « Voici le message : Enigme : Quel est le poids de Fontcreux ? Dans le tiroir, mon premier refuse d’admettre qu’il est anglo-saxon, mon deuxième produit des copeaux par devant et par derrière. Mon tout remplira la grille. Le message se termine par une grille que voici : »

http://thdumas.phidji.com/JDR/images/MotsCroises.jpg

Phénox : « C’est le pompon ! Une devinette, une charade à tiroir et des mots croisés ! Quel tordu ce Hank, en route ! »
Piloufasse : « Le poids de Foncreux ? Ce n’est pas un château ? »
Phénox : « Si, c’est un château, pas une paillote, pesant des milliers de tonnes je pense, de toutes manières il est impossible de le peser. »
Piloufasse : « Alors comment ferons-nous pour en connaître le poids ? »

Phénox ne répondit pas et rumina pendant trois lieues. Puis un sourire éclaircit son visage :

Phénox : « Quelle est l’unité de poids ? »
Piloufasse : « Ben ça dépend, pour les châteaux je sais pas, le quintal, la tonne, ou pire : les vannes de Murdock ? »
Phénox : « Pourquoi me parle-tu de châteaux ? »
Piloufasse : « Parce que pour le pain et la farine on parle en livres »
Phénox : « Exactement, en livres, et Fontcreux dispose d’une bibliothèque possédant des dizaines de milliers de livres ! »
Piloufasse : « Nous avons rendez-vous à la bibliothèque de Fontcreux ? C’est ça ? »
Phénox : « Tu as tout compris, et Dame Caroline, la bibliothécaire, nous aidera à trouver l’ouvrage clef »
Piloufasse : « L’ouvrage clef ? mais, s’il y en a tant, comment le trouver ? »
Phénox : « Grâce à la charade, nous aurons le nom de l’auteur »
Piloufasse : « Avez-vous des lumières, Maître, sur cette charade ? »
Phénox : « Nous faisions des concours de charades avec Hank, et particulièrement celles à tiroirs. Voici un exemple : Mon premier ne rit pas jaune, Qui suis-je ? »
Piloufasse : « Euh, ché pô, moi ? »
Phénox : « C’est U, parce que ‘Urinoir’ ! »
Piloufasse : « J’y crois pas, et ça vous amuse ? Et qui refuse d’admettre qu’il est anglo-saxon ? »
Phénox : « C’est HER, parce que ‘Hernie étranglée’ »
Piloufasse : « J’ai mal au crâne, et pour les copeaux devant et derrière ? »
Phénox : « AR, parce que ‘Archiépiscopaux’ ! »
Piloufasse : « Ils sont givrés, ce qui nous donne quoi ? »
Phénox : « HERRARD, Jean Baptiste, auteur de poèmes lyriques, à mourir d’ennui »
Piloufasse : « Fontcreux en vue, Maître, nous y serons avant la nuit »


En effet, à la nuit moins cinq, Piloufasse donnait du marteau sur le vantail de la poterne. Un homme de guet vint leur ouvrir et, après les formalités d’usage, les conduisit à la bibliothèque.

Dame Caroline les accueillit avec enthousiasme : « Z’avez pas vu l’heure ? Pouvez pas repasser demain ? J’fais pas night-club moi, et essuyez vos pieds, sinon faudra que je passe derrière, c’est pour quoi ? »

Phénox : « Bonsoir gente dame, nous voudrions lire Jean Baptiste HERRARD, ‘Le Singe d’une nuit d’été’, recueil poétique in folio 30x45, couverture en maroquin bleu broché à chaud sur vélin extra strong. »
Dame Caroline : « Si c’est pour un suicide collectif, veuillez sauter du haut des murailles, si c’est pour lire je rembourse pas les analgésiques ! et on m’appelle ‘Présidente’ s’il vous plait. »
Phénox : « Certes Présidente, la réputation de votre prestance dépasse les frontières de moult lieues et votre noble compagnie flatterait bien des empereurs, nonobstant nulle douceur à la votre comparée ne peut rivaliser si tant est que nos hommages du soir puissent espérer un jour en gagner l’audience ! »
Piloufasse : « Hein ? »
Dame Caroline : « Y se fout de moi ou c’est gentil ? J’ai pas pu faire le tri. Bon, j’ai pas le temps, j’vais chercher vot’bouquin et vous me le ramenerez demain. » *s’éloigne en marmonnant*
Phénox (haussant la voix) : « Nous vous en serons à jamais reconnaissants, Présidente au cœur pur, et nous vous en baisons le pied d’avance ! »
Dame Caroline (loin) : « Le pied ? Quel pied ? »
Phénox : « Certes, quel pied ! »
Dame Caroline (de retour avec le livre) : « Tenez, le voilà, bien poussiéreux, parce que je fais pas la poussière en plus, j’ajoute que le dernier qui a lu ça est allé se murger la tête ensuite, même qu’après il s’est pris... »
Phénox (la coupant) : « Deux bénédictions simultanées je sais. C’est lui qui nous envoie. »
Dame Caroline : « Ah ben il va mieux alors »
Phénox (s’inclinant) : « Bien mieux en effet, plus rien ne peut lui faire de mal. Nous vous prions d’agréer, gente Présidente, nos hommages vespéraux et bienveillants »
Dame Caroline : « Vous en êtes un autre »
Phénox : « Je n’y manquerai pas »
Dame Caroline : « Salut »
Phénox : « @+ »

Phénox et Piloufasse allèrent s’installer dans un angle bien éclairé de la bibliothèque et ouvrirent le livre avec précaution. Un petit feuillet jauni apparut, glissé entre deux pages. Sur ce feuillet était inscrit la liste suivante :

Code:
1	Pas sur
2	Etre à la deuxième personne - 440 Hz
3	Reste me devoir
4	Sépare les maisons - Contre terroriste
5	Cible de la pomme
6	Soleil égyptien - Plus ultra
7	Levant - Quatrième degré

A	A double tour
B	Système d'exploitation - Carte maîtresse
C	Ils sont jetés !
D	Un con sans tête
E	Celle de l'énigme
F	A l'intérieur - C'est vraiment toi
Il ne fait pas de doute que vous savez déjà quoi faire de cette liste. La suite du feuilleton devant arriver samedi prochain, je vous propose en attendant de répondre à l’énigme suivante :

2E1EE4C21FA7D25CB37AE3F1D42EB54AF5C3C62E4E

Bon courage. Et on ne copie pas.
sympa... j'aime bien le texte
le mot croisé est fini....me manque juste une lettre

par contre la signification de l'énigme... j'ai beau la décoder j'trouve pas...
Citation :
Publié par Marlin
sympa... j'aime bien le texte
le mot croisé est fini....me manque juste une lettre

par contre la signification de l'énigme... j'ai beau la décoder j'trouve pas...
Ouf merci de ton intervention j'ai aussi fini les mots croisées.

Je penser que j'avais louper quelque chose pour l'énigme mais si tu es bloqué aussi cela me rassure
Talking
Message supprimé par son auteur.
ouaip pas aussi simple que ça !!

ne marche pas n'ont plus :

- inversé les lettres et les chiffres
- décalé la lettre d'un rang avant ou après dans l'alphabet ou sur la grille.


si quelqu'un a une idée ?
Citation :
Publié par Aglaelle Boulette
d'abord j'aimerais savoir ce que vous avez mis pour 440 hz? car il me manque cette lettre...
Autres formulation de la question :

Quelle note de musique à une fréquence de 440 Hz ?

(oui c pour pas donner la réponse directe mais chut)
Citation :
Publié par Niwa
L'enigme est tout simplement une clef cd de windows XP pro.
L'énigme fait 42 caractères, or une clé CD windows fait 25 caractères.

pwned, k merssi a+
Message supprimé par son auteur.
je viens d'essayer en ne prenant pas les lettres 2 par 2 mais comme ceci: 2E1E donne la lettre 2E la E1 puis la 1E mais bon ca marche pas quand même

edit: je viens de trouver la lettre qu'il me manquait... honte à ma culture musicale d'hier soir je devais être fatigué
Citation :
Publié par Deathsoul
Autres formulation de la question :

Quelle note de musique à une fréquence de 440 Hz ?

(oui c pour pas donner la réponse directe mais chut)
vla que je commence ma matiné de taf et je vois ca huhu excellent sa fait plaisir qu'il y'ai des amateurs de musique a ce point

bon sinon ... pour l'enigme des que j'ai un ptit moment je m'y met sa a pas l'air fastoche a premiere vue
ptit up aussi j'y ai pas trop passé de temps mais boulot finit debut WE esperons que je vais trouver quelque chose d'ici demain la solus hihihi

sa a pas l'air simple en tout cas ... il me reste cette satanée suite de chiffre et lettres .... hmm
Beau boulot les gars. Voici la solution commentée de la grille :

Horizontalement :
Ligne 1 : Ce qui n'est pas sur est SOUS.
Ligne 2 : Tu ES
Concernant le 440 Hz, il s'agit de l'étalon international musical, cette fréquence est représentée par la note LA, note d'accord des orchestres et du téléphone.
Ligne 3 : Ce qui reste à me devoir est
Ligne 4 : RUE
Les amateurs de Counter Strike connaissent bien les initiales CS
Ligne 5 : A défaut de la tête de Newton, la plupart des pommes tombent sur le SOL
Ligne 6 : RA, le Dieu égyptien du Soleil
Le NEC plus ultra est ce qui vous va le mieux.
Ligne 7 : Le soleil se lève à l'EST et dans la gamme de Do le 4ème degré est le FA. Désolé pour les non musiciens.

Verticalement :
Colonne A : Fermer la SERRURE à double tour.
Colonne B : Operating System : OS et l'AS est souvent votre meilleure carte.
Colonne C : Alea jacta est, les DES sont jetés.
Colonne D : Vieille formulation cruciverbiste : Enlever la tête consiste à ôter la première lettre d'un mot : (c)ON
Colonne E : C'est la CLEF de l'énigme.
Colonne F : Ce qui est à l'intérieur est DANS. Quant au groupe Téléphone, il chantait "CA, c'est vraiment toi (Ca se sent)".

L'énigme :
Le code 1E désigne le mot situé sur la ligne 1, à partir de la colonne E.
Le code B6 désigne le mot situé dans la colonne B, à partir de la ligne 6.

Pour la suite du récit, laissez-moi une heure pour mettre en forme.
Troisième époque : Un nain portant


Si vous n’aimez pas :
· Les trucs chiants, sautez au repère 3
· Les trucs vraiment chiants, sautez au repère 2
· Les trucs très chiants, sautez au repère 1

Si vous avez trouvé la solution de la dernière énigme et si c’est un truc du genre :
· « La clef de sol est dans la rue des lacs »,
· voire même « Pluie du matin n’arrête pas le sous-marin »,
· ou encore « Tout fait quelconque de l’homme qui cause un dommage à autrui oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer »,

Si vous avez trouvé tout cela, bravo, mais cela n’a que trois conséquences :
1. Vous avez dépensé énormément d’énergie, en pure perte.
2. La phrase que vous avez trouvée est sans intérêt, ennuyeuse à souhait
3. Elle ne vous met pas en valeur.
4. Et le pire : Elle n’est d’aucune utilité dans la poursuite du récit.

Donc, à part ceux qui vont déclarer avoir fait cela par pur plaisir, voire en trois minutes, voire les deux, à part ceux-là, les autres se sont fait avoir. C’est navrant, je le reconnais. Vous m’en voulez, je le conçois. Vous m’assignez ? n’en faites rien :

D’abord je vous ferai remarquer la faiblesse de votre requête : Vous prétendez avoir subi un préjudice moral inchiffrable à la lecture de ce récit immonde, puis par quelque sorte de maléfice vous avez été contraint d’effectuer une consommation d’énergie mentale inhabituelle, sans récolter le fruit de votre labeur. Je pouffe.

Ensuite vous n’apportez aucune preuve du préjudice. Et vous ne pouvez non plus prouver l’existence d’un lien de subordination entre nous, ni d’aucun lien contractuel. Mais je suis magnanime et vous propose :

Repère 1 :

La suite de cet éminent feuilleton, dont je vous retrace les grandes lignes : Résumé des épisodes précédents : Piloufasse et son maître Phénox sont partis faire leur marché à Saint Jean de Pourcharesse, près Phalempin. En chemin ils ont croisé des petits lapins et des fées à roulettes. Je sais pas pourquoi je m’emm... à me cogner un résumé dont tout le monde se contrefout. Donc, je remplis parce que je suis payé à la ligne, mais pas parce que j’en ai envie. Alors coefficient des marées 115, il fera moins 6 à Bercq Plage, et 35 à Windhoek, bien que je doute que le moindre Namibien vienne à lire ces lignes. Le dicton du jour : Noël en Espagne, Paco Rabane. Message important : Le petit Murdock est attendu par sa maman pour qu’il sorte ce pu... de cleps qui pisse partout. J’en profite pour noter aussi mes courses : Raviolis, PQ, allumettes, Fido boulettes, clef de ta 106, rasoir jetable, Lincoln Continental Mark V, convertible deux portes, 1960. Azur métallisé de préférence.

Repère 2 :

Si vous avez tout bien lu les mots, vous savez que Piloufasse et Phénox sont sur une piste intéressante : Il ont une grille de mots croisés et les définitions. Ils l’ont rempli entièrement. La voici :

http://thdumas.phidji.com/JDR/images/MotsCroises2.jpg

Sous cette grille figure le code que voici :

2E1EE4C23CD21AB35CE37AD4F1B52EF5A1

Piloufasse : « Quel est ce charabia ? »
Phénox : « C’est une code, lié à la grille au-dessus, ce sont des adresses, colonnes et lignes »
Piloufasse : « Les chiffres sont de lignes et les lettres des colonnes, l’intersection est la cible »
Phénox : « Exactement, séparons les paquets de deux et traduisons »

2E - 1E - E4 - C2 - 3C - D2 - 1A - B3 - 5C - E3 - 7A - D4 - F1 - B5 - 2E - F5 - A1

Piloufasse : « 2E vaut LA, mais 1E est un carré noir !? »
Phénox : « Sans doute un séparateur de mots. Cela donne : »
LA - CLEF - DU - SOUS - SOL - EST - DANS - LA - SERRURE
Phénox : « Quel enflé ce Hank ! D’ordinaire on passe au moins trois chapitres à chercher cette saleté de clef à la con, et là, on nous apprend qu’il n’y a pas lieu et que la clef se trouve à l’endroit où on espérait la trouver. Ce scénario me navre, il est à pleurer. Est-ce que tu l’as, le nom du scénariste ? Je voudrais savoir qui est ce type ! »
Piloufasse : « Non, c’est même pas marqué, il avait la honte oui ! On va écrire à la Rédaction ! Faisons-le maintenant »
La Rédaction : « Bon, les p’tits gars, j’voudrais pas dire mais là, vous êtes en train de me casser mon rythme, je m’ennuie grave là, faut de l’action, que ça pète ! »
Piloufasse : « OK, on y retourne, moteur, action : Maître, nous savons au moins qu’il faut aller à la cave et trouver la clef, la tourner, et ouvrir la porte ... »
Phénox : « ... de la cave au trésor ! Allons-y en vitesse pendant qu’on est payé pour ça »

Phénox et Piloufasse dévalent les marches du château jusqu’à la cave, ce qui représente un total de 2882 marches, à une vitesse moyenne de 6 lieues à l’heure. On n’a fait qu’une seule prise, personne n’a chu. Arrivés à la cave, ils constatent que celle-ci est dépourvue de toute porte secondaire.

Seul un coffre y habite, au centre.
Sur sa serrure, une clef.
Devant la clef, un nain.

Le nain : « Par les forges de Karldar ! des humains ! »
Phénox : « Qu’Enrol me plug ! Un nain ! »
Piloufasse : « A quelle heure on mange ? »
Le nain (l’air mauvais, cherchant ses armes) : « Que faites-vous ici ? »
Phénox (improvisant) : « Nous ne faisons que passer, nous venons relever le compteur qui est dans le coffre, Service des Eaux »
Le nain (stupéfait) : « Dans ce coffre ? Vous voulez rire ? Vous êtes devant l’entrée des enfers ! »
Piloufasse : « Exactement, les enfers sont viabilisés, nous surveillons les sprinklers »
Le nain (méfiant) : « Vous n’y allez pas seuls j’espère ? »
Phénox (inquiet) : « Heu si, pourquoi ? on devrait pas ? »
Le nain (goguenard) : « Vous êtes des novices vous, ça se voit, vous voulez voir les enfers ? Alors ouvrez, je ne vous aiderai même pas si vous êtes sauvagement agressés par des tarkets »
Piloufasse (pas rassuré) : « Des quoi ? »
Le nain (soudain affable) : « Je me présente, je suis Grunthil, le nain, pour vous servir »
Phénox : « Je me nomme Phénox et voici mon disciple Piloufasse. Parlez-nous des tarkets »
Grunthil (inquiétant) : Ce sont des êtres sournois, tapis dans l’ombre en attendant leur proie, prêts à bondir, tous poils dehors... »
Phénox : « Oui, oui, ça c’est la description B4 de l’être sournois basique, sans aucune option d’attaque. Alors taille, poids, vélocité, apparence. On se hâte »
Grunthil : « 30 cm par 50, 5 d’épaisseur, dessous caoutchouc, dessus crins de lin, 3 kilos 400, 7 lieues à l’heure. »
Piloufasse : « Ben, c’est des tapis brosses !, modèle coco avec inscription ‘Bienvenue’ ? »
Grunthil (plaintif) : « Ben oui, mais ils sont nombreux, et ils ont faim ! »
Phénox : « Qu’à cela ne tienne, même s’ils étaient 10 ou 20, nous avons des moyens de les soumettre »
Grunthil (intrigué) : « Oui, lesquels ? »
Piloufasse : « Mon Maître, lorsqu’il prononce un certain mot, peut faire tomber sur ses assaillants une piano à queue impérial, fabriqué par, ... le mot que je peux pas dire »
Grunthil : « Ca suffira pas, ils sont très très très nombreux ! et ont très très très faim »
Phénox : « Je peux aussi faire tomber des réfrigérateurs, des presse-purées... »
Piloufasse : « Des faucilles, des marteaux et des fax ! »
Phénox (gêné) : « Oui, c’est bon Piloufasse, Môssieur a compris qu’on n’est pas des bouffons ! »
Grunthil (mdr) : « C’est bon je m’incline, à vous l’honneur » *leur ouvre le passage vers le coffre*

Repère 3 :

To be continued, soon
Bon, je vous livre le quatrième morceau, si y'a des volontaires pour la suite, y'a qu'à demander.

Quatrième époque : Descente aux enfers

Piloufasse s’accroupit près du coffre pour l’observer de plus près. C’était un coffre banal, en bois cerclé de métal, juste assez grand pour contenir deux casques, avec juste un autocollant qui disait : « Vous aimez les aventures torrides ? Visitez les enfers, vous n’en reviendrez pas ! ».

Piloufasse tourna la clef et souleva le couvercle. Une délicieuse odeur de lavande lui sauta au nez. Le coffre contenait des mouchoirs, des chemises, quelques dentelles et un billet, le tout dûment plié et repassé.

Piloufasse saisit le billet et le déplia. Puis il le lut à haute voix : « Sieur Phénox, preux Piloufasse, vous êtes arrivés jusqu’ici ce qui prouve que vous êtes moins cons qu’il y parait. »
Phénox : « Je hais ce Hank »
Piloufasse (continuant) : « J’ai déposé une somme d’argent assez coquette, disons plutôt en quantité déraisonnable, dans les souterrains qui partent d’ici. »
Grunthil : « Je sens que vous allez avoir besoin de mon aide »
Phénox : « Ceci ne vous regarde pas, c’est nous qui sommes moins cons, pas vous ! »
Piloufasse (imperturbable) : « Vous devrez, certes, affronter les immondes tarkets, 3 balorgs assoiffés de sang, un kugloff teigneux, puis le maître des lieux que je vous laisse découvrir, sans compter quelques énigmes de mon cru. Mais, si vous réussissez dans votre entreprise, vous serez riches jusqu’à la fin de mes jours. »
Phénox : « Le programme est plaisant, je m’attendais à pire. »
Grunthil : « Les tarkets c’est rien, c’est le kugloff qui craint, quant au maître des lieux, je ne suis jamais allé jusque là »

Piloufasse : « Voici maintenant la liste des objets dont vous devez vous munir au préalable :
- Un pot de rillettes
- 3 pintes de bière
- une mannequin (95x60x85), rousse de préférence
- Paris Turf
Enfin, voici l’énigme de fin pour accéder au trésor :
Retourne celui qui bouche un coin et suis-le comme son ombre. »

Phénox (moqueur) : « Alors en route, preux Piloufasse, l’aventure nous attend »
Grunthil : « Et moi alors ? J’ai bouffé de l’ail ? »
Phénox : « Merci mon brave, enchanté de vous avoir connu »
Grunthil : « C’est vous qui voyez, mais … y’en a qui ont essayé : ils ont eu des problèmes ! »
Phénox : « Merci de vos conseils, nous sommes assez grands pour nous débrouiller seuls »

Piloufasse et Phénox s’en allèrent quérir les objets pré requis afin de se lancer sans plus attendre dans les souterrains. Ils n’eurent qu’une seule difficulté : Trouver un Paris Turf à cette heure de la nuit. Pour la mannequin, Dame Caroline fut réquisitionnée, convaincue par quelque rétribution sonnante et trébuchante, puis glissée par incantation dans un fourreau en lamé rose qui lui seyait à ravir. A leur retour, le nain ne pu retenir un sifflement admiratif.

Il fallait maintenant trouver la porte vers les souterrains. Piloufasse, futé comme à son habitude, entreprit de soulever les mouchoirs pour chercher un indice. Il trouva rapidement le fond, mais pas à la place attendue : Le coffre avait donc un double fond. Après démontage, il s’avéra que le coffre disposait d’un escalier qui s’enfonçait dans les ténèbres.

Piloufasse : « Comment ferons-nous ? L’escalier a l’air suffisamment large, en revanche le coffre est trop petit pour que nous puissions nous y glisser. »
Phénox : « Il n’y a qu’à nous enduire de vaseline »
Grunthil : « Ou de rillettes »
Dame Caroline : « Hors de question, je ressemble déjà à une papillote, je ne veux pas, en plus, puer la rillette ! »
Grunthil : « Y’a qu’à exploser le coffre à la hache »
Dame Caroline : « Ah ben non, ça va casser le trou qui est au fond »
Phénox : « Alors il faut le sauvegarder avant, avec Ctrl+F12 »
Grunthil : « Nan nan, pas Ctrl+F12 ça ne marche qu’avec les trous dans le gruyère, pour les trous dans les coffres c’est Maj+F18 »
Phénox : « Vous n’y connaissez rien, je vous dis … »

C’est alors que Piloufasse fit une chose inattendue : Il tira sur la poignée latérale du coffre et le déplaça d’un bon mètre vers la droite. Il venait de libérer l’escalier.

Phénox : « … que le problème est résolu. Allons-y. Dame Caroline, restez ici avec le nain, nous partons en éclaireurs »

Nos deux aventuriers descendirent les premières marches dans l’obscurité, puis Phénox invoqua un puissant sort de lumière « Halogène ».

Penchés au-dessus de l’ouverture, le nain Grunthil et Dame Caroline écoutèrent leur conversation :

Piloufasse (pas très loin) : « C’est pas un peu violent comme lumière ? »
Phénox : « J’ai des lunettes spéciales pour nous protéger les yeux »
Piloufasse : « Hum, pas terrible, z’auriez pas plutôt un casque à soudure ? »

..... .....

Piloufasse (assez loin) : « J’ai déjà compté 1200 marches, j’en vois plus le bout, HE ! je suis aveugle ! »
Phénox : « Halogène » « Oups ! Désolé, je suis sur minuterie »

..... .....

Piloufasse (très loin) : « Nous voici dans une première salle : Il me semble avoir entendu du bruit »
Phénox : « C’est exact, et le bruit se rapproche, hé ! mais ! »
Piloufasse : « Horreur !, des tapis brosses !, y’en a des centaines ! »
Phénox : « Boesendorffer ! » SCHKRANKPABOUM !
Piloufasse : « Ca ne les arrête pas ! »
Phénox : « Whirlpool ! » KRAPOUM ! « sale_pourriture_communiste ! » Bing, Paf, Toc, Padam, Blonk, Pouf, Dingelingelingue !
Piloufasse (hurlant) : « Ca les excite, on dégage ! »

..... .....

Un quart d’heure plus tard, Phénox et Piloufasse étaient de retour, totalement essoufflés et se tenant les cotes. Grunthil était assis sur le coffre et se regardait les ongles. Dame Caroline avait tricoté un string au point de croix pour l’hiver.

Phénox (furieux) : « Bon, d’accord le nain, on fait à votre façon, mais vous n’aurez droit qu’à 5% du pactole »
Grunthil : « 20 »
Phénox : « 10 et c’est mon dernier mot »
Grunthil : « D’accord pour 15, allons-y tous »
Dame Caroline (scandalisée) : « Vous ne croyez tout de même pas que je vais vous accompagner la dessous ! »
Piloufasse : « Si-si, c’est très sympa »
Dame Caroline : « Là n’est pas la question : Avec ce fourreau qui me serre les mollets, je ne peux même pas monter une marche, alors en descendre 1200 c’est vite vu ! »
Grunthil (hilare) : « Je vais vous arranger cela ». Et joignant le geste à la parole, il prit le bas de la robe et la déchira en remontant jusqu’à la taille.
Dame Caroline (furax) : « Mais il est maboule ce blaireau ! Une robe qui m’a coûté une fortune ! »
Phénox : « N’exagérons rien, ce n’est qu’un sort comme un autre »
Dame Caroline : « Ouais, et il est sur minuterie aussi ? »
Grunthil : « Huhu, d’autant que la belle n’a pas grand-chose en dessous ! »
Dame Caroline : « Tête de nœud, essaye de mettre un fourreau sur une grenouillère, t’auras l’air intelligent ! »
Grunthil (ravi) : « Je passe devant pour vous protéger, gente Dame »
Dame Caroline : « C’est ça, et si tu te retournes pour mâter mes guiboles, je te fais bouffer ton casque »
Phénox : « On se calme, et en route ! »
Mine de rien, nous en sommes au cinquième épisode. Or je n'avais prévu de provisions de bouche que pour trois : Les perso commencent à avoir la dalle.

Cinquième époque : Mousse de Balorgs

La petite troupe mit dix grosses minutes pour arriver au pied des escaliers. Peu avant, Grunthil leur avait donné ses instructions pour affronter les tarkets : « C’est pas sorcier, vous shootez dedans pour les retourner, et quand ils sont caoutchouc en l’air ils ne peuvent plus bouger. »

Phénox (bougon) : « J’y aurais pensé tout seul »
Grunthil (mesquin) : « Trop tard, je suis de la partie, pour 15% »
Piloufasse (arrivé en bas) : « Ben où sont-ils à présent ? Je ne vois plus rien bouger ! »
Dame Caroline : « Normal, le sol est recouvert par un amas de marteaux et de faucilles, sur un mètre d’épaisseur, je crois qu’ils sont occis »
Phénox : « Vous voyez, nous y arrivons très bien, en fin de compte, avançons »

Au fond de la salle il y avait trois ouvertures : Une à gauche, une à droite, une tout droit. Au-dessus de chaque ouverture un panneau. Celui de gauche disait : « C’est pas par là ! », celui de droite « Encore moins par ici », celui du centre : « Ouéééééé, par là ami, c’est cool ! ».

Phénox réfléchit : « Cela me semble trop évident, je sens le piège gros comme une baleine, soyons prudents, commençons par la gauche »
Grunthil : « Et pourquoi pas à droite ? »
Phénox : « Dans un labyrinthe il faut toujours tourner à gauche, c’est une règle intangible, tout du moins dans l’hémisphère nord »
Grunthil : « C’est vous qui voyez »

A peine avaient-ils fait vingt pas dans le couloir de gauche qu’ils tombèrent sur un éboulis. Guère mieux dans le couloir de droite qui finissait par un mur.

Phénox (furieux) : « Prenons tout droit. Hum. Le premier qui fait une réflexion je le baffe. »

Le couloir du centre descendait dans les entrailles de la terre avec une pente de 15°. Une odeur pestilentielle leur prenait le nez. Plus ils descendaient et plus l’odeur devenait forte. Un panneau leur donna une information : « Attention, Balorgs à 100 mètres, serrez à gauche ».

La petite troupe s’arrêta pour aviser. Grunthil était favorable à un rush meurtrier. Piloufasse voulait faire une reconnaissance, Phénox envisageait plutôt la ruse, Dame Caroline ouvrit son pliant et continua son tricot.

Phénox décida d’utiliser les trois méthodes successivement. Reconnaissance pour commencer, ruse ensuite et, en cas d’échec, baston.

Piloufasse descendit prudemment et revint cinq minutes plus tard : « Il y en a trois, assis à une table en train de boire des mousses. Ils sont énormes et pètent sans arrêt. »

Grunthil : « On sait au moins d’où vient l’odeur »
Piloufasse : « Ils s’appellent Zidane, Makelele et Beckham »
Phénox : « Comment le sais-tu ? »
Piloufasse : « C’est écrit sur leur maillot »
Grunthil : « Ecoutez-moi à présent : Le balorg est lent dans ses gestes et déplacements, on peut donc le toucher plusieurs fois sans risques. Toutefois si vous prenez un pain dans la gueule, vous ferez un tabac chez les orthodontistes ! »
Phénox : « On peut négocier ? »
Grunthil : « Avec un balorg ? MDR ! C’est con comme une valoche, un QI de moule marinière, et vingt mots de vocabulaire. »
Piloufasse : « Tiens donc ! Des électeurs de Bush ! »
Phénox : « Je vais tenter le coup, tenez-vous prêts si ça tourne mal »

Phénox se rua dans la salle et hurla : « Chers amis de la poésie, BONJOUR ! »
Les 3 balorgs : « GU ? »
Phénox : « Voici la grande finale de notre jeu : QUI est le plus FORT ! »
Les 3 balorgs se levant à l’unisson : « MOI ! »
Phénox : « Seul l’un d’entre vous est le plus fort, mais lequel ? Pour le savoir nous allons faire des épreuves. Etes-vous PRÊTS ? »
Les 3 balorgs : « OUAAIIIS ! »
Phénox : « C’est parti ! Le plus fort c’est celui qui cogne le plus dur et celui qui encaisse le mieux »
Les 3 balorgs, s’observant avec méfiance : « MOOOOIIII ! »
Phénox : « Nous allons voir, Attention !, je donne le départ, top c’est parti ! »
Les 3 balorgs observent Phénox sans bouger.
Phénox : « Hé ! le chrono tourne ! faut y aller, tapez-vous dessus, VITE ! »
Pas de réaction.
Phénox : « J’offre trois pintes à celui qui baffe les autres »
Les 3 balorgs : « Mousse ? »
Phénox : « Ouiiiii, Mousse ! si baffe ! »
Les 3 balorgs : « Où Mousse ? »
Phénox : « Ben c’est pas gagné »
Les 3 balorgs (fébriles) : « Boire Mousse ! »
Phénox : « Au secours vous autres, amenez-vous ! »
Silence dans le couloir.
Phénox se rue vers le couloir pour chercher ses compagnons : « Qu’est-ce que vous foutez la dedans ? J’ai besoin des pintes ! »
Grunthil : « Hu, besoin des putes ? »
Grosse rigolade dans le couloir.
Phénox (furieux) : « Grouillez-vous, ils deviennent méchants »
Enorme fou rire.
Phénox (cramoisi) : « Mais qu’est-ce que vous glandez, ça urge ! »
Piloufasse (hilare) : « Tu sais où tu peux te la mettre ta pinte ? »
Grunthil (ptdr) : « Super bonne, hein la miss ? »
Dame Caroline (totally pompette) : « Pff-fff-ffff-fffff (fou rire), la claque qu’on a mis aux rillettes ! »
Phénox : « Que dois-je comprendre ? que vous avez bouffé les rillettes et sifflé la bière ? »
Grunthil : « T’occupes, on maîtrise la situation, pfffffff-ffff-fff »
Phénox : « Galèèèèère ..... »
Les 3 balorgs (impatients) : « Moumousse ? »

Phénox bondit sur les chopes vides et les distribua aux balorgs en leur disant : « Tenez, voila vos mousses »
Les 3 balorgs penchèrent la tête vers les chopes, la relevèrent lentement puis regardèrent Phénox avec des yeux rouges de colère.
Phénox : « Pas ma faute, c’est Zidane qui les a bu, la preuve : sa chope est vide »
Makelele et Beckham regardèrent Zidane qui haussa les épaules.
Phénox : « Et puis il a dit que vous n’étiez que des gros cons... »
Une chope s’écrasa sur le nez de Zidane : « Gros cons ? »
Phénox : « Et que vous aviez plus de bras que de neurones... »
Une deuxième chope suivit le même chemin : « Neurones ? »
Phénox (improvisant) : « Capitaine Flamme tu n’es pas de notre galaxie. »
Zidane se prit quatre mandales à plier un lampadaire : « Galaxie ? »
Phénox : « Je vous laisse, j’ai du repassage qui m’attend »
Zidane pris son gourdin et cogna ses acolytes : « Repassage ? »

Lorsque la petite troupe franchit la pièce en courant, les balorgs se frappaient allègement avec leurs gourdins en criant des trucs nuls, genre : « Capitaine Flamme » ou « Chers amis de la poésie ». Grunthil, complètement éméché, en profita pour aller uriner contre l’un d’eux : « Une envie pressante » dit-il.

Phénox se rendit alors compte de la situation désastreuse : 3 balorgs ivres de rage derrière eux, un kugloff teigneux devant, et une troupe de clanpins pétés comme des coings. Ils avaient une chance sur mille d’en sortir vivants.
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