Alcoolisme..

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Bonjour,

Etant conscient que Jol n'a pas pour vocation de traiter ce genre de problèmes, et ne tenant pas non plus à déballer ma vie sur un forum, je vais faire mon possible pour essayer de minimiser ça.. quoi que je vois mal comment en discuter sans vous en présenter les faits.. Je souhaiterais simplement en discuter un tout petit peu:

Depuis quelques temps, je suis confronté à ce problème (l'un de mes proches..), discussions stériles qui finissent toujours très mal, qui ne mènent mais vraiment à rien.. (même sans alcool dans le sang). Les jours passent et bien que ce soit pas nouveau comme situation, ça se dégrade.. peu de solutions au final. Surtout à l'âge de 18 ans, et sans grand chose

Peu de lignes qui ne décrivent au final, qu'une infiiiiime partie du problème..

Suite à ça, 2 petites questions, j'aurais souhaité y avoir réponse

Existe-t-il des endroits ou l'on peut en parler? Et prendre éventuellement des démarches en mains (je sais qu'il n'est pas possible de mettre en cure de seuvrage quelqu'un contre son gré, hélas..) mais existe-t-il néanmoins des personnes, des centres.. ce genre de choses, spécialisées pour ce genre de problèmes?

Que feriez-vous, si du jour au lendemain, l'un de vos proches vous menait la vie infernale, alors que clairement, s'il en arrive ainsi, c'est que la sienne n'est pas beaucoup plus belle..?

Je comprendrais si mon post se voyait fermé, pas de soucis..
En esperant que cela évoque quelques réponses, tout de même..

Totalement désemparé.
Cherche ailleurs qu'ici. Les Alcoliques Anonymes peuvent aider quelqu'un qui a un alcoolique dans son entourage. Regarde dans le forum de Doctissimo, aussi.

et... Bon courage, c'est très dur à vivre, ce genre de situation.
Alcooliques Anonyme en effet c'est vraiment très bien, il ne faut surtout pas le voir comme c'est caricaturé un peu partout, c'est un peu cucu la praline mais ça aide vraiment, enfin, je connais quelqu'un qui est allé aux Narcotiques Anonyme et sa vie a changée du tout au tout (et en bien)!
Pour qu'un drogué quoi qu'il soit ( herbe, alcool, poudre, etc ), arrete de l'être, il faut qu'il en est le desir, un fumeur n'arretera pas de fumer du jour au lendemain sans qu'il s'en rende compte c'est un desir un souhait.

L'age de 18 ans pose un certain probleme car c'est un age où on est sur de tout et on ne voit pas plus loin que ses propres choix et pas plus loin que le bout de son nez. Il se fiche de sa santé ( carpe diem ), exces de vitesse, cigarette, alcool, pour certain d'entre eux, même au detriment des amis qui peuvent se faire du soucis.

Les solutions : un choc violent sentimental le plus souvent .. attendre qu'il en souhaite le desir ..

Le bassiner à lui dire qu'il arrete en seremiade n'es pas le mieux approprié je pense, je compare un jeune à un ane qui refuse d'avancer si on le lui force tout en ne cherchant pas à comprendre pourquoi ..

ps : je suis pas spychologue mais je pense ne pas être loin de la veriter
Citation :
Publié par ragazer
seul un ancien alcoolique peut aider un alcoolique. C' est le meilleur conseil qu' on puisse te donner ici.

Seul un médecin peut aider un alcoolique.
Pour sevrer quelqu'un faut max de traitements et une surveillance médicale (Hospitalisation recquise avec ou sans consentement).

Après, consultation fortement conseillé chez un psy.
Citation :
Publié par Soo
Seul un médecin peut aider un alcoolique.
Pour sevrer quelqu'un faut max de traitements et une surveillance médicale (Hospitalisation recquise avec ou sans consentement).

Après, consultation fortement conseillé chez un psy.
sauf que s' il n' y a pas de suivit apres le sevrage c' est la rechute et les medecins on autre chose à foutre que de continuer à soigner un " malade gueri ". Mon pere etait alcoolique je sais un peu de quoi je parle pour avoir vecu ça tous les jours et avoir vu les rechutes apres les sorties d' hospitalisation ( la plus longue avait dure 3 mois ). Si les alcooliques ano existent c' est qu' il y a une raison. Le medecin soigne mais n' aide pas et le psy si il n' a pas ete lui meme alcoolique il ne peut qu' aprehender mais pas vraiment comprendre ce qui se passe reelement dans la tete d' un alcoolique.
Si je peut parler d'xp perso, il y a un an j'etais un bon alcolo, genre la bouteille de sky qui faisait la journée dans les bon jour un jour et demi, mais un jour j'ai réalisé ma connerie de moi même et en une semaine j'avais arrêté de boire aussi régulièrement. Depui un an je bois 3-4 bières/mois et c'est tranquille, je m'autorise quand même quelques grosses chouilles mais je ne retombe pas dedans. Enfin le truc c'est que j'ai arrêté en même temps qu'une copine et ça aide pas mal.
Comme l a dit Elmet, faut qu il trouve quelqu un pour s arreter en meme temps, se soutenir mutuellement, ca pourrait aider.

Ou alors envoie le chez un specialiste ou comme cela a été dit, aux alcoliques anonymes, mais s ils ne souhaitent pas y aller, tu pourras pas le forcer...

Solution plus radicale. Tu le laisses se demerder, jusqu a ce qu il se rende compte de sa connerie, ou qu il en fasse une qui le calme, et la il prendra une bonne resolution.

J ai 18 ans, je sais comment on reflechit, on est tres con, le bassinner et lui repeter qu il doit pas, dans sa tete de DjeunZ ca va donner " boit encore plus " ....

Bonne chance
Citation :
Publié par ragazer
sauf que s' il n' y a pas de suivit apres le sevrage c' est la rechute et les medecins on autre chose à foutre que de continuer à soigner un " malade gueri ". Mon pere etait alcoolique je sais un peu de quoi je parle pour avoir vecu ça tous les jours et avoir vu les rechutes apres les sorties d' hospitalisation ( la plus longue avait dure 3 mois ). Si les alcooliques ano existent c' est qu' il y a une raison. Le medecin soigne mais n' aide pas et le psy si il n' a pas ete lui meme alcoolique il ne peut qu' aprehender mais pas vraiment comprendre ce qui se passe reelement dans la tete d' un alcoolique.

Ce qu'on a souvent tendance à omettre, c'est que l'alcoolisme est une manifestation de la dépression.

Et la dépression, se soigne qu'avec l'aide de traitements (bien souvent lourds) et l'aide d'un psy.

Sevrer quelqu'un de l'alcool sans un suivis psy derrière, et tu as toutes les chances de revoir une rechute.

Les AA sont une très très bonne chose, mais on va les voir généralement quand on a réussis le sevrage et quand on est déjà bien avancé dans son suivis psy.
Citation :
Publié par Tauog LeVaillant

Solution plus radicale. Tu le laisses se demerder, jusqu a ce qu il se rende compte de sa connerie, ou qu il en fasse une qui le calme, et la il prendra une bonne resolution.

Un alcoolique ne prends jamais de bonnes résolutions concernant son problème (la 1ère chose à faire dès le début du traitement, est justement de lui faire prendre conscience de son état d'alcoolique).


Le genre d'écrits typiques que l'on entend tout les jours dans les centres de soins :

Citation :
Depui un an je bois 3-4 bières/mois et c'est tranquille, je m'autorise quand même quelques grosses chouilles mais je ne retombe pas dedans.
Citation :
Publié par Soo
Et la dépression, se soigne qu'avec l'aide de traitements (bien souvent lourds)

J'ai un peu de mal avec ce genre de discours, pourtant je sais qu'il est courant (Je parle du traitement lourd...).

Premièrement, il me semble que tout droguer ne peut commencer un travail de sevrage sans avoir au préalable pris la décision ferme et sincère d'arrêter.

Deuxième les traitements médicales lourds moi ça me fait bien marrer... Soigner un droguer en le droguant tout autant, sympa l'idée !!!
Après tout dépend du niveau de dépression, on peut être alcoolique sans être un dépressif clinique. Je parlerais plutôt de mal être dans la majorité des cas et donc je ne vois vraiment pas ce que viens faire un traitement médicamenteux là-dedans.
Par contre il vaut mieux régler le problème avant de tenter tout sevrage, sous peine de trouver à nouveau refuge dans la/les drogue(s).

Je précise que je me permet de donner mon avis car je connais le problème. Mon papa a été alcoolique pendant de longues années, ça va bientôt faire 20 ans qu'il a arrêté et pourtant il n'a jamais été voir de psy, ni été placé en Hp.
Par contre j'ai parallèlement à ça de beaux exemples (je suis totalement ironique là) de gens qui une fois sortie de traitement en Hp reviennes accro aux médicaments qu'on leur a prescrit là-bas... Alors les hp et les traitements lourds, ce que j'en pense...

Pour répondre plus précisément au sujet, je dirais comme quelqu'un plus haut : La première étape est que la personne prenne conscience de son état et prenne la décision de s'arrêter. Si cette décision n'est pas prise, je pense qu'il n'y pas grand chose à faire.
La deuxième chose que je voulais dire, c'est qu'il me semble que la règle principale à observer pour ancien drogués (alcoolique ou fumeur, par exemple) est qu'il ne faut JAMAIS, mais alors JAMAIS s'accorder une dérogation. Plus jamais d'alcool, plus jamais de cigarettes.
Citation :
Publié par Soo

Les AA sont une très très bonne chose, mais on va les voir généralement quand on a réussis le sevrage et quand on est déjà bien avancé dans son suivis psy.
là oui je suis d' accord sauf pour le psy qui sert à rien sinon à plomber le porte monnaie. Il n' y a qu' un ancien alccolique qui peut vraiment aider celui qui le desir à s' en sortir parcequ' il a vecu exactement la meme chose. Le psy c' est de la poudre aux yeux qui sert à rien. Mon pere etait un alcoolique lourd pendant 20 ans, un pilier de bar un vrai alors le psy franchement... Le premier pas pour vouloir arreter c' est de se faire aider et conseiller par ceux qui sont deja passe par là.
Citation :
Publié par Shamilda
.........
Tout à fait d'accord avec toi, sauf dans la partie traitement.

On ne peut soigner un dépressif en lui tenant simplement la main et en l'écoutant.

D'autre part, les traitements donnés dans les H.P servent aussi à prévenir/soigner les Delirium Tremens et autres crises d'angoisses.


Je sais bien qu'il est paradoxale de traiter un drogué en lui faisant prendre des drogues, mais l'alcool est bien plus dangereux qu'un traitement à base d'anxiolitiques/antidépresseurs.

Dangerosité sur le plan de la santé, mais aussi sur un plan purement social.
Citation :
Publié par Soo
Tout à fait d'accord avec toi, sauf dans la partie traitement.

On ne peut soigner un dépressif en lui tenant simplement la main et en l'écoutant.

D'autre part, les traitements donnés dans les H.P servent aussi à prévenir/soigner les Delirium Tremens et autres crises d'angoisses.


Je sais bien qu'il est paradoxale de traiter un drogué en lui faisant prendre des drogues, mais l'alcool est bien plus dangereux qu'un traitement à base d'anxiolitiques/antidépresseurs.

Dangerosité sur le plan de la santé, mais aussi sur un plan purement social.

Il semble effectivement inévitable de soigner certains patient aux cas graves, mais ce qui me dérange c'est la banalisation de la prise de médicaments, qui contrairement à toi me semble aussi dangereux (au moins sur le plan de la santé) que l'alcool.
J'ai 2 personnes à ma connaissance, dont les problèmes m'auraient parût pouvoir être régler avec de l'attention de la famille et le suivis/aide d'un psy. Au lieu de ça, elles (1 femmes et une ado, aucun lien de parenté), se sont retrouver en Hp. Elles sont revenus toutes les deux accros à leurs médicaments et dans un des 2 cas il a fallut de nombreuses années pour réussir à décrocher.
Alors, effectivement les médicaments sont inévitables dans certains cas, mais j'ai l'impression qu'ils servent bien souvent à cacher/détourner le problème.

Enfin au moins, on est d'accord sur le fond
Mais c'est vrai que j'ai une sacré rancoeur envers les Hp et les traitements médicamenteux entre autre du à ce qu'on vécu les 2 femmes dont je parle plus haut...
Je préfère la méthode douce quand on peut éviter les traitements d'hippopotames

Cependant, je m'éloigne du sujet. Désolée :/
Citation :
Publié par Shamilda
........
Cancer des voies digestives (estomac, duodénum, caecum, colon), cancer du foie, cancer du pancréas, cancer ORL, hépatite, pancréatite, énorme risque d'hémorragie digestive (cause de décès numéros une chez les alcooliques), anévrisme, ulcères, maladies de peau, problèmes psychomoteurs, coma, suicide, etc, etc, etc.....

Je ne te parle bien évidement pas des troubles de la personnalité qui sont innombrables.


L'alcool tue, et c'est pour ça qu'il faut parfois user de traitements de cheval pour pouvoir y échapper.
Et crois moi, l'utilisation de tels traitements est un moindre mal.

Sur l'utilisation des méthodes dîtes douces (comme une psychothérapie par exemple), c'est nettement insuffisant (ou alors comme pour les AA, à suivre, mais à la fin, quand le plus gros est réglès).



Pour revenir au sujet principal :

En cas de confrontation avec un proche alcoolique, d'abord voir son médecin.
Mais de toute façon, c'est l'hospitalisation qui sera bien souvent proposé (avec ou sans consentement et ne pas avoir de scrupules si c'est sans ; un jeune qui est déjà alcoolique à 18 ans ne sera plus là pour son 40ème anniversaire si il n'est pas pris en charge).

Ce sera long et douloureux, mais y'en a pas mal qui s'en sorte.


Citation :
Publié par ragazer
là oui je suis d' accord sauf pour le psy qui sert à rien sinon à plomber le porte monnaie. Il n' y a qu' un ancien alccolique qui peut vraiment aider celui qui le desir à s' en sortir parcequ' il a vecu exactement la meme chose. Le psy c' est de la poudre aux yeux qui sert à rien. Mon pere etait un alcoolique lourd pendant 20 ans, un pilier de bar un vrai alors le psy franchement... Le premier pas pour vouloir arreter c' est de se faire aider et conseiller par ceux qui sont deja passe par là.

Les psychiatres sont des médecins qui ont sont spécialisés (entre-autre) dans ce genre de problèmes.
Et, je ne pense pas qu'un copain ou une connaissance ex-alcoolique puisse t'aider aussi bien qu'un professionnel.

L'ALCOOLISME EST UNE MALADIE GRAVE (quand tu as la grippe, tu va voir ton médecin, tu n'appelles pas ton pote pour que vous puissiez en parler ensembles).
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