En France il n'est pas (encore) illégal de faire sauter une protection anti copie: de la même façon qu'on autorise les éditeurs à en mettre, on autorise les usagers à les faire sauter pour faire appliquer le droit à la copie de sauvegarde.
Bon le droit à la copie de sauvegarde existe pour justement éviter de perdre son original à cause de l'usure ou d'un accident. Le principe est simple: on fait une copie de sauvegarde de l'original, on met l'original dans une boite fermée et on se se sert de la copie. Comme ça, si la copie est détruite on peut en refaire une à partie de l'original au lieu d'avoir perdu celui-ci et de devoir le racheter.
Parce que bon avec ta conception Elhan la copie de sauvegarde ne sert à rien...
Bref tu aurais pu te poser la question "pourquoi autorise-t-on la copie de sauvegarde?" avant de sortir une bêtise de ce genre: "L'application te demande le CD original, car tu es censé jouer avec, et non avec ta copie de sauvegarde sert, comme son nom l'indique, de sauvegarde." En général on conserve l'original en sûreté et on joue avec la copie de sauvegarde, qui est bel et bien là "pour pallier la destruction du CD, le vol, ou le fait que tu l'ai mis DTC"....
"La loi autorise la copie, mais sous certaines conditions. Il est interdit de dépasser la limite imposée connue sous le terme de droit à la " copie privée " . Ainsi, pour les logiciels, une copie de sauvegarde est autorisée, voire conseillée. Notamment pour pouvoir réinstaller un programme lorsque le disque compact d'origine est défectueux. "
Célia Pénavaire, Le Nouvel Hebdo le 29/03/2002
"A l'heure actuelle, en attendant la transposition de la directive, les mesures techniques de protection sont-elles légales ?
Elles le sont, mais leur violation n'est pas directement sanctionnée en vertu de la propriété intellectuelle."
Eric Barbry (avocat)
"Le point sur la loi française
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La copie de sauvegarde d'un logiciel :
Le 2e de l'article L.122-5 avait été introduit à la suite de la modification du paragraphe II de l'article L.122-6-1, afin d'éviter toute contradiction entre les dispositions relatives au droit qu'a l'utilisateur d'effectuer une copie de sauvegarde et celles qui prévoient que l'auteur d'une œuvre divulguée ne peut interdire les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste. En effet, le législateur de 1994 a modifié la rédaction de l'article L.122-5 en aménageant une exception nouvelle au droit d'effectuer une copie à usage privé d'une œuvre divulguée.
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Actes autorisés à l'utilisateur :
Le texte de l'article L.122-6-1, qui transcrit de façon quasi littérale les articles 5 et 6 de la directive du 14 mai 1991, énumère les actes que la personne ayant le droit d'utiliser un logiciel, c'est à dire ayant obtenu régulièrement le droit d'exploitation, peut accomplir sans l'autorisation de l'auteur.
Les droits ainsi reconnus à l'utilisateur d'un logiciel sont au nombre de quatre, dont le suivant est celui sur lequel nous portons toute notre attention :
Le droit de faire une copie de sauvegarde, lorsque celle-ci est nécessaire pour préserver l'utilisation du logiciel."
Le seul moyen qu'à un éditeur pour nous empêcher de faire une copie de sauvegarde et d'en mettre une à notre disposition, ou de s'engager à remplacer notre original lorsqu'il est usé/abîmé.