[Hrp On] Je vais poster ce background de mon MA dans la section miroir des âmes, mais j'ai besoin de quelques avis avant, soyez tolérant s'il vous plaît

[Hrp Off]
Jorah Daemont
Vildemar !
« C’est un garçon Madame, un joli garçon !
Oh mon fils, mon doux chéri, nous te nommerons Jorah. »
- Dame Elysane et sa sage femme, après un accouchement sans difficulté.
Né en l’an 567, second enfant des Daemont, une modeste famille noble établie non loin des Cornouailles, Jorah reçoit l’éducation qu’il sied à un fils de chevalier et apprend très jeune à respecter les principes et les enseignements du culte faiblissant de la Déesse Mère, Ceridwen.
S’entendant très bien avec sa sœur aînée, Calia, il vécu son enfance insouciante à l’abris des murs de Vildemar, la forteresse principale du fief Daemont.
« C’est parfait gamin, frappe, pare, frappe, voilà, hé ! Joli coup. Non celle-là est encore trop lourde pour toi ! »
- Angus Graham, Maître d’armes de Vildemar, instruisant le jeune Jorah.
Cherchant à ressembler à son père et à son oncle, Rhaegan et Léoric Daemont, qu’il voient comme de preux et vaillants chevaliers défenseurs du royaume, Jorah s’applique à l’apprentissage des armes mais également à celui, sous la surveillance stricte de sa mère, de la lecture, de l’écriture, du calcul et de la géographie.
En 577, à l’âge de 10 ans, il fait la connaissance d’un vieux moine ambulant auquel son père donne asile lors d’une violente tempête.
Intrigués par cet inconnu et la religion qu’il représente, Jorah et son frère Cairbre, né trois ans après lui, le questionnent sur cette fameuse Lumière.
Bienveillant, le moine répond aux multiples interrogations des jeunes garçons. Il parle avec entrain, il parle de braves clercs, de courageux paladins et d’humbles moines.
Peu intéressé, Cairbre se détourne, mais Jorah demeure, avide d’en apprendre plus.
Le jour d’après, le moine reprend la route, indiquant à l’enfant où il pourrait le trouver s’il désirait encore discuter avec lui.
« C’est magnifique ma fille ! Kerin des McAlders dis-tu ? Il s’est enfin décidé à demander ta main !
Oui mère et j’en suis heureuse ! Si heureuse, ah, Kerin ! »
- Dame Calia apprenant une bonne nouvelle à sa mère.
578 voit l’arrivée des épousailles de Calia Daemont avec Kerin McAlders. Les deux familles sont alliées depuis des générations et l’on se réjouit que le mariage soit un mariage d’amour et non politique comme il est bien trop souvent de coutume à l’époque.
Suite à la cérémonie, les Daemont escortent les McAlders en un grand cortège jusqu’à leurs terres des highlands où se déroule le banquet de noce.
« Ne pleure pas, un homme ne doit pas pleurer. Ton père est aux côtés de la Déesse à présent, c’est Ceridwen qui l’a rappelé à Elle. »
- Dame Elysane réconfortant son fils après la mort de son père.
En 579 une tragédie frappe les Daemont. Rhaegan est tué lors de la défense des frontières du Nord tandis que son frère est grièvement blessé. Ulcéré par la mort de son ami, Argaï, patriarche du clan McAlders, rameute ses hommes et s’en va porter le feu sur les terres de Midgard.
Ce jour, il tue de nombreux barbares et s’en retourne victorieux.
« Bien Jorah, très bien, continue comme ça et tu deviendras bientôt un grand chevalier.
Comme vous messire ?
Hum, Ah ah, oui, comme moi ! »
- Messire Argaï McAlders félicitant son jeune écuyer.
En l’an 581, Jorah, qui a déjà beaucoup apprit, devient l’écuyer d’Argaï McAlders et non celui de son oncle Léoric comme on aurait pu le croire. Et cela pour deux raisons.
La première, Léoric dispose déjà d’un écuyer en la personne de son fils, Gallan.
La seconde, Jorah ne désire pas se sentir favorisé par le lien qui l’attache à son oncle.
Depuis la mort de son père, il rend de plus fréquentes visites à Doran, le vieux moine qu’il avait rencontré jadis. Celui-ci est ravis des discutions qu’il a avec l’adolescent sur des sujets variés. Il semble si convaincu de sa foi que Jorah commence à douter de la sienne et se tourne peu à peu vers les préceptes de la Lumière.
«Meryl je… Je…Je…
Oui, Jorah ?
Je…Je trouve qu’il fait chaud aujourd’hui, pas toi ? »
- Discussion au bord du lac entre Jorah et Meryl McAlders.
583, le rapprochement qui s’est fait entre Jorah et la fille d’Argaï McAlders, Meryl, ne peu plus être nié. 583 est également l’année où le jeune homme est fait chevalier, ayant bravement servit le patriarche du clan.
Quelques heures après la cérémonie de l’adoubement, Jorah crée la surprise en demandant la main de Meryl. Argaï, en accord avec son épouse Tara, donne sa bénédiction pour cette nouvelle union, durcissant encore le lien entre les deux familles. Le jour même, le mariage est célébré, le destin semble prometteur pour le jeune couple, et ce, malgré les tourments que subit le royaume.
Une semaine après la nuit de noce, Elysane et son escorte reprirent la route de Vildemar, la Dame voulant arranger le fief pour l’arrivée du prochain maître des lieux, son fils.
Un mois plus-tard, le couple quitta à son tour les terres des McAlders mais n’atteignit jamais Vildemar.
En effet, alors qu’il traversait les plaines de Salisbury, le convoi fut attaqué par une bande de pillards. La faible escorte réagit rapidement, mais Meryl avait déjà succombé d’une flèche dans le cœur. Les jeunes époux chevauchant le même cheval.
Ivre de haine, Jorah avait sauté de son cheval, empoignant le présent offert à son mariage, une claymore en mithril, et avait abattu bon nombre de brigands, les gardes s’occupants de ceux qui tentaient de s’échapper.
A la suite de cet incident, le convoi avait achevé son voyage vers Vildemar, Jorah, éclaboussé de sang, ne prononçant plus un mot.
« Frère Doran, vous êtes sûr que…
Ne vous en faîtes pas Dominique, le frère Jorah a fait vœu de silence. Il parlera quand le moment sera venu. Son expérience fût terrible, puisse la Sainte Lumière lui apporter de nouveau la quiétude ! »
- Conversation dans les jardins d’une Abbaye.
584, cela fait un an que Jorah a tout quitté, après la mort de Meryl, et laissé le fief des Daemont entre les mains d’Elysane. Un an qu’il n’a plus prononcé un mot, un an qu’il a renié cette déesse si cruelle qui donne d’une main et qui reprend de l’autre.
Pendant ce temps, Cairbre, lui, est attiré par les rêves de gloire et de fortune, et se désintéresse peu à peu de la chevalerie et du fief des Daemont dont il devrait hérité à la mort d’Elysane. Laissant celle-ci incertaine sur le futur.
« Vous partez n’est-ce pas ? Je l’ai lu dans vos yeux.
Oui, je pars. Merci frère Doran, merci d’avoir toujours été là pour moi. Que la Lumière vous préserve, à jamais.
Qu’elle guide votre route pour toujours, Jorah Daemont. »
- Des adieux improvisés dans une cellule monacale.
A l’aube de l’an 585, Jorah regagne les terres des Daemont où il prend sa place de seigneur du fief. Il s’excuse auprès de sa mère de l’avoir laissée de la sorte, mais celle-ci comprend la douleur de son fils et ne blâme pas la longueur de son deuil ni son retrait dans cette abbaye.
Elle lui apprend que Cairbre, avide de liberté, s’est désintéressé de son héritage et a suivit, un beau jour, un groupe de mercenaires de passage dans la région.
Cette nouvelle rapprocha la mère et le fils, les années suivantes s’écoulant, Elysane tentant de convaincre son fils de reconsidérer son point de vue au sujet de Ceridwen.
En 588, Cairbre et Jorah se retrouvent, sur le champ de bataille. Cairbre, jadis mercenaire de la Fraternité des Ombres est passé à l’ennemi, tombé entre les griffes d’une celte d’Hibernia. Jorah hélas, n’a que peu de recours. Les deux frères s’affrontent dans un combat brutal et sanglant.
Jorah en réchappe, durement blessé et culpabilisant.
Quand il regagne ses terres, il apprend la nouvelle à sa mère. Celle-ci est effondrée de chagrin. Les mois suivants sont sombres.
Le corps de Cairbre est retrouvé parmi les dépouilles d’hiberniens et inhumé à Vildemar.
Peu à peu, la vie reprend son cours sur les terres des Daemont. Jorah et Elysane retrouve le goût de l’existence.
« Et après toutes ces années, je m’en suis souvenu quand j’ai rencontré cette femme, Thealin. La Lumière est un visage de Ceridwen. T’ai-je dit que j’aimai Thealin vieil ami ?
Oh, seulement un million de fois ! »
- Conversation entre amis de longue date.
An de grâce 590, de nos jours…
Le mariage entre ma mère et Angus s’est déroulé l’année passée. Ils s’occuperont du fief en mon absence. Angus et Elysane, qui l’eut cru ?
Je me bat à présent pour Albion, et je protège le culte de Ceridwen qui tend à disparaît peu à peu. Tant que je serai là, je m’efforcerai de les préserver. Tant qu’il me restera un souffle de vie, je me mettrai en travers de la route de ceux qui veulent leur perte, hommes ou démons.
L’appel résonne de nouveau, la bataille approche, je me dois d’y aller.
Pour Albion, Pour Ceridwen.