[animation] Le jugement de Igor de Montlaban

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Tel qu'indiqué dans ce sujet, voici l'animation permettant de remporter un compte de bêta testeur de DnL (sous réserve d'acceptation du NDA).
Merci de respecter les modalités décrites ci-dessous.


Citation :
FONCTIONNEMENT
Ci-dessous, vous trouverez un texte posant le contexte de cette animation : un procès est organisé, il conviendra de "juger" un PNJ. Il sera demandé à chaque participant d'incarner le rôle d'un témoin, apportant sa connaissance de l'affaire, dans le respect des quelques règles suivantes :
  • Tout le monde peut participer, mais une unique fois, via un unique message (selon les nécessités et évolutions du récit, les participants pourront être appelés à la barre une seconde fois) ;
  • Les contributions devront respecter une certaine logique (tenir compte des contributions précédentes). Il est néanmoins possible de "mentir" ou affirmer qu'une intervention précédente est un mensonge ;
  • Les contributions devront être rédigées "in caracter" (c'est le personnage qui s'exprime et non le joueur) et ne devront pas excéder une quinzaine de lignes ;
  • Pour débuter votre témoignage, vous devrez vous présenter rapidement (poser le "background" de votre personnage en quelques lignes) ;
  • Les contributions hors sujet, non roleplay, floodant l'animation pourront être supprimées.

A noter que les participants faisant preuve du plus d'originalité, de qualités rédactionnelles et respectant le background de Dark and Light pourront mettre contribution en oeuvre puisqu'ils remporteront un compte de bêta testeur DnL (sous réserve d'acceptation du NDA).
Citation :
Contexte de l'animation

Le puissant avant-poste dirigé avec fermeté mais justesse par Igor de Montlaban, fidèle serviteur de la Lune Sombre de Ganareth, est agité depuis peu par une nouvelle inquiétante. La baronnie, vaste et prospère, assure la protection de la frontière séparant les Serviteurs des Ténèbres des Enfants de la Lumière et seule la Rivière de la Licorne sépare les deux clans rivaux.
Du haut de la tour, par temps clair, le Baron de Montalban distingue aisément les mouvements de troupes ennemies. Ses soldats, pour la plupart braves et expérimentés, patrouillent constamment entre la forteresse et la frontière.

Il est 10 heure et comme presque tous les matins, le baron de la Lune Sombre donne audience dans la grande salle. Les villageois, ou parfois un ambassadeur de quelque lointaine contrée, viennent y faire entendre leurs doléances. Igor de Montalban, fervent adepte de Neutra, se veut un suzerain clairvoyant et juste. Il essaie ainsi de toujours se montrer attentif aux suppliques de ses administrés.

Il entre dans la vaste salle et s'installe, comme à l'accoutumée, sur un grand siège surélevé, lui permettant de voir et d'être vu de tous. Il fait un signe de la main à Borel, son intendant. Ce dernier s'approche et dit :

- "Monseigneur, ce matin vous avez une affaire délicate à juger".
- "De quoi s'agit il, mon ami ?" répond le baron.
- "L'homme que vous pouvez voir au fond de la salle est accusé d'avoir participé à un complot visant à votre assassinat. En effet, hier, tard dans la soirée, une patrouille l'a trouvée endormi sur la route menant à la rivière. Les soldats l'ont d'abord pris pour un ivrogne, mais un détail les a fait changer d'avis.
Cet homme portait des bottes très courantes chez les serviteurs de la Lune claire. Il a été fouillé et on a trouvé sur lui, une missive commanditant votre mort ainsi qu'une bourse conséquente.
La lettre était signée de la propre main du baron Istaryen. Ce chef de guerre servant la Lune Claire est dévoré d'ambition et est craint par nombre de ses ennemis. Nous savons, monseigneur, qu'Istaryen cherche, depuis longtemps, à nous envahir. Soyez ferme dans votre jugement, afin de montrer que vous restez maître en ces terres".

Le baron coupa son intendant :
- "Attendez Barel ! Ne nous précipitons pas. Laissons à cet homme l'occasion de se défendre. Faites le venir à moi".
D'un signe de Barel, les gardes menèrent l'accusé devant le baron.

- "Qu'as-tu à dire pour ta défense ?" fit le Baron.
L'homme, vêtu de aillons et les mains liées dans le dos, cria son innocence.
- "Tous ici me connaissent. Chacun sait que je suis un fidèle serviteur de la Lune Sombre et que jamais je ne pourrais la trahir ! Demandez leur !"

Après un instant de réflexion, la Baron lança à l'assistance :
- "S'il est ici quelqu'un pouvant éclairer cette délicate affaire, qu'il s'avance maintenant et parle !"
Au milieu de la salle, un individu se lève lentement, hésitant. Le Baron l'interpelle :
- "Approche et parle sans crainte. Qui es-tu et qu'as-tu à dire ?"
Merci de ne poster dans ce sujet que vos réponses à cette animation (in caracter). Pour tout commentaire hors RP, merci de vous reporter à ce sujet.
L’homme s’avança alors vers le Baron, découvrant de sa tête sa capuche qui tombait auparavant à hauteur de ses yeux sombres mais brillant d’un feu sans nom. Tout le monde vit ainsi qu’il ne s’agit point d’un sujet de la baronnie, mais d’un étranger, âgé approximativement d’une quarantaine de printemps, sa barbe naissante signifiant qu’il venait sûrement d’au delà des montagnes du sud. Arrivé à hauteur du Seigneur De Montlaban, il posa un genou à terre et parla d’une voix claire et audible se muant en écho jusque dans les tréfonds de la grande salle où tous se turent et écoutèrent avec attention.

« Je me présente, Oh juste Baron De Montlaban qui sait user de son pouvoir acquit pour guider ses sujets vers la voie de la justice, de la raison et de la sagesse. Je me nomme Jeykomhus Loght, Serviteur du Grand Créateur Gothar, simple voyageur noble de mon état, Fils d’Helger Loght, mort, lui-même ancien maire d’une ville faste désormais oubliée dans maints esprits assombris par la genèse des temps nouveaux. J’ai parcourus bien des miles avant d’atteindre vos terres, et je n’escomptais atteindre Al-Drifa, à trois jours d’ici, qu’après m’être arrêté une heure seulement pour reprendre des forces et retrouver la chaleur amicale qui émanait ici au temps des prospères années 9970. Or, au cours de mon voyage, du haut des collines longeant votre baronnie et celle de vos ennemis voisins, j’ai pu apercevoir dans la nuit noire des mouvements bien étranges et, se mouvant avec rapidité mais ne manquant point moins d’agilité, j’ai remarqué avec certitude qu’il ne s’agissait aucunement de visages amicaux. Me cachant dans les bruyères et attendant leur passage, j’entendis un cri perçant cette nuit et la trompeuse certitude du calme ambiant. Je me releva alors, prit Hépitoclès, mon arme, et courut tel porté par les vents de Hel vers la provenance de ces plaintes soudaines. Mais mes pieds ne furent point assez rapides et je ne retrouva, près du lit de la Rivière de la Licorne, qu’un seau empli d’eau, une paire de bottine et une pomme, encore fraîchement cueillit. Nombreux sont les enlèvements, les vols et les meurtres dans ces régions où se côtoient deux factions ennemies, j’ai alors repris la route vers le poste-avancé, l’esprit tourmenté, pensant qu’il ne s’agissait que d’un acte barbare effectué par vos voisins. Cependant, que vois-je ici quelques minutes avant mon départ ? Un jeune homme accusé de vices qu’il s’efforce de nier, et qui a sûrement l’âge de porter la voix que j’ai entendu tantôt dans les bruyères. Je me lève et m’élève alors pour apporter ce témoignage, et j’ajoute en supplément à mes dires ce dicton Elfe qui illustrera avec justesse mes idées, Seigneur.

‘’Pour détruite un ennemi,
ne lui inflige point de coups,
mais porte le doute à son esprit,
qui le mettra à bout’’.

Il est aisé monseigneur d’assommer un homme et de le déguiser, et de la cohésion et du calme instaurés dans votre royaume, créer le doute qu'ici règnent des espions dans vos rangs mêmes. Sur ces mots, je vous salue et espère que vous saurez arborer l’objectivité vous étant propre, Oh Igor de Montlaban. »

C'est ainsi que Jeykomhus Loght, voyageur noble de son état, se releva et repartit dans la foule de la salle se faisant de plus en plus dense, mais pourtant toujours silencieuse.
Un silence glacial emplit la salle au moment ou le noble voyageur reprit sa place dans la foule.

Pourtant, une nouvelle personne s'avança au milieu de la grande salle en boitillant et se tourna vers le Baron:

_x'cusez votre seigneurie j'suis Arak l'boiteux du village ou j'suis mendiant 'cause d'ma jambe qui m'permet plus d'travailler...
Borel l'intendant lui fit signe pour lui faire comprendre qu'il devait se dépêcher.

x'cusez m'sire, vla que j'connais l'accusé que d'vu mais vla qu'hier soir j'mendiais près d'la Taverne du "Tonneau remplit" et que j'jette un oeuil derrière, et la qu'est ce que j'vois notre gaillard en train d'comploter vec trois aut' hommes encapuchonés, bah sur l'coup j'me dis: ça mon vieux Arak s'pa tes oignons alors t'en mêles pas où t'risquerais te retomber d'su ta pomme, mais j'arrive à entend' une phrase d'ces mécréants: "Tiens voila ton or et ne traines pas surtout, le maitre compte sur toi" . Après 'voir entendu ça j'me dis qu'si j'reste j'vais pas faire d'vieux os alors j'prends ma jamb' et j'm'éloigne dans un coin tranquil' et j'me dors dans un tas de foin en m'disant d'oublier c'qu'j'ai vu.

Vla M'sires j'suis un honête mendiant moi .

Arak repart dans la foule en boitillant sous le regard suspicieux du Baron et de son intendant .
S'étant préalablement levé, un homme plutôt fin, habillé richement, portant une barbe courte et de longs cheveux blonds, évita soigneusement le mendiant avant de s'avancer vers le pupitre.

Faisant une petite courbette il commença :


Cher Baron De Montlaban, vous voici bien étonné de me voir ici, moi, Baron De Nydelimas, fils de la lumière, adorateur de Zéphyr et suivant de sire Mini Mei, empereur d'Asgarh, avec qui vous avez quelques affaires.

Le baron retint ses hommes et interrogea le nouveau témoin sur la raison de son intervention

Voyez vous très cher, je suis venu en toute amitié vous éviter de faire une grosse erreur. En effet condamner ce pauvre homme pour la simple raison qu'il porte des bottes fabriquée dans ma contrée serait une erreur.
Ces bottes sont en fait les miennes.

Un murmure parcourut l'assemblée
Non, non, ce n'est pas un voleur ! Nous nous sommes rencontrés hier à l'auberge ; étant moi même de nature très joueuse j'ai accepté un défi lancé par cet homme fort sympathique quoi qu'un peu trop imbibé d'alcool peut être. Confiant de mes capacités, et ne transportant pas d'argent, j'ai accepté de parier mes bottes. J'ai perdu voyez vous ? Pour la première fois depuis plusieurs années j'ai perdu. Le temps de reprendre mes esprits et de me relever l'homme s'était endormi. Je lui mis donc mes bottes et rentra à l'auberge pour trouver mes servants. Je leur confiais une petite somme d'argent pour qu'ils aillent racheter mes bottes. Etant donné qu'il faisait froid ils prirent de grandes pèlerines et, d'après ce qu'ils me dirent en rentrant, allèrent trouver l'homme qui refusa de revendre les bottes.

Je ne pense pas avoir d'autre déclaration à faire pour ce pauvre bougre, quoi que s'il acceptait de revendre mes botes je serait fort arrangé.

Sur ce je vous salue Baron et j'espère vous voir dans notre merveilleux Royaume d'ici peu.

Dans un geste plein de grâce, d'un pas décidé, le Baron de Nydelimas retourna à sa place, sous les regards méfiants des membres de l'assemblée.
Heu... c'est à moi de parler...vous... vous êtes sur... Bon voila...pour commencer je vous salue mon seigneur...c'est comme ça qu'on dit hein... je ne me trompe pas... parce que je ne suis pas très coutumier des convenances...je suis Pradek... peu de personnes ici me connaissent parce que je suis mal alaise en présence des hommes. Voila pourquoi j'ai choisi le métier de scribe dans la grande bibliothèque qui se trouve au centre de vos terres votre seigneurie. Je préfère la présence de mes livres à celle des hommes...

Voila... heu.... enfin... il y a quelques jours j'ai eu la visite de votre intendant Barel qui m'a tendu, sans le moindre mot, une bourse remplie d'or ... après quelques instant il m'a dit ...tu es Pradek n'est ce pas, j'ai un travail pour toi qui va servir notre royaume et il m'a tendu une lettre.

Votre intendant a repris en me disant de recopier cette missive en imitant l'écriture du baron d'Istaryen... il y a dans les murs de la bibliothèque plusieurs écrits de sa main ça n'a donc pas été trop difficile d'accéder à sa requête.

Il devait penser que je ne parlerais à personne parce que je suis un solitaire mais...aujourd'hui j'ai des remords.
Je me nourris de mes livres je n'ai pas besoin de son or...

Pradek pointe l'accusé d'une main tremblante...

Je ne sais pas ce que ce pauvre malheureux vient faire dans cette histoire mais...comment dire...je pense que votre intendant Barel cherche à rentrer en guerre pour prendre le pouvoir...

Je peux partir maintenant hein.... je suis libre... j'ai avoué...j'ai été abusé tout comme vous par le pouvoir des écrits votre seigneurie...
...il est temps de sortir de l'ombre...
Un homme simple anonyme sans aucun signe distinctif, vêtu d'une tenue sobre et neutre, se déplace et s'approche de l'estrade.

"bonjour votre seigneurie.
Mon nom n'a que peu d'importance et ne vous dirai sans doute rien ; qu'il suffise dans l'immédiat que je viens au nom de ceux que l'on appelle parfois "les marcheurs de l'ombre". Comme vous le savez notre groupe a pour vocation d'être au service du royaume, plus spécifiquement chargé de surveiller certains agissements "louche" pour le moins dirai je.

Il y a quelque temps sur les instances d'une personne de qualité dont je dois taire l'identité, notre attention fut portée sur un certains Climbée. Au cas où certains ne le connaîtrait pas ici, il est "première main" de notre bon Intendant, une sorte de premier adjoint dirions nous.

Apres une longue surveillance, dont je ne puis ici révéler tous les procédés nous en vîmes à certaines conclusions.

Tout d'abord il était coutumier de la fréquentation de certains établissement discret à fort rapport, bien éloigné de ces gages, en cette bonne ville d'Al-drifa, lieu hélas ou la libre circulation des biens et des personnes en fait un endroit rêvé pour tout comploteur.
On l'aperçut plusieurs fois en compagnie d'Erod-"mille visages", célèbre Maître espion de nos ennemi.

Bref qu'il suffise de dire qu'il nous est apparut rapidement qu'ils avaient des vues sur votre province. Bien sur une telle opération ne peut reposer sur un homme seul, il est nécessaire de monter tout un réseau, d'aplanir les obstacles et bien sur il faut une force militaire au leader charismatique à proximité.

Parmi les obstacles, votre intendant semblait en être un important, car nous le vîmes bientôt au centre de la toile des intrigants.
Toutefois pour ne pas nous laisser gagner de vitesse et identifier quels étaient les loups dans cette affaires, nous nous décidâmes à placer une jolie chèvre sur leur chemin.

C'est donc nous qui nous rendîmes maître de ce pauvre hère, nous l'avons un peu malmené c'était nécessaire, nous l'avons vêtu des fameuses bottes et lui avons fourré la-dites lettre auparavant dérobée dans une propriété d'al-drifa que possède en secret Climbée, pour finir nous l'avons laissée sur le chemin de la patrouille.

Voilà il était temps de faire baigner la clarté de la lune sur cette affaire afin d'en chasser les faux-semblants.
Je laisse votre seigneurie juge, tout comme nous, de ceux qui se sont précipités sur notre chèvre.


K
Sa voix haute perchée et sa petite taille ne l'aidaient pas à se frayer un chemin au travers de la foule.
Repérant machinalement quelques bourses bien remplies et facilement accessibles, le lutin parvint enfin au centre de la salle.
L'homme sans nom venait de quitter la place et les murmures allaient bon train.


"Mes respects Monseigneur !"

Une cape, sans doutes verte autrefois, de solides bottes et un habit de cuir brut.
La voix chantante des lutins, avec un léger accent inconnu .


"Longue est mon histoire, noble Baron, mais je ..."

"Au faits, lutin !
Point de belles histoires aujourd'hui: des faits !"

Un sourire mi-amusé mi-déçu sur les lèvres il poursuivit

"Ferlen, tel est mon nom.
Les gens d'ici me connaissent pour beaucoup et ont recours à mes services pour certains.
Je fabrique et vends des poisons; pour la chasse principalement, ou pour éliminer les rats et autres vermines des caves.
Pour chaque cas un poison demande un dosage précis et unique, voilà pourquoi mes poisons sont les meilleurs de la région et qu'il ..."

Le bruit des doigts du Baron tapotant les bras de son siège mis fin à l'élan publicitaire du lutin.

"ahem ... comme je le disais donc, je fabrique des poisons et j'ai pour habitude de les rendre peu dangereux pour l'homme"

Un sourire désabusé se peint sur son visage

"Les humains sont si maladroits ...
Hors il y a quelques temps, un homme est venu me demander de fabriquer un poison rapide et pouvant foudroyer quiconque le toucherait"

"Cet homme ?" demanda Baron en désignant l'accusé

"Non Baron, mais l'homme qui se trouve à votre droite, votre intendant ..."


Content de l'effet que son récit avait eu sur la foule, le lutin sortit rapidement
...
emportant quelques bourses au passage.
Une silhouette élancée dissimulée sous une pèlerine décorée d’un Phœnix brodé de fils d’argent s’avance au centre du prétoire, rejette sa capuche en arrière et laisse apparaître, au grand étonnement de l’assistance, les traits fins d’une haute elfe.

- Monseigneur, je me nomme Olwen de Lankhmar et je me présente devant cette assemblée sous la protection de Hel.

La haute elfe élève la voix pour être entendue de tous et faire cesser les discussions .

- Je n’ai jamais rencontré l’accusé mais je dois porter à votre connaissance, un fait qui devrait vous éclairer sur l’affaire qui nous occupe aujourd’hui...

Un silence de mort se fait dans la salle.

- Le clan auquel j’appartiens possède une forteresse qui domine la rivière de la Licorne du haut d’un promontoire rocheux… Il y a quelques temps déjà, un de nos gardes a été alerté, lors de sa ronde, par l’étrange va et vient d’une barque entre les deux rives. Un détachement de soldats a été aussitôt envoyé sur les lieux où ils ont arrêté deux gnomes en possession d’un important chargement de cristal de mana lumineuse. Après avoir reçus l’assurance qu’ils auraient la vie sauve, nos prisonniers nous ont avoués qu’ils étaient à la solde de l’intendant Borel dont l’intention était d’alimenter l’une de vos fontaines avec notre cristal pour affaiblir votre puissance et permettre ainsi à ses alliés d’envahir aisément vos terres…

Les commentaires reprennent dans l'assistance tandis que le visage de l'intendant devient livide.

- Je connais bien le Baron Istaryen. C’est un fervent défenseur de la lumière, mais c’est aussi un homme droit et fidèle aux règles de la chevalerie qui n’aurait jamais utilisé ce type de méthodes pour vous nuire.

La haute elfe s’incline devant le Baron de Montlaban et retourne vers le fond de la salle d’audience non sans avoir dévisagé une dernière fois l'intendant.
"Quel assassin bien maladroit pour s'endormir sur une route avec tant de preuves sur lui, ou bien même quel comploteur bien incompétent pour laisser tant de témoins derrière lui ..."

Cette voix venait du fond de la salle, un homme vêtu d'un long manteau sombre, son visage caché par sa capuche, adossé a un pilier. Le Baron, interpellé par cette remarque, dirigea son regard vers lui.

"Qui es tu donc? Avances et parles étranger !" Dit le Baron d'un ton ferme.

L'étrange personnage se fraya alors un chemin à travers la foule intriguée [...] une fois l'homme sorti des rangs, d'un rapide hochement de tête en signe de respect en vers le Baron, il prit la parole:


"Tous mes respects Baron ...
Seul mes amis connaissent mon nom, et je crois n'avoir aucun amis dans cette salle, n'en soyez pas offensé Monseigneur. Je suis simplement un voyageur qui fait escale en vos terres, rien de plus...bref ...

Il semblerait pour vous que vous avez certes à faire à un complot mais lequel, visiblement les choses se compliquent.."

"Il est vrai, mais venez en au but!" Le coupa brusquement le Baron

"J'ai passé la soirée à l'auberge 'Aux Deux Amis' hier soir, et je peux vous certifier que c'est bien l'homme que vous avez devant vous (désignant l'homme bailloné) qui se trouvait au comptoir de cette même auberge, et l'homme qui se fait appelé 'Pradek', qui se dit timide, qui vient de témoigner, est venu glissé dans la poche de cet innocent déjà saoul à cette heure, une missive. Je ne prétend rien ni n'accuse personne, peut-être que n'était-ce qu'un simple bout de papier...
Toutefois mon instinct me dit que vous êtes victime d'un complot visant à faire tomber votre intendant. Voila qui ne m'a plus l'air d'être une 'simple' affaire d'assassinat ... Libre à vous de juger et de faire le jour sur cette histoire.
Il est sur que ma parole est grandement contestable, Au revoir Monseigneur et que Neutra vous guide."

"Je ne vous demande point votre avis.. Au revoir."

Ainsi l'homme s'en retourna dans la marée humaine sans rien dire.
Un petit elfe des bois avança à la barre les yeux fermés. Il était vetu d'une simple pélerine et rayonnait de tout son être, sa démarche, ce charisme...Tout cela était si majestueux qu'il incarnait par sa seule présence la sagesse de Gothar.

La salle regarda cet être qui avait toujours les yeux fermés, il arriva à la barre, leva la tête défit sa capuche et ouvrit ses paupières doucement. Plus personne ne parlait, tout le monde retenait sa respiration et attendait les mots de ce druide.

_Bonjour Baron, celà fait longtemps que nous nous sommes vu. Je ne sais si vous pourrez tenir compte de mon témoignage, il est entendu que vous et moi nous connaissons depuis assez longtemps...

_Bonjour Sil' , Que Neutra veille sur vous et que vous puissiez m'apportez la lumière sur cette ennuyeuse affaire.

Sil' repris:

_Que Neutra vous protège Baron... Il est des hommes qui mentent en ces lieux... Des bottes, une lettre, de l'or, tout ça n'est que pale poudre aux yeux pour éloigner Monseigneur de la vérité. Des gens cherchent à semer le doute dans votre esprit.

Je vois un homme jeté dans la fosse aux lions, avec sur lui des preuves plus qu'accablantes. Je dois vous dire que Ferlen le lutin qui a dérobé quelques bourses en ces lieux est digne de confiance, malgré cette satanée manie.

Je lui ai vendu une poudre de Silastospec, tres rare ont été mes clients à m'en acheter dernièrement. A vrai dire il n'y a eu que lui ces 10 derniers mois. Cette poudre mal préparée peut tuer instantanément n'importe qui seulement avec les odeurs rémanentes qu'elle renvoit.
Je suis l'un des seuls à savoir où se trouve mon gisement et je ne la vend pas à n'importe qui. C'est la seule et unique poudre permettant de confectionner un poison pouvant tuer instantanément sa victime.
Je ne peux vous dire qui vous ment, qui vous veut du mal; vous seul le pouvez il suffit de voir qui autour de vous aurait intêret à vous voir disparaitre. Mais la seule chose que je peux vous affirmer, c'est que l'homme qui à commandé un tel poison à Ferlen a dû payer une somme mirobolante car rares sont les chimistes même expérimentés à jouer avec cette poudre que je vend.

Le coeur des hommes est parfois empli de noirceur quand il s'agit de prendre le pouvoir. Certains hommes aiment jouer les Dieux, avoir des sujets et regner en maitre sur nos belles contrées. Je vois au cours de mes voyages toutes sortes de nobles, certains ont comme vous la sagesse et la clairvoyance, d'autres font regner la terreur parmi leur population. Ce pauvre homme qui est là aujourd'hui m'a tout l'air d'etre victime de ce genre de comportement. Mais bon mon avis n'a pas à venir troubler les futures délibérations. J'espère cependant que les informations que je vous ai données vont éclaicir quelque peu votre jugement.

_Merci bien Sil' de ton intervention. Une chose est sûre c'est que j'ai toujours eu confiance en toi, et cette poudre que tu as vendu à Ferlen est un élément de l'enquete à ne point négliger car s'il n'est pas rare de nos jours de pouvoir trouver quelqu'un risquant sa vie pour un labeur....

Le baron tourna les yeux vers l'accusé, il n'y avait point de jugement ou de mépris dans ce regard, il retourna les yeux vers Sil' :

_...Il est encore moins rare de trouver des gens pret à nuire à leur prochain pour acceder au pouvoir...

Son regard se tourna vers l'intendant, celui ci se sentant observé ne fit rien et resta muet jusqu'au bout.
Sil' repris:

_Monseigneur, je dois m'en aller vers d'autres contrées, puissiez vous trouver qui cherche à vous nuire et que Neutra vous protège.

Sil' referma les yeux, remis sa capuche, lacha des mains la barre et parti en slalomant entre les personnes présentes avec une aisance remarquable comme s'il y voyait mieux les yeux fermés.

Le Baron inclina la tête en murmurant :

_Que Neutra te protège Sil'...
*etant arrivé très tot ce matin pour faire ...
*étant arrivé très tôt ce matin pour faire sa doléance avec son frère concernant la destruction de leur champ de luzerne par les dodos de l'élevage de leur voisin ..... ne peut se retenir face aux accusation contre l'intendant*

monseigneur ! *surpris de sa promptitude, le jeune lutin devient tout rouge, et se demande s'il est plus facile de faire face à la foule ou au baron*
j'me présente *courbette maladroite* Aguaress Bièropoivre... euh ... avec mon frère .... on est arrivé la veille dans la fin d'l'apres midi ! et votre homme était déjà sur l'chemin, pour sûr, *géné* il avait une bouteille d'alcool de mure que je lui ai emprunté, il en avait déjà assez abusé *enchaine rapidement pour passer sur le fait qu'il a voler la bouteille* hors vous savez que de cet alcool à moins d'être riche, faut aller le chercher de l'aut' coté de la rive, et que les tensions actuelles nous le permette peu ! moi j'vous l'dis l'intendant il a fait que des bonnes choses à vos côtés pour les ptites gens et si on est s'qu'on est si ce n'est pas grâce a vous c'est grâce a lui qu'on l'est! et qu'la plupart des gens de cette salle sont même po du coin ! ce sont même des gens de l'aut' coté de la rive ! ils revent que d'semer la zizanie ! *le baron agité et troublé lui fait signe de conclure* z'avez cas d'mander à vos fidèles m'seigneur ! ils diront tous la même chose à propos d'la fidelité d'l intendant et hier soir l'gars avec les bottes de l'aut coté d'la rive , z'avez cas voir il a même po une trace de coup ! on a pas bin du le forcer a v'nir dans l'coin à mon avis ! et le sceau des gars d'la lumiere qu'il y a sur la missive ,l'est surement bin vrai ! y'en a pas deux dans l'pays ! moi j'vous le dis, écoutez vot'peuple et non ces estrangers ! *regarde mauvais vers les intervenants etrangers, son argumentation est décousue mais la conviction l'accompagnant remplaçait certains mots* .... *courbette maladroite devant le baron rempli d'interrogations... retourne s'asseoir.... géné d'être intervenu et deçu de ne pas avoir eu le temps de faire sa requête concernant le champ de luzerne, son frère le regarde bizarrement tiraillé entre l'amusement et l'agacement... c'était au grand frère de parler au baron, non à lui *
"Laissez passer....! place à la garde !"
crie d'une voix autoritaire un soldat d'un age certain en entrant dans la salle ..
une cicatrice de 10 cm ornant sa joue gauche et son visage buriné reflète l'expérience de ce maitre d'arme au combat.
<habillé d'une superbe armure flamboyante, seule la boue collée à ses bottes tranche avec la fière allure du personnage>

-"Moi capitaine Alargon, sujet d'Igor de Montlaban, et capitaine de la garde, ai des choses à déclarer !"
<la lueur d'inquiétude visible dans les yeux du Baron de Montlaban, disparue à la vue du capitaine, et un sourir à peine perceptible
vint éclairer son visage>

-"Parlez mon ami" dis le Baron d'un air assuré !

-"comme beaucoup le savent, je suis à votre service depuis près de 10 ans" (enleve son casque et se gratte une tête sans aucun cheuveux) et je n'ai jamais au grand jamais eu à vous reprocher quand à vos décisions pour le peuple, mais ...."
<à ce moment le sourire du Baron s'éffaca plus rapidement qu'un battement d'aile de dragon>

- "Mais ...il est de mon devoirs de chavalier au service de la justice de signaler devant cette assemblée, la mission que vous m'avez confié il y a de cela 1 lune complète !"
- "j'ai en effet été envoyé moi et deux de mes meilleurs soldats à la rencontre du Baron De Nydelimas,
pour lui remettre un message de votre main!, je ne connais pas le contenu de ce message, mais nous nous sommes fait
attaquer lors de notre retour mes hommes et moi même près de la rivière par des mercenaires Orcs, un explorateur alors inconnu est venu nous aider sans quoi je ne serai pas la pour raconter ceci !

-"hoooo ! haaaaaa" (des cris d'exclamations se font entendre dans tout le hall)
<Le baron murmura quelque chose à l'oreille de l'intendant, presque inperceptiblement>

- "Je souhaiterai, si vous le permettez, rappeller Mr le Baron De Nydelimas pour temoigner de ...... !"

<Flouuuch !!! .... une flêche venue de par delà la grande porte, venait de frapper la nuque du capitaine Alargon, traversant la george de celui-ci ... l'empéchant immediatement de poursuivre sa phrase.... et mettant fin irrémediablement à son témoignage ... >

<un soigneur se precipita sur le corps du pauvre capitain>

-"rien a faire, il est mort, le poison fulgurant dont la flêche était enduite et la précision de ce tir ne lui laissait aucune chance" <Dit Orphas le druide>

<toute l'assemblée se retournat vers Ferlen ......>
Ce post fait suite à celui de Kinâa ironedge
L'homme sans nom eût à peine le temps de regagner son siège qu'un homme de stature élancée mais non moins robuste se retrouva au centre de la pièce. Il semblait sortir de nulle part, personne jusqu'à cet instant n'ayant remarqué sa présence dans la salle. Il était vêtu d'habits sombres, de fort bonne couture, dont la couleur semblait changer, à mesure qu'on le regardait. Un long murmure se fît entendre dans l'assemblée lorsqu'il laissa choir le capuchon de sa pèlerine sur ses épaules. Le visage de cet homme était buriné, fortement, mais charisme et beauté s'en dégageait. Mais c'est son regard, d'un bleu profond, qui de par son intensité provoque ce murmure…nul n'en avait rencontré d'aussi intense et grave depuis bien des lunes. Progressivement les murmures s'éteignirent. L'homme prît alors la parole d'une voix rauque et grave, mais d'un ton étonnamment posé :

-"Noble Baron de Montlaban, je sors de l'ombre, moi Rimorh Lyhn, pour autour de cette affaire faire toute la lumière. Sachez tout d'abord que j'interviens ici, non pas au nom de ma guilde qui bien que fort respectable et respectée n'interfère encore en rien dans cette affaire, mais en tant que digne descendant de la lignée des explorateurs et plus précisément d'Héliazard lui-même. De fait vous en déduirez vous-même que si je me permets de prendre la parole ici, en dépit de notre serment, c'est que l'heure est grave. Tous ceux qui se sont exprimés avant ne sont que fabulateurs et félons, tous sauf un, celui qui a parlé comme un sage et dont les propos ne peuvent être mis en doute, Jeykomus Loght."

En disant ces mots l'homme jeta un regard circulaire autour de lui, dévisageant un à un ces prédécesseurs…Nul ne se leva pour protester, cependant le Baron de Montlaban l'invita à préciser ses dires :
-"Soyez plus précis mon ami, car de vos propos, de concret rien ne ressort !"

-"Les constatations et conclusions de Jeykomus sont exactes, cependant, j'irai plus loin car bien des choses restent à dire…Du haut de votre tour vous avez certainement remarqué l'agitation des troupes de votre voisin et néanmoins ennemi, le Baron Istaryen. Sachez qu'il n'est pas le seul, nombre de ses alliés sont déjà entrés en guerre à l'est comme à l'ouest de vos terres. Vous ne pouvez encore en avoir eu vent puisqu'ils ont tout décimé sur leur passage et que leurs pratiques n'engendrent que mort et désolation…
Voici, pour preuve de mes dires, le blason ensanglanté de votre voisin et ami le Baron de Félianor. Je l'ai, de mes mains, récupéré sur son corps il y a de cela 3 lunes après le passage des cohortes de la Lune Claire…
Quant à ce pauvre hère, retrouvé sur vos terres hier, il n'est en effet que le jouet d'une manigance à votre encontre. Manigance dont Jeykomus n'a tiré que le dixième de la quintessence. La missive que vos hommes ont trouvée sur lui, et dont il était le simple porteur, ne sachant ni lire ni écrire, ayant en fait plusieurs buts. Le premier est effectivement de vous faire douter de vos propres hommes. Le second et non des moindres, étant d'attirer vers le sud, comté d'Istaryen, le gros de vos troupes, diminuant ainsi vos défenses en ce lieu afin de permettre aux alliés d'Istaryen de mieux vous prendre à revers ou plutôt par les flancs.
Si je suis ainsi venu jusqu'à vous, c'est non seulement pour vous avertir mais également pour vous demander d'alerter vos alliés du Nord afin de regrouper nos forces pour contrer les cohortes de la Lune Claire! La guerre est commencée et ces renégats de la Lumière ne la déclareront pas ouvertement, ils n'agiront que de manière futile, comme à leur habitude! Il nous faut faire vite Messire, les messagers de ma guilde, l'Alliance des Seigneurs, sont déjà en route pour sonner le rassemblement des seigneurs qui nous suivent, je vous implore de faire de même!"
A ces mots, le Baron de Montlaban se leva et dît alors :
-"Seigneur Rimorh, je ………….
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http://membres.lycos.fr/rimorh/hpbimg/logorimor0037.jpg
Quelques heures s'étaient écoulées depuis l'incident tragique dans la vaste salle d'audience... Le calme avait fait place à la réflexion de tous... lorsque soudain on entendit hurler à l’entrée de la salle, un bruit de lame sortant du fourreau…

Halte qui va là armé de la sorte ! Crièrent les gardes lourdement armés.
Un homme muni d’une grande épée tentait désespérément de passer les soldats du baron…

"Laissez mon frère vous dis-je !" Et il se débattait avec force et courage le bougre, alors qu’il commençait à être ceinturé par les gardes et menacé de mort par leurs lances…

Le baron de Montalban ordonna avec puissance de désarmer cet homme et de le mener bien gardé jusqu’à lui… Quelques instants plus tard, ils finirent par le maîtriser et purent l’amener jusqu’au Baron.

"Cette personne que vous jugez est mon frère aîné vous dis-je, le même sang coule dans nos veines je le jure devant Gothar !
L’homme s’essuie le front d’un revers de manche, il transpire énormément et à du mal à reprendre son souffle… Il regarde rapidement la salle, comme si il redoutait de voir certains visages…
"Je suis ici pour parler afin de sauver la vie de mon frère, ce que j’ai à dire m’emportera sans doute mais qu’importe désormais !

- Par Neutra arrête ta folie ou tu ne connaîtras pas ton prochain souffle ! Parle et défend ton frère, il a visiblement plus besoin de toi vivant que mort si tu as quelque chose à dire !
Le baron était visiblement agacé de la tournure complexe que les événements prenaient…

"Mon frère a été envoûté ! La salle connu alors un brouhaha grandissant…
Nous avions l’habitude de pécher tous deux près des rives de la Licorne à la nuit tombée lorsque hier soir nous vîmes une silhouette noire arriver par le flanc… Il faisait nuit monseigneur et nous fûmes surpris… J’ai eu le temps de voir le visage de cette être Monseigneur, oui j’ai eu le temps de voir son visage, juste avant que mon frère possédé par je ne sais quel sortilège se retourne vers moi et m’assomme !


Au son puissant de ces mots, le ciel s’assombrit soudainement, d’épais nuages se firent menaçant au dessus de la baronnie jusqu’à lors ensoleillée… La salle se mit en branle, certains se mirent à lever les bras au ciel.

"Voyez ! La grande déesse Neutra connaît la vérité ! Elle appuie mes dires monseigneur ! Douterez-vous de la parole de notre déesse ?!
Alors que le ciel gronde toujours et qu'une lourde pluie commence à s'abattre sur la citadelle, un garde à l'air hirsute pénètre dans la pièce, regarde autour de lui, et joue des coudes pour finalement parvenir au centre de l'assemblée. S'éclaicissant la voix d'une manière peu distinguée, il s'approche et prend la parole.

- Baron de Montalban, je me permet de prendre la parole en ce lieu pour apporter ma contribution à cette affaire. Je me nomme Raükambar Tiroë , je faisais partie de la patrouille qui a découvert le suspect ... lança t'il, sur un ton étrange.

- Votre contribution a déjà été sollicitée, soldat. Sortez. ordonna Borel, apparemment crispé depuis le début de cette affaire. Avec un regard étrange à l'intendant, l'homme d'armes poursuivit.

- Je ne vous incrimine pas, Sire Borel. Je dois absolument dire... quelque chose, au Baron. Puis-je m'approcher ?
Avant que Borel ne susurre un mot, le puissant serviteur de la Lune Sombre de Ganareth lui fit signe de s'avancer. A l'oreille de ce dernier, Tiroë murmure:

- En effet, votre Vie touche à sa fin, et rien ne peut y remédier. Un complot aura raison de vous, mais je peut peut-être vous tirer du destin funeste qui vous est promis. Accordez moi des Terres et de quoi subsister, ainsi je vous livrerais mes secrets, et ceci restera entre nous...
D'une voix forte, mais vacillante, le Baron déclare à la stupeur générale:

- Enfermez ce traître !
Surpris par cet ordre inattendu, les gardes mettent un temps avant de réagir, ce qui laisse le temps au témoin de glisser une dernière phrase à son oreille, puis ils s'emparent de l'homme qui n'oppose aucune résistance. Alors qu'il était emmené, une petite bourse tombe au sol, rapidement ramassée par une tierce personne. Avant de franchir le seuil, Raükambar déclare à haute voix.

- La Garde est souillée, elle aussi ! Convoquez moi pour négocier mes informations! ... La sentinelle déchue est emportée, alors que l'assemblée spécule sur la conversation tenue par Tiroë avec leur dirigeant...
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Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d'hommes : celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu ...
[ Un petit clic sur le lien de ma Guilde, si possible, on recherche des membres motivés ]
Plutôt étonné de cette manifestation divine, Conall Cernach n'en était pourtant pas effrayé. Lui qui avait fait de Neutra sa raison de vivre après la survie de l'héritier des Caladbolg, il n'en était pas à sa première "rencontre" avec la déesse. Ce qui l'interpella cependant était la violence de ce signe. Lorsque Neutra souligne la vérité, elle rend les éléments radieux...

Lorsqu'enfin les cris et les tremblements de la foule s'apaisèrent, la salle fut emplie de ce silence bourdonnant caractérisant les assemblées d'êtres tendus et intrigués...

Conall s'avançant écarta l'homme épuisé, agenouillé, et haletant, d'avoir usé de toute sa magie pour influencer les éléments... Ou du moinss en était-il persuadé.

"Mon seigneur, je suis Conall Cernach, je représente Tuath dé Caladbolg, j'en conseil le chef, et je veille au respect des traditions ancestrales dont le clan résulte.

J'ai durant ma vie parcouru bien des terres, et traversé nombre de Baronnies. A l'aube de ma soixante et unième année, comptez ce que je vais vous dire comme la parole d'un sage.

L'Homme que vous allez condamner est coupable, sa faute est d'avoir suivi, crédule, des esprits forts et mécréants. Ne déchaînez pas votre colère sur un manant au coeur simple. Sa lame, ce n'est pas lui qui l'aiguise, sa haine, ce n'est pas lui qui l'entretient.

Seigneur, à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Le péril est dans les maître de ce suppôt, la gloire sera de les affronter eux, plutôt que d'exécuter le pion de vos ennemis.

Loin de moi l'idée de vous faire chanter, ou de paraitre impertinent à vos yeux seigneuriaux, mais si je suis venu ici, me montrer aux foules, ce n'est pas pour traiter d'une fâcheuse affaire comme celle qui divise vos gens. J'ai à m'entretenir avec vous d'un sujet relevant moin... du droit commun. Vous en entendrez peut être plus sur ce complot alors, si vous le souhaitez, car je suis informé de sources surs. Cela vous changera des paysans intéressés.

Mon Seigneur, si vous voulez bien m'excuser."

Conall alla reprendre place non loin d'un homme ressemblant fort à un aubergiste, et commença à le questionner sur la qualité de l'Hypocras local...


-- http://www.uic-swg.org/TDC --
Jouant de coup de pied pas bien mechant, un lutin se fraya un chemin a travers la foule. Arrivé au centre de la piece, il evita soigneusement le cadavre du garde avec une fleche dans le cou.

Salut l'baron, Hip Peanut, tarvenier a Al-Drifa.
J'etais venu dans votre contree bien sympatique pour chercher quelques herbes pour aromatiser mes bieres.
Un soir, me promenant pres de la riviere, c'est quoi son nom deja? peu importe... enfin.. j'ai trouve une herbe aquatique assez interessante, elle donne un gout assez special, mais tres pratique pour perdre du poids...
heu, je disais que j'etais pres de la riviere quand j'ai entendu une conversation...
comme ces gens etait autour d'un feu et que comme il commencait a faire une petite fraicheur, je suis alle les voir...
ces fous m'ont immediatement attaqué... c'etait des hommes de la lune Claire...
dans ma taverne je sers tout le monde... et eux, ils m'attaquent comme ca, sans prevenir... tsss
j'avais pas d'autre choix... j'ai fui... non sans me battre, mais a 4 contre un, un tavernier, meme aussi aventurier que moi, ne peut rien...
j'etais donc sur le point de courrir lorsqu'un homme vint me porter secours...
cette fois le combat etait equitable, et apres quelques minutes intenses, les ennemis etaient vaincus. il s'en etait fallu de peu...
apres les avoir debarrasser d'un lourds poids, mon sauveur prit une paire de botte et un parchemin...
on a alors balance les corps dans la riviere pour eviter que d'autres ne remarquent quelque chose...
apres les remerciements d'usage, nous avons chacun repris notre route... il m'informa d'ailleurs qu'il porterait ce parchemin aux autorites au plus vite...

cet homme... ce n'etait pas celui que vous accusez
par contre je reconnais les bottes... dommage elles sont trop grandes pour moi...

donc bon... j'ai aucune idee de qui c'est... en tout cas, je lui aurais pas interdit ma taverne au premier abord...

ma modeste contribation... moi je retourne chercher des plantes... j'adore votre region, on trouve plein d'arome differents dans la nature...

salut baron, et qu'Ysatis vous garde comme dit l'autre...

En repartant le lutin prit soin d'eviter le cadavre de nouveau

feriez mieux de le virer rapidement, apres ca devient difficile de nettoyer...
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Hip Peanut
Lutin pas mechant, tavernier explorateur a tendance ranger
Clan Volsung
Un songe ?
Une ombre se profila à travers la foule pour s'avancer devant le baron.

L'audience entière s'interrogeait sur l'identité de cette silhouette qui continuait à se diriger lentement vers le seigneur des lieux.

La longue pèlerine que portait l'inconnu cachait son visage dans une obscurité noire et profonde, sa majestueuse robe, merveilleusement brodée, de par sa longueur, cachait tout mouvement et toutes formes ne permettant pas de voir ou reconnaître le personnage. Le symbole d'Al Drifa se trouvait sur la robe de l'inconnu, pourtant cette robe portait les caractéristiques types de la forêt de Broariàn.
La garde commença à s'agiter quand la personne, qui n'avait toujours dit mot, n'étais plus qu'a quelques mètres de sa seigneurie.

Quand elle commença à pénétrer dans le halo de lumière qui illuminait Sir Montlaban, la garde attentive et crispée par cette énigmatique et mystérieuse entrée, n'attendait qu'un signe. Le Signe. Le Signe synonyme d'intervention, d'action, dans le cas d'un éventuel danger.
Mains à leurs fourreaux, arcs bandaient, les serviteurs du baron craignaient le pire, une étrange tension inqualifiable montait dans un silence diabolique.
L'inconnu gravit avec une extrème fluidité et légéreté une marche, aprés l'autre, les treize marches qui les séparaient du Baron, quelques secondes plus tard, il se tenait enfin devant le Seigneur.
La personne se pencha légérement vers Montlaban quand une main sortie de sa robe, pour se poser amicalement et doucement sur la joue de l'homme troublé et ailleurs. Une main féminine, fine et gracieuse frôlait délicatement la peau mal rasée du Baron, qui se laissait hypnotiser.

Montlaban aperçu furtivement le visage angélique d'une elfe des bois, aux yeux vides de vie, mais néanmoins ensorceleur.
L'elfe se mit a murmurer dans un très vieux elfique quelques mots au baron qui le laissa sans réaction.
L'incompréhenssion régnait.

A se moment là le visage de l'intendant Borel qui se tenait maintenant légèrement derriére le siége du Seigneur à la suite des précédents témoignages, se décomposa littéralement en voyant le visage de l'inconnue.
L'elfette se redressa quelque peu pour tendre un parchemin au seigneur quelle sortie de sa manche gauche, quand il remarqua un tatouage sur sa main droite qui lui tendait l'écrit. Un tatouage représentant le signe de Neutra.
Au moment même ou il prit le parchemin, l'ombre se retourna et se déroba rapidement aux regards de tous pour disparaitre dans les ténèbres de l'obscurité.
Les gardiens eux, étaient enfin soulagés, l'assemblée se questionnait sur la scène qui venait de se dérouler.. Un brouillard d'interrogation se levait devant eux.
Borel croulait sous l'angoisse et le doute en affrontant le regard suspicieux de son seigneur qui venait de se retournait.
Le Baron lui rangea précieusement le parchemin qui venait de lui être donné.
L'elfette laissa derrière une confusion générale qui laissa tout le monde perplexe
Il régnait un silence lourd dans la salle. La foule attendait l'appel d'autres témoins mais le baron restait figé et silencieux, comme envoûté. Borel, quant à lui scrutait la foule d'un regard anxieux.

Soudain, le baron se leva. Il venait d'apercevoir son fils, Vlad de Montalban, qui entrait par la grande porte. Ce dernier était méconnaissable, les traits tirés, sale, fourbu comme après un long voyage. Il y eu un murmure de surprise dans la foule qui reconnaissait à peine le jeune baron.

Vlad s'avança vers son père, la tête basse et s'agenouilla.

- Père, j'ai échoué. Nous avons été attaqué en traversant la rivière de la Licorne. Le parchemin n'est plus en ma possession. Je l'ai confié à une elfe durant le combat et ...

Le baron le coupa sèchement :

- La mission a été accomplie. J'ai le parchemin.

Le baron s'adressa à la foule :

- Je vais rendre mon jugement, cette affaire est réglée.

Il se retourna pour prendre le parchemin, mais il avait disparu. Un spectateur attentif aurait remarquer le soulagement évident de Borel.


Citation :
[édition]Edition suite à une lecture un peu trop rapide du message, d'où réédition. Désolé.

Un petit rappel cependant : Tel que décrit dans ce sujet, l'objet de cette animation est de proposer un *témoignage* personnel et subjectif (vous êtes censé parler pour *votre* personnage).
Merci donc, de ne faire intervenir les PNJs (comme le baron de Montalban, l'intendant Borel ou autre) que pour encadrer vos propres interventions et non pour les incarner ou modifier (cloturer) l'évolution du scénario.

Dans le cas présent :
- Le parchemin en question est celui introduit par Alwindor (et non la lettre présenté dans le contexte de l'animation),
- Le parchemin ayant "disparu", les débats ne sont pas clôs.

Merci de ne pas vous substituer aux MJ.
Un de ceux de la peuplade des forêts s'avance.

" Bonjour à chacun et chacun, bonjour votre Seigneurie. Je suis Dhrose Mharcheur, initié de Neutra.
Je ne vois ici que long discours et forte vanité, je ne doute que tout votre temps en cette enquête ne passe à démêler les paroles des témoins et autres bienfaiteurs"
- Le druide marque un temps d'arrêt le temps que le remue ménage ne se calme"
" Je ne doute pas non plus qu'un initié comme vous saura prendre une bonne décision, et cela malgré l'effet de lumière soi disant de Neutra, là où je n'ai vu moi que effet climatique.
En effet je ne vois pas en quoi Neutra peut être mêlé à cette simple histoire, elle vous aurait sûrement apporté un signe plus évident uniquement à vous, plutôt que de perturber le cycle du ciel"
- l'elfe commene presque à être irrité par tant de monde autour de lui
"Je suis sur que vous prendrez la décision la meilleure, car comme Nature, vous savez écouter et agir en conséquence.
Peut-être pourrais je simplement vous suggérer d'envoyer le jugé espionner ou tuer celui qui veut vous tuer, et si preuve de sa traitrise est faite parce qu'il refuse de le faire, faites dons de ses possessions aux plus nécéssiteux, sinon, il aura reussi dans sa mission et vous aura débarrassé d'un ennemi connu, et la preuve de son innocence aura été faite".

Que Neutra vous protège, et qu'elle envoit d'autres signes que ceux qui assombrissent le ciel et détruisent lson domaine.


Peu importe la réponse, si tu n'as pas la Question
Une petite fée, au nez et ventre typiques des buveurs de bière invétérés, s'avance en titubant. Les murmures de la foule ont des relents de surprise et d'amusement mêlés.

Euh... bonjour vôtre saignerererie. 'Chuis Imirya Glyundelle, mais on m'appelle Glubo... ou globule pour les plus méchants, juste parce que j'ai un gros ventre et quelques boutons...
La fée éclate en sanglots tonitruants et ne semble pas vouloir s'arrêter, mais le baron la rappelle à l'ordre.
Snirfff *s'essuie le visage du revers de sa manche poisseuse* Beuh...? Quel accusé ? J'etais juste venue ici parkke ke j'ai vue entrer Hip... 'savez le barman. Il devais me faire goûter un quekchose savez...

Pour épargner aux âmes sensibles les jurons proférés à cet instant par le Baron de Montlaban, je dirais juste qu'ils furent suffisamment discourtois pour que la fée les comprennent. Menacée par une rangée d'hallebardes, la fée semble subitement acquérir un peu de lucidité.

Me tuez pas ! je... ce gars je l'ai déjà vu je peux vous aider, me tuez pas pitié....
Glyundelle repleure un coup, au grand dam des serviteurs qui voient le tapis s'imbiber d'alcool salé.
Je l'ai vu il y a deux jours -enfin hier matin mais c'etait avant que je dorme- près du lit de la Rivière de la Licorne. Je me rappelle bien, il avait un seau de liqueur d'abricot dans lequel il faisait macérer des pommes, et il a accepté de m'en vendre quelques unes... Mais je ne me rappelle plus trop de la suite, ses pommes m'avaient un peu fait tourner la tête comprenez, et j'étais pressée de partir à cause des chevaux.
Quoi quels chevaux ? Ceux qui traversaient la rivière vers nous au galop pardi ! Un groupe de chevaliers... Je suis vite partie parce que j'avais peur qu'ils me mouillent, et je déteste l'eau. Mais j'ai perçu leur magie, c'etait celle de la lune sombre.

Sur ces mots, la fée fut emmenée aux cachots sans ménagement, où elle put finir de cuver en regardant avec nostalgie les reflets de la lune claire à travers les bareaux.
Cela faisais des heures que Gareh'n écoutait les conversations dans la salle du baron Igor de Montalban.
Ses sens elfiques, hérités de sa mère, lui avaient permis de se dissimuler aux yeux des gardes lorsque le brouillard avait recouvert la région il y a deux lunes, et c'est un peu avant le lever du soleil qu'il avait découvert cette cache.
Gareh'n s'y connaissait peu en construction de forteresse, mais les larges murs de soutènement, ainsi que l'observation de cet enchevêtrement de façades difformes lui avait mis la puce a l'oreille : le château était miné de passages secrets, dont la majorité avait sans doute été oubliés. En suivant les couloirs sombres, il tomba par hasard sur une percée dans le mur qui donnait ..... sur la salle du trône ! Cachée derrière une lourde tenture, celle ci se situait a environ 20 pieds du sol, et constituait un endroit idéal pour espionner le baron.

La journée précédente ne lui avait rien appris que les espions de la Lune Claire ignorent, ou qui vaillent le coup d'être su. Mais l'affaire d'aujourd'hui était d'une toute autre envergure ! Gareh'n était espion depuis des années au service de la Lumière, ce qui lui avait donné accès a nombre d'informations. Mais plusieurs détails de cette affaire l'intriguaient : tout d'abord il n'était pas au courant d'un quelconque complot visant le seigneur de Montalban, ce qu'aurais réprouvé le seigneur Istaryen; ensuite les témoignages tendaient plutôt a designer l'intendant comme coupable, rendant par la même le prévenu innocent, et enfin l'assassinat du capitaine de la garde semblait corroborer cette version.

Dans tous les cas, il fallait rendre compte immédiatement de cette affaire au compte Istaryen, car elle présageait de grands troubles de part et d'autre de la rivière de la Licorne.

Gareh'n rassembla les restes de son pain elfique et reparti a travers les couloirs secrets du château, alors que le le crépuscule approchait.
Après toute ces agitations, un homme s’approcha et mit un genou à terre.
« Seigneur de Montalban, je me permet d’intervenir afin d’éclaircir votre jugement.
Je suis, Kwai de Kenton. Je me bats pour le compte de Thanor de Kenton, mon cousin, serviteur lui aussi de la Lune Sombre.
Depuis le début de cette histoire, beaucoup de choses ont été dites. Notamment au sujet de votre conseiller et intendant; Barel. J’ai, à de nombreuses occasions, eu à m’entretenir avec lui, en tant que plénipotentiaire de mon cousin. Ainsi, je peux vous affirmer qu’il a toujours défendu vos intérêts.
Je comprend que des doutes vous traversent mais Barel à une ascendance non négligeable. De tout temps, ses pères ont toujours bien servi La Lune Sombre. De plus Barel a toujours été fidèle à Neutra. Vous savez très bien que si il avait tenté de comploter contre vous, il aurait été promptement puni ! Car Neutra aime la justice.
Cependant pour ce qui est de la culpabilité, ou non, de votre prisonnier, je n’ai rien de bien précis a vous apporter sinon qu’il me semble, lui aussi, être respectueux des divinités de ce royaume, si j’en crois le tatouage qu’il possède sur l’épaule.
Cherchez donc, Monseigneur, la vérité au fond de vos plus profondes convictions.
Merci de m’avoir entendu, j’espère que vos décisions seront aussi justes qu’on le dit dans nos terres.»

Sur ces mots Kwai de Kenton, se releva et retourna au milieu des autres.
Message supprimé par son auteur.
Un homme.
Un homme que rien ne distingue des autres. Un homme simple de taille moyenne, sourire banal, démarche ordinaire, ne regarde jamais les autres dans les yeux. Un homme aux vêtements du parfait roturier, un être totalement translucide, homogène à la foule et si quelconque aux yeux du monde que son existence pourrait être remise en question.
Les croyances populaires assimilent la furtivité à une puissante magie ; elles n’ont pas tord.

C’est alors que l’atmosphère devint lourd et chargé de spasmes de mana, alors qu’un sentiment inexpliqué de terreur prenait forme en chacun des membres de la salle, alors que temps et espace n’étaient plus conscient, qu’elles firent leur apparition. Elles n’étaient pas matérielles ; encore moins visibles ; seulement ressenties. Les spasmes devinrent plus réguliers, plus nets. Ils résonnaient en tous les membres présents tel le bruit violent d’un tambour qui s’amplifierait à chaque battement. Soudain, les portes s’ouvrirent dans un vacarme assourdissant. Des effluves de mana se projetèrent dans la pièces sous la forme de tentacules bleus, qui vous enlacent et lassèrent votre esprit du doute frénétique et infernal, tirant source d’un être au regard immuable exprimant la volonté : un chat… un chat noir.


"Lune sombre et lune claire se querellaient,
Dans leur conquête du pouvoir elles s’abandonnaient ;
Oubliant que dans cette cosmique unité,
Elles n’étaient que pauvres pions sur l’échiquier.

Si ton Dieu noircit les nuages,
Remise en cause est bien d’usage.
Car en sus d’être bienfaitrice,
Neutra est unificatrice."

Peut être qu’un esprit fort ne serait resté paralysé d’effroi ; peut être qu’un esprit aguerri se serait douté du leurre de cette mise en scène. Alors peut être se serait-il retourné et aurait vu l’homme qui glissait ces quelques vers à l’oreille du baron pour reprendre sa forme translucide et disparaître dans la foule.
Un homme... Un homme ?!
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