Provient du message de Koto
Si au final, je suis persuadé que il n'y a pas de vie aprés la mort, et donc que la mort est le terminus de ma vie, à quoi bon vivre? En réfléchissant bien sur la question, on se rends compte qu'il vaut mieux en finir tout de suite, que vivre pour finalement mourir... Mieux vaut prendre l'avance.
Si vous pensez que le but de la vie est de mouroir, d'une manière vulgarisé, cela veut dire que par exemple:
Vous jouez a un jeu, deux choix s'offre à vous: soit vous jouez au jeu dans le but de vous amusez... Soit vous jouez au jeu dans le but de gagner, et vous remarquez que en utilisant une astuce spéciale, vous seriez capable de gagner tout de suite, si vous êtes profondément convaincu que votre but est de gagner, autant utiliser cette astuce.
Bien sur celà est un exemple vulgarisé, mais ça illustre relativement bien.
euh...
je comprend pas comment tu passe de "La mort est le terminus de ma vie" à "vous seriez capable de gagner tout de suite, si vous êtes profondément convaincu que votre but est de gagner"...
Pour reprendre la même hyperbole, si tu joue a un jeu, que tu veux finir (ie : atteindre la fin, qui implique deja un but, est hors-propos ici, mais ce n'est pas grave, faisons comme si...), et qu'apres, tu sais que tu ne fera plus rien. rien du tout. d'ailleur, plus de toi non plus. Tu serait préssé de finir ?
bref, la comparaison, de tout facon, est naturellement faussée puisque la notion de jeu implique une fin finie, identifiée et identifiable, avec une notion de reussite ou d'echec.
L'existence ne se resume pas a un constat d'echec ou de reussite. C'est d'ailleur une notion tout humaine, induite par une impossibilité à concevoir ou réaliser un acte purement gratuit...
Et pour revenir sur ton exemple :
En réfléchissant bien sur la question, on se rends compte qu'il vaut mieux en finir tout de suite, que vivre pour finalement mourir... Mieux vaut prendre l'avance.
le mieux est superflu : c'est toi qui le met : il n'y a rien de mieux a la mort : il n'y a plus rien. C'est a la fois mieux et pire, c'est a la fois bien et mal (enfin, plus exactement, c'est en dehors de ces concepts, puisqu'ils sont intresequement liés a la vie en général). Tu ne peux pas raisonner sur la mort en disant que c'est la fin de la vie, mais que c'est la fin de toi (c'est deja plus flippant, hein ^^ ).
Sachant qu'ineluctablement la mort est au bout du chemin, et qu'il n'y a aucun moyen d'y echapper, j'arriverait plutot a la conclusion suivante :
En y reflechissant bien, on se rend compte qu'il vaut mieux* vivre tant qu'on peux, le reste arrivant quoiqu'il advienne (et le retour impossible, et la jouissance derriere hors concept.)
(*quoi qu'en réalité, ce ne soit pas mieux ou moins bien si l'on prend en compte l'interêt réel de l'existence, mais bon.)