".. un château de cartes."
Au début, tout va bien, on construit tout sur des bases solides, on ne rencontre qu'une problème, celui de commencer l'édifice ...
Après viennent les premiers problèmes, ça devient plus délicat, on cherche et trouves des combines, des bidouillages pour continuer l'édifice, en faisant du mieux qu'on peut, même si parfois on le fait mal, tant que ça tient, tout va bien ...
Puis ça commence à merder, tout s'ébranle, on perd le controle, et on sait que tout ça va finir soit dans un feu d'artifice de joie du travail bien fait, d'un édifice dans toute sa splendeur, soit que tout va s'éfondrer autour de nous ...
Alors arrive le moment fatidique où l'on a poussés les limites à leur paroxisme, et la moindre remise en question peut s'avérer fatale. On à la dernière carte en main, celle qui symbolise la conclusion de l'édifice. On hésite, on réfléchit à s'en faire péter les neurones, et on se met à trembler à l'idée que tout ça ne tient qu'à un fil ...
On pose la dernière carte, car on a plus trop le choix. Les chanceux verront leur édifice tenir, comme si il en devenait encore plus solide et innébranlable ... D'auters, moins chanceux, auront tellement tremblé, que cette carte fera tout s'écrouler, eux même avec ... tout ce qu'ils ont mit leur vie à construire péniblement, ce sera écroulé, pour un sourcillement, un coup de vent, une réflexe involontaire ...
Dans ce dernier cas de figure, les plus courrageux réuniront les cartes en un tas et commenceront une partie de poker, quitte à tout perde encore une fois, mais en se disant que ça coute rien d'essayer ...
Mais les moins courrageux, réunirons les cartes, essayerons de refaire un château, qui n'attendra pas le dernier moment pour s'écrouler à nouveau, mais qui ne voudra jamais tenir plus que quelques tours de cartes ...
Quoi qu'on fasse, qu'on le veuille ou non, c'est nous qui avons les cartes en main ... certains ont les atouts et jouent le jeu, d'autres ont un jeu de merde, et se couchent ...
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Voilà, à vous de jouer