Le caractère dominant de la barbarie, c'est l'indépendance de l'individu, la prédominance de l'individualité.
A bon entendeur... 
Le barbare est d'abord l'étranger, celui que je ne comprend pas, que je ne peut influer. Très vite, il est surtout celui qui refuse d'être fédéré sous mon imperium; c'est l'être libre qui demande "pourquoi?" lorsque j'affirme que je doit être le maitre, et lui doit suivre ma coutume.
Pour se replacer dans le contexte de la citation, le barbare est le mineur qui refuse de voir son enfant mourir dans une mine, lorsque le mien jouit de ma fortune, jouant. Le "barbare" refuse d'accepter ma loi naturelle, qui pose comme logique que je domine du fait de ma richesse, suis riche car je suis dominant, dans un cercle vicieux vu comme divin par les sociétés indo-européennes basées sur un système de caste, ou l'épée et la robe (et désormais l'argent) s'unissent pour guider de manière bienveillante une plèbe ignorante.
Le barbare c'est l'esclave qui se rebelle, le travailleur qui voudrait le fruit de son travail, celui donc qui refuse mon statut d'élu encensé par une société pyramidale inébranlable, cette vision du monde déterministe et finie.
Guizot définit la liberté comme le contraire de la révolte, il considère qu'elle s'acquière en acceptant une place prédéfinie dans cette société figée qu'il voit vaciller au 19ème siècle..... je suis plutôt fier d'être ce qu'il définit comme un barbare
PS: PU ne devrait jamais avoir été une insulte, et nous ne pouvons que redonner ses lettre de noblesse à ce mot en l'utilisant à bon escient !!
|