[BG] Eilean et Beryan

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[HRP] Je ne m'y connais pas trop en RP et ne suis pas vraiment littéraire non plus, alors j'espère que vous excuserez mes erreurs de style[/HRP]


Il y a environ trente-cinq ans au confins d'une forêt inconnue
:
Aluise était une petite fille de cinq ans, elle était encore jeune et n'avais pas fait allégeance à un dieu. Elle vivait dans un lieu assez reclus où se trouvaient uniquement trois maisonnettes où vivaient trois familles. Tous les adultes avaient de sortes de cornes et une queue et pouvaient invoquer des animaux. Aluise aimait beaucoup le petit Tofu et le réclamait très souvent à sa maman. Aluise ne savait pas qu'il y avait des gens différents, pour elle, il n'y avait qu'un seul dieu, celui qui donnait le pouvoir d'invoquer des animaux. Elle aurait beaucoup voulu avoir ces pouvoirs, mais voilà, il fallait qu'elle attende ses quinze ans. Dix ans, ça fait beaucoup d'attente, surtout pour une petite fille de cinq ans. Avec ses amies, elles s'amusaient à faire comme les grands mais devaient se contenter de lancer des peluches en forme d'animaux. Cela était très amusant, mais elle voulait être grande, une pour de vrai.
Quand elle eut douze ans, elle décida, accompagnée de ses amis d'aller faire une incursion dans la forêt, ils voulaient découvrir le monde et aller là où aucun enfant n'était allé auparavant. Ils se sentaient forts de jouer ainsi aux aventuriers et aimaient à se faire peur en imaginant ce qui pourrait se passer là-bas. Mais ce jeu est devenu réalité quand ils ont commencé à entendre des bruits de pas lourds. Personne ne marchait comme cela. Ce n'était pas des bruits d'animaux, ils étaient habitués depuis tout petits à les reconnaître. C'était des pas inconnus. Ils s'accroupirent derrière un buisson et observèrent la scène. Une cinquantaine d'hommes en capuche marchaient vers leur village. Ils n'avaient jamais vu autant de monde à la fois. Ils ne voyaient pas leurs visages. A un moment, le chef de la troupe se tourna vers eux et là, les enfants en eurent le souffle coupés, ces hommes n'avaient pas de visage, ils n'avaient que des os. Soudain, il disparurent et la dernière chose dont Aluise se souvienne, c'est d'avoir eu un grand coup qui lui a fait perdre connaissance.
Elle resta dans le noir pendant une durée qu'elle ne put déterminer. Quand elle ouvrit les yeux, tout était un peu flou, elle ne savait pas si elle avait rêvé ou pas. Quand elle pu distinguer les formes et les couleurs, elle se rendit vite compte qu'elle était dans un endroit inconnu. Avait-elle été capturée par ces étranges hommes à tête de squelette ? Elle était installée sur un lit, tout autour d'elle semblait joli, il y avait quelque chose qui lui échappait, mais elle ne su dire quoi. Elle s'assit en tailleur et entra ses pensées. Une voix douce l'en sortie :
-"Je suis heureuse de voir que vous êtes réveillée"
C'était une femme, très belle avec des ailes qui avait prononcé cette phrase.
-"Où sont mes amis? Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ?"
-"Je suis désolée, ceux qui ont fait ça ont brûlé votre hameau et tué tous ses habitants, vos amis n'ont pu être guéris des blessures qui leur ont été infligées et vous même étiez entre la vie et la mort il y a peu. Vous avez eu de la chance que l'on vous trouve à temps.
-"Mais, qu'êtes-vous ? Pourquoi vous avez des ailes ? Pourquoi vous n'êtes pas comme les autres ? Qui a fait ça, vous savez vous ? Et pourquoi?"
-"J'ai des ailes parce que je suis une Eniripsa, je vénère le dieu des Eniripsa. Et toi, de quelle classe était ta famille ?"
-"Je ne sais pas, je ne sais plus, je ne savais pas qu'il y avait d'autres dieux"
-"Quel genre de sorts avaient tes parents?"
Aluise se mit à pleurer en pensant à ses parents qu'elle ne reverrait jamais. L'Eniripsa passa ses bras autour d'elle et Aluise se senti aussitôt réconfortée.
-"Ils savent faire apparaître des animaux"
-"Ce sont donc des Osamodas, c'est une classe d'invocateurs, nous les Enirispas sommes surtout des guérisseurs".
-"Ceux qui ont fait ça étaient des hommes à visage de squelettes et à capuche, ils ont disparus avant de nous frapper, c'était horrible, que sont-ils ?"
-"D'après ta description, je pense que vous avez eu affaire à des Sram, ils sont très puissants et surtout imprévisibles. Ils peuvent se dédoubler et devenir invisible et aiment attaquer leurs ennemis pas derrière. Pour eux, ceux qui sont différents sont aussi leurs ennemis, ils sont très fourbes. Il ne faut jamais faire confiance à un Sram".
-"Je les déteste ! Quand je serais grande, je m'entraînerai jusqu'à être assez forte pour me débarrasser de tous les Srams de la planète !!!"

(à suivre)
A ce moment, une fillette d'environ le même âge que Aluise entra dans la chambre.
Elle la dévisagea et lui dit "Bonjour".
Aluise répondit à ses salutations.
Elle était rassurée par sa présence, parce que la fille n'était pas différente d'elle. C'était la fille de la dame qui lui avait sauvé la vie. Elle s'appelait Cerdwin et avait treize ans, dans deux ans, elle serait libre de choisir sa classe, et bien sûr, elle serait Eniripsa...

Onze ans plus tard...
Cela faisait maintenant huit ans qu'Aluise était une Osamoda et neuf ans que Cerdwin était une Eniripsa. Les deux jeunes filles étaient toujours très liées l'une à l'autre malgré leurs différences. Quand Aluise eut à choisir sa classe, Cerdwin a fait son possible pour la faire devenir Eniripsa, mais rien à faire, Aluise était déterminée à suivre la voie de ses parents et à les venger.
Un jour où les deux amies se promenaient dans le parc, elles virent deux jeunes enfants terrorisées, le sang d'Aluise se figea, quelque chose ne tournait pas rond.
Elle se tourna vers Cerdwin et lui dit :
"Passe-moi ton sac de farine"
"Pourquoi faire ?"
"Passe le moi, juste"
Cerdwin lui passa donc son sac de farine fraîchement acheté.
Aluise l'ouvrit et se mit à le jeter dans les airs.
Cerdwin ouvrit grands les yeux et commença à riposter :
"Hey, ça va pas non, qu'est ce qui t...."
Cerdwin arrêta net de parler quand elle vit ce qui se passait : La poudre blanche de farine dessina deux corps. Des Srams... C'est pour ça que les enfants étaient terrifiées. Aluise invoqua vite des sangliers pour protéger les enfants. Bientôt, les deux Srams ne devinrent plus qu'un, il était dédoublé.
Lentement, le corps du Sram à terre se mit à être visible, il était à l'agonie.
Cerdwin le prit en pitié et commença à mettre les mains sur lui pour le soigner.
Aluise la repoussa rapidement et lui dit :
"Ca va pas non, qu'est ce qui te prend à toi ?"
"Après la raclé que tu lui as mis, il deviendra peut-être gentil..."
"Mais ça va pas dans vos têtes les Eniripsas, arrêtez de croire que tout le monde est gentil, les Srams sont nés pour tuer, rien d'autre, aucun ne sera jamais gentil"
"Mais...."
"Non, pas de mais, on y va, je sais, t'es une guérisseuse, t'y peux rien, mais eux, c'est de la racaille et si on ne le tue pas, peut-être qu'un jour il tuera tes enfants."
"Tiens, en parlant d'enfants..."
En effet, les deux petites filles s'étaient rapprochées d'elles, elles étaient contentes d'avoir été sauvées des griffes de ce monstre.
Cerdwin pris la parole :
"Où sont vos parents".
La plus grande des enfants pris la parole :
"Non, on n'en a pas"
"Comment ça vous n'en avez pas ?"
"On n'en a jamais eu..."
"D'où venez vous ?"
"D'un endroit avec pleins d'enfants, mais le méchant monsieur nous a enlevé"
Ainsi, ces deux enfants étaient orphelines...
Aluise, se tournant vers Cerdwin :
"Je pense qu'on devrait les ramener à la maison."

(à suivre)
[[Quelques fautes de grammaire/conjugaison, mais bon, personne n'est parfait comme on dit. (Je pense notamment au "-"Ils savent faire apparaître des animaux" " (l.28) Ses parents ne sont plus là, mais tu utilises encore le présent, ça choque un peu à la lecture, m'enfin, rien d'extrêmement grave).
Par contre, il y a deux termes qui m'ont fait bondir de mon fauteuil :
À ta place, j'éviterai de placer les mots du genre "-"Quel genre de sorts avaient tes parents?" " (l.26). Dans un RP, ça fait moyen de parler de sorts.
De même, un petit truc qui me titille, c'est quand l'Eniripsa demande " Et toi, de quelle classe était ta famille ?" (l.24). À la base, toutes personnes du Monde des Douze sont identiques (la même "classe" quoi, un genre d'être humain), et c'est seulement l'adoration pour tel ou tel Dieu/Déesse qui offre les spécificités à chaque classe. (Je sais pas si j'arrive à me faire comprendre ^^').

Enfin bref, prends du plaisir à faire du RP, ça viendra au fur et à mesure

Ah oui aussi, pense à aérer ton texte, c'est toujours plus agréable pour la lecture !]]
Citation :
Publié par KanaShii
[[Quelques fautes de grammaire/conjugaison, mais bon, personne n'est parfait comme on dit. (Je pense notamment au "-"Ils savent faire apparaître des animaux" " (l.28) Ses parents ne sont plus là, mais tu utilises encore le présent, ça choque un peu à la lecture, m'enfin, rien d'extrêmement grave).
Par contre, il y a deux termes qui m'ont fait bondir de mon fauteuil :
À ta place, j'éviterai de placer les mots du genre "-"Quel genre de sorts avaient tes parents?" " (l.26). Dans un RP, ça fait moyen de parler de sorts.
De même, un petit truc qui me titille, c'est quand l'Eniripsa demande " Et toi, de quelle classe était ta famille ?" (l.24). À la base, toutes personnes du Monde des Douze sont identiques (la même "classe" quoi, un genre d'être humain), et c'est seulement l'adoration pour tel ou tel Dieu/Déesse qui offre les spécificités à chaque classe. (Je sais pas si j'arrive à me faire comprendre ^^').

Enfin bref, prends du plaisir à faire du RP, ça viendra au fur et à mesure

Ah oui aussi, pense à aérer ton texte, c'est toujours plus agréable pour la lecture !]]
D'accord...
Pour l'utilisation du présent dans le dialogue, c'est volontaire, je ne pense pas que les enfants réalisent si rapidement et que donc une fillette aurait utilisé le présent pour parler de ses parents juste disparus.
Pour l'histoire des classes tout ça, c'est vrai que je ne m'y connais pas énormément sur tous les termes à employer...

Mais merci
J'écrirais la suite plus tard ^^
Autour d'un bol de chocolat chaud, les deux fillettes se mirent à leur apprendre qui elles étaient, la plus âgée avait cinq ans et s'appelait Eilean, la plus jeune, Beryan avait à peine trois ans.
Le sram les avait enlevées et des frissons parcouraient le corps des jeunes filles quand elles songèrent à ce qui aurait pu arriver aux enfants si elles n'était pas arrivées à temps. Les srams étaient de bien immondes créatures. Les jeunes filles décidèrent de prendre les enfants sous leur toit.
Quand les enfants furent couchées, elles parlèrent entre elles de ce qui avait pu pousser un Sram à enlever des enfants d'un orphelinat. Etait-ce pour commettre un sacrifice pour offrir à leur dieu ? Non, la réponse leur apparu bientôt très clairement, les Srams enlevaient des enfants afin de les forcer à se convertir à leur dieu à l'âge adulte et ainsi créer une armée. C'était horrible, mais bien digne d'eux.
L'année qui suivie Cerdwin tomba folle amoureuse d'un bel Eniripsa qui la demanda en mariage. Cerdwin et Aluise vivaient dans des maison mitoyennes et les enfants avaient leurs chambres dans ces deux maisons.. Près de deux ans après, ce fut au tour d'Aluise de se marier et très rapidement, elle mis au monde une petite fille nommée Ermengarde.

Huit ans plus tard
Eilean avait maintenant quinze ans, l'heure était venue pour elle de décider à quel dieu se dévouer, Cerdwin et Aluise avaient insisté pour qu'elle rencontre une personne de chaque classe afin de faire son choix, enfin, sauf les Srams bien sûr, la pauvre enfant avait toujours des frissons dès qu'elle en voyait un, même en photo... Elle se souvint toujours de ce jour, où, petite fille, un sanglier s'est mis devant elle afin de la libérer de l'emprise des hommes aux corps de squelettes. Elle aussi voulait avoir ce pouvoir et quoi que lui disent les représentants des classes, ça n'y changerait rien. Elle serait Osamodas afin d'invoquer des sangliers et de libérer tous les enfants prisonniers des Srams avant qu'ils ne leur fassent du mal. Elle ne comprenait toujours pas pourquoi les Srams les avaient enlevées, Cerdwin et Aluise avaient dit qu'elle comprendrait une fois plus grande, mais maintenant elle avait quinze ans, elle était grande et pourtant ne comprenait toujours pas. Dans la revue des classes, elle aimait bien les Sadidas qui invoquaient des poupées, mais les poupées c'est pour les bébés, c'est pas ça qui va faire peur à un squelette, mais l'homme représentant cette classe était si imposant qu'elle n'osa rien dire. Elle aimait bien aussi les Crâ, mais elle était tellement douée pour viser qu'elle tuerait certainement ses alliés. Donc elle devint Osamodas et se demanda à quoi avait servit cette journée de perdue, elle ne s'était même pas amusée.
Elle passa des jours à apprendre à invoquer un Tofu. Eiean était encore très jeune et très impatiente, elle aimait Tofu, oui, mais il n'était pas puissant. Elle voulait invoquer des sangliers et des dragons, pas des poussins et des moutons ! Elle parti donc à la conquête du monde et des divers donjons afin de devenir la meilleure Osamodas de tous les temps.
Emengarde avait toujours été très proche d'Eilean malgré leur différence d'âge, elle la prenait comme modèle et ma considérait comme sa soeur. Elle fut très triste de la voir partir, elle voulait aller la rejoindre, mais elle n'avait que huit ans, elle était trop petite pour cela.

Il y a quelques mois, ce fut à Beryan de choisir sa classe, elle avait toujours été plus douce et plus timide qu'Eilean, elle admirait Cerdwin qui voyait toujours le meilleur dans les gens, et c'est tout naturellement qu'elle devint une Eniripsa. Elle voulait aussi devenir forte et soigner toute la misère du monde, elle était sûre que si elle arrivait à devenir assez puissante, elle aurait assez de pouvoir guérissant pour guérir le coeur des Srams et les faire devenir gentils, elle partie donc à l'aventure à son tour...

Ermengarde avait donc dix ans quand elle se retrouva toute seule, entourée d'adultes, elle en avait marre, elle était peut-être toute petite, mais elle savait ce qu'elle voulait. Elle voulait devenir Osamodas, comme ses parents et comme Eilean, et avec Eilean elles seraient les deux meilleures Osamodas du monde et elles feraient leurs peaux aux Srams. Pendant des mois elle supplia ses parents de la laisser partir, mais, bien sûr, ils refusèrent. Pourtant elle avait presque onze ans, ils pourraient quand-même lui faire confiance !
Une nuit, déterminée comme jamais, elle écrivit une lettre qu'elle laissa sur la table du salon, et quitta la maison, son sac à dos sur le dos.
La lettre disait à peu près ceci :
"Chère maman, cher papa,
Je suis maintenant une grande fille et je sais me débrouiller toute seule.
Je vais au temple Osamodas pour en devenir une comme vous.
Je vous aime de tout mon coeur, je vous écrierais souvent.
Bisous."
Arrivée au temple Osamodas, Ermengarde avait des frissons, tout été si noir, et le vent faisait faire de drôles de bruits aux branches, mais peu importe, elle avait décidé, tant pis pour leur règle des quinze ans, il y a bien longtemps, des enfants très jeunes étaient convertis aux dieux, pourquoi cela ne marcherait-il pas maintenant ?
C'est pleine de foi qu'elle entra dans le temple, elle pria si fort que le dieu Osamodas pris en compte la demande, la foi était bien plus importante que l'âge. Et c'est ainsi, qu'à dix ans et demi, Ermengarde devient Osamodas et se mit à courir à l'aventure afin de devenir très très forte et pourquoi pas de retrouver sa soeur de coeur ?

Ermengarde se sentait un peu perdue dans le vaste monde qui l'entourait. Elle voulut aller boire un chocolat en taverne, mais elle n'avait pas d'argent, elle ne savait pas comment en gagner, elle parla un peu avec le tavernier qui lui appris qu'il avait un ami qui savait enseigner les métiers. Elle alla le voir, il lui offrit trois métiers : pêcheur, c'est pour aller pêcher des poissons, non, très peu pour elle, elle n'avait pas la patience requise pour attendre que ça morde à la ligne; Bûcheron, non mais il avait vu sa taille ? Comment voulait-il qu'elle ait la force de ne serait-ce que porter un hache ?; et enfin le métier d'alchimiste, ah ça, ça lui plaisait de faire des mélanges d'ingrédients, on dirait des recettes magique, c'est donc le métier qu'elle choisit et elle eu vite assez d'argent pour sustenter à ses besoins. Elle n'avait cependant pas oublié son but, ça lui pris un moment, mais elle parvint à invoquer un Tofu, elle le trouvait trop mignon et ne se lassait pas de le faire apparaître.
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