J'aurais aussi bien pu poster cette question sur la taverne, mais le bar a une autre ambiance. Libre aux modérateurs de déplacer à leur guise, suivant l'évolution du fil.
Quelle question ?
Ah, oui. Je me souviens. C'est au sujet des fêtes. En ce moment, on parle de la Saint Valentin. Il y a peu c'était le nouvel an, Noël, Halloween... Bientôt Pâques, la fête des mères etc...
A chaque fois et de plus en plus apparaissent des personnes (dont je fais parti) qui déclarent boycotter/haïr/mépriser ces fêtes, qualifiées de commerciales, artificielles, etc...
La question que je me pose en toute objectivité est : S'agit-il bien de la manifestation d'une révolte face à des évènements vidés de tout sens par le consensus publicitaire, ou bien ne pourrait-ce pas être la marque d'une déprime, d'une apathie, non pas seulement individuelle ("je suis tout seul, disons que je boycott plutôt que de trop y penser"), mais collective ? Une sorte de lassitude d'une société qui a trop donné, dont les solidarités sont trop souvent brisées, qui a perdu ses certitudes, ses espoirs, sa naïveté. Quand on crache sur cette ordure de Père Noël, ne pleure on pas aussi notre innocence et notre naïveté perdue ?
Révolte ou renoncement ? Je me demande. (et non, je n'ai pas répondu à cette question en la posant.)
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