Ca me gonfle les fils que je découvre à leur page 4, pas envie de répondre... ah zut trop tard
Tiens Arkenon, puisque tu me vois féru de citations - 4 sauces au choix-, je commence par une vieille : "pourquoi tolérer quand il ne s'agit que d'aimer ?" (Youssef Chanine). Sous un premier air de remise en question des termes de ton titre, c'est bien autre chose : dans notre contexte pour moi et pour une fois, la phrase ne s'applique pas.
Ca ne m'empêche pas de trouver le sujet improbable : la question peut se poser, mais pas s'en poser cette autre diablement osée "c'est quoi l'amour ?" Là je ne peux que filer les doutes de Khronos : autant je conçois cette espèce d'attirance évidente ou nécessaire que toi (Ark) tu décris, autant je veux bien que ça soit dans l'amour ou de l'amour... (blabla), mais ce n'est pas l'amour.
Passons sur le caractère pénultième (mal exprimé mais on voudra bien me comprendre) inhérent à l'amour. Donc emjambons (d'où l'attirance culinaire partiellement). Et là ça devient très clair : l'amour c'est beaucoup plus que ça (pas en qualitatif, en quantitatif).
Sa définition la plus classique, c'est celle de Claudel (citation bis ) "co-naître". Une histoire de connaissance, d'apprentissage, pas au sens scientifique ou disons plutôt faustien, mais au sens gravitationnel : aimer c'est entrer en léviation à 2, le tactil en deviendrait facultatif si nous n'y tenions pas tant
. Comme dans un Tarkowski en somme : "le sacrifice" ou "solaris".
Bref le sujet est malgré tout pour moi mal posé parce qu'improbable. Et puisque tu te plains de réponses trop mitigées, je fais ce que je peux pour te plaire : adieu la pétasse, en théorie - parce qu'en pratique, ter repetita, le cas de figure n'est possible que dans un souk de préliminaires de façades.
Seul bémol que j'y verrais : cet âge pris en exemple : 22. Là j'hésite, c'est à la fois jeune et très vieux. Faut voir, s'il est possible de la faire fléchir, de l'asservir
, il faut tenter - c'est pour son bien. D'un autre côté, quand on en est là, pourquoi ne pas mener son projet à grande échelle... en occupant jol par exemple ?
Bon, j'aurais bien fait 30 quotes sur les développements ultérieurs mais je n'en ferais qu'un. Pour marquer au choix mon ahurissement ou mon incompréhension congénitale.
Provient du message de Grenouillebleue
Pourquoi trouves-tu cette réponse cynique ?
Un choix politique ne devrait pas faire de quelqu'un un pestiféré.
Si tu dis que tu t'entends bien avec elle, qu'elle est gentille, qu'elle est intelligente, pourquoi devrais-tu brutalement la rejeter sous prétexte qu'elle vote aux extrêmes ? Qu'elle soit trotskiste ou lepéniste, il doit bien y avoir une raison là-dessous.
Je trouve lamentable de jeter ainsi quelqu'un pour ses idées sans même chercher à comprendre ce qui se cache derrière.
Non un extrême n'est pas égale à un autre. Et non un vote dit extrémiste ne reflète pas forcément un malaise. Entre parenthèse : extrême en politique ne veut rien dire, c'est une étiquette. Ceux-ci sont dits extrême par rapport à la masse centriste -centr-centre, centre-gauche,centre-droite... les extrêmes sont donc curieusement des données relatives.
On peut reprocher des tas de choses sans doute à un (non une ici) extrême-gauchiste, selon notre vision du monde : l'utopie, l'aveuglement, l'obsession activiste, etc. Mais les raisons de l'engagement et surtout la vision du monde sont diamétralement opposés avec celles d'un extrême droitiste.
En bref : si je dis 'non' à une trotskiste, c'est parce que très franchement le "tout-politisé" (et non le tout-politique) me gonfle bien vite et que ça a vraiment tendance à débander les phéromones.
Si je dis 'non' à une lepéniste, c'est parce que c'est une pauvre conne qui n'a rien compris à rien. Bien sûr, on en trouvera qui seront ce qu'elles sont à raison de mauvaises expériences, mais des expériences qui auront surtout mal été délirées. Mais pour si mal délirer, il faut soit être légèrement mou de la volonté soit vraiment pas fut-fut.
On ne peut pas durablement se dire mégrétiste et être intelligent. Impossibilité catégorique. Ce qui est singulier dans notre monde si relatif.
Mais bien sûr, liberté aux téméraires de tenter. Ce serait bien que celui qui arrive à passer les 6 mois (avec un bonheur impartagé, non feint, sans pressions extérieures) vienne mettre le fil à jour, ce serait sans doute une première mondiale