Provient du message de Soroya / Tauren
Cependant, je dissocie totalement les bouddhisme et autres philosophie des religions, du simple fait que le bouddhisme n'impose rien mais propose simplement.
Détrompe toi, le bouddhisme est une philosophie de vie, qui est censée te permettre d'arriver à l'illumination, et donc de cesser de te réincarner ( car si tu te réincarnes, cela signifie que tu as été un médiocre pratiquant
).
L'ascétisme proposé par le bouddhisme est très dur à supporter, et peu de personnes peuvent raisonnablement s'y astreindre. C'est une philosophie très dure à appréhender, notamment la notion de détachement des choses.
Détachement ne signifie pas ignorance des choses, pas même indifférence, mais prise de distance... Bref, une religion de nuance, de travail, de réflexion intense sur soi-même, de solitude, d'errements, d'isolement, et de sacrifices ....
Sectes et religions ? Ce n'est pas le sujet de ce thread, mais je pourrais vous en parler longuement ( du moins sur le plan socio-juridique ).
Enfin, je voudrais préciser certaines choses :
- Où allons-nous ? Je posais cette question dans un sens hégelien : Quel est le sens de l'Histoire ? L'Histoire a-t-elle un sens ? Par la-même, je rejoins la question suivante :
- Pourquoi vivons-nous nous, et pas autre chose ? Par conséquent, si nous sommes ici, vivants et conscients :
- D'où venons-nous ? Je ne parle pas du ventre de sa môman, ni de l'endroit où tu habites, ni du fait qu'on vient de sortir des toilettes, mais bien de la question métaphysique : Pourquoi nous avoir créé nous ?
Bref, autant de questions qui resteront à mon avis sans réponse pendant encore plusieurs millénaires, voire jamais résolues ... Chacun s'en accommode comme il le peut : religion, croyances diverses, négation totale de ces questions ( agnostique ), déisme, etc ...
Ceci dit, je me suis toujours demandé ce que pouvait dire un agnostique pour réconforter une personne dont un proche parent vient de mourir, à part rien.
En parlant de ça, je me remémore un cours de philo assez amusant, où notre prof, plutôt déiste dans l'ensemble, à toujours avoué son impuissance devant pareil cas : que dire à celui dont le père/la mère/le fils etc... vient de mourir, à part rien. D'ailleurs, chose encore troublante, on a souvent tous tendance à se dire d'une personne morte qu'elle est bien là où elle est. Mais où est-elle justement ?